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Saison 2 | Chapitre 12 | Au spectacle
A la mi-février, les jours rallongent sensiblement. Et simplement, ma vie se partage en deux parties. La semaine je suis un étudiant bosseur et sportif au bahut, le week-end, je retourne aux Chênaies. Et si, tous les mois, je vais deux jours chez mes parents, chacun sait que j’ai définitivement quitté le giron familial.
Pour moi, c’est une période en or dans ma vie : je me sens libre, indépendant, professionnel… Avec le BTS, j’ai un objectif à quoi je me consacre sérieusement comme en témoignent mes appréciations, mais assez lointain pour que je reste serein. Et puis j’ai le sport : la piscine où je déroule des longueurs comme des mantras, un peu de muscu et quelques entrainements avec l’équipe de rugby. Et surtout je monte sous la férule de Pierre-Jean, le moniteur d’équitation, dont je suis devenu un élève particulièrement zélé puis je répercute ma science fraichement acquise sur le dressage de ma jument. Et je lis, des romans, riches de toutes ces vies qu’on n’a pas vécues mais qui vous donnent à reconsidérer la vôtre d’un autre œil et vous aident à faire vos propres choix. Parce qu’ils vous touchent aussi, que vous vous imaginez au travers de ses personnages, vous essayez au jeu du « à sa place, qu’aurais-je fait ? ». Parce que Jean-Marc et Mathieu* s’apprivoisent et surmontent les obstacles, dont les plus ardus sont leurs propres craintes et retenues, pour s’aimer ouvertement tout simplement, et que ce rêve, parce qu’il vient sous la plume d’un autre, d’un coup, prend la consistance d’un possible accessible. Non, je ne suis pas seul ainsi. Cette lecture renforce ma détermination à cultiver chaque moment, chaque possibilité de bonheur et non ! ma vie ne sera pas la vallée de larmes que de sombres corbeaux prédisent aux gens comme moi, je me le promets.
A la ferme, je donne un coup de main et je trouve toujours quelque chose à faire. Je poursuis le travail de débourrage des chevaux lourds à l’attelage et, dès que j’en ai le loisir, je monte Noisette. Je note que Monique me sollicite plus souvent aussi ; il y a toujours une petite réparation urgente ou quelques achats indispensables qu’il me faut aller faire au bourg. Cette bonne Monique, si attentive.
Et puis il y a Lecourt ! Je devrais dire « LES » Lecourt. Il y a le patron avec qui je bosse et qui ouvre largement à son stagiaire tous les accès à sa gestion de l’exploitation. Loin de l’image du paysan aux deux pieds plantés dans sa terre dont il ne s’éloigne jamais, j’ai découvert qu’il a beaucoup d’implications professionnelles. Propriétaire d’un beau domaine florissant et, de ce fait, bénéficiant de la considération accordée aux puissants, il est administrateur de plusieurs organismes et, en homme responsable, participe à de nombreuses réunions. Il y a maintenant le père de famille dont il m’a dit cet été que c’est, pour lui, « la chose la plus importante au monde ». Et puis, il y a « le gars Lecourt » « ce gorille qui me saisit à l’oreille et m’entraine dans un maquis*² » pour frotter sa peau à la mienne. J’ai appris, moi aussi, à tendre mes filets pour l’attraper. Mais lui surgit au moment où je ne l’attends pas, certaines mauvaises langues diraient que je suis à sa disposition, moi, je suis enchanté de m’engouffrer, avec une curiosité joyeuse et beaucoup d’appétit, dans ces portes qu’il ouvre pour nous à l’improviste dans ma vie. Il nous arrive, parfois, de ne partager que quelques instants tout simples d’une vie ordinaire, quelques pas, un regard porté en commun sur quelque chose qui nous réunit. Juste comme ça.
