Premier épisode | Épisode précédent
Les correspondances de Marc & Cyril
08 juillet, La Bastide
Cyril,
Quand tu écris : " suis une méga pute, même pas besoin de coucher ", cela arrange bien mes affaires puisque pour le moment mon carnet de rendez-vous est plein pour au moins trois semaines.
Comme tu n'as pas besoin de coucher avec moi pour prendre ton pied et que tes fantasmes délirants concernant mon beau corps musclé te suffisent, je vais pouvoir prendre des vacances.
Je vais pouvoir m'amuser avec mes nouveaux jouets.
Continue donc d'arpenter ton bois de Vincennes en de répétitifs circuits accompagné d'un clébard pétomane dont je n'ai que faire pour le moment puisque tu sembles bien t'en occuper... et bien trop l'aimer.
Merci en tout cas de m'avoir rassuré sur la santé de Tango. Encore que, au fil de tes lettres, je te sente glisser vers une zoophilie débridée. Tango ne sera pas contre.
Vicelard comme tu es, si tu décides d'enculer mon bull dog, je te conseille de le faire entre deux pêts car sinon : soit il explose, soit il te catapulte comme un bouchon de champagne.
Ce qui dans les deux cas risque de causer beaucoup de dégâts. Plus encore si le clebs est shooté au Redbull.
Je te vois faire ta bouche en cul-de-poule pour me dire qu'il faut relever le niveau de nos échanges épistolaires. Ce à quoi je réponds que c'est toi qui as commencé, en parlant des gaz de mon toutou.
Au fait, c'est en David Crockett que tu veux te déguiser ? Un chaps en daim ocre ?? Et pourquoi pas un boléro à franges assorti pendant que tu y es ??
Ajoute du strass et des talons aiguilles et il est mort le Coco joli.
Décidément, Cyril, tu n'as peur de rien !
Mais, revenons en à mes nouveaux joujoux :
Comme par moments, je m'ennuie un peu, sinon de toi, tout au moins d'un peu de diversité, j'ai commandé un max de matos SM dans une prestigieuse boutique en ligne dont je tairais le nom... par pudeur...
Je n'ai pas regardé à la dépense et j'ai opté pour la formule : " Démonstration à domicile incluse ".
Avant-hier, deux jeunes hommes, venus spécialement de Paris à bord d'un gros fourgon, m'ont livré 30 caisses de matériel SM. De beaux gaillards avec des hanches étroites et de larges épaules, ont aurait dit des jumeaux tant ils se ressemblaient à part que l'un était brun et l'autre était blond. Blond foncé comme toi.
Etrange coïncidence... c'étaient des pompiers de Paris qui arrondissaient leur fin de mois en faisant des extra.
Le brun m'expliqua plus tard que l'argent ainsi gagné lui permettrait d'acheter une bague de fiançailles destinée à sa petite amie. Trop mignon !
Ils ont débarqué les lourdes caisses comme s'il s'agissait de fétus de paille et les ont transporté dans la cave que j'avais décidé de transformer en donjon. Ils ont déballé le matériel, recouvrant le sol d'un nombre ahurissant de tubes et de poutrelles d'acier, de poulies, de sangles et de plein de trucs aux formes étranges.
C'étaient les cages et les chevalets de torture que j'avais commandé. Il ne leur restait plus qu'à les assembler.
Comme il faisait très chaud, les deux garçons ont tombé la chemise avant de se mettre au travail.
Balaises, les mecs ! Rien que du muscle first choice. Pas un poil de graisse sous leur belle peau bronzée.
Au bout de deux heures, il y avait deux cages et trois chevalets d'acier qui rutilaient sous mes yeux extasiés. Au milieu de tout ça, un superbe sling se balançait mollement. Il ne restait plus qu'à passer aux travaux pratiques.
Ces deux mecs devaient maintenant me faire une démonstration complète de manière à ce j'intègre bien le fonctionnement de tous ces jolis appareils.
Les deux jeunes pompiers commencèrent à se chamailler quand il fallut donner à chacun son rôle.
Qui serait le bourreau ? Qui serait la victime ?
Pour les départager j'ai proposé de faire cela à pile ou face.
C'est le blond qui a perdu. Il a fait une petite grimace mais se déshabilla complètement sans protester pour aller s'installer sur le sling, sous le regard cannibale de son copain qui s'était déjà emparé des bracelets de cuir.
