Matéo se redresse, formant un arc de cercle avec son dos. Je tiens ses épaules qui bougent régulièrement. Sa casquette blanche et rouge mise à l'envers de m'empêche pas de savoir qu'il esquisse une grimace de plaisir. Je lui attrape les mains et lui mets dans le dos, tout en continuant mes mouvements en lui.
Matéo, c'est le mec populaire de mon lycée. Brun, origines latinos, musclé, très beau, chef d'équipe du club de rugby. Le genre de gars que tout le monde connaît, qui a 150 conquêtes, qui est très con aussi. Le genre à emmerder les mecs qui ne sont pas dans sa bande. Le genre à m'insulter de pédale. Moi je m'en fous un peu, je n'ai pas besoin de lui pour avoir un avis sur ma vie. Par contre lui il s'en fout moins, parce qu'il ne faudrait pas que ses potes apprennent que je lui baise son petit trou tous les weekends depuis la rentrée. Ça fait quand même pas mal de temps qu'il se la prend, ça ne passerait pas trop. Du coup il se montre bien en spectacle à essayer de me ridiculiser devant tout le monde. Moi ça me fait rire, parce que quand il s'approche trop près, je lui glisse une petite phrase sale à l'oreille et ça le déstabilise, et ça lui donne la gaule, et après il sait plus quoi faire.
C'était cet été, je changeais de lycée pour la term, donc je suis allé à une fête avec plein de gens de mon nouveau bahut. Je l'avais déjà vu parce que ma ville est pas si grande que ça, mais là je voyais bien qu'il me matait. Dur la réputation à tenir quand t'as envie d'une bonne bite. Il a eu la mienne discrètement dans une chambre ce soir-là, je crois que c'était la première fois qu'il assumait avec quelqu'un. D'ailleurs j'ai dû le sucer un peu pour qu'il soit à l'aise, il était tout tendu, il voulait faire le dur. J'ai bien vu après que c'était qu'une façade. Et puis ensuite ça a recommencé à la rentrée quand on s'est retrouvé dans la même classe. J'ai un corps en forme mais je ne suis pas sportif, je suis blanc, blond foncé, plutôt poilu pour mes 18 ans. Je crois qu'il adore ça d'ailleurs, quand il me suce, il passe ses mains partout sur mon corps, parfois ensuite sa langue.
Je le laisse monter en pression dans cette position, les mains prisonnières dans son dos. Il pose sa tête contre le matelas. Je continue d'insérer ma bite dans son magnifique cul jusqu'à ce que j'entende des petits cris étouffés. Je tire alors sur sa casquette pour lui relever la tête.
- Louis...
- C'est ça, laisse-toi aller, tu sais que je kiffe ça.
- Putain...
Je relâche ses mains et le prends dans mes bras pour le coller à moi. Je lui tourne la tête et plonge ma bouche dans la sienne, toute essoufflée. Je sens qu'il arrive bientôt au bout. Eh oui, j'ai plus d'endurance que lui. Je pose mes lèvres sur le côté de sa nuque, et l'embrasse. Il passe son bras derrière ma tête pour me dire de ne pas m'arrêter et les gémissements repartent de plus belle.
- Oh putain, Louis...
- Qu'est-ce qui y a ?
Plus que des onomatopées sortent de sa bouche.
- Mmmm vas-y oui ahhhh...
Je le garde contre moi d'une main tandis que l'autre se pose sur la sienne au niveau de son pénis. Je contrôle ainsi ses mouvements et les coordonne avec plusieurs coups secs dans son trou. Les onomatopées se transforment en tremblements de voix alors que je le fais jouir, secoué de tous les côtés. Une fois le spasme terminé, je me retire de son corps encore flasque. Mais ça ne le retient pas de se mettre immédiatement à genoux. Il veut me faire jouir à mon tour. Je me mets face à lui et pousse sa tête contre mon bassin. Il ne met pas beaucoup de temps à parvenir à ses fins : il sait aussi bien comment me faire jouir que moi dans l'autre sens. Il me laisse contrôler les mouvements tout en jouant sur le reste de mon corps avec ses mains libres. J'en profite pour l'embrasser, car il ne voulait évidemment pas au début.
Nous prenons une petite douche, ensemble pour ne pas trop alerter mes parents avant d'aller nous coucher. Il se blottit bien confortablement dans mes bras, comme il le fait à chaque fois, ça lui permet surement de sentir mon corps poilu. Et puis dans ces moments, il peut enfin se laisser aller sans mettre un faux masque. Mais bon, ce soir, je sens qu'on ne va pas dormir tout de suite, car il bouge un peu contre moi. Il a un match demain, il faut que je le canalise et je sais bien comment faire, ça a un rapport avec mon doigt qui vient de passer sous son boxer et caresse maintenant ses belles fesses rondes...
Julian Lerkin
julianlerkin@gmail.com
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