En fait, je suis assez solitaire. Bien que bon camarade, courtois et de parole, j’ai peu de proches et encore moins d’amis. Il faut dire que je ne suis pas de ces gros fêtards qui passent pour des leaders : je ne fume pas, je refuse tous les alcools forts, je ne braille pas et je ne couche pas, enfin, pas qu’on sache. Un moine ? En fait, je renonce facilement à ces alcools qui me renversent la tête et je ne sais apprécier que les bons vins comme ceux que Lecourt me fait découvrir. Que ce soit avec l’astringence pointue d’un Muscadet sur lie, l’opulence saturée d’un Sainte Croix du Mont, la rondeur boisée d’un Bordeaux ou la sauvagine d’un vieux Bourgogne, à chaque gorgée, je sais convoquer des frissons comme s’il me léchait ou m’embrassait. Mon cerveau ne manque pas de ressources, il ne cesse de les accumuler avec gourmandise et s’accommode sans gueule de bois des légères griseries qui s’en suivent. Pour les coucheries, je n’ai que faire des affichages, des leurres et des miroirs déformants la réalité ; je sais ce que je veux.
Mais j’attribue principalement cette distance à ma réputation. Je ne me fais aucune illusion. Sans jamais essuyer aucune remarque, car on se méfie de mon assurance tranquille, de mes réparties et de ma carrure, je suis « le pédé » de service. Et, encore une fois, j’ai su trouver à tirer avantage de cette situation : je ne suis jamais prisonnier du groupe et de ses mouvements, j’ai toujours la latitude de m’en retirer sans devoir contrer une trop lourde insistance et ainsi suivre la piste qui s’offre à moi.
L’enseignement agricole public, soucieux de sa mission d’éduquer les futurs paysans, nous donne accès à La Culture : théâtre, musiques, danse ou cinéma, pour quelques francs, on assiste à des spectacles vivants. Comme ce soir ! Spectacle de danse au théâtre municipal, avec ses fauteuils rouges et ses balcons à l’italienne. J’ai accepté d’occuper un siège dont personne ne veut parce qu’il est isolé loin du groupe bien qu’idéalement placé au parterre. A ma droite, une dame distinguée que je salue d’un « bonsoir madame » qui me vaut un sourire. Combien il est aisé de se concilier les bonnes grâces ! A ma gauche, personne.
Les lumières commencent à baisser. « Pardon, veuillez m’excuser ! » et un homme vient s’asseoir précipitamment. A peine assis, j’avais écarté mes cuisses, encadrant de mes genoux le dossier du siège du rang précédant pour plus de confort et, bien sûr, le sien arrive à mon contact. Bien décidé à ne pas céder sur mon bien-être, je ne bouge pas et il se retire … puis revient se poser en appui léger. Avec les premiers accords, je me laisse happer par les figures qui se forment et se défont sur scène.
Même concurrence pour l’accoudoir. Voilà son bras qui glisse jusqu’à trouver le mien et, lorsque je me retire imperceptiblement, revient le trouver. D’un bref coup d’œil, je l’envisage ; il semble concentré sur le spectacle et les lumières me permettent d’entrevoir un homme mûr, de ma taille et portant la barbe. Puis je le sens basculer dans ma direction, en appui sur son bras droit accoté et, à l’abri de sa main en abat son, me glisser « joli spectacle, non ? » d’un belle voix male, bien timbrée. J’opine, ajoutant un bref « très chouette » et il laisse souplement retomber sa main sur sa cuisse, deux ou trois de ses doigts s’égarant un instant au contact de la mienne, mitoyenne. J’ai un vif réflexe de retrait. Je suis troublé, extirpé de ma concentration. Je remets mon genou à sa place avec précaution et le sien se recolle. Je suis de nouveau happé par les mouvements sur la scène.
