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Chapitre 11
Le retour se fait efficacement après ce moment érotique en pleine ville. Pendant qu’il conduit, je regarde Toni, sa tignasse brune en désordre, sa belle carrure, son sourire qui éclaire ses yeux marrons, son allure décidée. Je ne pense qu’au moment où ma queue va coulisser en lui. Quand je croise son regard, je lis la détermination de son désir qui répond au mien et je sens qu’il m’observe. Je claque la porte derrière lui et le bras tendu, je le garde à distance :
- « déshabille-toi ! »
Sans me quitter des yeux, Toni arrache ses vêtements à la hâte, et se plante nu devant moi, sa hampe dressée. Je le contemple sans un mot, puis je m’approche et parcoure son corps du plat de la main comme on vérifie une carrosserie, sans rien négliger, mais sans égards. Il me suit ensuite au salon et m’aide à me déshabiller à mon tour, posément. Face à lui, je défais un à un les boutons de la chemise sur ma toison qu’il aime caresser.
Il tombe à genoux pour retirer mon slip tendu et ouvre la bouche, gobe ma queue luisante de liqueurs. Il s’active à sucer, lécher et toute ma bite est bientôt baveuse. Je lui tends le fameux étui de latex et m’empare du lubrifiant. Il me capote tandis que je lui enduis le fion et le doigte à deux, chacun prenant le plus grand soin de l’autre. Je m’allonge à demi sur le canapé, hampe vers le ciel et lui dis « baise-toi » Toni a un sourire de loup, il se retourne, saisit mon manche dont il se caresse la raie, il introduit mon gland, écarte ses fesses à deux mains et, d’un coup, s’empale à fond.
Mais là, il se tétanise et est parcouru d’un frisson. Je me redresse en glissant du bassin pour assurer ma position en profondeur, l’enveloppe de mes bras, lui embrasse l’échine…
- « Toni, aurais-tu les yeux plus larges que le cul ? as-tu oublié que quand tu m’excites, j’ai une grosse bite pour te baiser ? »
Je le sens qui frémit puis il engage une timide ondulation du bassin et tête renversée sur mon épaule, commence à geindre d’une voix sourde. Son dos se détache de moi, il se cambre et je le saisis par les hanches pour accompagner son roulement qui serre ma queue en vagues puis il joue de ses cuisses pour se limer en augmentant l’amplitude et retomber de tout son élan sur ma touffe.
Mettant à profit un mouvement trop ample qui me fait déculer, je le fais basculer vers l’avant, un genou appuyé sur le pouf, l’autre pied au sol, je lui doigte le fion largement ouvert, lui positionne le cul puis je l’enfile d’un coup profond et je ressors pour recommencer et taper à fond chaque fois, quelques claques sonores sur ses rondeurs y ajoutent un sursaut qui le contracte sur ma queue. Il respire en rythme et celui-ci s’accélère. On monte, on monte … et là, je me retire.
Je renverse Toni sur le dos, empoigne ses mollets et relève ses genoux aux épaules, Sa croupe relevée expose son œillet qui clignote sans se refermer tout à fait. Ma queue coulisse sur sa raie et ses couilles, il la saisit pour la guider et elle s’enfonce en lui qui ferme les yeux et soupire. Quand il les rouvre, son regard est perdu, il dodeline de la tête de gauche à droite et son râle scande les tout petits mouvements que j’imprime.
Il se pince les tétons et commence à être parcouru de frissons. Je sens son cul qui se contracte puis se relâche de plus en plus vite, de plus en plus fort et, d’un coup, il exprime l’air dans un « han » sonore, écarquille les yeux et lance son foutre en longs jets laiteux. Je m’enfonce en lui et lâche à mon tour des impulsions qui me vrillent les reins. Nous restons ainsi immobiles quelques secondes, le temps que toute la tension reflue, puis je me retire, m’effondre aux côtés de Toni qui se blottit contre moi, une main perdue dans la toison de mon torse.
Je sens une goutte de sperme tomber sur moi, je la cueille, la dépose sur les lèvres de Toni qui passe sa langue et m’embrasse. Je saisis sa nuque et ma langue va chercher la sienne. Il se détache, se redresse, arrache ma capote et lèche ma verge redevenue flaccide puis se penche vers moi et je l’attire pour un autre baiser. Nous partons à la douche où nous nous couvrons réciproquement de mousse et de câlins et, saisi de fatigue, j’entraine Toni sous ma couette.
- « Madrinha m’interdit de suivre les vieux messieurs dans leur lit » proteste-t-il narquois.
- « Je t’invite sous ma couette mais tu peux décliner l’offre… »
- « Tss tu ne laisserais pas un jeune homme que tu as épuisé affronter les dangers de la nuit, tu dois l’hospitalité à l’hôte de passage. »
- « Mais je ne laisse JAMAIS les chats errants élire domicile dans ma maison. »
- « Ce soir, j’ai envie de dormir avec toi, M’sieur. »
- « Tout va bien alors, bonne nuit Toni ! »
Amical72
amical072@gmail.com
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