Un resto inoubliable

Lorsqu’il est question de sexe dans les lieux publics, mon mec William et moi sommes avides de nouveautés. Nous sommes toujours à la recherche de nouvelles expériences.

Et cette semaine, c’est l’occasion de tester un lieu inédit. C’est notre anniversaire de mariage et nous décidons, comme beaucoup de couples, de réserver une table dans un restaurant chic. À peine la réservation faite, une idée germe dans ma tête. J’en fais tout de suite part à mon mari :

- Dans ce genre de resto chic, il y a souvent de longues nappes qui descend très bas et qui cachent bien se qui se passe sous la table…

- Je me demande où tu veux en venir, me répond-il, avec un ton faussement innocent.

- Disons juste qu’il peut se passer beaucoup de choses à l’insu des autres clients. Qui sait !

Nous en restons là pour le moment et toute la semaine, mille scénarios défilent dans ma tête. J’ai tout de même la crainte d’être déçu : ce ne serait pas la première fois que je me fais des films érotiques et que finalement, rien ne se produit, faute de conditions adéquates.

Le jour J arrive, chacun rentre du travail puis nous allons nous doucher et avant de nous préparer. Alors que je me savonne, William fait irruption dans la douche, se plaque derrière moi et m’attrape le sexe. Je le sens déjà tout dur au creux de mes reins.

- Qu’est-ce qui te met dans cet état mon amour ?

- Simplement ton corps nu. Ça, et aussi un peu le fait de réfléchir à la soirée qui s’annonce…

En disant cela, je le sens faire de lents mouvements dans mon dos.

- Tout ça est très prometteur ! D’ailleurs, sens l’effet que tu me fais… Mais je te rappelle qu’on a une réservation dans 45 minutes et qu’aucun de nous n’est prêt. On a plutôt intérêt d’être à l’heure, c’est pas comme si on allait au McDo. J’ai pas envie de me faire remballer.

- D’accord monsieur rabat-joie. Si ça ne t’intéresse pas, je range ma bite ! dit-il, en mimant d’être vexé, en quittant la douche.

Je termine de me laver, quitte la salle de bain et William me remplace. J’ouvre la garde-robe et, puisque c’est notre anniversaire de mariage, je décide de porter la même tenue que lorsque nous nous sommes dit oui. J’enfile donc un sobre costume bleu pétrole avec une simple chemise blanche bien cintrée. Mon mari sort à son tour de la salle de bain et, tout comme moi, choisit le même costume que lors de notre union. Pour lui, il s’agit d’un ensemble gris clair, qui met son bronzage en valeur. Nos costards nous vont encore comme un gant, même après des années. Il faut dire qu’on s’entretient assez bien, en faisant pas mal de sport. Je passe la main sur la chemise de William, j’ouvre quelque boutons puis je passe la main en-dessous pour caresser sa poitrine imberbe. Je descends lentement et parviens à son entrejambe. J’ouvre sa fermeture éclair et lui dis à l’oreille :

- Voyons voir si tu portes exactement la même tenue qu’à notre mariage…

Ma main pénètre dans son pantalon et attrape son sexe : il est déjà bien gonflé et en effet, comme lors de notre mariage, il est libre de toute prison de tissu. Avec précaution, je l’extirpe par la braguette et je commence à le branler. Il ferme les yeux et se laisse faire. Soudain, il se reprend, se dégage et range sa queue dans son pantalon.

- Tout ça est très prometteur, dit-il, reprenant mes mots exacts pour se moquer. Mais tu as dit toi-même qu’on ne pouvait pas se permettre d’être en retard. Alors un peu de tenue ! On doit y aller.

