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Chapitre-4
Louis prenait de plus en plus de risques. Chaque nuit, il s’aventurait dans le garage de Didier, se cachant dans l’ombre, attendant son retour. Il y passa une nuit entière, blotti contre la cotte de travail du fermier, inspirant son odeur brute, laissant son imagination s’enflammer. Mais un matin, alors qu’il était encore perdu dans ses fantasmes, Didier le surprit.
L’instant fut brutal. Le regard noir de Didier, son ton cinglant, son mépris affiché… Une humiliation totale. Didier le rabroua, le traita de malade, le força à sortir sous les moqueries acerbes. Pourtant, sous cette avalanche de honte, Louis ressentait une satisfaction secrète. Il aimait ça.
De son côté, **Romain** avait remarqué quelque chose chez Louis. L’effet que ses Haix avaient sur lui l’amusait. Chaque week-end, il l’invitait à boire, l’observant avec un sourire en coin. Il finissait toujours par laisser ses rangers traîner volontairement près de Louis, comme un test, un jeu silencieux auquel ils semblaient tous deux participer.
Quand **Jérémy** apprit ce qui s’était passé avec Didier, il en fut sidéré. Croisant Louis, il l’assaillit de questions, cherchant à comprendre, à analyser chaque détail. Mais son ton était différent : plus sec, plus dur, plus moqueur. Il le regardait avec une pointe d’arrogance, le jaugeant du regard. Et Louis adorait cette attitude, ce changement subtil mais électrique dans leur relation.
Pendant ce temps, **Philippe** retrouva enfin ses baskets. Elles étaient cachées derrière la porte de son portail, détrempées par la pluie. Cela faisait plus de trois jours qu’elles étaient là. Il les prit avec un soupir agacé, les examinant, perplexe. Qui pouvait bien les avoir déplacées et laissées ainsi ?
Quant à **Jean-Michel**, il avait terminé son tri. Sans s’en rendre compte, il avait transformé la garde-robe de Louis, qui ne s’habillait plus qu’avec ses anciennes affaires. Chaque vêtement porté par Louis était une relique du jeune père, un souvenir imprégné de son passé, de son quotidien, de son odeur.
Enfin, **Mathieu** continua d’impressionner Louis. Ses mollards étaient d’une puissance phénoménale. Chaque raclement de gorge, chaque expectoration était un spectacle fascinant pour Louis, qui tentait d’apprendre la technique. Mathieu, amusé, accepta de lui donner quelques conseils, lui montrant comment maîtriser l’art du crachat avec précision et intensité.
Louis, grisé par ces nouvelles expériences, sentait qu’il touchait à quelque chose d’encore plus profond. Et il en voulait toujours plus…
Chapitre-5
Louis était allé trop loin, il le savait. Mais cette sensation d’interdit le consumait, le poussant toujours plus loin. Malgré l’humiliation infligée par Didier, il ne pouvait s’empêcher de revenir traîner autour de la ferme, observant le fermier de loin, cherchant inconsciemment à provoquer une nouvelle confrontation.
Romain, lui, continuait de jouer son jeu. Chaque week-end, l’alcool coulait à flots, et Louis savait que tôt ou tard, les Haix seraient à sa portée. Romain avait-il compris ? Était-ce un simple amusement pour lui ou un test plus pervers ? Louis ne savait plus, mais il acceptait ce jeu tacite.
Jérémy, quant à lui, changeait. Depuis qu’il avait appris l’affaire avec Didier, il traitait Louis différemment. Plus distant, plus moqueur, presque méprisant. Mais dans son arrogance, il laissait parfois transparaître une lueur d’intérêt trouble. Un soir, après un entraînement, il le provoqua ouvertement :
— T’aimes ça, hein ? Sentir les affaires des autres ?
Louis ne sut quoi répondre, troublé par le ton du sportif. Jérémy le fixait, un sourire en coin, avant de cracher bruyamment à ses pieds, puis de s’éloigner. Louis, figé, sentit une vague de frissons lui parcourir l’échine.
Philippe, lui, semblait avoir tourné la page de l’histoire des baskets. Mais un détail lui échappait : depuis quelques jours, il croisait Louis portant un vieux sweat qui lui paraissait étrangement familier…
Jean-Michel n’avait pas remarqué l’ampleur du pillage dans son tri. Il voyait bien que Louis s’habillait différemment, mais il ne s’en souciait pas vraiment. Après tout, il n’en avait plus besoin.
Mathieu, de son côté, s’amusait toujours de la fascination de Louis. Il multipliait les démonstrations, exagérant parfois, comme pour le tester. Louis essayait d’imiter, mais sans atteindre la puissance du routier en devenir. Mathieu riait souvent de ses tentatives maladroites, mais étrangement, il appréciait la persévérance de son élève.
Chaque jour, Louis s’enfonçait un peu plus dans cette obsession. Chaque regard, chaque mot, chaque objet volé nourrissait son désir incontrôlable. Mais combien de temps encore pourrait-il jouer avec le feu avant que tout n’explose ?
