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Agriculteur | S19 Reprendre goût à la vie

8 | Tant de douceur grisante – Le récit de Julien.

De la journée, je n'ai pensé à rien d'autre qu'à mon boulot, concentré, organisé, efficace. En fin de journée, j'aime pouvoir faire un rapide bilan et me dire que j'ai bien bossé avant de m'accorder un temps pour monter mon hongre, l'esprit libre.

Maintenant, voilà que je consulte mon portable.

Et encore.

Toujours rien. Je tape du pied.

Le tintement d'une notification se fait entendre et je souris ; est-ce bien ce que j'attendais? Ce que j'espérais, même ?

Gagné!

Mais cette fois, je suis fin prêt : douché, rasé, changé et sans reproche. Quand j'arrive, Damien se tient debout sur le seuil de sa maison, souriant ; il m'attend.

Il s'efface courtoisement quand je gravis les deux marches, referme la porte derrière moi, se retourne.

Nos bras, s'ouvrent en grand, se croisent et se replient pour enserrer nos dos, nos bouches se soudent, mes lèvres trouvent place entre le nid douillet de sa barbe et la brosse drue de sa moustache, nos langues reprennent sans hésiter le voluptueux dialogue entamé la veille. Exactement selon le même tempo, comme après une interruption involontaire du programme.

Parfois, le baiser se suspend mais nos visages, le velu comme le glabre, restent à se frôler, joue à joue, regard à regard, nez à nez, oscillant, mêlant nos souffles, nous humant, puis soudain, dans une prompte offensive, des lèvres se posent, un peu au hasard, pour un bécot fugace aussitôt évaporé.

Voilà qu'à nouveau, les têtes basculent, les paupières s'abaissent, les profils s'encastrent et, dans un soupir, les bouches se dévorent et les langues reprennent leurs jeux : courses folles, envols de papillons, reptations de limnées, gonflements de voiles, noeuds de matelots, ...

Nos mains dansent elles aussi ; doigts en étoiles, elles pressent, contiennent, dessinent. Soulevant le vaste tee-shirt informe que porte Damien, les miennes s'infiltrent, conquérantes insidieuses qui s'aventurent dans sa fourrure, parmi les longs poils drus qui recouvrent son ventre, visant plus haut quand les siennes butent sur ma ceinture emprisonnant étroitement mon éternel polo.

Pause ! Nos yeux, malicieux, se retrouvent et je crois lire une question muette dans les siens. Alors, je plonge ma main dans ma poche et j'en extrais le carré magique qui virevolte entre index et majeur devant ses yeuxcomme un effaroucheur à étourneaux. Il hausse un sourcil avec une moue ? Qu'à cela ne tienne ! En me contorsionnant, je plonge mon autre main et elle ramène un deuxième étui. Il me les confisque dans un rire et le mien lui fait écho, comme pour sceller notre accord.

Je note qu'il n'arbore pas, aujourd'hui, un de ces airs arrogants, cet éloignement de citadin inaccessible, mais, qu'au contraire, il y a du miel dans son regard qui pétille ; alors je glisse à son oreille.

-" Et si, aujourd'hui, c'était moi qui prenais soin de toi ..."

Pendant le court instant que je lui ai accordé pour répondre, il ne dit rien, ne manifeste rien en aucune façon, il demeure souriant, impassible comme si ma proposition n'était pas parvenue à son cerveau ou alors ... Il attend ! Immobile, narquois, que je poursuive !

Alors, je passe à l'action ; je lance mes deux mains, son maillot s'envole par dessus sa tête et aussitôt, mains, doigts, bouche et langue entrent dans la danse, effleurant, pinçant, éraflant, caressant tour à tour ces zones sensibles, ces petits tétons, le creux d'une aisselle pour qu'enfin, il capitule. Il souffle, vaincu, il s'avoue offert, comme une concession, il m'abandonne le gouvernail.

Je déboucle prestement ma ceinture dont j'extrais mon polo avant de l'arracher, défais ma braguette pour que mon pantalon s'écroule à mes chevilles et je reviens à lui, plaçant son dos en appui au mur.

Mes bras, l'un puis l'autre encerclent sa taille pour installer un contact, peau contre peau, chaleur contre chaleur, direct et communicatif ; une main herse lentement ses toisons tandis que les doigts de l'autre accrochent sa ceinture, la débouclent et s'emparent de ce bouton, de cette glissière. J'écarte fermement les deux pans comme on ouvre largement un col, pour découvrir son boxer distendu.

Puis je m'accroupis, libère ses jambes de son pantalon, les miennes par la même occasion et, lorsque je me rétablis, nos sous-vêtements pareillement bossus et marqués d'une tache de mouille s'affrontent quand un tourbillon effréné noie nos yeux les uns dans les autres.

Le premier, j'ai posé mes mains à plat dans ses reins et mes doigts se sont insinués sous les large élastique, ils ont contourné ses hanches et plongé pour cerner le précieux service trois pièces que je dégage de son emballage avec toutes les précautions requises. Mais lui s'est pareillement emparé avec dextérité de ma bite d'une main, de mes couilles de l'autre et nous nous observons, tels deux partenaires s'épient avant le lancer de ballon de la mise en jeu. Il me sourit.

