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Premier épisode | Épisode précédent

Agriculteur

Saison 1 | Chapitre 10 | Retrouvaille

Le patron a appelé à la maison. Je prends un transport en commun pour le retrouver dans un établissement en face de la gare. J’entre et balaye la salle du regard sans le voir, peut-être n’est-il pas arrivé. Puis je le découvre à une table, habillé d'un pantalon de toile et d’une discrète chemisette bleu clair qui lui donnent une allure de vacancier. Je m’assois face à lui « bonjour patron ». Il garde la tête baissée sur sa lecture « bonjour Julien » Il relève les yeux. Putain qu’il m’est difficile de contenir la chevauchée qui m’emporte vers lui. Il me sourit, avec une pointe de malice « je suis content de te voir Julien ». Je souris et affecte un air détaché : « tout s'est bien passé, patron ? »

Il est face à moi, les avants bras posés à plat, me regarde et je m'attends à une de ses réponses laconiques habituelles. Mais à ma grande surprise, il prend un air grave, avance ses deux épaules vers moi, baisse les yeux et parle d'une voix sourde « Je suis le dernier Lecourt, Julien. Pour moi, c’est une responsabilité et j’ai fait le serment de transmettre. Le nom et le domaine. C’est pourquoi je me suis censuré et je me suis marié. J’espère que, cette fois, nous allons être parents. Cet enfant à venir est la chose la plus importante pour moi en ce moment. Mais je veux rester attentif aux gens qui comptent pour moi et j'espère qu'ils parviendront à s'accorder autour de cette priorité. » Son regard me fouille et me désarçonne, j'étais vibrant dans le désir et lui me met face à des engagements de vie d'homme. Mais qu'attend-il de moi, au juste ? Je bredouille ma bonne volonté. Son sourire me délivre provisoirement : « ne t'inquiète pas, Julien. Continue d'être comme tu es. »

Une fois sorti, il jette un regard à mon vieux polo « Pour que tu m'accompagnes ce soir, il faut régler un détail » Et il m'entraîne à sa suite dans une de ces boutiques pour hommes où je n'osais jamais entrer. Il échange avec un vendeur un peu trop apprêté en me désignant d'un coup de menton. Celui-ci s'approche tout sourire commercial dehors et brandit un mètre ruban. Sous son seul regard, j'écarte les bras et il m'entoure des siens pour mesurer mon tour de taille dans une proximité trouble qui m’indispose un peu. Il m'enveloppe de son babillage, me pousse dans une cabine avec ses mains qui papillonnent et ne tarde pas à revenir muni d'une brassée de vêtements. Il passe la tête derrière le rideau, me jauge, me tend un pantalon « essayez celui-ci » et garde la tête dans la cabine tandis que je lambine à me dégrafer, attendant qu'il s'esquive. Mais non ! Son regard me scrute quand je baisse timidement mon jean. Il me tend un polo : « avec ceci peut-être » avec une dose de supériorité mielleuse qui me hérisse. Alors je me campe face à lui, saisis le mien à deux mains croisées et l'arrache par-dessus ma tête, offrant mon torse à sa vue en roulant des épaules. Je tends la main vers le vêtement proposé et il reste immobile les yeux écarquillés quelques secondes avant de me le donner. « Et bien, vous rêvez ? » Il s'ébroue et retrouve aussitôt sa fébrilité, se jette à mes pieds pour retrousser le bas des jambes en un revers « très tendance » Je fais la moue, lui demande de me montrer autre chose et j’abaisse brusquement le pantalon sur mes cuisses, son nez se trouvant à quelques centimètres de ma marchandise mal emballée dans un vieux slip avachi. Il déglutit et après trois secondes, fait voler le rideau pour courir chercher la perle rare. Quand il revient, je tends le bras pour saisir la tenue proposée en tenant fermement le rideau fermé. Il réussit cependant à l'entrebâiller pour y glisser les yeux alors que je m'habille. Je fais un pas, lui l'arrache des mains pour l'ouvrir largement « qu'en penses-tu ? » ce qui le fait battre précipitamment en retraite, tout échevelé. Le patron opine du chef en se mordant les joues pour ne pas rire. Une fois dehors, il me traite d'imprudent « sais-tu que ces vendeurs sont parfois cardiaques, Julien ? » Il entame « ce soir, Julien, ... » mais je l'interromps. « Chutt patron ! Je sais que tu as tout prévu, je te suis aveuglément. » Je le regarde « le moment venu, je saurai te voler les clés »