Je range mes idées salaces au placard… pour le moment. Dans la voiture, je passe ma main et caresse l’intérieur de la cuisse. Je cherche à le faire bander, et c’est plutôt réussi : à nouveau, son pantalon est déformé par une jolie bosse. Cependant, je n’essaye pas d’aller plus loin pour l’instant. Après tout, nous avons toute la soirée devant nous…

Une fois arrivés au restaurant, le maître d’hôtel nous escorte jusqu’à une table plutôt centrale dans la salle. Zut… Moi qui espérais profiter d’un recoin sombre pour laisser cours à mes fantasmes, ça commence plutôt mal ! Nous nous installons et quelques secondes plus tard, un serveur d’une petite trentaine d’années s’approche de notre table.

- Bonsoir ! Je m’appelle Noah, et je serai votre serveur ce soir. Voici la carte.

Il se lance alors dans de longues explications et s’attelle à nous dérouler une longue liste de suggestions quant aux différents vins, je n’écoute que d’une oreille distraite pendant que je le détaille de la tête aux pieds. Nous sommes plutôt chanceux : c’est un bel homme d’une trentaine d’années aux cheveux bruns soigneusement peignés avec des yeux d’un bleu perçant, surtout lorsqu’il nous fixe droit dans les yeux comme il le fait. Sa chemise blanche immaculée est parfaitement cintrée et moule son torse et ses bras. Il a l’air de très bien entretenir son corps.

A la fin de son discours sur les vins, il nous adresse à chacun un ravissant sourire, tourne les talons et se dirige vers les cuisines. William et moi en profitons pour mater son cul impunément. Ses fesses sont à l’image du reste de son corps : bien musclées et parfaitement mises en valeur par son pantalon noir qui semble taillé sur mesure.

- Le dessert est déjà tout choisi on dirait ! plaisante William. Sa tête me dit quelque chose…

- J’ai la même impression, mais impossible de me souvenir.

- Je sais ! On l’a croisé la semaine passée dans le nouveau bar gay qu’on a testé. Il était dans la file des toilettes.

- Maintenant que tu le dis, c’est vrai que je me souviens bien de ce cul !

Nous rions tous les deux puis nous plongeons le nez dans notre menu. Tout a l’air tellement délicieux ! Le serveur revient après quelques minutes afin de nous demander si nous désirons commencer par un apéritif.

- Et si on se faisait un peu plaisir ? C’est notre anniversaire de mariage, on le mérite bien non ? je demande à William.

- T’as raison, il faut parfois faire des folies. (Il se tourne vers le serveur :) On va commencer par une bouteille de champagne.

- Quelle excellente façon de célébrer, répond Noah. Je reviens tout de suite.

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le revoilà auprès de nous avec un seau de glace, deux flûtes et une bouteille de champagne. Du coin de l’œil, je remarque quelque chose d’inhabituel qui attire mon regard au niveau de l’entrejambe du serveur. Est-ce que c’est moi ou … Mais c’est qu’il bande ! Et on dirait qu’il n’est aucunement gêné de la situation, il ne fait rien pour cacher la longue forme sous son pantalon, le long de sa cuisse droite, de mon côté de la table. Pendant qu’il nous sert à boire, je tente discrètement de faire signe du regard à William. Celui-ci regarde dans la direction que je lui indique, écarquille les yeux puis se reprend rapidement. Après nous avoir servis, Noah place la bouteille dans le seau, croise les mains dans le dos et bombe le torse, faisant ressortir, si c’est même possible, la forme de son érection.

- Vous avez fait votre choix ?

- Je vais me laisser tenter par le steak de Kobe, avec une cuisson saignante.

- Excellent choix, c’est un morceau délicieusement juteux.

Je croise le regard de mon mari qui, tout comme moi, se demande si l’allusion est volontaire ou non.

- Et pour Monsieur, ce sera ?

Mon imagination me joue certainement des tours, mais je jurerais l’avoir entendu dire « Qui est-ce que vous prendrez ? » Toutefois, il a parlé tellement vite que je ne pourrais en être certain. Troublé, je réponds :

- Je dois dire que je suis intrigué par le plat intitulé « la choucroute revisitée », surtout dans un restaurant comme celui-ci. Je vais donc tenter ça.

