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Saison 1 | Chapitre 9 | A la piscine
Je me précipite à la piscine, pressé de renouer avec la discipline de la natation, cette cadence qui régule le corps et les battements du cœur mais aussi comme un recours à l'épuisement pour conjurer le sentiment de manque. Mais là aussi, j'avais mué ! J'ai dû aller acheter un maillot car il me semblait que ceux que je retrouvais dans mon tiroir, je les avais portés... dans mon enfance … enfin, il y a longtemps. Je dois dire que lorsque j'arrive au bord du bassin, sur la pelouse, je suis assez flatté de voir les têtes se tourner vers moi. Heureusement, Nadège vient à mon secours avec un sourire qui creuse ses fossettes. Nous avions été au collège ensemble, nous y étions bons amis et j'avais d'elle l'image d'une fille chaleureuse et directe avec qui j'avais échangé des demi-confidences. Elle fait « wouah ! C'est toi Julien ? Tu as bien changé depuis la troisième » et quand je comprends dans ses yeux quel sens elle donne à ce « bien », j'en rougirais presque. Elle m'amène vers un groupe où je retrouve d'anciens camarades, certains que je reconnais et d'autres à qui je souris.
Le bassin extérieur est bondé mais les couloirs de nage à l'intérieur sont libres et je peux me livrer à des séquences alternant les nages et les rythmes. Je suis tout au plaisir de retrouver mes sensations de glisse et d'efficacité de propulsion et j'arbore un large sourire en revenant vers le groupe. Nadège me fait asseoir d'autorité à ses côtés : « d'abord je t'ai vu la première, ensuite je ne veux pas que tu provoques une émeute parmi tes admiratrices » Je vois quelque chose de complice dans son regard et la remercie de protéger ma tranquillité. Je vois quelques regards troubles à qui je réponds de mon mieux par un sourire chaleureusement amical qui met à distance et décourage toute entreprise. Mais l'après-midi ne manque pas d'offrir des occasions d'échanges plus personnels et je ne peux ignorer le regard de cet homme installé à quelques places du groupe. Grand, brun, mince, bronzé, il peut avoir trente – trente-cinq ans et relève les yeux de sa lecture pour me fixer. Je lance moi aussi des coups d’œil dans sa direction et croise son regard : il est fin et pourtant discrètement musclé et il a quelque chose d’élégamment masculin dans son attitude, quelque chose de courtois et de souple. Son visage est régulier et sa bouche bien dessinée, un beau mec. Et là, sous le soleil et après mes efforts, je sens une impatience m’envahir, quelque chose d’irrésistible, une pulsion et une dureté : j’ai envie de baiser, juste le baiser.
Il me suit une première fois quand je repars nager. Je me lance dans une séquence d’endurance en adoptant un rythme régulier pour nager un bon kilomètre et, rapidement, je ne le vois plus. En sortant, je vais aux sanitaires : boire beaucoup d’eau fraîche, pisser puis je me dirige vers la douche pour rincer le chlore : il est là, venant vers moi. Il sourit, me regarde dans les yeux, lève sa main doigts écartés à hauteur de mon torse comme pour m’arrêter. Il la pose délicatement dans mes poils et me dis d’une voix sourde « tu veux venir à la maison ? » Juste les yeux dans les yeux. Je sens ma température monter et je déglutis avec difficulté comme étranglé. Mon sourire veut lui dire toute cette force que j’ai besoin d’expulser, je le regarde comme un gibier, je suis affamé.