Il s'avance seul à la réception de l'hôtel pour récupérer la clé, ignorant l'œil soupçonneux du réceptionniste et voilà qu'il m'ouvre la porte de la chambre. J'entre et je m'active : poser mon sac, ouvrir le lit, tâter le matelas, vérifier la salle d'eau... il s'est adossé à la porte, bras croisés et attend. Je me déshabille posément en prenant soin de ma tenue et je file sous la douche. Serviette en pagne, je le retrouve à la même place. Je m'approche et déboutonne sa chemise. Il se laisse faire, je le conduis sous la douche, le savonne, le rince, le frictionne. Je dégage son visage de la serviette dont je l'ai recouvert, nos dagues dressées se croisent et je l'embrasse. Il me caresse légèrement de ses larges mains et je laisse courir les miennes sur lui, l'un frissonne et, l'instant d'après, c'est l'autre. Je me blottis contre lui qui m'enserre dans ses bras noueux et j'entends battre son cœur. Je le retrouve. Et lui ? Sa main arpente mon dos, presse mes fesses, griffe les poils dans mes reins. J'ai un nodule dans l'estomac, dur, serré, qui irradie. Mais il me dit « allons dîner »

Le restaurant est chic avec un personnel habillé de noir et blanc, discret mais omniprésent. La salle est feutrée, les tables espacées et couvertes d'une nappe juponnée, la lumière douce et la musique classique en sourdine. Je me raidis car je suis peu familier de ces protocoles. Le garçon tire ma chaise pour me permettre de m'asseoir puis nous présente les cartes. Je me laisse toujours guider par le patron mais je commence à débattre de ses choix. Il commande deux verres de vin rouge et m'interroge silencieusement du regard. Cette couleur sombre, cette odeur de bois, vanillée, je pense qu'il s'agit d'un bordeaux et le patron me félicite. Le repas suit le rituel initié au Haras : regarder, sentir, goûter, échanger. Le patron rit : « avec toi, Julien, je me régale deux fois ! Une fois quand je mange et une autre quand je te regarde manger tellement ta gourmandise fait plaisir à voir » puis il fronce le nez « tu es impudique, diraient certaines personnes » Je le regarde avec gravité et, devinant qui peuvent être ces personnes : « et baiser avec toi, patron, c'est pareil. C'est impudique ! Mais qu’est-ce que j’aime ça et je pense que tu le vois … j’espère juste que cette gourmandise-là est également partagée, non ? »

Cette fois, ma remarque ne lui fait pas même détourner le regard, il a une étincelle dans les yeux, je crois que nous sommes un peu grisés tous les deux. Nous rentrons à pied par les petites rues et c'est, pour moi, un moment intense d'attente heureuse. « Nourritures, je m'attends à vous nourritures. Ma faim ne se posera pas à mi-route, elle ne se taira que satisfaite » Je ne suis pas le Nathanaël d'André Gide mais j'ai des dents de loup, la salive coule de mes babines et les yeux du patron brillent. Le cerbère à la réception de l'hôtel nous lance un regard foudroyant que le patron traite avec un mépris glacial. La clé en main, il se retourne et m'entoure ostensiblement d'un bras affectueux jusqu'à l'ascenseur.

Ensuite je ne vais pas vous raconter une scène de cul torride car nous nous sommes embrassés, caressés et léchés longuement mais très tendrement. Nous avions tous deux envie de renouer avec des odeurs et une présence familière. Nous nous sommes endormis, dans des poses improbables, éclaboussés de nos sucs, comme on glisse dans une eau paisible. Bien sûr, nous nous sommes réveillés tour à tour dans la nuit. Moi le premier : bouche pâteuse, envie de pisser et poils collés. Je prends une douche discrète et reviens m'allonger auprès du dormeur dont la respiration régulière -non, un léger ronflement- m'entraîne rapidement. Lui ensuite, en habitué du lever aux aurores, se lève, se douche, se rase. Je me réveille sous ses caresses légères qui, de la racine des cheveux au bout des orteils, me font frissonner. Il redessine ma géographie de la pulpe des doigts ou de la langue et des courants tantôt glacés, tantôt brûlants me parcourent. Je me défends en changeant de position, jusqu'à ce que ma queue dressée se trouve offerte à sa dégustation. Quand il m'engloutit, c'est à la fois dans un fourreau de douceur et encadré par une contrainte ferme. Quand je fais mine de vouloir échapper à sa caresse, il me contient ou, c’est selon, me maintient d'un geste et je cède bien volontiers aux voluptés qu'il me procure. Il introduit un doigt et je suis pris en tenaille entre sa bouche et son toucher. Une fois, deux fois, il bloque ma jouissance et me fait retomber avant de revenir plus violemment. Puis d'un coup, un spasme, le dos arqué, une flèche qui prend sa source dans mes reins, une expiration brutale, un jet qui retombe en gouttes grasses. Il glousse, puis sa langue épaisse parcourt mon ventre, sa bouche aspire ma queue qui se recroqueville et il m'arrache des frissons exacerbés. Son visage amusé est penché sur moi et je le saisis par la nuque pour l'embrasser. Il me dit « bonjour Julien, bien dormi ? »

Amical72

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