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16 Avril

Grosse queue
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Premier épisode | Épisode précédent

cAgriculteur

Saison 1 | Chapitre 5 | La première nuit

Ce jour-là, à l’arrivée, avant de sortir de la gare, je m’arrête un instant pour laisser cet inquiétant possible s’installer en moi quelques instants : « et si… », pour ne pas me gonfler de trop de certitudes, pour mesurer cette fragilité : « et s’il n’était pas là ? ». Avant de sortir.

Puis, face au C15 qui m’attend, être simplement envahi du bonheur d’avoir cette chance là. Monter dans la voiture et que mon « bonjour patron » en soit le reflet. Et que lui sourie de ce bonjour. Avoir cette pulsion en moi et, au milieu de nos échanges ordinaires, invoquer un prétexte, l’air de rien, détaché « On peut passer voir le cheval blessé, patron ? » et lui qui ne répond rien. Refermer calmement la barrière et marcher d’un pas mesuré jusqu’à la grangette. Il ne s’est pas réfugié dans la protection de l’ombre, il reste planté et pointe le doigt vers une poutre sur laquelle on distingue une forme ramassée. Le masque clair ne laisse aucun doute, c’est une chouette effraie, la dame blanche. Mais son autre main qui s’est posée sur mon épaule me donne une autre indication : elle me pousse vers la pénombre et je m’échappe en trois grandes enjambées pour l’y attendre, l’agripper quand il approche et le coller à moi.

Il me saisit le visage à deux mains et me roule une pelle : lente, lourde, profonde. Nos langues sont souples et épaisses. Il glisse et m’aspire les lèvres, les suçote. Puis il continue et me lèche maintenant tantôt du plat de la langue, tantôt de la pointe légère, et rien ne lui échappe. Il passe des ailes du nez aux paupières et file vers l’oreille pour revenir d’un trait sur le front. Puis sa main droite descend sur mon torse, empoigne ma braguette pour pétrir mon paquet dans mon pantalon et s’assurer de la fermeté de mon érection. Puis, tandis qu’il me dévore le cou, elle se baguenaude, débouclant ma ceinture, s’introduisant sous mon tee-shirt, revenant sur ma braguette… Sa grosse main rude, sa langue douce avec son cortège de barbe râpeuse … Il me garde à sa merci et je m’offre à ses caresses. Je finis nu, bandé et léché partout. Il me contemple quelques secondes avec un sourire narquois puis revient se plaquer contre moi pour un baiser canaille : un ballet de langues qui s’écrasent puis se dispersent, s’enlacent et se poursuivent, se soudent puis papillonnent… Et après un dernier regard, il se penche sur moi et me prend en bouche, accompagné de ses deux mains, une qui me travaille le paquet et l’autre qui court sur ma peau comme un vent léger et m’affole. Il s’applique à me pomper puissamment et ne me laisse aucun répit jusqu’à me faire dangereusement approcher de la jouissance pour soudain me délaisser et se consacrer à mes boules qu’il dévore. Mais il revient à la charge et me fait monter, monter… Je veux me retirer mais il me garde fermement en bouche où je gicle dans un souffle bruyant. Il crache et me reprend en bouche pour me purger de la moindre trace de foutre et il n’abandonne ma queue que lorsqu’elle est totalement flasque. Il se redresse, me jette un regard et retourne vers la voiture.

« Patron, une chose me préoccupe. Je n’ai pas vu mes parents depuis longtemps » « … » « je voudrais qu’ils viennent, qu’ils voient où je bosse, où je vis, et aussi qu’ils rencontrent mon futur maître de stage… Pour les rassurer » « bien sûr, Julien » Ouf ! je me carre dans mon siège en calculant comment je pourrai organiser cette visite.

Nous soupons en tête à tête dans la cuisine. Il m’indique d’un geste de la tête une glacière contenant des victuailles préparées par Monique : demain, nous partons aux aurores pour aller au Haras National présenter une jument et son poulain qui sera marqué au fer. Le camion est prêt. « Tu prends ta brosse à dents, on ne rentrera que le lendemain » Il claque son couteau, se lève et sort. « Bonne nuit Julien » Je reste ébahi. Je reçois d’abord cette annonce faite sans ambages comme un coup de poing, puis je repense à ce que j’ai entendu : « haras National, présentation, retour le lendemain » et je sens comme un sourire s’ouvrir dans ma poitrine. Comme à mon habitude, je m’endors avec la tête pleine d’images.