Dans la voiture, il essaie d’engager la conversation mais je réponds par monosyllabes et il se décourage. Il habite un des petits immeubles neufs du nouveau quartier et, en attendant l’ascenseur, je me colle à lui et lui empoigne une fesse. La cabine s’ouvre, je le pousse à l’intérieur et lui dévore la nuque. « Tu vis seul ? » et il répond « je suis seul » La porte de l’appartement sitôt refermée, je le colle face au mur en lui embrassant le cou. Mes bras enserrent sa taille et défont sa ceinture, sa braguette. J’attrape son pantalon à deux mains et lui descend le tout aux chevilles me retrouvant le nez sur son cul que j’entreprends immédiatement de lécher. Il soupire et je pose mes deux mains sur ses fesses que je pétris et écarte pour bouffer sa raie lisse. Il se cambre et j’aspire sa rondelle où je darde ma langue. Je le mouille d’abondance et me redresse en lui fichant un doigt. Il s’ouvre souplement et je le vibre. Il tourne sa tête de profil et expire bruyamment, l’œil mi-clos. Il cherche à tâtons ma main qui le masse pour ralentir et me dit « doucement »
« Non ! » je retire mon doigt, crache dans ma main et lui impose mon pouce, mon gros pouce qui le besogne lentement, avec application. Il craque, est envahi de frissons, se détend du fion, il mouille. J’attrape ses couilles et réunis dans la même main ses boules et son trou où j’enfonce mon pouce. Je triomphe : « tu as envie ! » « … » Je m’écrase contre lui, mon pouce s’enfonce encore et lui masse la prostate. Il expire brutalement avec un petit gémissement. Je lui dévore l’oreille, lui lèche le pavillon, lui fourre ma langue pointée. Je lui dis « vas-y, dépoile-moi maintenant ! et capote » Il échappe à ma bouche, se tourne à demi, arrache mon tee-shirt, caresse mon torse, défait mon froc, tire sur mon slip et ma queue jaillit. Ma main pèse sur sa nuque pour qu’il me prenne en bouche. Je ne le laisse pas me pomper longtemps, juste bien me mouiller de salive avant de réclamer « capote » Il fouille, extrait l’étui qu’il ouvre, place le préservatif et le déroule sur ma queue alors que mon doigt continue de lui creuser activement le cul.
Une fois gainé de latex, je m’empare à deux mains de ses hanches et le place cul en offrande. Ma main guide mon mandrin bandé dans sa raie qu’il parcourt verticalement, puis il s’arrête sur son œillet. D’un coup de rein, je m’engage et, le reprenant à deux mains, je m’enfonce en lui, souplement mais avec détermination. Il respire fort et vite. Je ne bouge pas, mes poils frottent contre son cul. Il s’appuie de ses deux mains au mur et je le sens se cambrer petit à petit pour mieux m’accueillir alors je me balance doucement et il frémit. Il murmure « vas-y » et je commence le va et vient : lent retrait, pause, lente intromission avec petit coup sec pour taper au fond. Je recommence, puis lent retrait, pause, coup de sabre qui lui arrache un souffle et aussitôt, je poursuis. Il tremble sur ses jambes tandis que je le lime virilement et je sens son boyau parcouru d’ondes de plus en plus proches et d’un coup, il asperge le mur et ses spasmes m’essorent la queue qui lâche ma semence en lui.
Je me retire aussitôt pour introduire mon pouce qui lui prodigue encore quelques caresses. Il s’est effondré dans son jus. Je décapote et lui dis « nettoie » en lui présentant ma queue baveuse et demi molle. Il me jette un regard, puis à ma queue et, relevant les yeux vers moi, la saisit pour l’aspirer voluptueusement. Je soutiens son regard et laisse couler un filet de salive sur ma queue quand il dégaine puis il se renfonce. Je n’ai pas vraiment débandé et je perçois de nouveau l’afflux de sang. Lui aussi ! Il poursuit sa pipe et j’accompagne de la main posée sur sa nuque. Je me débarrasse totalement de mes vêtements et il en fait autant. Je le caresse à pleine mains, travaille ses tétons, ce qui suspend sa pipe et bloque sa respiration. Je le remets au travail. Ma queue a retrouvé sa consistance et je lui retire pour lui biffler le visage.
Je l’entraîne à ma suite et je m’assois sur une chauffeuse basse. Il est à genoux et me pompe la queue. Je lui retire pour la plaquer sur mes abdos et lui offrir mes boules qu’il gobe une à une. Je bascule alors en arrière, jambes écartées, relevées et le guide pour qu’il me lèche du trou du cul aux couilles et retour et je le bloque sur mon œillet qu’il détrempe. Mon barreau est bandé à son maximum et je lui donne à bouffer puis, lui attrapant la tête à deux mains, je lui lime la bouche sur un rythme soutenu. Je me retire et il essaie de l’attraper. Alors je le laisse à sa gloutonnerie maladroite quelques minutes. Puis je lui retire et lui enserre la tête de mes deux jambes poilues. Il cherche à se libérer, léchant et mordillant tour à tour l’intérieur de mes cuisses. Mais je le tiens et lui offre mon pied à lécher, mon gros orteil à sucer, ma plante de pied lui caresse le visage et il la lèche.
