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Chapitre 3
2-3 semaines étaient passées depuis que l’on s’était vu avec Guillaume et on ne faisait que parler par message. J’avoue que ça me plaisait bien et que je rêvais de me retrouver à nouveau dans le même lit que lui. Seulement j’avais aussi passé une semaine à bosser pour des examens et je n’avais pas trop eu de temps à lui accorder.
Bien sûr, il le savait. Je le lui avais dit et il n’avait pas hésité une seconde à me narguer. Alors après une semaine à tenter de ne pas me déconcentrer et les examens étant terminés, j’étais bien décidé à le voir et me coller à lui.
Nous étions vendredi soir et je venais de finir ma journée. J’étais sorti du campus à 19 heures et je m’étais dirigé vers l’arrêt de tram. Comme à mon habitude j’écoutais de la musique avec mes écouteurs et mon esprit divagué sur à peu près tout. Arnold était avec moi et il tentait de me convaincre pour passer chez lui après.
Mais j’étais fatigué et je voulais retrouver mon lit au plus vite. De plus, je savais que si nous allions chez lui, on picolerait pour se détendre et je n’en avais pas envie. Arnold me suppliait et je le soupçonnais capable de se mettre à genoux devant tout le monde pour que je vienne chez lui. Mais une phrase me convainquit d’y aller et je ne savais pas pourquoi il m’avait dit ça.
- Mes parents sont absents et Guillaume sera là aussi.
Je trouvais ça bizarre qu’il me parle de son frère alors qu’habituellement, il ne le mentionnait que très rarement. Mais l’idée de revoir mon petit blondinet me plaisait bien et j’avais une petite revanche à prendre. Je finis par accepter et je vis son visage s’illuminer ce qui me fit rire.
En arrivant chez lui, je fis comme d’habitude et me dirigeai vers le salon où je m’installai sur le canapé. Arnold me rejoignit avec deux bières et on commença à parler de tout et de rien. Il n’y avait cependant pas de trace de son frère et je me disais que finalement il devait être sorti. Je n’y prêtai donc pas plus attention et je le laissai la soirée s’éterniser.
Il devait être 23h30 quand j’entendis la porte d’entrée s’ouvrir. Je dois dire que je n’étais pas totalement sobre et qu’on riait beaucoup avec Arnold. Il y avait une bonne ambiance et on avait des yeux brillants de naïveté. Quand je le vis entrer dans le salon mon sourire s’élargit encore plus. Il s’arrêta sur le pas de la porte en nous voyant tous les deux en train de discuter de manière joviale. Malgré moi je le fixai avec une grande intensité et nos yeux restèrent bloqués l’un dans l’autre pendant quelques secondes.
- Guigui ! s’exclama alors mon ami.
Il s’était levé pour aller vers son frère et avait failli tomber par terre, mais heureusement Guillaume l’avait rattrapé avant. Quel homme ! Arnold rit tout seul contre son frère avant de s’écarter et nous regarder l’un après l’autre. Il avait ce genre de sourire taquin sur les lèvres que je connaissais bien. Celui qui dit : « je vous prépare un mauvais coup ». Je le savais car il me l’avait montré un nombre incalculable de fois.
Il se frotta l’arrière de la tête d’un air mi amusé mi sérieux. Moi je le regardai d’un air interrogatif, me demandant sérieusement ce qu’il nous réservait. Je crois que Guillaume était comme moi et nous le regardions tous les deux d’un air dubitatif.
- Je crois que je vais aller me coucher, nous informa-t-il alors. Esté si tu veux rester tu peux et ne faites pas trop de bruit, ajouta-t-il en riant.
Nous n’eûmes pas le temps de répondre quelque chose qu’il s’était éclipsé. Je me retrouvais donc seul avec le petit frère de mon pote. Celui-ci semblait alors amusé par la situation et arborait un sourire en coin qui me donnait envie de lui. Il finit par s’approcher de moi et s’assit à mes côtés sur le canapé.
Moi, je ne l’avais pas quitté du regard. Il était habillé d’un jean bleu clair et d’une chemise à carreau ouvert de quelques boutons. De là où j’étais, je pouvais voir sa clavicule que je rêvais de marquer. Il avait mis ses lentilles ce qui lui donnait un air encore plus charmant qu’avant. Ses joues étaient légèrement rougies par la différence de température entre dehors et ici. Ses lèvres, elles, m’appelaient et je rêvais de les goûter.
