Je m'appelle Patrick, j'ai 51 ans, et je suis ce que l'on appelle un bear. Je suis roux, coupe militaire, barbe " royale " (moustache et bouc), et poilu sur presque la totalité de mon corps, sauf mon dos. Je suis un ancien militaire, mais je continue à travailler dans un bar pour m'occuper. Ça m'a permis de gagner une masse musculaire imposante, mais aussi des amis avec qui j'ai un lien fort. Nous avons vécu une bonne partie de notre vie en exercice ensemble, et nous sommes restés en contact depuis. Nous avons beaucoup de souvenirs autant sur le terrain que pendant nos congés, mais aussi dans les dortoirs, où l'on ne faisait pas que dormir...
Comme tous les samedis soirs, je travaille et d'anciens collègues viennent prendre un verre au comptoir. Aujourd'hui ce sont Rémi, Stéphane et Jérôme. Ils ont plutôt la même apparence que moi, même si Rémi est brun et Stéphane blond. Jérôme, lui, a une corpulence normale malgré ses muscles, car il n'a jamais voulu prendre autant de masse que nous. Le bar n'a pas trop de clients bizarrement, et je peux donc parler librement avec eux. On se raconte notre semaine, des blagues de plus ou moins bon goût.
Un jeune homme d'environ 19 ou 20 ans en chemise nous dévisage à l'autre bout du comptoir. Il doit nous prendre pour des vieux cons, mais on ne s'en préoccupe pas. Je vais lui demander ce qu'il veut boire, et il me commande deux Margaritas. Je décide de le titiller un peu et lui demande sa carte d'identité.
- Sérieusement ?
Je vois Rémi et Jérôme se retenir de rire
- Non c'est bon t'inquiète, je te charrie.
Ça n'a pas l'air de le faire rire donc je lui sers ses cocktails et je retourne vers mes potes.
- Ça y est mec, t'es trop vieux pour parler avec les jeunes.
Je donne une tape amicale à Rémi et on rit tous les 4. On continue a discuter et je regarde le jeune commencer à boire un des deux cocktails en s'impatientant.
- Lapin !
Je me retourne vers Stéphane.
- Tais-toi gros con !
Stéphane dévisage Jérôme.
- Gros con ? Mec t'es jaloux.
- Sûrement oui, crois ça !
- T'es sérieuse Mélissa ?
Le jeune s'énerve au téléphone.
- Et voilà j'avais raison, vous me devez un verre !
Stéphane me tend son verre vide.
- Tu fermes à quelle heure ce soir Pat' ?
- Marie est en congé donc minuit.
On continue à parler en blaguant sur le jeune qui s'attaque au deuxième cocktail.
- Je peux te resservir quelque chose ?
Il redresse la tête, surpris.
- Offert par la maison.
- Eh ben... ce que vous voulez alors.
Je regarde Jérôme et on a la même idée. Je pars lui préparer ma spécialité, puis je la lui sers.
- C'est quoi du coup ?
- Ah, ça c'est un secret. Ça va te remonter le moral, petit.
Il sourit et prend le verre dans ses mains, l'approche de sa bouche et boit une gorgée, qui le rend tout rouge.
Mes potes éclatent de rire.
- Putain c'est fort !
- Allez fais pas ton gamin, finis !
- Ok, ok.
Il reprend le verre et avale tout.
- Voilà ! Tu vas te sentir mieux maintenant.
La soirée passe et Rémi, Stéphane et Jérôme s'en vont. Je commence à fermer le bar, les autres clients partent à leur tour et il ne reste que le jeune.
- Tu veux rester ici toute la nuit ou tu sors avant que je ferme la porte ?
J'ai presque fini de fermer, je vais à côté de lui pour lui répéter ma question.
- Comment tu t'appelles ?
- Dylan.
- Faut que je ferme.
Il se lève et se place juste devant moi. Je n'avais pas vu qu'il était un peu plus grand que moi, mais moins imposant.
- Je crois que je vais rester.
- Pardon ?
