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HISTOIRE

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Premier épisode

Le chef de chantier -02

- Tu m'as donné ton foutre, je t'ai donné ma sueur, nous sommes quittes. M'annonça-t-il

Sans autre forme de cérémonie, il se releva et alla décrocher les deux fusils. Il me les tendit en disant :

- Choisis-en un, c'est cadeau. Tu auras le tien et j'aurais le mien. Ce sera notre petit secret. Cela me fait plaisir. Prends.

Touché par sa seigneuriale générosité, je refusais en disant que ces fusils avaient beaucoup de valeur et que je ne pouvais accepter un tel présent. Il s'assit tout contre moi, la queue toujours raide et repoussa ma main qui était " timidement " prête à lui venir en aide.
Pour continuer de passer pour un nul, il faut que j'avoue que je n'avais encore jamais touché un sexe d'homme adulte autre que le mien... à part les petites nouilles de mes petits copains, sous les douches du stade. J'avais cependant à l'égard de ma queue et de mes couilles des gestes et manipulations impitoyables qui me conduisaient parfois à de violents orgasmes durant lesquels je ne savais plus trop distinguer la douleur du plaisir. Je savais faire.
Abel aurait pu " profiter " de ma technique ce jour-là. Il en profita certes, mais bien plus tard.

- Tu ne veux pas de contrepartie ? Tu n'as pas joui, c'est un peu frustrant, non ? Demandais-je, moitié curieux, moitié déçu.

- Je me branlerais cette nuit en pensant à tout ce j'aurais vraiment dû te faire subir. Je t'ai épargné, tu sais. Ronronna l'impudent en me tendant à nouveau les fusils.

De guerre lasse, j'examinais les deux antiques fusils. Un sanglier courant était sculpté sur la crosse du premier, un lièvre sur la crosse du second. Je choisis le lièvre, car ce jour-là, je n'avais pas fait preuve de beaucoup de combattivité. Je ne méritais pas le sanglier. J'expliquais mon choix à Abel qui éclata d'un rire prodigieux :

- A la bonheur ! Ça t'arrive donc d'être parfois modeste. Là, mec, tu m'épates !

Décidément, ce mec n'avait absolument aucun égard pour mon statut social et encore moins pour mon fric ! Voyant que je commençais à tirer une sacrée gueule, mon hôte m'enveloppa les épaules de ses longs bras musclés, appuya son front contre le mien et s'excusa :

- Excuse-moi, mec, ce n'était pas très sympa de ma part.
J'ai l'habitude de travailler pour des friqués qui se la pète grave... mais toi, tu m'as l'air récupérable... Si tu veux qu'on remette ça, la prochaine fois ce sera à ton tour de t'amuser. Comme ça tu prendras ta petite revanche. Tu veux ?

Ma queue en se raidissant à nouveau très dur (vraiment très dur !) a répondu pour moi.
L'un des avantages d'être un homme, c'est qu'il est bien souvent inutile que nous parlions pour exprimer le fond de notre pensée.
Je devais ramener Abel afin qu'il puisse récupérer sa voiture. Mais quand, assis à côté de moi, il a voulu poser sa main sur ma nuque, je l'ai repoussé d'un coup d'épaule. C'est l'un de ces gestes que je regrette beaucoup, aujourd'hui encore. En nous séparant, il me lança :

- N'oublie pas Romain, tous les jours en slip de bain et de grâce, change de lunettes de soleil. À bientôt.

Après ce petit aparté qui me laissait quelque peu flageolant, le comportement d'Abel ne changea pas d'un iota. Il redevint un chef maçon qui fait son boulot, qui se fait respecter de ses hommes et qui se tient à l'écart de la vie privée de ses clients propriétaires. Point barre.

