Arthur, le fils de mon meilleur ami

Chapitre 3

Après cette première fois avec Arthur, les choses redeviennent comme avant. Arthur va et vient, des amis passent, et moi j’essaie de me concentrer sur mon roman.

Le sexe avec Arthur était vraiment bon et cela me donne un peu d’énergie. Je n’ai pas encore trouvé ce que je recherche, mais de nouvelles idées me viennent en tête. Je continue à avoir des sautes de concentration quand je repense à Arthur, ou que je le vois déambuler presque nu sur la terrasse. Je donnerais n’importe quoi pour baiser de nouveau avec lui, mais c’est à lui de décider…

Un soir, alors que je viens juste de me mettre au lit, je suis réveillé par des rires… mais aussi des bruits de baisers… et quelques mot crus.

J’écarte le store doucement : Arthur est là, avec un autre garçon. Il fait nuit, mais les lumières de la piscine et du jardin sont allumées. Je vois donc tout nettement.

Ils rient et ont l’air d’avoir bien bu. Ils s’embrassent sur la bouche. L’autre garçon est aussi beau qu’Arthur. Il a l’air d’avoir le même âge. Il s’exclame :

- Ouah, c’est classe chez toi

Arthur ne répond pas et commence à se déshabiller doucement. Il reste en caleçon quelques secondes, avant de le retirer. Il dit à son ami : « bain de minuit » avant de plonger nu dans la piscine.

Plus timide, l’invité reste habillé au bord de l’eau

- Allez, viens, elle est bonne

L’invité commence à retirer doucement ses chaussures. Arthur est sorti du bassin et commence à tirer son compagnon par la main en riant, alors que ce dernier est encore à moitié habillé. Arthur finit par le pousser à l’eau, alors qu’il porte encore un short et un polo. Eclat de rire dans la piscine. Ils s’enlacent et s’embrassent de nouveau. Arthur aide l’autre à se déshabiller. Trempés, les vêtements sont jetés sur les bords de la piscine.

Les deux jeunes s’amusent alors dans l’eau. Les jeux sont prétextes à des touchettes, des caresses et des baisers. Ils se prennent sur les épaules l’un de l’autre pour mieux se faire basculer. Arthur jette très souvent des regards vers ma fenêtre. M’a-t-il repéré derrière l’entrebâillement du rideau, même si la lumière de ma chambre est atteinte ? Je ne sais pas… mais il me parait évident qu’il se donne en spectacle et fait le plus de bruit possible.

Arthur disparait nu et ruisselant dans la maison, laissant son compagnon de jeu seul dans l’eau pour quelques minutes. Il réapparait avec une bouteille de champagne dans chaque main. Il fait sauter le bouchon de l’une. Le champagne coule en dehors. Bouche ouverte, Arthur fait couler du champagne dans sa bouche. Plus de la moitié coule en dehors sur son corps nu. Il lâche ensuite un énorme rot.

- Viens trinquer avec moi

L’invite s’extirpe de l’eau. Quand il s’approche, Arthur fait sauter le bouchon de la deuxième bouteille et asperge le corps nu de son camarade. Tout le monde rit. Ils boivent ensuite le champagne au goulot directement. Et s’en font couler le long du corps.

Ils replongent ensuite dans la piscine pour se rincer et continuer à s’amuser. Après quelques minutes de jeu, Arthur s’extirpe

- Viens, suis-moi

Debout, il enlace son amant et l’embrasse passionnément sur la bouche

- Viens dans ma chambre, on va baiser maintenant.

Il le prend par la main et le conduit vers sa chambre, tout en regardant fixement dans ma direction. Les deux corps nus glissent par la baie vitrée qui mène à la chambre d’Arthur, et la laisse ouverte derrière eux.

Je ne peux pas résister. Je sors de ma maisonnette à pas de loup, et me place près de la chambre d’Arthur le long du mur. Suffisamment loin pour ne pas être repéré, assez près pour tout entendre.

J’entends d’abord des bruits de baisers et de succions. De caresses aussi. Difficile d’imaginer qui suce qui. J’imagine qu’ils alternent.

J’entends la voix d’Arthur : « viens sur le lit, on va faire un 69 ».

Je ne peux résister à ces voix, ces bruits. Et je n’ai pas besoin des images, car elles se forment facilement dans ma tête. Je sors ma queue.

Ils se lèchent le cul ensuite d’après ce que je comprends. Puis la voix d’Arthur :

- T’es actif ou passif ?

- Versatile et toi ?

- Pareil, mais plutôt passif. Tu m’encules ?

- Ok.

