La fin de ma semaine de vacances approchait quand j'ai reçu un message de Micka, un très bon ami que je connais depuis que je suis gosse. Après mon déménagement, nous nous sommes un peu perdus de vue et cette main tendue me réconforte dans l'idée que nous avons toujours des liens qui nous unissent.
Déjà petits nous étions toujours fourrés ensemble à faire les 400 coups.
Je ne lui ai jamais vraiment avoué mon attirance pour les hommes, de peur qu'il ne prenne ces distances.
Il est 14h quand je le rejoins au centre ville pour passer le reste de la journée ensemble et rattraper le temps perdu.
Il n'a pas tant changé que ça mais semble avoir pris de la masse musculaire. Ses bras, son torse, ses jambes, tout est gonflé et très serré dans ses vêtement de sport. Des images perverses me traversent l'esprit, mais je les refoulent rapidement. Je sais qu'il a une copine.
- Salut mat, ça alors, comment tu vas depuis le temps, me demande-t-il.
- Très bien et toi, tu m'as l'air plus en forme que jamais.
Il fait rouler ses muscles pour m'impressionner, sans imaginer à quel point ça me fait baver.
Mes yeux glissent sur chaque parties de son corps. Il ne m'est pas donné tout les jours d'en voir de si beaux.
- J'ai un peu forcé sur la muscu pour oublier Julie, on est plus ensemble depuis quelques mois.
- Oh merde, je dis, je suis désolé.
Il chasse mes excuses d'un geste de la main et nous discutons de nos vies respectives. Je guette le moment idéal pour lui avouer ma sexualité.
- Et toi alors, dit il en me donnant un coup sur l'épaule, une copine ? Ou plutôt devrais-je dire un copain ?
Pris de court, je manque de m'étouffer avec ma boisson.
- Comment tu es au courant ?
- Mat, on est potes depuis la maternelle, j'ai des yeux tu sais.
Je sens mon visage rougir de gêne. Il semble ne pas le relever et continue la discution.
- Donc tu es libre comme l'air, finit-il par lâcher, nous revoilà au point de départ.
Il me fait un clin d'œil et me propose d'aller jouer à la console chez lui.
Les premières gouttes tombent lorsque nous franchissons le pallier de son appartement.
Il vit dans un immense studio très lumineux et aménagé avec beaucoup de goût. Un escalier en colimaçon permet d'accéder à la mezzanine, laquelle semble servir de pièce gaming. Un grand lit trône au centre, face à un mur blanc immaculé. Plusieurs consoles de jeu sont disposés autour de ce qui semble être un écran de projection. Je retire mes chaussures et m'installe.
- C'est royal chez toi !
Et encore t'as pas tout vu.
Sans que j'ai le temps de comprendre ce qu'il se passait, Micka etait à califourchon sur moi, son visage bien trop proche du lien pour n'être qu'amical.
- Heu... Tu fais quoi ?
En guise de reponse, il pose ses lèvres sur les miennes dans une étreinte passionnée. Son corps puissant se contracte et je sens le souffle chaud de sa respiration sur mon visage.
- Je ne savais pas comment te le dire moi non plus, il me répond, alors j'ai préféré te le montrer.
Sans lui laisser le temps de continuer, je l'embrasse en retour. Ses mains s'enfouissent dans mes cheveux, son cœur s'accélère et je sens une partie bien dure contre ma cuisse.
- T'as pas idée comme j'ai envie de toi !
Il m'arrache mes vêtements et me couvre de baisers.
Très vite, nous nous retrouvons en caleçon, l'un contre l'autre. Son corps est digne d'un dieu grec, d'une symétrie isolante. Je laisse mes mains se balader, profitant du relief musculeux de mon amant. Lui pose ses mains sur mes fesses, continuant de dévorer mes lèvres avec passion. Je sens son entrejambe se frotter avec une puissance déconcertante sur ma cuisse.
Il me retourne sur le dos, se redresse et retire la dernière couche de vêtement que je porte, dévoilant ainsi mon intimité. Doucement, il remonte mes jambes, déposant un baiser ça et la, jusqu'à remonter à l'objet de ses désirs. La sensation de sa langue sur mes parties me fait chavirer. Doucement, il remonte le long de mon sexe du bout de la langue. Je suis à la limite du malaise tellement ce qu'il me fait est bon. Je sens alors l'accueil humide et chaleureux de sa bouche couvrir mon gland et descendre jusqu'à mon pubis. J'échappe un râle.
Il entame alors une période de va et viens, me mettant dans un état de trans. Ses mains glissent sur mon corps, jouant avec ce qui passe dessous. Il fait glisser mon sexe au plus profond de sa gorge et reste ainsi quelques secondes pendant lesquelles je crois être sanctifié. J'ignore ce qu'il fait, ni comme nt il le fait mais tout mon corps est pris de spasmes.