- Une intense envie de saucisse peut-être ? Quoi qu’il en soit, c’est également un très bon choix, vos papilles vont être ravies de tester ces saveurs incongrues.

Cette fois, l’allusion ne peut pas être anodine. Deux sous-entendus grivois et une énorme bosse dans le pantalon : ce type nous drague ouvertement. Il repart une fois de plus en cuisine.

- Il a l’air vachement chaud le p’tit serveur, t’en penses quoi ? demande William.

- On dirait qu’il est en chasse oui ! Et si on rentrait un peu dans son jeu ? Qu’est-ce que tu en penses ?

- Qu’est-ce que tu suggères ?

Discrètement sous la table, je fais glisser mon pied droit hors de ma chaussure. Il y a un groupe de quatre personne deux tables plus loin mais la nappe touche presque le sol, ils ne peuvent donc pas voir se qui se passe en-dessous. Je rapproche ma chaise le plus possible puis je caresse la cheville de William avec mon pied. Je remonte lentement le long de son mollet, de sa cuisse, puis je pose mon pied sur son entrejambe. Apparemment, il ne m’a pas attendu pour commencer à bander. Peut-être l’effet du serveur ?

- Comme je l’avais prédit, la nappe est plutôt longue. Et si tu ouvrais ta braguette ?

Mon mec est plutôt du genre docile : il s’exécute sans tarder.

- Et maintenant, fais prendre l’air à ton morceau. J’ai besoin de me dégourdir le pied.

En essayant de faire des gestes les plus discrets possibles, il extirpe son sexe de son pantalon. Je le sens déjà bien dur sous mon pied. Je commence à aller et venir le long de sa hampe, en continuant à discuter et siroter mon champagne comme si de rien n’était. Le serveur revient avec deux assiettes qu’il dépose devant chacun de nous. À cet instant, je fais « maladroitement » tomber mes couverts sur le sol. Noah se penche alors pour les ramasser quand, d’un geste vif, je relève la nappe pour révéler le petit manège qui se trame en-dessous. Son regard est immédiatement attiré vers mon pied occupé à masser la queue de mon mari. Il reste quelques secondes subjugué par le spectacle mais il se reprend rapidement : un serveur qui resterait au pied de la table risquerait d’attirer le regard des autres clients. Il se relève et nous fixe, les yeux écarquillés, le teint rouge tomate.

- Voici vos couverts, parvient-il à bafouiller, avant de se diriger précipitamment vers le fond de la salle.

- Il avait l’air moins timide que ça tout à l’heure, en se pavanant avec son énorme bosse devant notre nez ! dis-je à William.

- Que veux-tu, c’est pas tout le monde qui a l’occasion d’admirer une queue pareille !

- Je ne t’ai pas épousé pour ta modestie ! réponds-je, amusé par sa remarque tout à fait exacte.

Nous attaquons à notre assiette. Nous avons un très bon choix : les deux plats sont un vrai régal.

Quelques minutes tard, revoilà le serveur, qui semble avoir repris contenance. Sa bosse est toujours visible cependant. Il nous ressert du champagne et en reposant la bouteille, dépose subtilement un papier au milieu de la table, puis repart comme si de rien n’était. Je m’empare de la petite feuille et lit ce qui y est inscrit à voix haute :

- « Je termine mon service à 23h30. Si vous n’êtes pas trop impatients, je suis garé juste derrière le restaurant. Sinon, les toilettes sont au fond du couloir à droite. »

- Plutôt directe comme approche ! constate William. Qu’est-ce qu’on fait avec sa proposition ?

- C’est plutôt tentant, mais j’aimerais bien prendre le dessert à la maison si tu vois ce que je veux dire. Je ne suis pas sûr de voir attendre 23h30.

- Il reste toujours la deuxième option…

Alors qu’il termine sa phrase, Noah passe près de notre table lentement, nous fixe intensément tous les deux puis se dirige vers les toilettes, en jetant un œil par-dessus son élève pour vérifier que nous l’observons.