Et moi, comme un con, j'ai repris mon rôle d'Homme Invisible. J'avais droit à un salut le matin et à un salut le soir, pas plus. Finalement. Je m'attendais à quoi ?
Je remplaçais tout de même mes lunettes de mafioso par des lunettes de soleil à la monture sobre et aux verres légèrement teintés qui ne cachaient pas mes yeux couleur menthe à l'eau.
Et ce n'est qu'après avoir sué sang et eau pendant une heure dans ma salle de gym que j'enfilais un minuscule slip de bain qui craquait de détresse en tentant de contenir mon équipement de taureau. J'étais sur le pied de guerre.
Avec ce bidule, je ne pouvais pas me permettre le moindre écart de bienséance.
Donc, c'est seulement après avoir donné pour consigne à mon gros zizi de rester bien sage que j'aie fait mouvement vers la piscine.

Mon apparition suscita quelques sifflements aussi appréciateurs qu'anonymes. Cela contraria fort ma pinup d'épouse qui devait me céder sa place sur le podium. Cette buse ne comprenait pas la " polyvalence " de la majorité de ses admirateurs.
Je ne pris pas le temps de le lui expliquer et m'étendis nonchalamment sur une chaise longue dans la posture la plus naturelle qui soit. C'est-à-dire les cuisses écartées pour bien exhiber mon bazar comprimé.

Au sommet de l'échafaudage, Abel, quant à lui, était très occupé à me tourner le dos.
Un gros problème survint quand ce fils de pute, après avoir repéré ma faille, commença sa danse de séduction. Mine de rien, il entreprit de vérifier les attaches de l'échafaudage.
Tel un Tarzan de rêve, il grimpa le long des barres d'acier en se contorsionnant et en faisant de dangereux et spectaculaires rétablissements acrobatiques sur les planches étagées.
Sous sa peau de bronze luisant, les muscles admirables roulaient, saillaient et me provoquaient. Malgré la distance j'étais aux premières loges pour bien discerner son infernal sourire de loup, un rien moqueur.
Le beau provocateur m'acheva en faisant négligemment onduler ses abdos de pugiliste.
J'ai dû battre en retraite et faire un urgent plongeon dans la piscine pour dissimuler ma fabuleuse érection.

Très courroucé, j'ai dû barboter un long moment pour que la fraîcheur de l'eau m'aide à rétablir de l'ordre dans mon infortuné maillot. Je me jurais de faire payer cher à cet enfoiré d'Abel sa déloyale riposte. Ce qui me fit débander le plus efficacement, c'est quand Sylvie plongea à son tour pour venir me caresser dans des clapotis obscènes. Son numéro d'épouse énamourée m'agaça et, in petto, je pris sur le champ la décision de divorcer tout en lui appliquant un tendre baiser sur les lèvres.

Allumée par ce bisou hypocrite, elle me proposa illico une " chevauchée wagnérienne ".
Elle adorait ça, cette salope. Cela me donna une idée amusante. Sans le savoir, elle m'offrait l'occasion de rendre à Abel la monnaie de sa pièce. La chevauchée wagnérienne était le jeu favori de Sylvie. Il lui permettait de disposer à volonté de ma vigueur de mâle alpha.
J'acceptais avec empressement et nous nous dirigeâmes tous les deux vers la maison pour monter dans notre chambre.

Après avoir soigneusement ouvert en grand les fenêtres de la chambre qui se situait à quatre mètres de l'échafaudage, j'allais m'étendre, tout nu, sur le lit. Bave aux lèvres, Sylvie se jeta sur moi avec tout son attirail de sextoys.
Quand, l'oeil brillant, elle m'a dit, en prologue, que j'étais un homme magnifique, il m'as suffi de jeter un coup d'oeil sur l'immense miroir placé du côté gauche de notre lit conjugal pour constater qu'elle avait, ô combien raison. Et quelle queue, mes aïeux !

Elle m'attacha les poignets à la tête de lit avec de grotesques menottes garnies de duvet rose.
Orna mes superbes pectoraux avec des pinces à seins à grelots et comme j'étais de bonne humeur, m'enfila dans le cul un plug musical. Ayant ainsi harnaché son bel étalon, elle l'enfourcha, cravache (rose) à la main et s'empala en hurlant sur son immense chibre.
Aux accents de la musique " la chevauchée des Walkyries " (en boucle et à plein volume), commença alors une séance dont les échos firent trembler les murs de la maison.