Puis voilà qu’il décolle son dos du dossier, roule une fois des épaules, se renfonce sur son siège alors que sa main droite fait un aller-retour sur sa cuisse. Dans le même mouvement, elle frotte aussi la mienne sur toute sa longueur, avec un doigt qui semble s’attarder. C’est comme une onde froide qui parcourt mon échine, aller ET retour. Je ne suis plus du tout attentif au spectacle, tout entier tourné vers ce que je pourrais parvenir à percevoir de lui. Je tourne insensiblement le regard et m’aperçois qu’il sourit... à la scène. Ai-je bien compris ? La situation m’absorbe entièrement à présent et je cherche… Je gigote à mon tour, remuant buste et jambes comme pour me désengourdir, je pose ostensiblement ma main aux doigts écartés sur ma cuisse gauche, effleurant imperceptiblement la sienne d’une extrémité. Sa main, stationnée sur sa cuisse, vient s’emparer de mon index qu’elle gaine et serre par petites contractions. Putain, je rêve. Ce type à peine entrevu, me fait du genou, me caresse la cuisse et, maintenant me branle un doigt. J’ai soudainement une trique de fripon et ma main migre lentement de ma cuisse sur la sienne, ferme et puissante. J’ai d’un coup devant les yeux l’image d’un solide cul poilu qui s’offre. D’un coup, je réalise l’urgence : je suis en manque !
Mais il repose son coude contre le mien, puis pèse de l’avant-bras qui soulève le mien, s’insinue au-dessous et sa main tombe de mon côté cherchant, à tâtons, à s’infiltrer sous mon blouson posé en travers de mes cuisses. Je soulève imperceptiblement le vêtement, tous mes sens en alerte pour détecter le moindre signal de réprobation aux alentours. Rassuré, je me penche vers l’avant en protection et me laisse aller aux fourmillements que font naitre les très discrètes petites pressions de ses doigts sur mes adducteurs. Je n’ai quasiment rien vu de lui mais ces petits attouchements m’emportent. Il retire sa main et je presse ma cuisse à la sienne qui résiste. Nous jouons de cette opposition en contact dynamique qui fait durcir nos muscles, les frotte, les affronte et entretient cette tension érotique entre nous.
Enfin, les derniers accords retentissent. Noir. Puis lumières et applaudissements. Il s’avance sur son siège, claquant des mains, puis, d’un coup, bascule du corps dans le rang, à la recherche de ce qu’il vient commodément d’échapper, et sa main se projette juste là, par en dessous mes vêtements, sur ma trique bandée. Réflexe. Je me contracte, bloquant sa main puis, aussitôt, la libérant. Ce type a un de ces aplombs, j’en suis ébahi. Et aussi terriblement échauffé. Je me lève, me tourne vers ma voisine pour la saluer puis fais vivement demi-tour, le percutant légèrement à mon tour. Dans la confusion des vêtements rassemblés à la hâte, je lance ma main et, touché ! Et du plat de la main ! Il se retourne et nos yeux se crochètent, mélange de défi et d’appétit, nuage de phéromones. Au bout du rang, je lui glisse « pardon » en empoignant ses épaules pour me dégager souplement non sans me coller nettement à lui au passage et, en quelques enjambées, rejoins un responsable pour signaler que je ne repars pas en car avec le groupe. D’un bloc, je me retourne vers lui qui n’a pas bougé et je descends les marches derrière lui. Dans la presse pour franchir les portes de la salle, il me glisse « suis-moi ». Rien de plus. Marchant un pas derrière lui, je l’examine. Il peut avoir quarante-cinq, cinquante ans, solide, presqu’aussi grand que moi, bien mis, il porte beau avec sa crinière et sa barbe brune balayées de quelques traits blancs. Arrivés à son appartement qui sent l’encaustique, il précise « je suis seul » et suspend son manteau, sa veste, quitte ses chaussures. Je l’imite et on se tourne l’un vers l’autre, s’observant, un léger sourire aux lèvres comme deux males saturés de testostérone et prêts à s’affronter. Il incline sa tête et je réponds à cette invite en collant mes lèvres aux siennes. Hum, le baiser se déploie, souple, délié et j’aime le piment de sa barbe. Nos mains s’activent : moi je dénoue sa cravate, déboutonne sa chemise pour découvrir un torse velu d’un gros poil raide avec deux immenses aréoles tendres ; lui, il explore avec satisfaction mes pecs ombrés de poils fins, mes abdos tendus et il me lèche d’une large langue tandis que je fais facilement dresser son téton. Puis il déboucle ma ceinture, fais glisser mon pantalon, saisit le paquet que mon slip, devenu trop petit, peine à contenir et il prend ma queue en bouche pour des succions somptueuses comme me l’a laissé présager son art du baiser. J’ai la trique à la verticale et il se redresse avec un petit rire appréciateur et satisfait.