Je suis rudement tiré du sommeil « debout Julien » Une douche rapide, un bol de café et me voilà prêt à l’emploi ! La bête de 600 kilos monte sans hésiter dans le camion, son hennissement modulé fait embarquer son poulain à ses côtés. Nous voilà partis !

Je jette un regard rapide au majestueux cadre historique du Haras National, je sais que je dois être extrêmement concentré, que je dois, seul, comprendre les situations et les enjeux pour m’y adapter. Dans le monde des éleveurs, on ne s’habille pas de discours. Débarquer les animaux, trouver l’emplacement attribué, les abreuver, le ballot de foin, l’ultime toilettage… Je m’applique à suivre le patron comme son ombre, toujours prêt à le seconder et, en même temps, je dois m’imprégner, noter les noms, deviner les importances, faire bonne figure sous les regards, prendre ma place. En fin de journée, la jument et son poulain retrouvent le calme d’un pré et nous reprenons le camion. Je m’enfonce dans l’inconnu … avec une grande impatience !

A la réception de l’auberge, la femme relève de grands yeux effarés vers le patron et moi : « c’est un grand lit … » Sourire de dentifrice, soupçon d’accent du terroir, regard planté fier : « ce sera toujours plus confortable que la paille de l’écurie » et il tend la main où, vaincue à défaut d’être convaincue, elle ne peut que déposer la clé. Il reprend : « à quelle heure le repas ? » Elle répond d’un air aimable avec un grand sourire : on ne contrarie pas un futur client ! Il me pousse d’une main vers l’escalier, m’ouvre la porte pour me faire entrer, referme et me rattrape par le bras. Je me tourne vers lui, ses yeux sombres sont pétillants, il fait une moue : « c’est une bonne journée, Julien » et il me frictionne l’épaule. « Bon, je suis le premier sous la douche ! » Il me lance un regard « tu attendras ton tour »

Je m’installe et le regarde qui se déshabille, posément, en me tournant le dos. Je mate en imaginant mes doigts qui courent sur sa peau, dans les poils de ses reins, mes mains sur ses épaules puis qui font glisser son pantalon. Son grand slip blanc en coton côtelé n’est pas très sexy ? mais quand il se penche en avant, mains aux hanches, pour le faire descendre, il glisse sur ses fesses fermes, dévoile ses deux globes blancs et poilus et j’en bande. Il me jette un regard par-dessus son épaule, remue son doigt négativement pour m’interdire toute initiative et referme la porte de la salle d’eau sur lui. J’attends donc en regardant retomber tristement mon érection. Il ressort nu. Il s’est rasé le visage. Il me fait signe que la voie est libre et je fais voler mes fringues comme aux vestiaires. Il mate lui aussi, je le vois du coin de l’œil. Je ne ferme pas la porte mais, hélas, il ne me rejoint pas. Quand je sors, il m’attend, habillé et me scrute quand j’enfile mes vêtements. « Qu’y a-t-il patron ? » Il sourit « je te regarde, Julien ». Avant de sortir de la chambre, il me retient par le bras et me plante au passage un baiser sur les lèvres. Réflexe de sportif ? Je repousse vivement la porte et me colle à lui – au rugby, c’est « marquer au corps » - qui, surpris, se trouve adossé au mur, bâillonné par mes lèvres avec ma langue fourrée pour un VRAI baiser. Ma main s’écrase sur sa braguette pour s’assurer de l’effet, et, une fois celui-ci obtenu, je le relâche avec sa trique « bon, on va dîner, patron ! »