Cependant que ma cavalière commentait à tue-tête mes performances d'amant exceptionnel, je l'expédiais, à grands coups de reins, presque jusqu'au plafond. Elle en redemandait.
C'était du reportage en direct ! Du live !
Cela dura une heure, montre en main. En fermant les yeux, j'imaginais que c'était Abel qui me chevauchait. Cette vision me transforma en mitrailleuse à foutre. Je rugissais.

Un silence respectueux régnait sur l'échafaudage quand, après cette épique cavalcade, j'allais nonchalamment, drapé dans un peignoir Versace, fumer une cigarette sur la terrasse.
Et comme le haut échafaudage avait vue plongeante sur ladite terrasse, je sentais peser sur mes larges épaules les douze regards de mes admirateurs silencieux. Il y eut, peut-être, quelques lazzis et gloussements étouffés, mais mon majestueux égo n'en souffrit aucunement.

J'étais assez satisfait de ma contreriposte.
Cet enfoiré d'Abel pouvait à présent se faire une petite idée de mes mâles capacités.
Tu veux la guerre ? Tu vas l'avoir, mon salaud !

Telle une araignée tapie au fond de sa toile, il me fallait attendre le moment propice pour fondre sur ma proie. Alors, j'attendais...
Hélas, les jours passaient, très longs.
Sylvie persistait à remuer ses fesses pour améliorer son score, Abel s'amusait à faire sournoisement rouler ses muscles en souriant aux nuages. Et moi, je passais mon temps à mouiller et à exploser mes slips de bain les uns après les autres.

Le pire supplice de Tantale que m'infligeait cet homme diabolique, c'était en fin de journée, après le départ de son équipe de maçons. Il se retirait sous un bosquet de chênes verts, se dénudait totalement, puis à l'aide d'un tuyau d'arrosage s'aspergeait le corps d'eau froide pour le débarrasser d'une sueur imprégnée de la poussière de ciment.
De ma vie je n'avais vu une aussi belle animalité.
Grâce à ma puissante paire de jumelles marine, je pouvais, tout à loisir, me rendre malade de désir. Si j'avais eu vingt ans de plus, mon coeur aurait lâché.

Chance pour moi, Sylvie plia sa seconde Porsche sur le trajet incontournable de ses achats dispendieux. Cette conne avait refusé la priorité à un camion de pompiers. Le sac à main était indemne, mais la conductrice avait été transportée à la clinique de la Miséricorde ou d'éminents professeurs s'étaient empressés de la plâtrer jusqu'au cou.
Après une brève visite à la clinique pour remplir mes devoirs d'époux convenable, je m'empressais de revenir à la villa et de téléphoner à mes avocats pour leur donner l'ordre de me débarrasser au plus vite de ce paquet de plâtre fort inesthétique. Le divorce s'imposait.
Cela, bien entendu, sans quitter des yeux la féline silhouette de mon amant qui vaquait à ses laborieuses occupations.
L'heure de la vengeance était venue.

Je me rendis illico sur le chantier pour demander à Abel de venir me voir en fin de journée.
Le prétexte était que je souhaitais apporter des modifications à la toiture du nouvel édifice. Nous en étions au troisième étage. Le chef de chantier me dit qu'il viendrait après le départ de son équipe. Parfait !

J'étais assis sur la terrasse en train de faire un gros câlin à Tango, quand Abel arriva.
Tango, c'était mon bulldog anglais. Fainéant, alcoolique et obèse, il parsemait à tous azimuts des pets sournois qui auraient fait vaciller un égoutier. À 19 h il exigeait son whisky quotidien.
Abel sans un mot se planta devant moi. Il venait de prendre sa douche forestière et un T-shirt blanc collait à sa peau humide. Des gouttes d'eau brillaient encore dans ses cheveux ras et sur ses sourcils horizontaux. Un jeans propre gainait ses longues jambes.
Il tenait un rouleau de corde à la main.