Moi, je prends mon temps. Je dois me battre avec sa boucle de ceinture sans ardillon, puis le boutonnage complexe de son pantalon. Quand il tombe sur ses chevilles, je découvre ses fixe-chaussettes et, à genoux, je mets le nez dans son caleçon très doux dont je suppose qu’il est en soie. Sa queue est assez courte, trapue, coiffée d’un petit gland triangulaire et baveux, la peau est fine, douce, bien veinée. Elle jaillit d’un buisson dru et surmonte de grosses couilles velues comme ses cuisses, et, plus encore, ses fesses que je moule à deux mains. Je la lèche puis la prend en bouche pour lui rendre la monnaie de sa pièce avec une certaine efficacité. Voilà qu’il m’impose son rythme d’une main autoritaire accompagnée de « Allez, pompe moi bien profond, là » sur un ton sec qui m’alerte. Euh… On ne se connait pas vraiment, si ?
Je me redresse souplement pour juger de l’effet mais il s’écrase sur moi brusquement, me retournant pour me coller au mur d’une main, l’autre me pelotant le cul pour trouver mon œillet où il tente immédiatement de ficher un doigt d’autorité « je vais le baiser ton petit cul, tu m’as bien cherché » Tss j’ai bien fait de rester vigilant, cela me permet de me dégager souplement et de lui répondre après un petit rire désinvolte. D’un revers de la main, je rabats à l’horizontale ma queue tendue qui revient claquer contre mes abdos « et moi, je t’offre plutôt un bon coup avec ma jeune carotte » Mais il ne l’entend pas ainsi et, de tout son poids, sa bouche, sa langue, ses deux mains, il m’écrase, tente de me faire plier tout en essayant vigoureusement de me percer le fondement « je suis sûr que tu vas aimer ! Tu vas voir : je sais m’y prendre et j’ai une bonne queue pour ton p’tit cul. Je vais te faire gueuler de plaisir, longtemps, et ensuite tu en redemanderas ! » J’ai l’impression que ces mots crus à quoi il ne manque que quelques insultes, participent de son excitation et lui font perdre un peu plus son contrôle. Il en serait presqu’effrayant, ce vieux sanglier. Mais il est tombé sur un os, il a dû mal évaluer ma condition physique. Je parviens, sans trop de peine mais, non plus, sans manifestation de force excessive qui pourrait le vexer, à renverser la situation et, à mon tour, je le domine. Je lui souris « t’as mal compris, mec. Si tu veux, c’est moi qui baise ton gros cul poilu » et je lui roule un palot d’anthologie, langue invasive et puissante, baveuse, pressante… et, petit à petit, il se laisse gagner, puis il participe et maintenant, il relance. Ouf !
Ma main cherche son téton, le maltraite énergiquement, jusqu’à sa limite pour qu’il intervienne et m’interrompe de la main. La mienne empoigne alors sa queue et l’astique tout aussi virilement puis je chope son paquet et lui propose « soixante-neuf ? » Il sourit, une approbation comme une embuscade, et je me dis que je ne le laisserai pas gagner : « alors suce-moi ! » il s’accroupit et avale ma bite « Putain qu’il sait bien faire ! Il me pompe, me lèche le membre, me reprend le gland en bouche tout en me masturbant avec d’amples mouvements coulés. Je le fais basculer sur le côté, m’allonge en sens inverse et, à mon tour, je déploie mon savoir-faire. Il monte et halète et, d’un coup, je tire vigoureusement sur ses cuisses, soulève son bassin et lui bouffe le cul comme un acharné. Puis je le laisse retomber à plat dos et le presse de mon bassin pour qu’il reprenne ma queue en bouche. Humm, entre barbe et moustache, ses lècheries me tirent des soupirs de plaisir mais je reste attentif pour déjouer ses nombreuses tentatives d’en tirer un plus grand avantage que ce que j’ai décidé de lui accorder. La tension est palpable. C’est pas de la baise, c’est de la rage ! Et je veux le faire céder.
