Un tour chez le médecin

Je suis anti-hypocondriaque. Je suis du genre à être à l’article de la mort avant que quelqu’un parvienne enfin à me convaincre d’aller consulter un docteur ou aller aux urgences. Rien d’étonnant alors qu’après plusieurs jours de douleurs dans le bas du ventre, je continue à souffrir en silence, en me disant que ça va passer, sans rien faire pour tenter d’améliorer mon état. Me voyant grimacer de plus en plus, et à force d’insister, mon mec parvient enfin à me convaincre de prendre rendez-vous. N’ayant même p ,as de médecin habituel, je fais une rapide recherche sur Internet pour trouver un praticien qui fixe ses rendez-vous en ligne (je déteste le téléphone) et qui a des disponibilités assez rapidement. En quelques minutes, l’entretien est booké.

Deux jours plus tard, je me rends donc chez le Dr Hollier. Dans la salle d’attente, j’ai la mauvaise surprise de découvrir que trois personnes sont avant moi. À quoi bon prendre rendez-vous si c’est pour rester une heure à patienter… Je salue les patients, m’assieds et prends mon mal en patience. Pour faire passer le temps, je navigue sur quelques sites de cul. Dommage que je ne sois pas seul, ça fait quelques jours que je ne suis plus venu, je voudrais bien jouer un petit peu… Je me contente de mater des vidéos, pendant que ma bite prend du volume dans mon jean.

Quelques minutes à peine après mon arrivée, le docteur sort de son bureau accompagné d’un jeune mec assez mignon. Celui-ci quitte la salle et j’en profite pour reluquer son petit cul. Le prochain patient entre de le bureau, la porte se referme et le silence s’abat à nouveau sur la pièce. Les vidéos sur mon écran me donnent de plus en plus envie. Pour le fun, je consulte la catégorie « Doctor », tout en sachant que dans les films, c’est toujours la même chose : le patient se met à poil alors qu’il vient pour un mal de gorge et il finit avec un toucher rectal et une bite dans la bouche. C’est dommage que ce genre de choses n’arrive jamais en vrai, parce le docteur a l’air canon, même si je ne l’ai aperçu que dans l’entrebâillement de la porte. En regardant ces films pornos, ma bite me fait presque mal tant elle est gonflée. Je lève les yeux de mon écran : les deux autres personnes présentes ont elles-mêmes les yeux rivés sur leur téléphone. Alors nonchalamment, je mets la main dans ma poche : le jean du jour est idéal, parce qu’il y a un énorme trou dans la poche droite que je n’ai jamais pris la peine de recoudre (de toute façon, j’en suis incapable, je ne sais pas me servir d’un fil et d’une aiguille). J’attrape discrètement ma bite bien bandée et commence à me caresser en douceur.

Après une bonne vingtaine de minutes, quelques vidéos et un bon massage de queue plus tard, j’entends distinctement à travers la porte du bureau le médecin conclure son entretien. Dix secondes plus tard, la porte s’ouvre et la patiente s’en va. Le dernier patient avant moi entre à son tour dans le bureau. Enfin seul ! Toujours les yeux rivés sur mon écran, je prends désormais un peu plus mes aises. J’écarte les jambes pour laisser mon sexe se déployer sous le tissu, sors la main de ma poche et attrape ma trique à travers le tissu. Je fais des va-et-vient de plus en plus énergiques. Soudain, une idée me vient en tête… Je suis complètement seul dans la pièce et j’entends clairement la discussion dans le bureau d’à côté, je sais donc exactement à quel moment l’entretien va se terminer. J’ouvre ma braguette et sors ma bite (ce qui n’est pas facile tellement je bande). Je me mets à m’astiquer comme un dingue en matant les pornos sur mon écran.

Je suis sur le point de venir quand j’entends « Merci docteur ! – Je vous en prie, prenez soin de vous et nous nous reverrons dans deux semaines. » Pris de panique, je remets précipitamment mon matos dans mon jean, range mon téléphone dans ma poche et fais comme si de rien n’était. Sous le coup du stress, je débande presque instantanément. Le dernier patient quitte le bâtiment et le médecin m’invite à entrer dans son cabinet puis referme la porte derrière lui. Je m’assieds derrière l’imposant bureau en bois et le docteur prend place sur son fauteuil. Je prends le temps de le détailler un peu. Il a une petite quarantaine, des cheveux bruns ondulés coiffés en arrière et les tempes grisonnantes. De petites rides de malice creusent le coin de ses yeux. Ses lèvres sont charnues et donnent envie de l’embrasser. Sous sa blouse blanche, il porte une chemise bleu clair impeccablement repassée sur un chino kaki plutôt moulant. Il me sort de mes pensées :

- Dites-moi, qu’est-ce qui vous amène aujourd’hui ?