- J'ai comme l'impression que tu sais très bien te servir de ça. Me dit-il en jetant la corde sur mes cuisses.

Comment ce garçon avait-il deviné que le bondage était l'une de mes perversions sexuelles ?
À cette minute, j'ai continué d'apprendre qu'il ne fallait s'étonner de rien avec Abel.
C'était un grand fauve aux pulsions jouissives, perverses, inattendues... et cruelles.
Son instinct animal s'alliant à une vive intelligence, en faisait un partenaire redoutable.
Mais, je n'avais rien à craindre. Qui pouvait me vaincre ?
N'étais-je pas invincible avec ma belle armure d'homme désabusé ?

Je saisis la corde avec un sourire cannibale. Elle était fine et souple. Idéale. Comme j'avais un voilier, j'étais très à l'aise avec les noeuds marins.
Ma collection d'estampes japonaises érotiques me permettait d'avoir une connaissance du ligotage assez poussée et je m'exerçais quelquefois sur les plus vicieuses de mes copines qui s'empressaient de me rendre la pareille en me troussant comme une volaille. Je feulais :

- Tu ne pouvais pas me faire davantage plaisir en me donnant cette corde.
Tu m'as fait tourner en bourrique pendant une semaine, en m'excitant comme une bête. Tu es la reine des putes et tu mérites une grosse punition.
Ne crois-tu pas ?

- Je le crois aussi, mais en attendant, je me suis bien marré en te voyant péter tes slips. J'en avais mal aux abdos tellement j'ai ri.

- T'inquiète, je vais te les soigner, aussi, tes putains d'abdos. Enfoiré !

- Ne me fais pas de telles promesses, ça me fait bander ! Rigola-t-il.

Et c'était vrai parce qu'une énorme érection gonflait maintenant son Levi's 501. Mais, je voulais faire durer mon plaisir, je voulais savourer. Clemenceau n'a-t-il pas dit : " le meilleur moment de l'amour, c'est qu'on monte l'escalier. " ?
Qu'il était fascinant, ce salaud ! Droit devant moi et s'offrant sans détour. Je ronronnais :

- Je vais t'en faire baver des ronds de chapeau, Abel. J'ai la haine !
Plus allumeur que toi, cela n'existe pas. Tu m'as manipulé depuis le début et tu m'as presque violé. Et tout cela, tu vas me le payer cher !

- Je l'espère bien, mec. Je ne me suis pas donné tout ce mal pour que tu me fasses seulement des bisous dans le cou. Me répondit-il en m'expédiant son 3éme sourire de loup.

Je n'en pouvais plus. J'allais éclater. De plus, Tango commençait à s'énerver. Il voulait au plus vite son Chivas Regal 12 ans d'âge. Je levais la tête et ordonnais :

- Fous-toi à poil et croise les bras dans le dos !

Le chef de chantier s'exécuta, toujours souriant. Il arracha son T-shirt, balança ses baskets délacées d'un souple mouvement de ses pieds nus, fit glisser son jean le long de ses jambes de marathonien. Nu, il se cambra crânement, les mains croisées derrière le dos.

- Je suis à votre entière disposition, Sir ! ironisa-t-il avec un regard oblique.

Sous l'oeil sceptique de Tango, j'ai méchamment ligoté Abel avec sa corde.
J'ai lié ses poignets avant de les remonter le plus haut possible, presque entre ses omoplates. La torsion de ses bras musculeux faisait saillir en faisceaux ses épais deltoïdes.
Mes connaissances en Shibari me furent très utiles pour entrelacer la corde autour de son torse et de ses épaules. Ses larges pectoraux étaient emprisonnés dans un savant entrecroisement qui les faisait bomber encore davantage. Ses épaules jaillissaient sous la morsure de la corde.
Pas mécontent de mon travail, je plantais un regard menaçant dans celui de mon prisonnier qui affichait un sourire goguenard.

- Tu vas vite cesser de sourire. Grondais-je.

- Vous me faites très peur, Sir. Rigola-t-il encore, en faisant un pas en avant.