Il s'approche et m'embrasse. Surpris, je m'écarte. Il met son bras autour de mon cou, me pousse contre le comptoir et reprend ce qu'il était en train de faire. Au bout de quelques secondes, il s'arrête et me glisse à l'oreille :
- Je reste.
Je mets quelques secondes à réaliser qui lui permettent de passer son autre main sous mon t-shirt et de reprendre le baiser. Je dois dire qu'il ne me laisse pas indifférent, mais je refuse de faire ça sur mon lieu de travail, je le repousse.
- Qu'est-ce que tu penses faire petit ? Allez rentre chez toi.
Je tente de m'en aller en direction du local poubelles, mais je sens la main de Dylan s'enrouler autour de mon ventre et me repousser contre le comptoir, cette fois-ci dos à lui. Il se frotte à moi, une main parcourant mon torse tout en me maintenant dans la position, une autre me caressant les cheveux. Nous savons tous les deux que je pourrais me libérer facilement, mais il ne bouge pas et moi non plus. Il m'embrasse la nuque, ce qui me procure un petit halètement. Puis sa bouche se déplace de ma nuque vers mon cou progressivement, puis remonte vers ma bouche. Je sens toujours sa main me caresser les cheveux et ça me détend. Je n'ai plus envie de le repousser et le laisse faire. Je sens tout son corps contre le mien.
- Vous avez l'air d'être un dur vous. Faut lâcher prise des fois !
Je sens tous mes muscles se décontracter, ce petit est vraiment persuasif.
Il m'aide à me retourner et à enlever mon t-shirt. Il embrasse mon torse poilu, s'attarde sur mon téton gauche, puis remonte vers mon aisselle qu'il lèche tout en palpant mon bras musclé. J'ai toujours eu un petit fétichisme pour les aisselles, et je suis d'autant plus excité. Il passe à l'autre tout en descendant sa main vers mon nombril, puis sous mon pantalon et mon boxer. Je tente de déboutonner mon jean, mais sa main m'attrappe le bras pour le poser sur le comptoir. Sa bouche se détache de mon aisselle pendant qu'il m'enlève mon jean et mon boxer, puis elle rejoint sa main qui tient mon pénis tendu.
Je suis nu devant ce jeune homme habillé qui tient mon érection, et je me rends compte que cette sensation est agréable. Dylan lèche mon gland doucement, puis descend jusqu'à mes couilles qu'il prend dans sa bouche. Une fois qu'il a fini de les gober, il enfourne ma tige d'un coup. Je laisse un râle s'échapper alors qu'il s'active à me sucer. Ses gestes ont une assurance que je ne percevais pas plus tôt. Plusieurs autres râles sortent de ma bouche, avant qu'il ne se relève pour m'embrasser à nouveau.
- Vous voyez, c'est pas compliqué de relâcher tout.
Il déboutonne le premier bouton de sa chemise puis pose mes mains sur le deuxième. Je le défais, ainsi que les autres, pour découvrir un torse imberbe un peu musclé, mais fin. Ses mains me poussent à m'agenouiller devant lui. Il enlève son jean à son tour et me laisse devant son caleçon. Je le branle à travers le sous-vêtement, en tentant d'imaginer la taille de son pénis. Je l'ai déjà senti quand il s'est collé à moi, et il a l'air plutôt volumineux. J'enlève le caleçon et découvre son engin, effectivement de bonne taille, plus gros et long que le mien d'ailleurs. Je regarde Dylan qui me sourit. Je prends alors le pénis en bouche et commence des va-et-vient. Je dois me débrouiller plutôt bien car il a l'air d'apprécier ce que je lui fais. Il remet sa main sur ma tête, mais cette fois-ci pour accélérer mes mouvements. Je ne faiblis pas et sens que sa gaule augmente encore dans ma bouche.
- T'as appris où à être endurant comme ça ?
- Ancien militaire, petit.
- Mmm ok je comprends mieux, allez relève-toi.
Je me relève et il me fait comprendre de me retourner. Je m'appuie contre le comptoir et il m'écarte les jambes. Je m'étais jamais fait de mec aussi jeune, mais je dois dire que celui-là est une pépite.
