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Chapitre 12
J’ai invité Toni à dormir avec moi après nos galipettes, mais qu’est-ce qui m’a pris ? Et à la fois, j’étais content qu’il accepte.
Et là, je me réveille en pleine nuit et je contemple ce jeune homme qui dort à mes côtés. Il est allongé sur le côté droit, sa jambe gauche repliée vers avant et je suis du regard sa fesse, sa cuisse puis son mollet musculeux de joueur de foot ; le tout couvert de poils bruns jusque sur le coup de pied. Son épaule gauche a basculé vers l’avant et la peau mate de son dos large frissonne quand je la balaye d’un filet d’air. Il ouvre les yeux, tourne son visage vers moi et me plante un smack avant de replonger non sans attraper mon bras dans lequel il s’enroule. Piégé contre lui, je le rejoins dans le sommeil.
Plus tard, c’est lui qui me réveille en parcourant mon torse de la pointe de sa langue ou en l’effleurant de ses lèvres. Il lèche mon téton et le fait dresser puis glisse sur mon flanc, il respire ma peau et son souffle couche les poils, sa barbe râpe, ses doigts jouent dans ma toison.
Mon mouvement a dû l’alerter et il se redresse. Ma main le retient et se perd dans ses cheveux. Ses doigts se font légers sur mon flanc et je frissonne en tendant mes abdos. Toni a un sifflement en parcourant les lignes qu’ils tracent sous la fourrure, il a une main dans la toison de mon torse, l’autre dans la touffe du pubis et, entre les deux sa langue va et vient autour de mon nombril mais ma queue raidie frappe sa tempe et il se couche sur sa joue pour aspirer mon gland et jouer avec mon méat.
Je contracte brusquement mes abdos pour lui fourrer tout le volume. Fermant ses lèvres autour du bourrelet, il le garde en bouche et je pousse pour m’enfoncer tout en roulant sur lui. Je l’immobilise de mes genoux sur ses bras, ma queue plantée dans sa bouche et me retrouve face à sa queue dressée.
Je lui écrase les cuisses en grenouille avec les avant-bras et lui saisis le manche d’une main et les couilles de l’autre. Je les serre légèrement et je le décalotte de mes lèvres pour prendre son gland en bouche de velours. Je l’aspire, le pompe, l’enveloppe d’une langue épaisse puis descends sur sa hampe que je lubrifie de salive en quelques allers retours. Lorsque je l’échappe, elle claque sur son ventre.
Je la parcours d’une langue lourde de salive suivie de mon menton râpeux et je gobe ses couilles lisses. En bouche, je les tourne, retourne, presse de la langue puis je lui empoigne les cuisses et d’une secousse sèche, lui fait relever le bassin, glissant le long de son périnée pour lui bouffer le fion. Je le sens qui cherche à se dégager pour respirer mais je crache d’abord deux trois jets de salive que je cueille du pouce pour le doigter sans effort. Il geint quand je l’introduis.
- « Tu croyais réveiller une dinde de princesse sans défense avec tes petits bisous, Toni ? » Mon pouce va et vient dans son cul et je le sens vibrer. « Et tu tombes sur un poilu qui veut t’enculer comme un marin baise le mousse. »
Je saisis sa queue à la base et la secoue, la lèche, la gobe, la mordille. Je glisse sur le côté et le libère en partie. Il avale une grande goulée d’air et je le suce à la classique en rythme avec mon pouce qui lui explore le cul. Majeur et index se substituent et les autres doigts s’emparent de ses boules pour les étirer vers son fion. Je lui lèche l’épieu, l’égratigne du menton, ponce rapidement son frein du plat des lèvres avant d’aspirer de nouveau sa fraise brulante en longues coulées humides et caressantes.
Mes doigts sont justement positionnés pour les caresses à l’intérieur de lui, je sens des ondes puis des vagues l’agiter et dans un souffle rauque, il envoie des traits de foutre qui m’éclaboussent. Il est agité par des répliques de l’orgasme puis se détend rapidement dans mon étreinte. Je me retourne vers lui et ses yeux de cocker sont ma récompense, je le saisis par la nuque, l’embrasse en mode grosse langue impérieuse, lui dis « nettoie maintenant ». Je lui fais lécher ses traces et il termine en suçant ma queue à laquelle je l’arrache pour l’embrasser encore. Il a le regard trouble et je m’en amuse :
- « Ta bouche a encore le gout de foutre Toni » et je lui présente mes deux doigts qu’il renifle et parcourt d’une langue rapide « et ça, c’est le gout de ton cul… que tu as retrouvé sur ma langue »
Il se retourne sur moi, se penche sur ma queue demi-dressée et se met à me lécher puis l’avale et la pompe. Mais je l’arrête :
- « trop tard Toni ! Tu as perdu et ici, il n’y a pas de rattrapage comme aux partiels. C’est le prince qui a perdu ! A la douche ! »
Nu dans la cuisine, Toni se penche sur son portable et je vois ses sourcils se froncer et son air s’assombrir :
- « tu as invité mes potes à une soirée et ils me demandent des détails, si tu es actif, passif ou versatile, si tu es bien monté, etc. » puis d’un ton rageur : « c’est quoi cette partouze ? »
Je me lève et l’entoure de mes bras, je pose la main pour masquer l’écran :
- « c’est un apéro pendant lequel les invités se laissent un peu aller mais l’invitation a été lancée AVANT que je t’invite à dormir avec moi. Pourtant j’aimerais que tu viennes m’y retrouver, je te le demande. » puis j’ajoute avec un air faussement dégagé : « tu pourras montrer à tes copains que tu as bien gagné ton pari. Réfléchis jusque-là » Et je lui plante un bisou piqué avant de lui claquer le baigneur :
- « maintenant mon joli, reprends ta vie et reviens vite ! Ah, j’allais oublier » Je le coince et le plie en avant, parcourant sa raie d’un doigt puis je brandis le plug lubrifié que je lui introduis directement : « si tu veux bien poursuivre ton service ».
Vais-je revoir mon étudiant après ces moments torrides ?
Cette histoire débutée par un pari stupide -stupide puisque j’en étais « l’objet », bien sûr- s’est poursuivie dans des ébats d’un érotisme qui me laisse des appétits inassouvis et j’ai même gardé Toni dans mon lit pour la nuit. Son départ me laisse dans une jubilation certaine mais avec un petit pincement. Tsss ! Je dois me garder de tout sentimentalisme égocentré ! Seul Toni peut décider et je ne peux que l’attendre ce soir.
Hummm, je crois que j’aimerais qu’il vienne.
Amical72
amical072@gmail.com
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