Une fois à table : « tu as faim, Julien ? Bon c’est moi qui commande pour toi aussi » Je me fie volontiers à lui. Quand nous sommes servis, il retient ma main qui se saisit des couverts : « attends ! Regarde d’abord, puis tu sens et ensuite tu goûtes et, chaque fois, tu cherches à quoi ça te fait penser » De l’entrée au dessert, on s’applique à identifier les ingrédients, associer les saveurs à de petits souvenirs et c’est comme un dialogue codé qui lui dit le grand appétit de lui que j’ai au fond de moi, et que je fais patienter ... Il se penche vers moi, le nez dans son verre de vin rouge : « chacun d’entre nous a sa propre mémoire des odeurs, Julien. Apprends à profiter de chaque moment offert » Il relève les yeux vers moi et son regard me dit sa propre impatience. Alors je ris et je lui glisse à l’oreille que je n’ai cessé de penser à certains goûts que je me languis de retrouver. Sitôt la porte du restaurant franchie, je sens mes mains fourmiller du désir de le toucher. La pointe de sa main qui me pousse dans le dos, m’électrise mais lui reste d’un calme imperturbable : il quitte ses chaussures, règle l’éclairage, ouvre le lit… je le talonne, l’encombre … Il se retourne d’un coup, me saisit aux épaules, me bascule sur le lit en m’écrasant de tout son poids et colle sa bouche à la mienne : enfin ! Il déboutonne, défait, déboucle, dé zippe, écarte mes vêtements et ses caresses m’apaisent et m’enflamment. Il relâche sa pression et j’arrache mes frusques puis monte à mon tour à l’assaut des siennes : je le veux à poil. Mais il reprend l’avantage et arrache les derniers vestiges, je ne suis qu’un grand corps languide en caoutchouc. Seule ma bite est en acier. A tour de rôle, on se caresse, frotte, lèche, sent, râpe, mordille, effleure, masse, renifle … Chacun son tour est offert ou acteur, on gémit, on suffoque, on rit aussi, tout à la joie d’échanger ainsi du plaisir.

Nous roulons emmêlés et tête bêche lorsqu’il me bloque sur lui à califourchon. Il me fait remonter mes cuisses sous moi et prend mes boules en bouche puis d’une large langue, me lèche le périnée et atteint ma rosette. Je frémis. De mon côté, je prends sa bite en bouche. J’aime sa queue : oh, je suis certain qu’elle n’a rien de particulièrement remarquable : ses dimensions sont honnêtes mais ordinaires me semble-t-il, elle est droite, sa peau est douce avec de grosses veines, son prépuce très long ne dégage entièrement son gland qu’avec une très forte érection (héhé !) et je l’ai immédiatement adoptée. En même temps, mon doigt humide effleure son œillet. Lorsque je l’engage souplement, je perçois qu’il interrompt son mouvement et lâche un soupir sous la caresse. Moi, je fonds sous la sienne, me suis-je jamais vraiment fait bouffer le cul, du moins ainsi ? J’introduis un deuxième doigt en lui avec l’aide du gel et je le sens se cambrer quand mes doigts le forent lentement. Un troisième le suit et il me semble que sa langue a le hoquet et ça ressemble à du plaisir alors que les caresses qu’il me prodigue me font tout autant vibrer. Des ondes parcourent mon dos quand sa langue dardée me perce. Je poursuis ma lente progression dans son cul qui accueille mes doigts pour l’assouplir et le détendre. Il me dévore le fion et il me semble que moi aussi je m’ouvre.

