Premier épisode | Épisode précédent
Après avoir assisté, dans le hangar, à une scène qui m'a fait jouir dans mon slip, je suis revenu dans le camion attendre François.
Quelques minutes plus tard, une grosse berline quitte rapidement le parking et François ouvre la portière du camion pour s'installer au volant en sifflotant. Il tourne le regard vers moi avec un sourire en coin et ses yeux pétillent. Il poursuit son sifflotement. À l'arrivée, il me coupe toute retraite, me fait signe " à la douche maintenant ! " Je ne peux me défiler et je suis paniqué à l'idée de bander ouvertement devant lui qui se déshabille sans aucune gêne. Son odeur envahit la pièce mélange de sueur et d'une autre odeur que j'apprends à connaitre. Il me pousse vers le jet d'eau chaude et, d'autorité, une main sur ma nuque, commence à me shampouiner, me savonne le visage, glisse un doigt dans le dessin de mes oreilles et poursuit, moitié friction, moitié massage avec les épaules et le dos qu'il couvre de mousse. Ses grandes mains me font un effet électrique et je sens la chaleur dresser ma queue. Il descend ses mouvements sur mes fesses, glisse dans ma raie et caresse mon oeillet qui se crispe instinctivement, soulève mes bras pour frotter mes aisselles et arrive sur mon torse. Puis d'un coup, il saisit ma queue raide d'une main, la décalotte et la nettoie d'une rapide rotation du poignet avant arrière, me saisit les bourses et glisse un doigt sur le périnée. Puis il attrape une jambe qu'il relève, posant mon pied sur le haut de sa cuisse pour poursuivre son nettoyage. Quand il s'empare de l'autre jambe, mon pied se pose sur sa queue aussi dure que la mienne, mais il le saisit et pétrit de ses mains fermes chacun de mes orteils, n'ignorant aucun des intervalles.
En reposant mon second pied, il s'asperge de gel douche et me dit " à ton tour " en faisant mousser ses cheveux. Comme je suis tout embarrassé et contrit, il me saisit les poignets et me plaque les mains sur lui : " frotte, je te dis " et je commence à parcourir ses épaules, ses flancs, son dos, ses fesses... " et la raie ! " il saisit à nouveau ma main et la fait coulisser dans sa raie, appuyant au passage mes doigts pour masser sa rondelle. J'ai cru que j'allais tout lâcher et l'asperger du foutre d'un jeune mâle qui ne sait pas se retenir... mais je n'étais pas au bout car il entraine ma main vers ses bourses et sa hampe. " Fais mousser, enlève toutes les odeurs " dit-il puis d'une voix devenue plus basse " et avec douceur s'il te plait ". Et je sens que, sous ma paume, sa chair frémit quand, protégé par la mousse savonneuse, je fais rouler ses boules ou que j'empoigne sa queue veineuse pour remonter vers son gland tendu. Mais il repousse mes mains vers le haut, son ventre, son torse, ses aisselles où mes doigts s'enroulent dans ses poils. Il s'avance vers moi avec un sourire et nos dagues croisent le fer et dans la mousse, se frottent l'une à l'autre quelques instants. Il sourit comme je rougis. Il me dit : " tu vois, rien n'est écrit sur mon front... rassure-toi, sur le tien non plus " Il se colle à moi et sa pression me fixe au mur. Une main me saisit les boules et l'autre m'administre deux ou trois caresses sur le gland et le méat, qui me brulent les reins, me soulèvent le bassin, me font lancer trois jets puissants qui éclaboussent la paroi en face. François reste collé à moi le temps que je reprenne mes esprits. Le rinçage nous éloigne et il se sèche avant de disparaitre.
Quand je rejoins la famille pour le diner, tout le monde semble très joyeux. François et sa femme se lèvent, se servent l'un l'autre, cajolent les enfants rieurs à tour de rôle, se frôlent avec des sourires et de petits baisers, desservent la table et, sitôt le repas terminé claironnent que chacun rejoint sa chambre car papa et maman se couchent tôt... Avant de sortir, François se tourne vers moi avec un clin d'oeil. Afin de dissiper mes incertitudes, je jouerai les espions en allant silencieusement capter derrière leur porte un peu des rires et soupirs de leurs effusions : sans doute possible, ils baisent ! Et de bon coeur si j'en crois ce que j'entends. Je rejoins mon lit, un peu confus. À ce moment où je me demande QUI je suis face à l'affirmation de mes désirs profonds et irrésistibles, François s'applique à échapper aux représentations en catégories binaires et exclusives.
Le lendemain, sur le chantier, François ne cesse de m'asticoter avec ses exigences, m'invitant à sortir de la position du stagiaire qui observe pour adopter celle d'un membre de l'équipe, qui anticipe et sait ce qu'il doit faire : " Allez, Julien, tu es un homme, montre-le " dit-il d'un ton péremptoire et pourtant chaleureux. Il m'accorde aussi plus d'attention, me faisant utiliser des machines dont je n'avais fait qu'observer le maniement.
Au retour, il prend son collègue à témoin " le jeune commence à sortir ses mains des poches " dit-il et son collègue approuve, m'encourage et s'éloigne. François s'amuse et me donne une bourrade amicale, m'ébouriffe les cheveux et me glisse " tu vois... et en plus, tu as une belle queue ".
Mes jambes se dérobent sous moi ! Il me semble à ce moment que tout le monde se retourne pour regarder ma queue qui se dresse, maladroite, inexpérimentée, dévoilée à tous, mais impérieuse... puis m'observe avec une question : qu'est-ce que les désirs de cette queue vont faire de lui ? Car à ce moment, je me sens être un objet mené par mes désirs déterminés et supérieurs à toute ma volonté : que vont-ils faire de moi ? François semble s'en amuser et s'appliquer à me désorienter davantage.
Amical72
amical072@gmail.com
Autres histoires de l'auteur :