Je le renverse sur le dos, monte à califourchon en neutralisant ses deux bras avec mes genoux, ma bite restant offerte à sa bouche, et immobilisant ses deux cuisses écartées de mes propres bras, j’embouche sa queue, l’aspire, la gobe comme pour l’avaler. Je le pompe royalement, terriblement, souverainement. Ma langue, ma bouche, mes lèvres, ma barbe s’activent à le faire monter en lui ravageant la bite pour la polir comme une sou neuf, le laissant redescendre quelques secondes pour reprendre aussitôt l’ouvrage. Je le veux prêt de rendre les armes et quand je le sens se crisper, je bascule sur mon côté droit, le libérant à demi. Je l‘astique d’un poignet puissamment efficace sans cesser de le lécher et je le sens monter, se cambrer. Il lance un premier jet qui casse légèrement son dos avant un deuxième… Mon doigt, à l’affut et préalablement bien lubrifié de salive, se plante soudainement en lui et j’accompagne ses jets suivants d’une franche poussée qui écrase sa prostate. Rien de tel qu’un bon toucher rectal pour nous faire grimper au ciel nous, les mecs, et le mien prolonge visiblement sa jouissance tandis qu’empoignant ma propre bite tendue, je m’astique pour l’asperger copieusement et le couvrir de ma propre semence à la volée. Je retombe sur le dos à ses côtés et le laisse se libérer de mon doigt fiché en lui.
Il se lève, revient en me tendant une serviette. Je me frictionne, me rhabille et il me raccompagne à la porte. « Salut ». « Salut ». La porte se referme. Putain de machisme toxique qui peut transformer ces moments merveilleux en affrontement égoïste et stérile et nous enferme dans un orgueil susceptible. Je décide d’aller tenter ma chance dans les tasses les plus proches, espérant y trouver une gentille pipe qui m’apaisera avant de reprendre le chemin du bahut.
Bientôt, les foins puis les moissons épuiseront toute mon énergie.
Fin de la saison / à suivre
* Dans le Montréal des années quatre-vingt, Jean-Marc, trente-neuf ans, le narrateur, rencontre Mathieu, vingt-quatre ans, acteur. Ils vont surmonter le doute, la peur, la passion, la jalousie, installer la confiance et finalement construire une relation stable, mais pleine d'inconnues. Ils devront affronter toutes les préventions et les horreurs que l’ignorance associe à l’homosexualité. Mais, entre tolérance et introspection, Michel Tremblay dans son roman « le cœur découvert » nous parle d’un bonheur possible, accessible. Et c’est formidablement réconfortant.
*²Le Gorille, chanson de Georges Brassens, est publiée en 1952 dans son premier album « la mauvaise réputation » Censurée à la radio, cette chanson posera pour longtemps Brassens comme un auteur sulfureux. « C'est à travers de larges grilles, / Que les femelles du canton, / Contemplaient un puissant gorille, / Sans souci du qu'en-dira-t-on ; / Avec impudeur, ces commères / Lorgnaient même un endroit précis / Que, rigoureusement, ma mère / M'a défendu d’nommer ici. / Gare au gorille !... » Plus loin, Brassens s’étonne que le gorille choisisse de baiser le jeune juge plutôt qu’une ancêtre. Bah, dans mon for intérieur, ce choix, moi, je l’ai partagé très tôt, sans oser me l’avouer. Et vous ?
Amical72
amical072@gmail.com
Fin de la saison 2
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