Premier épisode
L'épisode nocturne avait été si bref et si intense que je m'étais ensuite immédiatement englouti dans un sommeil profond et que je me réveillai, persuadé d'avoir rêvé.
Deux jours plus tard, nous regardons le journal télévisé dans le salon après déjeuner, nous entendons la porte d'entrée se refermer derrière sa femme lorsque, de sa place et sans quitter l'écran des yeux, François se penche vers moi et, sans façon, pose la main sur mon paquet. Deux pressions suffisent pour que ma queue se dresse, en béton, dans ma cote. Suffoqué, je bondis sur mes deux pieds et m'écarte, pétrifié. François se lève calmement, me regarde et s'approche. Il caresse à nouveau ma bosse puis me prend par l'épaule pour me conduire dans la pénombre d'une chambre. Je suis paralysé, planté sur mes deux jambes, désarmé. Il défait les zips de ma cote qui tombe à mes pieds, pour caresser chaque centimètre carré de ma peau. Il se met à genoux devant moi et baisse mon slip. Ma queue bondit. Il lève les yeux vers moi et comme je ne réagis pas, il caresse mes fesses de ses deux mains, un doigt glisse dans ma raie, mais je suis si contracté qu'il n'atteint pas mon oeillet. Il attire mon bassin et prend mon gland en bouche pour l'engloutir en le décalottant. Je crois défaillir sous le plaisir que me procure cette caresse. Il relève les yeux vers moi, mais je n'ai d'autre réaction que des frémissements. Il imprime alors un balancement à mon bassin pour me pomper avec application. Il s'interrompt pour prendre ma bite en main et la lécher avant de reprendre sa pipe. Des ondes me traversent les reins et je saisis ses cheveux à deux mains. Je murmure " tu me fais venir ! ", mais quand je tente de me retirer, il avale goulument ma queue pour accueillir mes jets en bouche. Tandis que je suis parcouru de frissons, il me prodigue des aspirations et des lécheries pour achever de me vider et tout avaler. Alors que je retrouve mes esprits ; François se penche sur moi avec un sourire attentif " Non, tu vois, tu n'avais pas rêvé ! ... mais je suis sûr que tu en as rêvé " et il m'embrasse délicatement sur le ventre. " Habille-toi et maintenant au boulot "
Il me laisse désorienté, partagé entre des sensations et un plaisir inimaginé, la conviction d'avoir trouvé une des réponses à ma quête, le désir de revenir vers lui pour le toucher, le déchirement de m'éloigner de l'idéal familial, des sentiments troubles de culpabilité et surtout celui d'être dévoilé, percé à jour, ce qui me rend vaguement honteux.
L'après-midi, je suis en proie à ces sentiments contradictoires et il me semble que chacun me regarde avec une ironie qui me met mal à l'aise. Heureusement, nous terminons de bonne heure et de retour au dépôt, un homme attend François. Ils partent vers le bureau et je patiente dehors au soleil.
Puis je veux aller aux toilettes, mais une fois entré, des bruits incongrus m'attirent vers le fond du bâtiment dont je m'approche avec précautions pour découvrir un autre spectacle. François est nu, debout sur une pièce de bois, offert contre le mur du fond et son visiteur le lèche et le caresse partout : le torse, les tétons, les aisselles, le ventre... Les poils humides de salive se collent et frisent. Cette gourmandise me saisit, me chavire et me couvre de frissons. Puis François se retourne et se cambre et l'inconnu attrape une fesse dans chaque main, enfouit son visage entre ses deux globes et lape avec de petits coups de tête. Puis de nouveau, François lui offre sa queue encore plus raide et tendue qu'auparavant et l'homme se met à le sucer, à lécher son membre, gober son gland. Maintenant à genoux devant lui, il le pompe avec des grognements sourds, selon la cadence que lui impose François qui tient sa tête à deux mains. François interrompt le rythme et descend de son piédestal où il installe à son tour l'homme qui baisse son froc et exhibe sa croupe. François la caresse longuement et crache à la raie dans laquelle il fait courir ses doigts qu'il introduit un par un. L'homme commence à gémir doucement. François se retourne et se penche pour attraper quelque chose. Il marque un instant d'arrêt qui me fait craindre d'avoir été surpris, mais il se redresse et sa main retrouve la raie qu'elle enduit de lubrifiant avec force massages et va-et-vient. Puis il se place de profil, et m'offre un point de vue idéal sur sa queue bandée. De ma place, sa queue cambrée et décalottée me semble brulante. Il l'enduit de gel et déroule le préservatif comme à la parade. Son coup d'oeil dans ma direction m'enfonce un peu plus dans mon recoin. Il saisit alors l'homme par les hanches et le pénètre d'un coup de reins puis se redresse lentement pour l'enfiler. Je vois ses fesses se contracter et j'entends l'homme râler à voix basse. François le positionne avec précaution et je vois l'homme tendre un bras vers l'arrière pour attraper une fesse de François et l'attirer en lui. François commence alors à le limer, avec douceur d'abord, puis de plus en plus fort, avec de plus en plus d'ampleur et d'ardeur. Je suis fasciné et, avec ma queue dressée en proue, comme un badaud qui imite à vide le mouvement qu'il observe, il me semble que moi aussi je balance du bassin en cadence. J'entends son ventre taper contre le cul et l'homme passif geindre en rythme puis sa plainte monte dans les aigus et c'est au tour de François d'émettre un bruit rauque avant de s'abattre sur son dos avec des soubresauts. J'en profite pour m'esquiver, ma queue retombe demi-molle dans mon slip poisseux et je pisse contre la roue du camion puis je m'installe dans la cabine pour attendre.
Amical72
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