Chapitre-6
Didier, d'abord méfiant, commença à apprécier la présence furtive de Louis autour de sa ferme. Le voir rôder, hésitant, excité par sa simple présence, le flattait d'une certaine manière. Finalement, il lui accorda l'autorisation de dormir dans le garage, mais ce n'était pas sans arrière-pensées. Grand amateur de technologie, Didier lui offrit un bijou, un bracelet en cuir robuste, en lui disant que c'était un cadeau. Ce que Louis ignorait, c'est que ce bracelet contenait un AirTag, permettant à Didier de savoir exactement où il se trouvait à chaque instant.
Romain, quant à lui, poursuivait son jeu. À chaque soirée, il remplissait le verre de Louis, le poussant subtilement à se confier, à se dévoiler davantage. Lors d’une de ces soirées, un peu trop alcoolisé, Louis avoua son amour pour les odeurs, ce qu’il appelait son "plaisir caché". Romain ne dit rien sur le moment, mais un sourire en coin laissait deviner qu’il saurait un jour en tirer profit.
Jérémy, lui, finit par franchir une nouvelle limite. Lors d’une rencontre fortuite, il attrapa Louis par le cou avec son bras musclé, le maintenant dans une prise ferme et brutale. Il l’insulta, lui cracha des provocations au visage, mais Louis, sous cette domination, frissonnait de plaisir. La force brute de Jérémy, l’odeur de sa sueur, l’intensité du moment, tout cela était une jouissance secrète pour lui.
Philippe dut s’absenter pour un voyage de trois mois à l’étranger. Soudainement privé de cet objet de fascination, Louis réalisa que sans lui, la situation perdait de son attrait. Il cessa alors progressivement de s’y intéresser.
Cyril annonça son déménagement, et avec son départ, un chapitre se ferma définitivement pour Louis.
Jean-Michel, quant à lui, ne prêta plus attention au fait que Louis portait ses anciens vêtements. Il alla même jusqu’à lui confier un carton rempli de chaussettes, boxers et chaussures dont il n’avait plus l’usage. Louis, au comble du bonheur, voyait en ce cadeau une consécration silencieuse.
Mathieu, fidèle à lui-même, continuait à impressionner Louis par sa puissance à cracher avec force. Peu à peu, il prit Louis sous son aile, développant une certaine affection pour lui. Un jour, alors qu’ils discutaient, il lui fit une proposition :
— Quand je serai embauché, je t’emmènerai en camion. Ça te dit ?
Louis accepta sans hésiter, enivré par cette perspective de proximité prolongée avec lui.
Puis, le destin lui offrit une nouvelle opportunité : un stage pour un nouvel emploi. Là, il fit la rencontre d’un autre **Philippe**. Celui-ci, différent du premier, incarnait la virilité à l’état brut. Une présence imposante, une force naturelle, une odeur de mâle affirmée, une brutalité teintée de camaraderie. Immédiatement, Louis sentit qu’un nouvel univers s’ouvrait à lui… et que ses obsessions ne faisaient que commencer.
Chapitre-7
Didier devenait de plus en plus intrusif. Grâce à l’AirTag caché dans le bracelet de Louis, il savait exactement où il était à chaque instant. Il l’observait à distance, traquant ses moindres déplacements, guettant le moment parfait pour surgir, tester ses limites, le pousser toujours plus loin dans ce jeu pervers où Louis, malgré lui, se sentait irrésistiblement piégé.
Romain, quant à lui, franchit une étape de plus. Profitant de l’ivresse de Louis lors d’une énième soirée trop arrosée, il le manipula, usant de sa force et de son assurance pour aller plus loin que jamais. Louis, pris au piège, ne put qu’accepter ce que Romain lui imposait, perdu entre excitation et soumission.
Jérémy, lui, n’avait plus aucune retenue. Déterminé à faire vivre un enfer à Louis, il se montrait de plus en plus cruel. Insultes, provocations physiques, humiliations en public… Il s’acharnait avec une intensité malsaine, repoussant toujours plus les limites de son emprise sur Louis, qui, malgré tout, semblait en redemander.
De son côté, Mathieu lui fit une proposition qui aurait pu être une échappatoire : passer un mois en essai avec lui dans son camion pour découvrir la vie de routier. Un mois de routes interminables, de solitude, mais aussi d’odeurs brutes et de mollards projetés avec force. Louis n’hésita pas une seconde, attiré par cette nouvelle immersion dans un monde où la virilité régnait sans partage.
Philippe, lui, ne supportait plus Louis. Son comportement, son obsession malsaine, tout chez lui l’exaspérait. Alors il décida de lui mettre une pression constante, le poussant à bout, multipliant les critiques et les remarques acerbes, allant jusqu’à un véritable harcèlement moral. Louis se sentait oppressé, mais en même temps, une part de lui trouvait un plaisir pervers dans cette persécution.
Dans cet univers où chaque relation devenait un rapport de force, Louis continuait à s’abandonner à ses propres contradictions, toujours plus attiré par l’intensité brute de ceux qui l’entouraient.