Bien campé sur ses jambes écartées, il me défiait en basculant le bassin et en bombant son ventre quadrillé en pavés de muscle dur. Sa queue de mustang était raide, turgescente, avide.

- Par quoi commencerais-tu à ma place ? Demandais-je. En salivant.

- À ta place ? Ben... je crois que je commencerais par les abdos. Tu n'arrêtes pas de les mater, et moi, j'aime bien qu'on me les boxe. Ça stimule la digestion.

Ce qui me mettait au comble de l'excitation, c'est que j'allais éprouver l'endurance d'un homme qui venait se livrer à moi, alors qu'il avait déjà derrière lui une rude journée de travail.
Son visage était marqué par la fatigue. J'ai toujours réfréné mes pulsions sadiques aux lits des femmes, mais à cet instant je disposais, à satiété, d'un mec solide qui en voulait.
Je me suis placé face à Abel et lui ait envoyé un bon coup droit dans le plexus solaire. Direct !
Il ne broncha pas. Pas un seul battement de cils.
Mon poing heurta une peau douce et fine, mais sous cette peau, il y avait un mur de briques. Sur les lèvres sensuelles du garçon, il y avait un demi-sourire ironique qui me défiait de le frapper fort, à défaut de savoir le caresser. Je découvrais le paradoxe du masculin.
J'alternais alors, méthodiquement, les coups droits, les crochets et les uppercuts, mais Abel conservait toujours un visage impassible, presque hautain.
Pendant de longues minutes, j'ai pilonné l'abdomen musculeux en ciblant soigneusement les points les plus sensibles. Je voulais punir cette virile séduction qui me perturbait.
J'ai augmenté progressivement la force de mes coups qui claquaient maintenant très fort.
Le jeune homme continuait d'encaisser ma rage en affectant la désinvolture. Mais...
Un long filet de liqueur pré éjaculatoire coulait de son méat.

J'ai dû interrompre un moment mon martèlement, car ce têtu de Tango, pour mieux capter mon attention, s'était installé entre les jambes de mon punchingball humain.
Sous les rires d'Abel qui bénéficiait ainsi d'un court sursis, j'ai donc dû servir un copieux verre de whisky à mon bulldog qui alla ensuite, en titubant, se vautrer sur un divan.

J'ai repris mon travail de démantèlement avec la ferme intention de faire souffrir l'arrogant gladiateur qui m'offrait toujours si crânement ses prodigieux abdos.
J'y suis parvenu. Je voulais tant dédouaner mon insupportable attirance par la violence.
J'ai acculé Abel à un mur pour lui perforer le foie d'une série de cruels crochets du gauche.

Il a poussé plusieurs cris rauques qui lui sortaient de la gorge et quand il a redressé la tête, souffle coupé, il avait les yeux vides et un rictus douloureux froissait son visage.
Bingo ! J'avais enfin trouvé la faille de sa belle cuirasse. Mais il était toujours debout.
Je suis un sadique, mais parfois, j'ai pitié.
Magnanime, j'ai donc cessé de cogner et cependant qu'il digérait sa douleur en haletant, j'ai attaché solidement ses grosses couilles avec une cordelette que j'avais déjà préparée.
C'est ainsi que je l'ai remorqué vers l'une des chambres du rez-de-chaussée. D'une poussée brutale, je l'ai expédié à plat dos sur le grand lit et je me suis déshabillé.

Tout en adressant d'inutiles menaces à mon beau prisonnier... qui feignait la résignation, j'ai pris le temps de m'équiper d'un préservatif que j'ai copieusement enduit d'un gel bien connu des baiseurs de tous poils. Le reste du gel fut pour son petit trou... si discret.

- Je me suis lavé les boyaux, me dit-il. J'étais sûr que tu voudrais me baiser. Mais ce n'est pas trop mon truc, tu sais. En général, c'est moi qui...

- Je n'en ai strictement rien à foutre ! Aujourd'hui, c'est moi le patron.
L'ai-je aimablement interrompu.

Romain

alain.romain@orange.fr

Suite de l'histoire

TOP AUTEUR 2020 ROMAIN

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