- Je pense que c’était le signal, dis-je à mon mari.

- A toi l’honneur, j’ai déjà eu un petit massage sous la table.

Je me lève avec une tente au niveau de l’entrejambe.

- Le serveur n’est pas le seul à être chaud on dirait ! dit William.

Je lui réponds par un sourire puis marche vers le couloir indiqué. Je pousse la porte des WC hommes et je vois Noah à un urinoir, à gauche d’un autre client. Il n’y a pas de paroi entre les urinoirs. Je me place de l’autre côté et, bien que je pourrais me contenter d’ouvrir ma braguette pour sortir mon sexe, je défais ma ceinture et le bouton de mon pantalon pour faire libérer complètement ma bite, déjà bandée. Je vois le serveur lorgner sur ma queue et je ne me gêne pas pour mater moi-même. La sienne semble prendre encore plus de volume. Le type à sa droite remarque nos érections, ce qui n’a pas l’air d’être à son goût. Il s’empresse de terminer, ranger son matos, va se laver les mains et quitte précipitamment les toilettes. Sans perdre une minute, Noah attrape ma queue et commence à me branler. Je fais de même et nous nous masturbons mutuellement. Un autre client pousse la porte et entre. Nous avons à peine le temps de nous tourner vers notre urinoir respectif et continuons à faire semblant de pisser. L’intrus ne reste qu’une trentaine de secondes puis repart. Nous reprenons notre jeu et après quelques secondes de branle, j’expulse mon sperme sur les chaussures du serveur. Lui-même ne tient pas plus longtemps et vient sur ma queue et sur le bas de ma chemise. Il range sa bite sans l’essuyer puis me dit :

- Dites à votre mari de me retrouver ici dans trente minutes, quand j’aurai rechargé.

Et il quitte les toilettes. De mon côté, je passe un doigt sur le sperme qu’il a laissé sur la queue et ma chemise puis le porte à ma bouche. Je referme mon pantalon, toujours couvert du jus du serveur. Lorsque je rassois, Will me demande :

- Alors ? Ca vaut la peine ?

- Tu verras par toi-même. Il m’a demandé de transmettre un message : il sera aux toilettes dans trente, le temps de refaire un peu de jus pour toi. Et en attendant…

J’enlève à nouveau ma chaussure et mon pied reprend sa place sur sa queue. Il n’a pas pris la peine de la remballer. Je fais tout mon possible pour rester discret tout en essayant de lui prodiguer le meilleur massage possible. Ça semble fonctionner parce qu’après quelques minutes d’efforts, je le vois fermer les yeux, se cambrer légèrement et je sens sa bite tressauter sous mon pied, avant de recevoir quelques jets de sperme chaud sur ma chaussette. Je remets ma chaussure puis je fais remarquer à mon mari :

- Maintenant, j’ai le sperme de mon mari dans ma chaussure et celui du serveur dans mon pantalon. C’est ce qu’on appelle une soirée arrosée ! En parlant d’arroser, Noah vient d’aller aux toilettes. Je pense que c’est ton tour mon amour !

Il fait quelques mouvements sous la table pour ranger sa queue puis se dirige vers les WC. Durant plusieurs minutes, je suis dur comme la pierre en imaginant se qui se passe derrière cette porte. Enfin, William revient, s’assied silencieusement, prend sa serviette et s’essuie le coin de la bouche.

- J’en déduis que tu as déjà pris un digestif ?

- Oui, et une sacrée rasade ! Ce type recharge à une vitesse !

Le serveur sort à son tour des toilettes et nous adresse un clin d’œil. Nous terminons notre assiette, demandons puis payons l’addition (en n’oubliant pas de laisser un bon pourboire) puis nous quittons le restaurant, satisfaits de cette petite « mise en bouche ». C’est notre anniversaire de mariage et la soirée ne fait que commencer. La nuit va être torride !