Il se redresse, m'embrasse avec une tendresse inouïe avant de se dévoiler à moi. Une masse lourde et puissante jaillit de son caleçon.
Mon regard se plante sur son anatomie hors normes et mon désir reprends le dessus.
Je l'allonge et plonge sur son sexe afin d'en goûter toutes les saveurs. Non sans difficultés, je parviens à le prendre en bouche, sans pour autant parvenir à rentrer plus de la moitié.
Je m'active alors à la tâche, désireux de lui faire autant de bien que possible.
Son souffle rauque et ses spasmes semblent être un bon indicateur.
D'un main, je lui masse le corps, me perdants dans cet océan de peau et de muscles. Il me saisi la tête et donne son rythme. Je parviens à le suivre, luttant contre la sensation nauséeuse. Il est tellement bon, presque irréel.
Il devient alors plus bestial, plus cru, laissant de côté la douceur pour une sauvagerie qui m'enflamme le corps. Trempé de sueur, grognant de plaisir, il parviens, à force de persévérance à se frayer un chemin au plus profond de ma gorge. Il s'y glisse entièrement, et pousse un cri bestial sans aucune retenue. Ses mains puissantes m'empêche tout mouvement. Je ne fais que subir cet instant de délice. Ses poils pubiens me chantouillant le nez, ses testicules se frottant à ma barbe naissante. Une vague de chaleur me traverse, m'inonde. Ma vision se trouble et je cherche ma respiration. Il se retire alors, lâchant son étreinte virile.
Sans le moindre ménagement, il me retourne sur le lit, redresse mon bassin et plaque ses mains sur le bas de mon dos. Un filet de salive se repend sur mon intimité, rapidement rejoint par son membre puisant.
- Doucement Micka, j'ai pas l'habitude de ce calibre.
Il rigole et retrouve un instant son côté tendre et romantique.
D'un doigt, il me caresse, rentre, ressort, afin de me détendre.
Sa bouche prends le relais, me donnant un aperçu de ses talents. Chaque action me procure un plaisir infini.
Après quelques minutes, il se redresse et pose son gland entre mes deux fesses.
- Tu es prêt, demande-t-il.
En guise de réponse, je me cambre d'avantage.
Il s'élance alors, me pénétrant centimètres par centimètres. Sentir son membre s'immiscer en moi est si bon. Il effectue quelques mouvements de bassin et poursuit son avancée jusqu'à rentrer entièrement.
Son esprit bestial semble reprendre le dessus. Ses muscles se contractent, sa respiration s'accélère encore et ses râles deviennent gruturaux. Il me tient par la nuque, plaquant mon visage sur le matelas trempé. Chaque coup de bassin me rapprochant un peu plus de l'orgasme. Accélérant la cadence, il hurle comme une bête en rut tandis que je sens mon âme s'élever au dessus de mon corps.
Il ralentit, son emprise se resserre, ses râles sont si durs que j'ai l'impression d'avoir à faire à une bête. Puis il explose. Un hurlement sauvage, puissant, euphorique. Au plus profond de moi, je sens les puissantes pulsations répandre un liquide chaud. Il s'effondre sur moi, tétanisé. Son membre continuant de pulser, allumant la flamme qui fait me fait exploser à mon tour. Sans même me toucher, je pousse un cri long et profond tant ce qu'il m'arrive est puissant. J'inonde le matelas de ma semence. Les co tractions de mon anus semblent plaire à Micka car il tremble, mélange de plaisir et de douleur. Il se retire alors et me retourne face à lui, m'offrant une verge couverte de jus. Je le leche, me delectant de sa virilité. Il saisit son membre d'une main et me le plaque sur le visage pour s'essuyer. Il m'allonge, se place au dessus de moi et se masturbe frénétiquement. Cette vision si brutale, bestiale, me perturbe tant je l'aime. J'aime le voir, j'aime le sentir, je l'aime.
Ses muscles se contractent à nouveau et la seconde d'après, un second flot viens se déverser sur mon visage, dans ma bouche. Épuisé, à bout de force, il s'effondre à côté de moi, son sexe posé sur mon épaule. Ma main se pose sur son corps et très vite je m'endors à ses côtés.
À mon réveil, il n'est plus là. Je suis allongé sur le même lit. Je jette un coup d'œil à ma montre, plusieurs heures sont passées.
Me redressant, je vois un papier sur l'oreiller.
"Attends moi ce soir, je n'ai pas dit mon dernier mot"
Alors je l'ai attendu.
Mooner
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