- J’en connais un qui n’attendait que moi, dit-il alors en rompant le silence.
Sa voix était légèrement roque et suave et elle me fit frissonner. Je mis quelques temps à interpréter ses paroles et je souris comme un idiot après quelques secondes de réflexion.
- Qui ça ? Ton frère ? Pourtant il est parti se coucher quand tu es rentré, dis-je en riant.
Il m’envoya alors un des coussins qu’il y avait sur le canapé au visage que je me pris de plein fouet. Cela me déstabilisa légèrement et quand le coussin fut tombé au sol je sentis ses lèvres se coller contre les miennes.
Une douce chaleur s’insinua alors en moi et je me concentrai sur ses lèvres pulpeuses. Je sentais ses mains qui tenaient mes joues et je me laissai aller contre lui. Notre baisé s’intensifia et je le fis basculer sur le dos. J’étais à califourchon sur son ventre et j’embrassai chaque parcelle de son visage. Mes baisés descendirent petit à petit sur son cou et je l’entendis soupirer d’aise.
Je finis par revenir à ses lèvres et je l’embrassai tendrement. Il y répondit et je le regardai avec plus d’intensité.
- En fait c’était à toi que je pensais, souffla-t-il alors en reprenant son souffle.
Je ne répondis rien, me contentant de l’observer et de m’imaginer ouvrir sa chemise pour goûter sa peau. De descendre petit à petit vers son entrejambe qui serait gonfler et de déboutonner son pantalon pour pouvoir le sucer comme il se doit. Je l’imaginai gémir sous mes coups de langue et il ne m’en fallait pas plus pour bander.
- On dort ensemble ? demandai-je alors en retrouvant un peu plus de lucidité.
- On partage la même chambre avec Arnold, répondit-il.
- On prend celle de tes parents, répliquai-je avec plus d’entrain.
Il s’apprêtait à réfuter cette idée, mais ne le fit pas en voyant mon regard embrasé. Il se contenta de sourire et on se dirigea vers la chambre de ses parents. On ferma la porte derrière nous et on recommença à s’embrasser. En même temps nous nous dirigions vers le lit deux places et je l’y fis basculer. Il sourit en me voyant si entreprenant et, tel un prédateur, je m’approchai de lui à quatre pattes sur le lit.
J’entrepris de lui dévorer le cou, puis de descendre sur sa clavicule découverte. J’entendais son souffle devenir erratique, ce qui m’excita encore plus. Plus je descendais sur son torse, plus j’ouvrais sa chemise et plus il gémissait. J’arrivai au niveau de ses tétons que je torturais et je le sentais se tortiller sous moi.
Je descendis plus bas encore et j’arrivai au niveau de sa ceinture. Je la déboutonnai et commençai à lui caresser l’entre-jambe. Je l’entendais gémir timidement et je souris au son de sa douce voix mielleuse. Je retirai doucement son jean avec son caleçon et son sexe vint percuter mon menton, ce qui me fit légèrement rire. Je jetai un coup d’œil à mon p’tit blondit et il était tout rouge, ce qui m’attendrit énormément.
Je me reconcentrai sur ce sexe tendu qui attendait que je m’occupe de lui. À l’aide de ma main droite je commençai à faire de légers vas et viens, puis mes lèvres vinrent rencontrer son gland. Je commençai à l’insérer doucement en bouche et à monter et descendre. Je l’entendais souffler lourdement et apprécier ce que je lui faisais subir.
Je finis par lâcher sa queue délicieuse et faire glisser ma langue jusqu’à ses couilles que je léchai goulûment. Puis je descendis encore plus bas, mais il m’arrêta. Je relevai ma tête vers lui et je le vis totalement en sueur. Il tentait tant bien que mal de reprendre ses esprits et moi je faisais des petites léchouilles sur son gland pour lui faire perdre la tête.
- J’ai envie de te prendre, lâcha-t-il alors.
J’arrêtai tout mouvement et je le regardai droit dans les yeux. Il semblait confus et sûr de lui en même temps. C’était beau à voir. Je m’avançai alors au dessus de lui en caressant doucement ses flancs et son torse, puis je m’arrêtai au-dessus de ses tendres lèvres. Je souris et l’embrassai rapidement. Puis je me laissai tomber sur lui qui rit de la situation.