- Sans capote ok ? Je suis sous PrEP

- Parfait

Puis au bout d’une minute à peine, je les entends grogner et gémir. Arthur surtout. Il se met vite à lâcher des cris de sauvages, des « baise moi », « plus fort ». Il cherche manifestement à ce que j’entende tout, même depuis ma chambre. Je me masturbe de plus en plus vite. Je rêve d’envie de faire irruption dans la chambre et de venir baiser avec eux… C’est une torture.

Je les entends changer de position plusieurs fois. Puis, j’entends l’inconnu dire : « je vais jouir, je vais jouir ». Arthur répond : « dans mon cul, vas-y ». Des bruits de mouvements brusques. Ils accélèrent. L’invité grogne puis lâche : « jouis sur mon visage maintenant ». Des bruits de mouvements brusques. Arthur qui se détache probablement pour aller éjaculer sur le visage de son amant. Des soufflements la encore. Puis des bruits de sucions. Des « putains, c’est trop bon » J’imagine Arthur en train de se faire sucer, le gland couvert de sperme. Cette vision est trop forte, et j’éjacule dans l’herbe. Je me resape vite, et retourne discrètement dans ma chambre.

Je n’en reviens pas… Je suis sûr qu’Arthur a fait tout ça sciemment pour ne narguer et me tester. Je bouille intérieurement de désir et de frustration… Je ne parviens à m’endormir que bien tard dans la nuit.

Le lendemain, quand j’émerge de ma chambre, Arthur et son amant de la veille sont assis sur la table à manger de la terrasse, en caleçon, en train de siroter des cafés, que la femme de ménage vient d’apporter.

Je m’approche et j’entends Arthur finir sa conversation avec elle « bah je sais bien qu’il est déjà midi, mais bouge-toi le cul, et pars en acheter à la boulangerie du coin alors, c’est quand même incroyable de pas avoir de croissants pour le p’tit déj. Tant que t’y es, achète aussi du jus d’orange. Et dépêche-toi, on crève la dalle ». La pauvre domestique s’éclipse.

Arthur lève les yeux vers moi. L’invité est surpris de ma présence. Provocateur, Arthur lance en souriant :

- J’espère qu’on a pas fait trop de bruit la nuit dernière

L’invité rougit. Je fais semblant de ne pas comprendre, et poursuis ma route vers la sortie, histoire de faire des courses en ville moi aussi.

Arthur devient de plus en plus insupportable à mes yeux, tant par son arrogance, sa méchanceté, que par le désir érotique qu’il dégage. Je ne supporte ni sa personnalité, ni la frustration de ne pas l’avoir dans mon lit. Je suis en ébullition permanente. Mais je n’ose rien dire car si je m’emporte à propos de son comportement insolent, je prends le risque de ne plus pouvoir baiser avec lui… Et si je lui fais des avances sexuelles, je sais que la décision ultime de baiser lui revient… Je suis donc complètement pris au piège.

Quelques jours après, alors que la tension est un peu redescendue et qu’Arthur s’est fait un peu plus discret, je décide de me rendre au cinéma du village, histoire de me changer les idées.

Arthur m’interroge en chemin

- Tu descends au village ?

- Oui, je vais au ciné.

- Ah… je viens avec toi

Je suis surpris… il ne me demande même pas ce que je vais voir. Il y a plusieurs vieux films indépendants à l’affiche. Il me dit qu’il verra bien.2

On prend sa voiture pour aller au village. Un coupé sport hors de prix. C’est choquant pour un jeune de 18 ans. Il me fait comprendre que c’est le cadeau de papa et maman pour ses 18 ans.

Arthur conduit vite et mal, et affiche son arrogance au volant, doublant les véhicules plus lents avec agressivité.

Au cinéma, il regarde les affiches avec un regard amusé, et me propose de voir un vieux film indépendant suédois. Je suis surpris par ce choix. Lui qui n’aime pas lire et ne s’intéresse à rien, pourquoi choisit-il ce film ? A quoi joue-t-il ?

On pénètre dans la salle obscure. Il n’y a presque personne. Pas étonnant vu le style du film. Arthur s’installe au dernier rang, et je me place à ses côtés.

Au début du film, il semble s’intéresser au sujet mais ça semble feint. On a l’impression qu’il joue la comédie.

Vers le milieu du film, il pose soudain sa main sur ma cuisse et caresse doucement. Il me sourit. Je suis gêné. De l’autre main, il se caresse doucement l’entre jambes. Je commence un peu à transpirer, mais je me laisse faire, comme hypnotisé. Je bande. Un grand sourire se dessine sur son visage quand il sent ma bite grossir sous sa main. Il finit par glisser sa main carrément dans mon pantalon.

