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Premier épisodeÉpisode précédent

Agriculteur | S15 Joris

7 | Découverte – Le récit de Jérôme

- « Julien, il faut que je te raconte quelque chose. »

- « Mmm ... »

- « C’était … il y a trois jours, je crois. Oui, c’est ça !

J’ai terminé mon service et je suis dans le bureau, assis, je relis posément des notes que je veux transmettre au chef de service. La porte s’ouvre, quelqu’un entre puis la referme dans son dos. Je lève les yeux : Joris.

Il me regarde, fixement.

Depuis nos fredaines ici, on n’avait fait que se croiser sans chercher à plus, comme s’il y avait un non-dit formant obstacle entre nous, j’imagine alors qu’une explication va venir. J’attends.

En deux grandes enjambées, il est sur moi, il chope fermement ma tête à deux mains, la bascule en arrière et me galoche.

Putain, Julien ! Et dire qu’il nous avait caché ce talent !

Sans me lâcher, il me souffle à l'oreille : "on peut aller chez toi ?"

Ah, Julien ! Quand un mec bande, son cerveau perd toutes ses facultés sauf ... Or, seule, une unique pensée s'impose instantanément à moi, celle que, ce soir, les garçons sont chez leur mère et, donc ... je peux acquiescer d'un sec coup de menton pour immédiatement étirer mon cou vers le haut et recevoir la gratification attendue.

Oublié le rapport ! Il m'embrasse voluptueusement et, au travers de ses vêtements, mes bras enveloppent ses cuisses, mes mains remontent sur ses fesses généreuses et fermes, les englobent comme un objet précieux, inespéré, une quasi adoration qui me renvoie à des images de processions votives.

"Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !"

C'est lui qui donne le signal : "partons". Je conduis comme un automate et sa main posée sur ma cuisse fait résonner comme une antienne dans ma tête : "je veux le baiser et, ce coup-là, je vais bien le baiser, il faut que je le baise ..."

Sitôt la porte palière refermée, nos tee-shirts volent et le baiser, mouvant, loquace, reprend dans un soupir comme une respiration longtemps retenue. Mes mains se fixent en vénération sur ses belles fesses lisses, quand les siennes, elles, bourdonnent, volètent ; ses doigts s'infiltrent et courent dans mes toisons, en mouches du coche terriblement agaçantes.

Tu te souviens, il t'a dit "je n'aime que les poilus", il faut bien que ce poil qui, si souvent, nous vaut des moues dégoûtées, des références simiesques, nous apporte parfois aussi quelques avantages !

Soudain ses mains débouclent ma ceinture, ouvrent ma braguette, enserrent ma taille et il s'accroupit prestement, entraînant tous mes vêtements aux chevilles dont aussitôt il s'active à les libérer. Mais au passage, sa bouche a aspiré ma queue qu'il suçote, d'abord malaisément.

J'ai écarté mes mains, paumes ouvertes, comme un otage qu'on met en joue, soulevant complaisamment un pied puis l'autre, pour qu'il m'ôte toute contrainte. Enfin nu. Libre.

Alors, quand ses mains viennent encadrer mes hanches, les miennes se posent dans ses cheveux pour canaliser ses oscillations, les guider, les ralentir ou le retenir gavé, selon que je cède au vertige, que je me défends de m'y abandonner tout à fait ou que je m'impose à lui.

Mais je reste avec cette obsession : le pénétrer, sentir cet instant où son oeillet s'ouvre pour accueillir mon gland d'acier chauffé à blanc, une étrave qui le fend, que je pousse profondément en lui. Ce glissement soyeux, légèrement contraint ... Qu'il consente à me laisser l'écarteler. Qu'il le souhaite, qu'il me le demande.

A nouveau, il s'agite et j'entends le métal tinter, le tissu se froisser. Il se redresse, jette ses bras autour de mon cou, applique ses lèvres sur les miennes, renoue nos langues bavardes. Mes mains retrouvent leur forme de moule ajusté à son cul et le plaquent contre moi, ma bite zèbre son ventre d’un trait de chaleur impatient, mais, également, indéniablement, …

C’est bien la sienne tout aussi tendue et poisseuse, qui s’emmêle dans mes fourrures.

Je suis saisi.

Il était jusqu’alors resté sanglé dans ses jocks, refusant catégoriquement de se dévoiler et j’en étais arrivé à oublier que lui aussi … Dans mes pensées, j’avais comme exclu la possibilité de sa queue, qu’il escamotait soigneusement, de sa représentation au profit de celle de son cul, somptueux il faut bien le dire, qu’il offrait seul à notre concupiscence.