- Depuis quelques jours, j’ai régulièrement des douleurs dans le bas du ventre, qui se propagent parfois à l’entrejambe et c’est vraiment inconfortable.

- Vous avez changé de régime alimentaire récemment ? Vous éprouvez une période de stress ? demande-t-il en prenant note.

- Non, rien de particulier à signaler… réponds-je, en me creusant la tête.

- Quelle est la fréquence de vos rapports sexuels ?

Je suis un peu déconcerté par la question, que je n’ai pas vue venir.

- Euh… une fois par jour, la plupart du temps. Mais ces derniers temps, c’est plutôt au point mort.

- Est-ce que vous diriez que ça coïncide à peu près avec le début des douleurs ?

- Maintenant que vous le dites… c’est bien possible en effet. Est-ce que c’est lié vous pensez ?

- Je ne veux rien affirmer trop rapidement, mais dans certains cas, quand une activité sexuelle intense et régulière est interrompue, il se peut qu’un trop plein de sperme dans les testicules occasionne une gêne, voir des douleurs qui peuvent donner la sensation de se propager jusque dans le ventre. Est-ce que vous vous masturbez régulièrement ?

Je suis de plus en plus troublé par la tournure que prend l’entretien.

- Je… c’est-à-dire que…

- Détendez-vous, j’essaye simplement de poser un diagnostic, me dit-il avec un sourire ravageur.

- Oui, désolé, je sais que c’est idiot et que la question est purement médicale. Je dirais que ma fréquence de masturbation est d’une fois par semaine. La plupart du temps, je n’ai pas le temps tellement j’ai une vie sexuelle active… Désolé, ça sonne un peu comme si j’essayais de me vanter, ajoute en rougissant.

- Ne vous en faites pas, c’est une très bonne chose. Avoir une vie sexuelle épanouie est l’une des clés pour rester en bonne santé, physiquement et moralement. Très bien, asseyez-vous sur la table d’auscultation. Enlevez votre chemise s’il-vous plait.

Je prends place à l’endroit indiqué et il prend son stéthoscope pour écouter ma respiration. Il vérifie ensuite ma tension et palpe mon ventre. Heureusement, j’ai un très bon self contrôle, car ses mains sur ma peau nue me font de l’effet et je pourrais bien avoir une fameuse bosse dans mon jean si je ne concentrais pas mes pensées.

- Je vais devoir investiguer un peu plus, dit-il alors. Pouvez-vous enlever votre pantalon et ne garder que votre caleçon et vos chaussettes s’il-vous-plait.

Aïe… Le moment que je redoutais.

- Vraiment ? Je ne m’attendais pas à devoir faire un strip-tease pour un simple mal de ventre, dis-je, en tentant de faire de l’humour pour lutter contre la bouffée de stress qui m’envahit.

- Je souhaite simplement écarter toute hypothèse pour poser le meilleur diagnostic possible. Il y a un problème ?

- C’est que… je suis du genre à m’habiller léger si vous voyez ce que je veux dire… Je n’ai rien sous mon jean. Si j’avais su que j’allais devoir me déshabiller, j’aurais mis un boxer mais c’est plutôt inattendu…

- Oh ce n’est que ça ! Je suis un professionnel de la santé vous savez. Ce n’est pas le premier pénis que je vois dans ma vie. Et puis, entre vous et moi, j’approuve vos choix vestimentaires. Rien de tel qu’un sentiment de liberté là-dessous, pas vrai ?

Rassuré, je défais ma ceinture, ouvre le bouton de mon pantalon et le fais glisser le long de mes jambes, sous le regard du médecin, devant qui je suis maintenant complètement nu, ne portant que mes chaussettes. Malgré tous mes efforts, j’ai tout de même une semi-érection.

Il enfile alors des gants puis commence à palper mes couilles, les soulevant, les massant, les faisant rouler entre ses doigts. C’est plus fort que moi, je ne peux pas l’empêcher : ma bite commence à gonfler jusqu’à se mettre à l’horizontal. Je pique un fard, ce que le docteur ne manque pas de remarquer.

- Vous n’avez pas à être gêné, si vous saviez le nombre de fois que ça arrive. C’est une réaction tout à fait naturelle. Et puis, je suis heureux de voir en vrai ce que j’ai eu la chance d’admirer sur mon écran un peu plus tôt, dit-il en me faisant un clin d’œil.