Je lui lance un regard incrédule, presque choqué. Le cinéma est presque vide, et nous sommes silencieux. Il n’y a presqu’aucun risque. Je dois juste me retenir de soupirer quand il commence à me branler dans mon pantalon.

Au fond de moi, je suis ravi de ce qu’il me fait. Je ferme les yeux. Sa main me fait du bien. Il est lent et me fait monter tout doucement, pendant de longues minutes. Je finis par éjaculer dans sa main. Il la retire doucement et la porte à sa bouche. Il lèche discrètement tout le foutre en tournant légèrement la tête pour se donner en spectacle. C’est incroyablement sexy et érotique.

Il prend ensuite ma main dans la sienne et la met sur son paquet. Il bande comme un fou. Il met ma main carrément dans son short. Il veut que je lui fasse ce qu’il m’a fait et je suis ravi de lui obéir. Je suis lent, moi aussi. Il entr’ouvert la bouche. Il ne fait pas de bruit mais son plaisir est visible sur son visage. Je sens finalement le sperme chaud couler entre mes doigts. Il retire ma main de lui-même et la porte à ses lèvres. Il lèche mes doigts doucement pour manger son propre foutre.

Il reprend ensuite un air faussement intéressé pour suivre le film. Mais très vite il fait une comédie de sale gosse. Il baille bruyamment, se tord sur son fauteuil, pousse de longs soupirs, mets ses pieds sur le siège d’en face, sort son smartphone.

Après le film, je ne sais pas quoi dire, ni commenter, toujours magnétisé, et sous l’emprise d’Arthur. Ce dernier déclare : « bon bah c’était bien chiant comme film, sauf la scène du milieu ». Il rigole d’un rire stupide.

Il me dépose à la villa, avant de partir en boite avec des amis pour la deuxième partie de la soirée.

Le lendemain, je suis surpris lorsqu’il me propose d’aller de nouveau au village dans l’après-midi. Il a besoin d’acheter à boire pour des amis ce soir. J’accepte l’invitation. Toute occasion d’être près de lui me ravit… même si comportement reste irritant.

Il fait le même show que l’autre jour. Crane devant tout le monde avec son bolide. Mets la musique fort pour que tout le monde le repère, démarre en trombe dès que le feu passe au vert. De quoi rendre les habitants du coin furieux.

Au village on se sépare. Je me rends à la librairie et lui chez le caviste. On se retrouve à la voiture et je constate qu’il a fait le plein de vodka, champagne et autres. Sur le chemin du retour, il roule vite, le vent balaie ses cheveux. Il se tourne vers moi et sourit, puis se met la main au paquet. Le petit jeu continue, alors que la route fait des lacets. Une main bien calée sur le volant, avec des virages agressifs qui font crisser les pneus, et l’autre qui se touche le sexe. Un jeu d’adrénaline…

Soudain, le bolide change de trajectoire, et on emprunte une petite route secondaire. Ce n’est pas le chemin de la maison. Je suis surpris. On arrive dans un endroit boisé, isolé. Il coupe le contact. J’ai à peine le temps de lui demander ce qui lui prend qu’il a déjà sorti sa bite bandée.

- Suce-moi

Je ne peux pas lui résister. Tout ce qu’il dit est de toutes les façons ce que je désire le plus au monde. Docile, complètement soumis à ses désirs, je me penche et prend son sexe dans ma bouche. Il lâche un « FUCK » de plaisir, et penche la tête en arrière. « Vas y prends la en entier, oh yes, putain »

Je lui donne tout le plaisir que je peux, rien qu’avec ma langue sans que sa queue ne sorte de ma bouche. Gorge profonde. Je presse son gland avec ma gorge, puis m’éloigne pour le sucer. Je sens sa main autoritaire sur ma nuque, il pousse bien. La fellation dure plusieurs minutes. Il se retient pour faire durer le plaisir, puis finit par éjaculer dans ma bouche. J’avale ses semences bien chaudes. Je me délecte de le boire. Il ne reste pas une goutte quand ma bouche se retire.

Il me fait un clin d’œil : « merci daddy » puis rallume le moteur. Le ronronnement du bolide brise le silence des lieux et nous rentrons à la villa.

Arthur lance un timide « bon après midi » avant de s’enfermer dans sa chambre. J’ai l’impression d’être devenu son « vide couilles ». Il se sert de moi comme un kleenex. Est-ce que cela me gêne ? Je ne sais pas. Je suis juste prêt à tout pour continuer à baiser avec lui, mais au fond de moi, je ne l’aime pas du tout…