Le blondinet fut prestement immobilisé, bras et jambes écartés. Mazette, ces jambes... et ce petit cul serré !!
Ce jeune gars était parfaitement proportionné, sauf ce qui concernait son trois pièces : énorme !!
Comme je suis nul en électronique, j'ai demandé que l'on m'explique l'emploi de l'electrostimulateur modèle Grand Luxe Prestige que j'avais acheté. Il peut, parait-il, foudroyer un cheval.
En effet, comme c'est à toi que je destine cet appareil, je voulais en connaître les effets... Après avoir constaté les dégâts qu'il peut faire, je peux t'affirmer, mon petit Cyril, que tu ne seras pas déçu !
Le brun s'exécuta gentiment en crochetant de mignonnes pinces dentelées aux tétons, au scrotum et à la bite du blondinet qui soupirait, résigné. Il lui enfila ensuite un plug d'acier dans sa jolie rosette. Tous ces ustensiles étaient reliés par des câbles au transformateur. En bon élève studieux, j'ouvrais de grands yeux, attentifs.
Après avoir mis l'electrostimulateur sous tension, mon instructeur m'expliqua à quoi servaient tous ces jolis boutons, manettes et voyants. J'étais comme un gamin émerveillé devant sa première console de jeux vidéo.
Il me dit aussi que je pouvais positionner, sans souci, le pointeur sur max parce que son copain était très endurant et supportait très bien la haute tension. Je ne me suis pas privé de le faire.
C'était très divertissant de voir le corps musclé du blondinet se raidir, s'arquer, se convulser à chaque décharge électrique. Ses muscles saillaient comme des cordes. Il ne criait pas car il était tétanisé avec les mâchoires bloquées. Il émettait seulement une sorte de grondement sourd et modulé. Je me suis bien amusé.
Mais, comme toi, Cyril, je me lasse vite des choses. J'ai donc demandé au pompier brun de me faire une démonstration des " Gaines extenseurs de pénis ". J'étais en effet un peu sceptique quant à l'efficacité de ces engins. Je ne le suis plus à présent.
Le gars brun s'empressa d'enlever son froc pour me révéler une superbe paire de longues jambes. Il était aussi bien équipé que son collègue. Son gourdin était énorme. Il a choisi une gaine modèle XXL avec de grosses protubérances et l'a enfilé en grimaçant un peu. C'était impressionnant.
À l'occasion, il faudra que j'essaie ce truc sur toi. Tu risques de beaucoup aimer... en faisant beaucoup de bruit !
Notre gaillard ainsi équipé, malgré les supplications du blondinet, l'a enfilé jusqu'à la garde. Pendant une véritable éternité, il l'a défoncé, ramoné, comme l'aurait fait un taureau camarguais en rut.
Ne voulant pas être de reste, j'ai, pendant ce temps, tourné les boutons du transformateur dans tous les sens.
C'était trop fun. Cyril, il faut absolument que tu goûtes à cela... tu en redemanderas...
Le beau blond a déchargé deux fois un litre de foutre avant de tourner de l'oeil.
Très prévenants, le brun et moi, avons enfin détaché le blondinet évanoui pour l'étendre sur un lit de camp prévu à cet effet. Il a mis une demi-heure à remonter à la surface. Il dégoulinait de sueur.
Comme il reste beaucoup de matériel à essayer, il est convenu que les deux pompiers reviennent dans deux semaines pour compléter mon instruction. Ils me consacreront une journée entière pour cela.
Cette fois-ci, ils inverseront les rôles et ce sera le brun qui sera le cobaye. J'ai entendu le blondinet grommeler que ce sera pour lui l'occasion de régler certains comptes avec son coéquipier.
Mes somptueux pourboires leur ont arraché un gigantesque sourire.
Comme tu peux le lire, Cyril, j'essaie de me divertir un peu pour ne pas sombrer dans la dépression.
Si tu tiens absolument à me voir, je t'enverrai mon chauffeur avec le cabriolet Rolls-Royce pour te récupérer à Cannes. Ce sera pour toi l'occasion de te pavaner sur la croisette, mais aussi l'occasion de venir essayer mes nouveaux jouets. Comme je ne maîtrise pas encore bien leurs fonctionnements, je demanderais à Coblan de me donner un coup de main.
À t'attendre.
Marc
Ps : Le jour où tu joueras avec mon corps, les poules auront des dents.