- Comment ça ? l’interroge-je.

- Eh bien, j’ai beaucoup apprécié votre petit spectacle face à la caméra dans la salle d’attente.

Constatant ma tête déconfite, il me demande :

- Vous n’avez pas remarqué la caméra qui était dans le coin juste en face de vous dans la salle d’attente ? Je pensais que vous en étiez tout à fait conscient et que vous vous donniez en spectacle sciemment. Et je dois dire que c’était très plaisant. J’ai eu beaucoup de mal à me concentrer sur ma conversation avec mon patient précédent, quand je vous voyais sur mon écran d’ordinateur.

Je ne sais plus où me mettre, je voudrais disparaitre sous terre. Le médecin remarque mon état et lâche mes couilles.

- Enfin bref ! Je ne voulais pas vous perturber. En ce qui concerne vos douleurs, je crois que la réponse est toute simple : vous avez besoin d’éjaculer pour libérer la tension accumulée dans vos testicules. Ça me parait le diagnostic le plus plausible. Toutefois, la cause peut aussi être ailleurs. Je vous propose donc de tester le traitement ici-même. Comme ça, si ça ne fonctionne pas et que la douleur persiste, nous saurons qu’il faut chercher ailleurs. Vous êtes mon dernier patient aujourd’hui. J’ai quelques dossiers à mettre en ordre avant de fermer le cabinet, alors prenez votre temps. Vous trouverez des mouchoirs sur mon bureau. Je reviendrai dans quelques minutes.

Et sans me laisser placer un mot, il quitte la pièce et ferme la porte derrière lui. Je rêve ou ce médecin vient de me suggérer de me branler dans son bureau, sur sa table d’examen ? Puisqu’il semble bel et bien parti, je décide, dans le doute, de faire ce qu’il me conseille. Après tout, je n’ai pas éjaculé depuis des jours, ça ne peut pas me faire de tort. Je prends mon téléphone dans la poche de mon jean. Le site que je consultais est toujours ouvert, toujours dans la catégorie « Doctor ». Rapidement, je trouve une vidéo très à mon goût, j’empoigne ma bite et je me remets à me branler. J’enchaine quelques vidéos, et après à peine cinq minutes, j’envoie une bonne dose de sperme sur mon ventre. Je descends de la table d’auscultation pour prendre quelques mouchoirs et m’essuyer. J’ai à peine jeté les mouchoirs que le médecin fait irruption dans la pièce, alors que je suis toujours complètement bandé. Sacré timing, à croire qu’il savait combien de temps il me faudrait…

- Alors, le traitement a fonctionné ? Comment sont vos douleurs ?

- On dirait que c’est parti, en effet. Si j’avais su que c’était si simple, je ne vous aurais pas dérangé !

- Pas de problème, je suis là pour ça !

Je remets prestement mon jean, pendant que le docteur se tient debout près de son bureau. Je manque de perdre l’équilibre quand je vois, à la hauteur de son entrejambe, une bosse à faire baver n’importe quel amateur de bite. Il surprend mon regard et tente sans grande conviction de cacher son état avec sa blouse blanche. Confus, je termine de m’habiller puis je lui dis :

- Merci encore docteur, je croyais que j’allais avoir besoin d’un traitement médicamenteux. Je suis rassuré !

- Tout le plaisir est pour moi, vraiment ! me répond-il avec son beau sourire.

Alors que je me dirige vers la porte, mon regard se pose sur un objet surélevé dans le coin de la pièce, en face de la table d’auscultation : une seconde caméra !

- Quelque chose ne va pas ? me demande le docteur, alors que je semble figé.

- Non… Non, tout va bien, je viens juste de me souvenir que je devais faire quelque chose d’urgent. Au revoir docteur.

Je claque la porte derrière moi, encore dans tous mes états. Pas étonnant qu’il ait déboulé dans la pièce à peine quelques secondes après que je sois venu. Il était aux premières loges pour ma branlette, il savait donc exactement à quel moment j’ai terminé ! Et apparemment, le spectacle lui a plu, vu l’état de son pantalon… Même si j’ai été espionné à mon insu, je ne peux m’empêcher de recommencer à bander en pensant à la situation… Le beau docteur va avoir de quoi s’amuser ce soir… J’ai hâte de raconter tout ça à mon mec ! Et la chose urgente que je dois faire et dont je viens de me « souvenir », c’est trouver à tout prix un prétexte pour reprendre au plus vite un rendez-vous chez ce docteur pervers…