Je tends la main pour m’emparer d’une capote. L’étau de ses doigts se referme sur ma main. Son « non » claque sèchement et il retire calmement ma main tout en poursuivant son léchage redoutablement efficace, son menton me râpe les bourses, j’en frissonne. Peu m’importe alors comment sont distribués les rôles pénétrant - pénétré, j’aspire à la fusion de nos corps et je m’offre désormais à sa bouche puis à ses doigts. Je perçois la tension de sa queue qui irradie sa chaleur. Il me renverse avec douceur, me chevauche avec précaution. Son gland glisse dans ma raie et fait son nid en moi, comme naturellement aspiré par des lèvres. Il s’écrase lentement sur moi pour progresser et s’aide en relevant ma cuisse. Je cherche sa bouche pour fondre nos souffles. Seule importe cette combinaison qui nous réunit : je le veux autant que lui me veut. C’est moi qui le renverse sur le dos pour coulisser sur son axe dressé et l’accueillir dans mon tréfonds. Je roule du bassin, me cambre, écarte mes globes. Il s’arque et me soulève. Je le serre en moi et il s’immobilise. Puis il semble s’ébrouer, me fait descendre du lit, me place le torse à plat sur les draps, jambes pendantes à l’équerre et cul pointé. Il guide sa queue qui trouve spontanément son terrier et s’enfonce en moi avec une aisance bienfaisante. Il lance d’amples mouvements de bassin qui s’accélèrent. Nos jambes sont comme les branches parallèles de grands arbres, qui se balancent en rythme. Nos respirations s’accordent vers une apogée. Au moment où je sens qu’un flux nous emporte, il se retire et m’asperge les fesses de sa liqueur en s’effondrant sur moi qui me répands dans les draps. Je sais qu’ensuite il m’a pris dans ses bras pour m’allonger sur le lit et s’enrouler autour de moi. Je me suis endormi. Plus tard dans la nuit, je me suis réveillé. Nous étions allongés sur le côté droit en cuillers, son bras passé sur moi. J’ai écouté son souffle régulier et j’ai remué doucement pour sentir nos peaux se frotter l’une à l’autre. Je me suis concentré pour percevoir nos zones de contact et leur chaleur. Il a remué et sa main a glissé sur ma hanche mais quand je l’ai prise pour me dégager, il a d’abord affermi sa prise avant de céder. Le plus discrètement possible, je suis allé me doucher. Quand je suis revenu, il a levé le bras, ouvrant le drap pour m’accueillir contre lui. Je lui ai dit « tourne-toi » et c’est moi qui me suis collé à son dos. Nouveau réveil avec l’aube qui pointe. Je suis incertain. Où suis-je ? ça me revient. J’écoute le souffle paisible du dormeur qui a le dos collé à moi. Je balance doucement ma main posée sur son flanc et effleure du bout des doigts la fourrure sur son abdomen. Et là me reviennent ces mots « Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers … un amour infini me montera dans l’âme et j’irai loin, bien loin … » Comme quoi, les cours de littérature peuvent marquer même les esprits qu’on pourrait penser moins réceptifs ! Sacré Rimbaud, dommage qu’il conclue par « heureux comme avec une femme » parce que moi je serais plutôt heureux comme avec un homme. L’idée me fait pouffer. Le patron se soulève sur un coude. « Qu’est-ce qui te fait rire ainsi, Julien ? » « Tu ne dors pas patron ? » « Continue ta caresse, s’il te plaît » Mais ma main s’écarte un peu pour vérifier qu’il a bien le réflexe matinal de tous les hommes et j’applique le même désir contre ses fesses. Il les remonte contre mon ventre, écarte ses cuisses et vient chercher ma queue qu’il place le long de son périnée dans un étui chaud. Je lance un court mouvement d’avant-arrière et ma queue vient taper dans ses boules. Il s’empare du gel et, s’enduisant largement, parvient, en serrant ses cuisses autour de ma queue tendue, à me procurer l’impression de le pénétrer. Je lui pétris une fesse dans chaque main et je le lime pour me branler à sa porte. J’explose et il me recueille dans sa main, utilisant mon foutre pour se branler à son tour alors que je lui travaille les tétons. Cette fois, c’est lui qui se relève embarrassé en essayant de contenir le foutre dégoulinant de ses cuisses. Je le rejoins pour me coller à lui sous la douche alors qu’il vient d’ouvrir l’eau et nos quatre mains nous savonnent d’abondance, doigtant nos fions et astiquant nos queues flasques qui ne lambinent pas à reprendre de la vigueur. Mais le patron siffle la fin des réjouissances : il coupe l’eau « allez Julien, au boulot ». Au petit déjeuner, je tente « C’était la première fois, patron … » Il lève un sourcil « je veux dire, dormir avec …» Il relève la tête et rétorque d’un ton sec « et alors, Julien ? » « Quand je pense à tous ces poulains qu’il va falloir présenter » Il pouffe dans son café et manque de le renverser. Il plante ses yeux dans les miens et je soutiens son regard qu’il sache que j’ai bien une idée derrière la tête.

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