Et là …

J’en tombe à genoux pour regarder de près cette découverte, sa jolie tige légèrement cintrée, avec son gland bien ourlé où perle une goutte transparente, j’en caresse la peau douce du bout des doigts, l’incline, la sens, ma langue vient coulisser sous le frein puis mes lèvres l’enserrent, l’aspirent en la dégustant et je le suce lentement.

Puis je me redresse, l’œil lubrique.

- « Je te vais baiser, jeune mâle qui trique, et ça, ça ajoute à mon excitation. »

Il sourit, s’accroupit, achève de se libérer de ses vêtements, fouille ses poches et exhibe capotes et lubrifiant à mes yeux ravis. Ainsi, il avait tout anticipé, le fripon, et cette révélation aussi ajoute à cette excitation qui m’aveugle. Il m’équipe prestement, avec des gestes sûrs et aguerris, se retourne pour s’enduire la raie sous mes yeux, levant les siens extatiques au ciel lorsqu’il se doigte ostensiblement.

Puis il s’accoude d’un bras à la cloison, visage à demi tourné vers moi, cambre son rein, et alors sa croupe somptueuse s’épanouit et se fend, dans une généreuse invite d’hospitalité.

Cette seule vision soulève ma poitrine d’un souffle puissant, mes narines palpitent ; ma main droite saisit ma tige d’acier et l’agite, de haut en bas dans sa raie, jusqu’à la nicher, la gauche s’empare de sa taille, le maintient, appuie, rectifie, le guide. Nos yeux se sont accrochés et je lui intime : « pousse maintenant. »

Car je veux qu’il me dévore par la queue, que ce soit lui qui m’absorbe, qu’il appelle en lui ce barreau qui le comble, le dilate, l’étouffe, qu’il en suffoque mais sans jamais renoncer, je veux sentir son boyau étreindre ma queue puis se détendre jusqu’à la gainer exactement.

- « Jusqu’aux poils. »

Écraser ses lobes charnus, le voir grimacer de détermination, les épaules pressées en appui au mur, écartant ses fesses pour pouvoir avaler entièrement ma bite et, moi, peser sur lui. Impitoyablement. D’un coup de rein, tenter de le soulever comme un trophée planté au bout d’une pique.

Attendre, vibrant d’impatience.

Qu’il prenne cette longue inspiration, redresse la tête, ouvre son torse et, sans plus barguiner, j’amorce un balancement souple, coulé, auquel il se joint, j’adopte un rythme qu’il rejoint, orientant un pied pour assurer sa base de sustentation, tendant un bras pour se soutenir, dans un léger déséquilibre vers l’arrière qui le fait rebondir à chacun de mes coups de rein.

Et là, dans cette frénésie qui nous a saisis et ne nous a pas laissé le temps de dépasser cette minuscule entrée éclairée par la lumière crue d’une ampoule nue, au sol recouvert d’un linoléum tristement gris, jonché du désordre de nos vêtements arrachés à la hâte, je le poinçonne de cent élans répétés, je le ramone d’amples aller-retours qui le fendent, je le martèle de puissantes bourrades qui l’ébranlent, je le lime de rapides frottements qui le creusent, je le tamponne de coups droits vertigineux décochés du fond du cours …

Et il soupire, gémit ; il renifle soudain comme s’il renâclait mais c’est pour s’offrir plus franchement encore à la bite au tour suivant ; il encaisse, amortit, accueille avant de capituler, s’abandonnant tout à son plaisir, celui que je lui dispense et devenant, progressivement, un pantin haletant, dont le souffle, qui s’est réglé sur ce qui s’est maintenant adouci en de voluptueux glissements ralentis, prolongés, se termine en couinement étranglé. Désormais, je le soutiens autant que je m’accroche à lui, étirant notre houle jusqu’à cette vague qui me soulève le rein en hoquets irrépressibles, répétés en écho.

Et c’est lui qui me retient, puis m’adosse à la paroi contre laquelle je m’affaisse lentement, je m’assois et poursuis mon effondrement jusqu’à m’allonger, cuisses ouvertes …

Il s’est jeté sur moi, m’ensevelit, me bécote, me respire, ses mains me parcourent et me pétrissent, ses doigts hersent mes poils. Il tête puis agace un mamelon de la pointe de la langue puis de ses dents, se renverse pour sucer ma bite flaccide, me gobe une couille, l’autre, poursuit en animal fouisseur, grognant, aspirant.

Je soulève mon rein, écarte une cuisse, pèse d’une main sur sa tête et je sens sa langue humide s’agiter dans la broussaille de ma raie qui crisse, sa pointe aiguisée et fraîche vient soudain effleurer ma rosette.

OUI!

Amical72

amical072@gmail.com

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