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Saison 1 | Chapitre 6 | Equitation
Au cours des quatre années passées au lycée, j’étais devenu un honnête cavalier et obtenu le premier degré d'équitation. Je voulais montrer mes compétences au patron afin de le convaincre de me laisser conduire une valorisation de son élevage. Je voulais également qu’il discute avec le moniteur, Pierre-Jean, des petits aménagements nécessaires. Un rendez-vous fut pris et je pus dérouler en selle une séquence de dressage simple, quelques obstacles naturels puis une détente à la longe devant le patron qui, en même temps, semblait écouter attentivement les commentaires de Pierre-Jean. A l’issue de la reprise, je raccompagne le patron à son véhicule. Je sais qu’il a besoin de réfléchir, qu’il ne prendra aucun engagement… Il affiche un sourire narquois « le moniteur, là, il est … ? » « Probablement, patron » Il s’arrête, plante ses yeux dans les miens « et c‘est pour ça que … ? » avec un sourire ironique. Sa remarque me sidère. Il semble me prêter des intentions ce qui me parait profondément injuste et je m’en sens blessé. Alors je me ferme et marmonne « oubliez ça, patron » Il me considère quelques instants puis son sourire s’élargit et il lâche le très attendu « je vais y penser ». Puis il me tend sa paluche pour une inhabituelle poignée de main. Il garde imperceptiblement la mienne dans la sienne et ajoute « je regarde les dates de marquage aussi » Il y a une lueur dans ses yeux qui déclenche aussitôt une émotion que je remets en place, ce qu’il ne manque pas de remarquer. Je lui dis « je préviendrai le lycée de mon absence » et je le plante là.
A mon retour, Pierre-Jean m’accueille avec une mimique « ça va, j'ai compris » et devant mon incompréhension, il ajoute « c’est ton mec, j’en suis sûr ! » et il éclate de rire devant ma mine déconfite et mes vives protestations. Puis il me dit que je peux, de toutes façons, compter sur lui et sur sa totale discrétion. Mais là je me fais peu d’illusions car je le sais très bavard. Quand je monte dans le C15 deux jours plus tard, c’est à ce moment que je repense. A peine assis, je branche le patron : « ce que j’aime dans l’équitation, c’est la souplesse du bassin et l’adaptation permanente, le dialogue entre la monture et le cavalier, il faut faire AVEC le cheval, tu vois ce que je veux dire, patron ? ». Je me coule dans le siège, bassin en rétroversion, mains réunies entre mes cuisses et j’en ouvre une sur un étui carré brillant. Il jette un coup d’œil mais reste imperturbable, ignore le chemin qui mène à la grangette, entre dans la cour. Il me dit « viens » et me conduit à un espace dégagé entouré d’une lice. C’est exactement ce qu’il faut pour un rond de travail et mettre en œuvre mon projet tel que je lui ai présenté. Je lève mes yeux dans les siens. Il ne dira rien mais son regard est bienveillant, puis s’y glisse une autre lueur. Alors nous entrons dans la vieille écurie.
Je me rapproche de lui dans la pénombre protectrice des stalles. D’un coup, il se retourne, m’empoigne les deux avant-bras dans ses mains de fer pour encadrer tout mon buste, me pousse contre un ballot de paille et colle son bassin contre le mien. Je sens sa trique. Il croit m’avoir privé de mouvements mais je peux encore me frotter à elle. Il me libère alors, pour que chacun s’active à descendre le pantalon de l’autre. Le gel réapparaît et j’en enduis sa queue, il me soulève d’une main sous chaque cuisse et le dos en appui, me graisse abondamment la raie et me doigte. Je guide son mat jusqu’à mon œillet et me laisse peser dessus pour l’engloutir, non sans quelque crispation. Il me dit « serre les dents », me fourre ses doigts dans la bouche comme un mors à un cheval et me soulève une cuisse plus haut. Je l’attrape et l’attire à moi, en moi. Je contracte mes abdos, respire fort et remue mon bassin en vagues. Je lui dis « c’est moi qui conduis, patron. Résiste » Je roule du cul sur sa touffe et lui masse la queue dans mon fourreau, ce qui fait dresser la mienne. Il se cambre, se dresse sur ses ergots pour s’enfoncer plus profond. Mon cul lui dévore le manche et se branle sur lui. Il retrousse mes vêtements pour saisir mes tétons qu’il pince alors qu’une chaleur m’envahit les reins. Je serre mes entrailles autour de lui et je sens qu’il perd le contrôle. Je l’encourage et il pousse un rugissement rauque en déchargeant son foutre en moi qui m’empale. Je viens en quelques secousses en l’aspergeant copieusement. Il se dégage, relève mes deux jambes à mes épaules et me doigte comme pour me purger de sa purée. Ses gros doigts me massent et je gémis. Il insiste. Je suis parcouru de frissons. Je sens qu’il m’observe. Son regard est attentif, plein de sollicitude. Il me demande « ça va Julien ? » Il est attendri, approche lentement son visage et m’embrasse doucement, puis m’observe à nouveau. Je craque et lui souris de toutes mes dents. Et des yeux aussi.
Amical72
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