Premier épisode | 2
Après notre petite halte « relaxante », nous voici de retour sur la route menant à destination. La chaleur me fait transpirer et ma djellaba me colle comme une seconde peau. Je pourrais presque participer au concours de mister tshirt mouillé. Mes tétons pointent sous le fin tissu, comme mon sexe, parfaitement moulé par le tissu couleur chair. Rachid s’en aperçoit et ne cesse de me caresser le gland, sa main glissée sous la djellaba. Son cousin conduit le 4x4 à vive allure, pour rattraper le retard pris avec cette séance de baise improvisée. Je sens qu’il n’a pas trop envie de faire attendre le chef de village à qui je serai offert comme petite pute venue d’Europe. « Tu verras, tu ne seras pas seul, il y a deux autres lopes déjà présentes. Mais elles ont déjà bien servi et un gardien de mouton vient les chercher demain pour les exploiter dans son refuge. Il est probable qu’après quelques semaines tu ne seras plus aussi sexy et que le chef te donnera aussi
, au bon vouloir d’un vieillard en quête de chair à utiliser. » Les mots du cousin de Rachid m’excitent et m’angoissent à la fois. Je découvre que je ne reviendrai sans doute jamais en Europe. Mohammed a dû tout préparer là-bas pour faire croire que je quittais à jamais le pays. Mais l’apparition du village me fait penser à autre chose pour le moment.
La nuit est presque tombée et nous arrivons dans un petit village perdu. Personne ne penserait à venir me chercher ici, hélas. Dans un concert de klaxon, le 4x4 pénètre le village avant de s’arrêter au milieu d’une place. Rapidement une petite foule se précipite pour nous accueillir avec des cris et des chants. Rachid sort du véhicule et crie quelque chose en arabe, que je ne comprends pas. Cela doit être drôle car la foule hurle de rire. Rachid revient à la voiture et me fait sortir. Son cousin nous laisse avant de retrouver un homme qu’il embrasse.
Me voici au milieu de la foule, excitée par ma présence. On me touche ma peau du visage, lisse comme celle d’une femme. Une femme rit en me caressant les fesses. Des vieux s’approchent et veulent me déshabiller. J’essaie de résister mais ils me tapent sur les mains avec leurs cannes. Je laisse faire et la djellaba est arrachée par la foule. Comme le douanier a confisqué mon string à l’aéroport je suis nu, offert à la vue de tous. Mon corps épilé efféminé est scruté. Les cris font place à un murmure général de désir collectif. Comme si chacun avait envie de me sauter sur la place. On me touche les fesses, des doigts me pénètrent dans l’anus et la bouche, mon sexe est décalotté sauvagement. On me caresse les seins comme on le ferait avec une fille. Je crains d’être pris par la foule dans une partouze géante. Mais soudain, le silence se fait, la foule s’écarte pour laisser la place à un homme imposant, la barbe grise lui mangeant le visage. Le che
f, sans doute. « Bienvenue chez nous Damien. Te voici chez toi pour jouer ton rôle de chèvre. Je dois dire que Rachid ne nous a pas menti quand il a parlé de toi. Très sexy avec ta peau blanche et ton air de femelle. D’après lui tu as une rondelle comme un sexe de fille. Montre-le » me dit-il, sans sourire. Je m’exécute, je me penche en écartant mes fesses, pour dévoiler mon petit trou. Ma petite fierté je dois dire. Doux, élastique et effectivement serré comme un petit vagin. Le chef s’approche et la djellaba soulevée frotte son gland sur mon orifice. Puis le plonge sans prévenir. La foule se remet à rire en se moquant de moi. « Délicieux en effet. Mais ce soir, je veux que mes habitants s’amusent. Tu seras à eux si ton allure de petite chienne les excite. Rachid, emmène-le dans sa case, je vais retrouver Etienne avant qu’il ne parte demain. »
Tout nu, avec le collier de slave que le chef a fixé autour de mon cou, je suis Rachid vers une petite cabane sans porte ni fenêtre. Aucune intimité me sera permise. Un bac pour me laver m’attend, un essuie et un savon pour compléter. Un matelas posé à terre et une carafe d’eau sont les autres objets présents. « Je n’ai pas droit à une djellaba ? La mienne a été déchirée par ces gens » Rachid me regarde en souriant : « non, tu seras en permanence nu. Pour faire la chèvre, pas besoin de vêtements » me dit-il tout en se déshabillant. Je n’avais jamais observé Rachid depuis notre arrivée au Maroc. Fin comme moi, les cheveux frisés noirs, comme ses poils pubiens. Sa verge est épaisse avec un gros gland. Sans attendre je viens me mettre à genou devant lui pour lui sucer ce membre viril. L’odeur virile m’excite et tout en suçant je malaxe ses bourses. Rachid se retire et me pousse sur le matelas. Soumis, je relève les jambes, offert. Signe d’acceptat
ion de mon rôle. Rachid se couche sur moi et me possède vigoureusement. Ses bourses tapent contre mes fesses. Ses mains pétrissent mes seins, pincent mes tétons. Puis Rachid jouit d’un épais jet de foutre au fond de mon petit cul. Il se retire, et me laisse seul. Fatigué par le trajet je me couche sur le matelas, sur le ventre, en étoile comme je le faisais chez moi. Mais je n’ai pas le temps de m’endormir. Un homme se couche sur moi en pesant de tout son poids. Il force mon entrée d’un coup de queue. Deux trois mouvements et le voilà qui éjacule avant de laisser la place. Je ne vois toujours pas mon amant mais au poids il doit s’agir d’un jeune, décidé à tester ma croupe féminine. Plus sauvage il laboure mon œillet sans douceur.
Deux vieilles dames sont entrées dans la case pour observer un spectacle inhabituel dans ce coin reculé. Elles semblent apprécier le spectacle de ce corps nu épilé et utilisé comme femelle. L’une s’approche et passe sa main sous moi, pour prendre en main ma verge. Elle entreprend de la masturber jusqu’à la jouissance. Mon foutre dans sa main est léché comme on le ferait avec du miel. Puis recommence à me masturber. Mon gland devient sensible, mais elle continue, sourire aux lèvres. Je comprends qu’elle cherche à me distraire pour que je compte pas les queues qui m’enculent. Mon corps est devenu luisant de foutre. Je suis épuisé tandis que le nombre d’hommes diminue avant de me laisser, enfin, dormir. Le foutre coulant le long de mes petites cuisses, j’essaie de me laver le mieux possible et effacer ces premiers assauts. Sous la porte un petit mot a été glissé, sans doute par le chef du village : « Bienvenue et bravo pour ton endurance. Tu vas rester longtemps avec nous. En voyant ton physique efféminé je pensais te vendre dès demain. Mais tu vas convenir. Dès demain, notre docteur du village te coupera pour que tu sois comme nous. Ce sera une belle fête.»
Drôle de destin que le mien. Et si je n’avais pas rencontré Mohammed ? J’aurais continuer à me faire prendre par les petits vieux de mon quartier ? Ma vie a recommencé ici. Avec la réincarnation en chèvre.
Colinot
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