-" Je commence!"

Il s'est effondré. Ses mains s'occupent d'extraire mes chevilles du sous-vêtement quand sa bouche grande ouverte part à courre, chassant ma queue qui bale d'un côté à l'autre ; en prédateur efficace, il l'aspire, l'engloutit puis la pompe somptueusement, ses mains en pince maintenant mes cuisses ouvertes. C'est étourdissant mais je ne veux pas me laisser emporter au risque que lui revienne une fois encore la conduite des évènements.

-" A mon tour !"

De mes doigts en peigne, j'ai brossé ses cheveux, renversant sa tête vers l'arrière. Ses yeux écarquillés, ses lèvres entrouvertes sur l'éclat de ses dents luisant dans sa barbe, ce filament brillant qui barre sa moustache appellent irrésistiblement mes lèvres et je m'incline vers lui pour le galocher tout en le redressant.

Patin forcené, bouches avides, langues comme des murènes affamées en embuscade qui tourbillonnent puis s'accrochent soudain, comme la patelle au rocher. Il s'est serré contre moi, étroitement, blotti même. Une de ses mains glisse, coulisse en vissant puis en dévissant le long de mon membre dressé et le retient, comme on saisit le manche d'un marteau pour assurer une bonne prise avant d'asséner un coup ajusté.

Moi, mes bras l'enveloppent, se croisent dans son dos, l'un file vers le haut et ma main soutient sa nuque souple, l'autre ... L'autre pointe vers le bas, ma seconde main venant naturellement mouler sa fesse. Mais en glissant sur ce fruit charnu, velu, soudain, c'est lui qui me saisit, il m'envahit, s'empare entièrement ma conscience, effaçant toute autre perception.

Voilà toute mon attention concentrée dans ma paume, sur ce contact qui nous lie : ce galbe, cette chair dense, sa chaleur, cette peau frémissante recouverte de poils de plus en plus fournis vers le bas ... ils sont courts et fins sous mon pouce qui les balaie, plus longs, serrés et drus à l'autre extrémité, à la pointe de mon annulaire et, à peine celui-ci dérape-t-il qu'il vient effleurer une mèche, une frange plus souple qui ploie mais se redresse, soulignant l'arrondi de la fesse, puis, encore au dessous, tout s'enchevêtre en broussaille hérissée comme pour défendre l'entrée du naos, le saint des saints où réside le dieu et auquel, seuls, les initiés peuvent accèder.

Alors, mes bras qui retenaient jusque là fermement cet homme viril s'assouplissent, s'arrondissent spontanément en de molles guirlandes fleuries enlaçant, ornant ce corps qui s'abandonne en offrande, qui se sacrifie, me faisant officiant pétri de la gravité de mon sacerdoce, porté par une vague bienveillante et pourtant fébrile.

Nous ne sommes ni des héros, ni des champions, ni des prophètes, mais nous avons la conscience aigue de notre chance inouie d'être là, deux parmi des milliards et pourtant vibrants de concert, des grains de poussière mais bien vivants, coeurs battants, tous nos sens éveillés.

Ordinaires.

Nous avons rejoint la chambre, le lit, nous régalant par avance.

Rarement, j'ai fait l'amour avec autant de retenue et autant de ferveur à la fois. Chaque toucher, chaque baiser, chaque souffle sidère par son à-propos, confine à l'extase de tant de douceur grisante, soulève nos poitrines et nous arrache un cri.

Et pourtant, rien d'extraordinaire, ni même de remarquable ; rien de débridé ou d'extravagant. Il m'a capoté puis je me suis glissé en lui et, imbriqués en cuillers, cramponnés l'un à l'autre comme à un radeau de survie, nous avons ondulé souplement , sans cesse suffoqués, suspendus à chaque instant, émerveillés comme par autant de miracles, nous nous sommes accordés en symbiose parfaite, chacun puisant dans ses ressources de volupté pour les répandre généreusement sur l'autre, atteignant la jouissance exactement ensemble avant de retomber sur le dos, côte à côte dans un râle repu, fourbus.

Bienheureux et joyeux.

J'ai retiré le préservatif, je l'ai noué et me suis allongé à nouveau, les yeux au plafond. Damien a posé sa main sur la mienne.

- "Tu vis seul, si je ne me trompe ..."

Or, comme chaque fois que je vis un moment exceptionnel, mes pensées roulaient vers Lecourt. Je suis sur le point d'évoquer le jeune homme de vingt ans séduit, "ensorcelé" par cet homme, avec - ou malgré- sa double vie. Mais je ne sais ce qui me retient alors de parler. Exposer ma situation, je le pressens, couperait net la parole à Damien, or, la magie de l'instant que nous venons de partager lui revient, comme une cérémonie préparatoire à ...

Et alors il poursuit.

Amical72

amical072@gmail.com

"Ecoute mon histoire, écoute bien garçon / Si tu n’veux pas finir ton quart bouffé par les poissons / Si tu touches aux écailles d’une fille de Neptune / Tu reviendras avec un trident planté dans la lune ... Souviens-toi, fils, que sur la mer, les traversées sont solitaires."

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