Chapitre-8
Didier, sous couvert de générosité, autorisa finalement Louis à partir avec Mathieu pour son essai dans le camion. Mais avant qu'il ne quitte le village, il prit soin de manipuler son téléphone, y inscrivant son propre numéro sous un faux contact anodin. Plus encore, il activa un contrôle parental invisible, limitant son accès à certaines fonctions et s’assurant ainsi de garder un œil constant sur lui. Louis pensait partir libre, mais Didier ne comptait pas le laisser tranquille.
Romain, étrangement plus bienveillant cette fois, permit à Louis d’emprunter ses Haix pour le voyage.
— Comme ça, t’auras un peu de moi avec toi, plaisanta-t-il, sans réaliser à quel point cette simple phrase signifiait pour Louis.
Jérémy, lui, ne se contentait plus de simples humiliations. Un soir, alors qu’ils se retrouvèrent seuls, il franchit définitivement la ligne. Après l’avoir dominé, il le fixa longuement, cherchant une réaction. Louis, dans un souffle, laissa échapper ce qu’il n’avait encore jamais osé dire :
— Je crois que je t’aime.
Jérémy éclata de rire, un rire cruel, avant de s’éloigner sans un mot, laissant Louis brisé et perdu.
Jean-Michel, de son côté, sombrait peu à peu. Quelque chose en lui s’était brisé. Son regard vide, sa démarche lente, il n’était plus le même. Louis observait cette descente aux enfers sans pouvoir intervenir. Il n’était qu’un spectateur impuissant de cette dépression qui rongeait l’homme autrefois si sûr de lui.
Mathieu, lui, s’amusait comme jamais. Il adorait la présence de Louis dans son camion. Chaque jour, il lui apprenait à cracher plus loin, plus haut, plus puissamment. Mais son amusement ne s’arrêtait pas là. Très vite, il transforma cet apprentissage en un jeu malsain. Les mollards visèrent d’abord le sol, puis la fenêtre, puis… Louis lui-même. À chaque fois, un défi, un ordre implicite. Jusqu’au jour où il cracha directement sur la bouche de Louis, éclatant de rire en voyant son air figé.
Philippe, quant à lui, ne retenait plus ses coups. Chaque jour, son emprise physique devenait plus oppressante. Louis encaissait, silencieux, comme soumis à une étrange addiction à cette brutalité. Un soir, alors qu’il tentait de se dégager d’une nouvelle épreuve de force, sa main effleura les aisselles de Philippe. Un geste instinctif, presque inconscient. Philippe le figea du regard, un sourire mauvais aux lèvres :
— Si tu veux sortir de là… lèche.
Louis, tremblant, comprit que plus il avançait, plus il s’enfonçait dans ce monde où le pouvoir et la soumission s’entremêlaient dangereusement.
Chapitre-9
Didier, grâce à l’application qu’il avait installée en secret sur le téléphone de Louis, suivait chaque kilomètre parcouru par le camion de Mathieu. Il observait leurs arrêts, leurs trajets et, surtout, découvrit rapidement le jeu malsain des mollards auquel Mathieu soumettait Louis. Un sourire en coin, il se fit une promesse : à leur retour, Louis connaîtrait la même chose, sous son contrôle.
De son côté, Louis ne pouvait s’empêcher de penser à Didier. Son emprise, même à distance, pesait sur lui. Mais ce fut un choc lorsqu’un message s’afficha sur son écran :
"Demande un mollard à Mathieu. Sinon, tu auras des problèmes."
Louis sentit son estomac se nouer. Comment Didier savait-il ? Était-il en train de l’observer ? Pris de panique, il se mura dans le silence, préférant ne pas répondre.
Pendant ce temps, Romain se sentait vide. Les week-ends sans Louis lui semblaient fades, sans intérêt. Il avait pris goût à sa présence, à leurs jeux, à ce lien étrange qui s’était tissé entre eux. Il réalisait que Louis lui manquait, pas seulement comme un amusement, mais comme une présence essentielle. Leur relation évoluait, qu’il l’admette ou non.
Jérémy, lui, ne comptait pas rester inactif. Il savait que Louis était en voyage, et chaque jour passé sans lui était une opportunité de préparer sa vengeance. Il l’aimait, c’était une certitude. Mais Louis allait payer pour cette confession. Il allait apprendre ce que signifiait aimer Jérémy.
Mathieu, quant à lui, savourait pleinement sa domination sur Louis. Voir ce dernier accepter ses mollards sans broncher, à toute heure du jour ou de la nuit, était un plaisir inédit. Enfin, il avait trouvé quelqu’un qui comprenait, quelqu’un qui accueillait chaque projection comme un besoin vital.
Philippe, lui, ne s’arrêta pas à une simple humiliation. Désormais, il imposa un rituel à Louis : matin, midi et soir, il devait lécher ses aisselles comme un médicament, un devoir inévitable. Louis n’avait plus le choix, chaque journée était rythmée par cette soumission devenue ordinaire, implacable.
Mspy
soumisdethomas@gmail.com
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