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Chapitre 3 | Pause méridienne
Alerte sur mon portable : c’est l’heure ! J’informe le secrétariat d’un rendez-vous en ville. Je saute dans le tram. De loin, je vois approcher la silhouette de Toni, il m’attend à la porte. Nous montons sans un mot mais je respire sa présence, mes poumons s’emplissent de son odeur. Il ouvre la porte, j’entre, il se retourne pour refermer à clé, je m’applique contre son dos de tout mon corps, le visage dans ses mèches brunes. Il reste face au mur et murmure :
- « je veux aller avec vous M’sieur »
Cette référence me fait sourire alors je poursuis :
- « auparavant, je voudrais examiner la marchandise »
Dès lors, il s’active, déboucle sa ceinture et son pantalon tombe sur ses chevilles.
- « Hummm, Toni… »
Ma main gauche franchit l’élastique du boxer et glisse sur sa fesse poilue, mon bras droit s’enroule sous son teeshirt et mes doigts cueillent délicatement son téton gauche, ma bouche dévore son oreille. Je lui glisse :
- « j’ai pensé à toi et, immédiatement, j’ai eu la gaule. Alors je t’ai envoyé ce sms »
Il répond : « je l’attendais » et tourne la tête pour m’embrasser. Il pose ses lèvres délicatement, darde prudemment sa langue pointue mais moi je l’aspire, je veux en disposer toute entière. Alors il écrase sa bouche et me fourre toute sa langue qui se colle à la mienne pour une caresse charnue. Mes deux mains s’activent : son téton se dresse et répond à mes agaceries, lui tirant des soupirs.
- « un téton de gentil garçon, Toni »
Il ouvre à demi les yeux sur un regard noir :
- « digne d’un piercing, peut-être ? »
Je souris sans répondre en soutenant son regard et j’avance mes lèvres vers les siennes qui s’y collent pour une nouvelle bataille de langues tandis que je pétris sa fesse en cherchant son œillet.
Il décroche, se débarrasse de ses vêtements sans me quitter du regard, sa queue de fripon bondit et il s’accroupit face à moi pour déboucler ma ceinture, baissant mon pantalon de costume avec précaution avant de me saisir aux hanches et d’appuyer son visage sur mon slip dont ma bite dressée et mouillante dépasse la fente horizontale. Il s’y frotte, lèche, grogne puis empoigne mon slip et le descend d’un coup, retournant ma queue qui revient en ressort vers le haut taper mes abdos.
Bras ballants, je le laisse opérer. Il fouille bruyamment ses poches, trouve la capote et m’en recouvre le vit avec ses mains pressantes, ce qui donne un avant-gout de ce qu’il sait lui faire. Il bascule alors sur son lit, tenant ses cuisses relevées et écartées et son regard me dit son désir. J’appuie sur ma queue pour l’abaisser face à son œillet palpitant où elle s’imbrique et je me laisse peser vers l’avant. Aussitôt, il renverse sa tête en arrière et souffle tandis que je progresse souplement.
Alors que je suis solidement planté en lui, ses mollets sur mes épaules, le pubis écrasant ses fesses, il rugit, empoigne ma cravate pour m’attirer à lui, plante des yeux fous dans les miens et crache :
- « ramone-moi, Adrien »
En appui sur mes bras tendus, je me retire lentement de son fion, à la limite de le sentir m’échapper puis me laisse tomber de tout mon poids, lui arrachant « oui » dans un souffle. Et moi de recommencer. Et encore. Et encore. Je le regarde se prendre mes longs coups de bite, sa tête dodeline, son souffle se coupe à chaque assaut. Je me retire brusquement.
Je le relève, l’écarte, tire sur le lit pour le décoller de la cloison, replace Toni en levrette, mon doigt lui caresse profondément le fondement, chaud, souple, satiné puis je guide ma queue qui le soulève en le fourrant.
Il prend cher, le mignon. Il voulait ma queue, je lui sers double ration. Il couine faiblement et je le lime à grands traits, avec ce petit sursaut, au fond, pour aller chercher son plaisir. Je le sens parcouru de contractions qui enflent. Il tremble, se serre, pousse un petit cri de souris et sursaute à trois reprises, ce qui me fait aussitôt partir en fusée. Il s’écroule sur le lit dans son propre foutre, dégageant ma queue mais je ne suis pas rassasié.
J’arrache le préservatif et l’attrape pour lui fourrer en bouche ma queue qui débande. Il la suce goulument et c’est son visage barbouillé de foutre qu’à mon tour, je lèche, je lape, je noie avant de fourrer ma langue dans sa bouche pour un baiser vorace qui se poursuit en ventouse. Pour reprendre notre souffle, nos visages s’écartent lentement et le sien s’illumine d’un de ses sourires à fossette qui me comble. Je me rajuste, je lui envoie ses fringues :
- « On garde tout Toni, on file. »
Au moment de sortir, je l’arrête.
- « as-tu fait les tests, Toni, s’il te plait ? »
Il acquiesce d’un signe de tête et son regard est une promesse silencieuse. Et je l’entraîne déjeuner d’un sandwich, côte à côte, au comptoir, sans se toucher mais chacun dans la bulle de l’autre, à l’unisson. Je lui tourne la tête vers moi d’une main sur sa joue, lui pique un bisou léger sur les lèvres :
- « à ce soir ».
Puis je me précipite vers le tram. Au boulot !
Amical72
amical072@gmail.com
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