Cette histoire est fictive, mais je la vivrais bien moi la lope encagé
Berlin, mars 2025. Une nuit où le froid dehors te glace les os, mais dans cet entrepôt pourri, transformé en foire aux lopes, c’est une fournaise immonde, un trou à rats puant. Le lieu est une ruine, murs éclatés tagués de bites et d’insultes crades, sol trempé de bière rance, de pisse et de foutre séché qui colle comme de la glue. Les néons clignotent en rouge et bleu, jetant des flashes sur la meute de porcs entassés, pendant que les basses des enceintes me fracassent les tripes comme un marteau dans un cadavre. L’air est irrespirable, saturé de sueur, de musc aigre et d’une odeur de cul brut qui te râpe la gorge et te fait tourner la tête.
Mon bandana bleu qi indique mon statut de lope, serré autour de mon cou, m’étrangle comme une laisse de chienne, et ce sac noir sur la tronche, une toile rêche qui me râpe la peau et me trempe de sueur, me transforme en lope sans visage. Les trous pour respirer sont minuscules, chaque bouffée est un calvaire, mais je suis là, marqué comme une cuve à jus, une lope prête à se faire remplir et éclater par ces bourrins sans âme. J’ai passé des nuits à mater des posts sur X – des trous défoncés à sec, des litres de sperme qui giclent. Ça m’a bouffé le cerveau, ça m’a fait bander de trouille, et maintenant je suis au milieu de cette merde, tremblant comme une salope en manque.
La foule me presse, des corps sans nom me frôlent, me bousculent. Des doigts crasseux raclent ma peau, des haleines puantes glissent sous mon sac. Puis, d’un coup, une paluche énorme s’écrase sur mon épaule, si brutale que je manque de m’effondrer. Une autre me tord le bras, une troisième me shove dans le dos avec une force qui me plie en deux. Les bourrins. Je les sens direct à leur sauvagerie, leurs grognements de bêtes qui percent le chaos. Leurs bandanas rouges, je les vois pas sous mon sac, mais je les imagine, flamboyants comme des torches dans ce cloaque, des étendards de domination. Ils sont massifs, des blocs de muscles gorgés de vice, puant la sueur, la clope et la bière tiède. Ils me traînent à travers la masse, mes pieds glissent sur le béton gluant, leurs griffes s’enfoncent dans ma viande, me marquent comme leur réservoir à foutre.
Ils me jettent dans un coin sombre, loin des néons, là où les murs renvoient les cris des autres lopes – des râles rauques, des pleurs étouffés, des claques sur des culs explosés. Je m’éclate contre le béton froid, mes dents grincent, et leurs ombres m’encerclent, oppressantes. Ils sont cinq, peut-être plus, leurs voix déchirent le bordel ambiant. "Schmutzige kleine Schlampe," grogne un teuton, l’accent comme une lame – "petite salope crasseuse". Un autre ricane, un son dégueulasse, et balance : "Du wirst kaputtgehen, Fotze" – "on va te ruiner, sale pute". Leurs insultes me claquent la gueule, et ça me chauffe, ça fait monter une chaleur tordue dans mon bide.
Le premier, un colosse à la voix râpeuse, m’arrache mon froc d’un coup, le tissu se déchire comme du papier mouillé. L’air froid me mord avant que son corps brûlant, puant la sueur, se colle à moi. "Kein Gummi, nur roh, du Sau," il crache – "pas de capote, à vif, sale porc". Sa bite, énorme, me perce d’un seul coup, un assaut qui m’arrache un cri étouffé par le sac. Il me pilonne, rapide, profond, ses pognes m’agrippent si fort que ses ongles me lacèrent. "Ja, schreie, du Hure," il grogne – "crie, sale pute" – pendant que les autres se marrent. Son foutre gicle en moi, chaud, épais, un premier remplissage pour la cuve à jus. Il se barre, me laissant le cul en feu, et crache par terre : "Nächster !"
Le deuxième, un trapu vicelard, me plaque au mur. "Du bist nur ein Loch, verstanden ?" – "t’es qu’un trou, pigé ?" – il grogne en me pénétrant, sa queue large qui m’ouvre en deux. Il y va doucement d’abord, puis accélère, chaque coup me cogne contre le béton. "Nimm es, du dreckiges Schwein," il lâche – "prends ça, sale cochon immonde" – et son sperme s’ajoute au premier, un flot qui déborde, qui me dégouline sur les jambes. Il me claque le cul en finissant, un coup qui résonne, et passe la main.
Puis ça dégénère encore. Un troisième, un taré à la voix aiguë, m’arrache le sac juste assez pour libérer ma bouche et me force à genoux. "Saug, du dreckige Hure," il aboie – "suce, sale pute dégueulasse" – et il m’enfonce sa bite dans la gorge, épaisse, puant la sueur et le vice. Pendant que je m’étouffe dessus, un autre, un géant silencieux, me chope par-derrière. "Zeit zu öffnen, du Sperma-Tank," il grogne – "temps d’ouvrir la cuve à jus" – et sans prévenir, il enfonce son poing dans mon cul, un fist brutal qui m’écartèle d’un coup. Je hurle sur la queue du premier, mais le sac étouffe tout, et ils se marrent, leurs rires de porcs me vrillent les tympans. Le mec devant me baise la gorge, profond, pendant que l’autre me fiste, son bras qui rentre presque jusqu’au coude, élargissant la cuve à jus jusqu’à ce que je sois qu’un trou béant. "Ja, schluck es, du wertloses Stück Scheiße," grogne le suceur – "avale, sale merde sans va
leur" – et il gicle dans ma bouche, un jet épais qui me remplit la gueule pendant que le fisteur continue de me défoncer le cul.
Un quatrième prend le relais derrière, "Du bist meine Sperma-Mülleimer" – "t’es ma poubelle à foutre" – et me remplit encore, son sperme qui s’ajoute à la soupe gluante en moi. Le dernier, un monstre qui pue la clope, me soulève presque du sol. "Ich mach dich fertig, du billige Nutte," il rugit – "je vais t’achever, sale pute à deux balles" – et il me défonce si fort que mon cul lâche totalement, un réservoir à jus saturé qui déborde de partout. Il finit en moi avec un cri, son foutre gicle encore, me trempe, me marque.
Ils me laissent tomber comme une lope crevée. Je m’écroule, le cul ravagé, la gueule pleine de sperme, le corps secoué de tremblements. Le bandana bleu pend, trempé de sueur et de larmes, le sac recolle à ma tronche, étouffant mes râles. Leur foutre est partout – en moi, sur moi, séchant en croûtes sur mes cuisses. J’entends leurs voix s’éloigner : "Bis nächstes Mal, du Fotze" – "à la prochaine, sale con". Leurs bandanas rouges disparaissent dans l’ombre, déjà en chasse.
Je reste là, à terre, une cuve à jus vidée, incapable de bouger. La foire continue, les basses cognent, les cris des autres lopes résonnent. Je me relève, vacillant, le sac sur la tête, le bandana bleu comme un drapeau minable, et je sais que je reviendrai me faire remplir et fister encore par ces salauds au bandana rouge.
Neron_23
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