Je sens sa langue me chatouiller l'anus quelques secondes, puis sa queue remplace sa langue alors que son souffle apparait derrière mon oreille.
- Bon alors le militaire, t'as besoin de préparation ou t'as eu assez d'entraînement ?
Le sarcasme sans sa voix m'entraine à lui répondre sur le même ton.
- C'est bon tu peux y aller.
- Ahhh je pensais bien ça de toi !
Il m'embrasse la nuque et entre doucement en moi. Je pousse un petit gémissement alors qu'il continue de s'introduire dans mon trou.
Je parviens à prononcer " Elle fait combien ? " entre deux râles.
- Vingt-deux, tu kiffes ?
Je le titille un peu pour accélérer les choses.
- Bah faut que tu bouges un peu sinon je ne sens rien.
- Je savais que t'en voulais toi !
D'un coup, il passe à la vitesse supérieure. Ses mains viennent se saisir de mes épaules et sa bite prend possession de mon cul. Mes gémissements de plaisir deviennent plus forts et il continue de me baiser. Il se penche au-dessus de ma tête.
- Tu sais que je kiffe les barbes comme la tienne ?
Son petit jeu d'excitation marche.
- Surtout avec un corps comme ça.
Il entre un doigt dans ma bouche que je suce immédiatement.
- Dans cette position là...
Il fait encore plusieurs allers-retours en moi puis il se redresse et me ramène contre lui. Il colle mon dos à son torse et je me retrouve presque assis sur lui, à sauter sur son pénis... Il me tourne la tête pour m'embrasser de plus belle tout en me labourant. Je remue mon corps pour lui montrer que j'en veux plus, ce qu'il remarque car il accélère. Tout la force de son bassin est projetée en moi et je ne contrôle plus mes cris.
- Continue, exprime-toi, j'veux entendre les bruits d'un homme viril qui danse sur ma bite !
Je ne retiens plus rien, ma tête bascule sur son épaule à la sensation de nos deux corps transpirants coulissants l'un contre l'autre. Je projette mes fesses en arrière pour augmenter les sensations, je ne suis plus maître de rien.
- Vas-y donne tout !
Je sens la respiration de Dylan changer et il se contracte en me serrant dans ses bras, puis les contractions descendent le long de son ventre vers son érection et il lâche tout le sperme de son corps dans moi. Son orgasme est long et je peux sentir mon anus baigner dans son foutre alors qu'il se retire doucement de moi en m'embrassant. Je me retourne en me branlant et fixe ses yeux. Sa bouche se colle à la mienne et me pousse en arrière jusqu'à une table sur laquelle je m'assois. Du liquide dégouline un peu dessus, mais je ne m'en préoccupe pas, trop occupé à atteindre à mon tour la jouissance. Dylan lève ses bras pour me présenter ses aisselles, décidément ce petit a vraiment tout compris. J'approche mon visage, mais il me repousse d'une main.
- Demande.
Un sourire moqueur se dessine sur ses lèvres. Je me rends compte que j'ai encore envie de lui.
- S'il te plait.
Ses yeux prennent un air satisfait et il m'attire la tête vers son aisselle que je m'empresse de lécher. Je sens que je vais venir et m'attarde sur ses poils coupés courts, mais présents. Il passe une main dans mes cheveux comme au départ, et une autre vient me caresser le dos, les épaules, le torse. J'éclate d'un coup sur mon ventre, encouragé par le jeune homme. Je prends quelques secondes pour m'en remettre avant de relever la tête. Dylan m'embrasse encore, puis m'aide à me relever.
- Et tes potes ils sont aussi chauds que toi ?
Je suis un peu surpris par sa question.
- Eh ben... ça dépend, mais plutôt oui, pourquoi ?
- Faut que tu me files leur numéro. Y a pas plus kiffant que les vieux durs qui me narguent toute la soirée avec des blagues pourries avant de s'extasier sur ma bite !
Il me fait un clin d'oeil.
Je lui ai servi un deuxième cocktail maison en nettoyant la table avec son aide, et je lui ai donné les quatre numéros, dont le mien...
Julian Lerkin
julianlerkin@gmail.com
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