J'ai toujours pensé que j'étais un actif un peu domi parce que jusqu'en terminale, c'est ce qui se passait. Et puis en terminale, mon prof principal a demandé à un de ses élèves de l'année précédente de nous parler de sa première année en prépa, nous expliquer comment ça se passait. J'ai tout de suite flashé sur lui. Il s'appelait Cyriac et il avait 19 ans. Son corps était slim et sa peau blanche très claire contrastait avec ses cheveux brun-noirs. Moi, j'en avais 18, j'étais un peu plus bronzé avec un tatouage noir en long sur le haut de la poitrine, j'avais déjà une carrure de sportif, et j'étais châtain clair.
J'ai prétexté vouloir en savoir plus sur sa prépa pour le revoir, mais quand je l'ai revu, il a bien senti que c'était moins pour la prépa que pour lui. On ne savait pas trop ce qu'on voulait, alors on s'est donné rendez-vous plusieurs jours après. On a bu un coup ensemble et on est allés chez lui. Je n'avais jamais baisé aussi tendrement depuis ma première fois, mais je n'arrivais pas à être plus hard avec lui. Je ne savais pas ce qui allait se passer ensuite.
La fois d'après, il a voulu s'assoir sur moi. Je n'avais jamais testé cette position et je dois dire que j'appréciais qu'il ait le contrôle. On a recommencé plusieurs fois cette position, assis ou allongé, jusqu'à ce qu'un jour, il me sorte des menottes. Il m'a attaché au pied de son lit, et il m'a chevauché jusqu'à ce que je jouisse. Je découvrais de nouvelles facettes de ma sexualité et je prenais mon pied comme jamais avant. Les fois d'après, il a commencé à me donner des baffes, ce qui m'excitait encore plus. Je devenais son sextoy, mon corps était totalement soumis à ses désirs et ma bite en redemandait.
On s'est aussi rapprochés, et quand on n'était pas dans sa chambre, il était tout doux. On a fini par sortir ensemble. Il y avait toujours des moments où on le faisait tendrement comme la première fois, mais à côté, il devenait de plus en plus autoritaire. Il a commencé à m'insulter, à me dire qur j'étais sa pute et qu'il faisait ce qu'il voulait de moi, que je ne pouvais pas me passer de son petit cul. Je lui répondais qu'il avait raison, car c'était la vérité.
Un jour, je lui ai demandé pourquoi il n'était pas actif. Il m'a répondu qu'une femme peut-être dominante sans gode-ceinture, donc pourquoi ça serait différent avec les passifs ? Et que de toute façon, il n'aimait pas être actif. Il m'a ensuite demandé pourquoi je n'étais pas passif. Je lui ai répondu que je ne savais pas. Il m'a aussi demandé si j'avais déjà essayé, et je lui ai avoué que depuis que je le connaissais, je me branlais avec un gode de temps en temps. Je ne voulais pas le faire tout le temps, car ce n'était pas mon truc, mais occasionnellement, ça me faisait du bien.
J'ai commencé à ramener le gode quelque fois après, et pendant qu'il sautait sur moi, j'avais moi aussi le cul rempli. Il me faisait sucer ses doigts, me faisait des guilis, me frappait les joues et les abdos, poussait le gode un peu plus profond, me faisait lécher son corps, de ses abdos à ses tétons puis ses aisselles, parfois il me le faisait aussi.
Mes potes me demandaient souvent comment je faisais pour avoir le sourire tout le temps, mais seuls mes deux meilleurs potes étaient au courant. Il faut dire qu'on dormait dans le même lit quand on partait en vacances, et ils voyaient bien les suçons dans mon cou, les marques des menottes sur mes poignets, et une fois un bleu sur mes abdos quand Cyriac y était allé un peu fort.
On est restés ensemble toute l'année, puis, en juin, il m'a imposé l'abstinence jusqu'au bac. C'était autant un moyen de me forcer à réviser que de créer un manque. Ça n'a pas trop marché pour le premier but, mais le deuxième a eu son effet, car après avoir été autorisé aux préliminaires entre les épreuves et les résultats, on a enfin pu baiser quand je l'ai eu avec Assez Bien. C'était la meilleure baise de ma vie, on s'est lâchés, j'étais attaché aux mains et aux pieds, et lui s'empalait sur moi comme un malade, puis me faisait attendre et recommençait encore plus fort.
J'adorais quand il était un peu tendu de sa journée, il me claquait les joues, me traitait comme sa salope. C'est ce que j'étais dans ces moments-là, sa salope, même si j'y prenais autant de plaisir que lui. On le faisait rarement dans ma chambre, et puis on a arrêté quand ma mère nous a surpris. J'imagine le choc qu'elle a dû avoir en voyant son fils attaché avec son mec assis sur son engin !
Pendant l'été, on est partis en vacances avec des potes, et on l'a même fait au bord de la plage, attaché à un arbre. Je me retenais de gémir, mais je n'ai pas pu, et j'ai vu Cyriac regarder fixement dans une direction. Quand j'ai regardé, j'ai vu un couple hétéro de vingtenaires nous regarder. Cyriac a décidé de se montrer en spectacle et c'est ce qu'on a fait, pour le plus grand plaisir du couple. Après coup, ils nous ont offert un verre et on leur a donné des conseils. Le mec a dû passer une bonne soirée après ça !
Bref, je ne suis pas un actif domi. Je ne sais pas si je pourrais être comme ça avec quelqu'un d'autre, mais je ne me pose pas la question, je suis toujours avec Cyriac.
Julian Lerkin
julianlerkin@gmail.com
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