- Fais-toi plaisir, chuchotai-je à son oreille.
Il n’en attendit pas plus et inversa nos positions pour se retrouver au-dessus de moi. Il était nu comme un ver et magnifique. Il entreprit de me déshabiller ce qu’il fit merveilleusement bien et commença à embrasser mon cou et en aspirer certaines parties. Ensuite il descendit sur mon torse poilu qu’il embrassa aussi avant de s’attarder sur mes tétons qui me firent me cambrer. C’était super bon ! Il continua de descendre vers sexe découvert qu’il contourna ce qui me frustra énormément.
Il embrassa mes cuisses avec de revenir au-dessus de mon sexe. Il ne prit pas le temps de me regarder dans les yeux et me goba le gland. J’hoquetai de surprise et de plaisir, et il rentra mon sexe pratiquement en entier dans sa bouche. C’était chaud, humide et terriblement bon ! Il commença à aller et venir sur ma queue, et moi, je commençais à gémir de bonheur. Il n’avait jamais sucé, pourtant il le faisait extrêmement bien. Je le laissai se régaler profitant de ses coups de langues autour et sur mon gland. Il finit par sortir mon sexe de sa bouche et le lécher de haut en bas.
Puis il descendit sur mes couilles qu’il lécha avidement avant de remonter mes jambes jusqu’à ma tête pour avoir accès à mon trou. Il le caressa doucement du bout des doigts et je me tortillai de plus en plus exciter. Il lécha ses doigts en me regardant dans les yeux pour les lubrifier, puis il les replaça contre mon trou et commença à les entrer tout doucement. Je me cambrai, c’était une sensation de gêne qui émanait de ma rondelle.
Pourtant, au bout de quelques minutes, je me surpris à y prendre du plaisir. Il faisait des vas et viens avec ces doigts et je commençais à soupirer d’aise. D’une autre main il s’occupait de mon érection et de l’autre me doigtait. C’était incroyablement bon, et je lui faisais comprendre.
Quand il eut fini de me préparer, il me présenta son sexe devant ma bouche et je le suçai avidement. Je l’entendais couiner légèrement et j’y mis encore plus d’entrain. Il finit par se retirer, ses cheveux étaient légèrement humides et il était sexy en était à califourchon sur moi et qui plus est complètement nu.
- T’as une capote ? me demanda-t-il alors.
- Dans mon pantalon, souris-je.
Il alla la chercher, mais je me levai et vins me coller à lui dans son dos. J’avais besoin de le sentir contre moi et j’avais froid sans son corps près du mien. Quand il se retourna, je ne pus m’empêcher de l’embrasser et on finit par atterrir à nouveau sur le lit double de ses parents. C’était marrant, je ne pensais jamais avoir à coucher dans le lit des parents de la personne avec qui je le fais, et pourtant c’était le cas à présent.
Je revins à moi quand je le vis enfiler la capote et se poster devant mon entrée. Je lui fis un petit signe de la tête et il rentra en moi. Je me crispai n’ayant pas l’habitude de ce genre d’intrusion et il attendit que je m’y habitus. Au bout de deux-trois minutes, il commença ses vas et viens et peu à peu je commençais à gémir son prénom suivi de « Oh oui, continu ! ». Il alla de plus en plus vite et je prenais de plus en plus de plaisir. C’était intense et j’adorais ça. Il vint alors m’embrasser pendant qu’il continuait à bouger son bassin.
Il se retira et je me mis à quatre pattes. Il rentra à nouveau en moi et continua ses vas et viens toujours aussi bon. Je couins de plaisir et il ne se cachait pas sa réjouissance face à ça. Il commença alors à me masturber pendant qu’il me prenait et je gémis un peu plus fort. Seulement, je me rappelais que Arnold était juste à côté, alors je tentai d’étouffer mes gémissements dans un oreiller.
Il me prit ainsi une bonne dizaine de minutes. Je couinais dans mon coussin une bonne dizaine de minute. Je finis par éjaculer et il fit de même dans la capote. Il se retira de moi, je me remis sur le dos et il s’allongea sur et contre moi. C’était un agréable moment et on finit par s’endormir nu l’un contre l’autre.
L'agent Wolfy Écrivain
monsieurwolfy.wix@gmail.com
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