Puis je me dresse au-dessus de lui, le soulève d’un bras passé sous son aisselle pour l’installer à califourchon sur la chauffeuse. Mes deux mains se plaquent sur ses reins et le masse pour gonfler son boule. Je l’écrase en position grenouille et passe la main pour retourner sa queue bandée vers l’arrière. Je le mouille d’une large langue du frein jusqu’à son trou du cul où elle s’enfonce. Puis je change de côté pour recommencer. Je fouille et sors du lubrifiant et une capote. Je m’équipe et lui envoie une giclée de gel dans le fion, le froid le fait sursauter. Je coulisse entre ses fesses et entre en lui sans effort. Ma queue est en acier brûlant et son conduit serré est en velours. Je m’allonge sur lui et bloque son cul sur mon bassin. Je frotte ma peau sur la sienne. Il enserre mes cuisses entre les siennes et soulève les reins. Mon gland s’écrase au fond de lui. Il est à 4 pattes et me porte. Mes mains lui travaillent les tétons et il halète, puis s’effondre. Je le lime alors avec un ample mouvement, en veillant à ne pas déculer. Puis je m’arrache et m’assois.
Il tend la main vers moi, veut me faire remonter sur lui, mais je reste avachi sur le dos, queue dressée, lui adressant des coups d’œil pour l’inviter à me chevaucher. Il comprend et s’empare du mat, recule vers lui en recherchant son orifice, se le plante dans le cul et s’empale entre mes cuisses. Je le maintiens, interdisant tout ressort, imprimant un roulement à sa croupe qui me presse le pieu dans d’excitantes vagues. Je lui claque les fesses pour qu’il s’installe face à moi, bien enfoncé sur mon axe, se branlant délicatement et son autre main courant dans les poils de mon torse. Ses mouvements de bassin sont en phase avec ceux de son poignet et il se branle bite et cul sur mon instrument. Je le contemple prendre son plaisir et je l’accompagne. Quand je sens son conduit secoué de frissons, je donne quelques coups de rein qui lui arrachent des gémissements et il gicle sur mon torse tandis que je me tends et le remplis de foutre.
Nous n’étions pas allés plus loin que l’entrée. J’accède alors à la douche et j’accepte un verre d’eau qu’il m’offre dans la cuisine. Il a maintenant l’air mal à l’aise, me demande si je suis « d’ici » avec un regard un peu fuyant. Je ris « Ne t’inquiète pas, je tiens tout autant que toi à la discrétion » Puis j’ajoute « tu as combien d’enfants ? » « Trois … et toi ? » « Moi ? » je ricane : « Moi, je suis gay »
Je le regarde dans les yeux. Il m’excite terriblement avec son air propret et conformiste, ses appétits inavoués et ses scrupules moraux. J’ai envie de le faire craquer encore. Je passe ma langue sur mes lèvres, il rougit. Je lui dis « tu n’en reprendrais pas un coup par hasard ? Pour une fois que tu es libre, l’occasion est trop belle, non ? Approche » Je tends le bras vers lui et il se laisse attirer jusqu’à moi. Mon bras entoure sa taille et je l’écrase contre ma queue bandée dans mon slip. Je lui demande s’il a aimé comme je l’ai enculé, il baisse la tête. Je cherche à l’embrasser, il se dérobe à demi. Je lui saisis le visage, le bâillonne de mes lèvres et envahis sa bouche d’une langue lourde et pugnace. Il capitule puis répond et maintenant, c’est lui qui me roule une pelle.
Je lui saisis le visage à deux mains et je lui dis les yeux dans les siens « suce ma queue, papa » Il glisse doucement vers le bas sans me quitter des yeux, sa main délivre ma queue qui bondit. Il me lance un dernier regard puis l’engloutit. Je le laisse opérer, il me pompe activement mais sans réel savoir-faire. Je le redresse et l’embrasse encore. « dépoile-toi, je vais te montrer » Je le fais allonger nu et renversé sur le canapé, les épaules sur l’accoudoir et la tête en bas dans le vide. Je me déshabille à mon tour et m’allonge sur lui, ma main se referme à la base de son paquet que je presse pour le faire triquer aussi dur que possible et je lui ventouse le gland que j’enveloppe de ma langue pour une pipe king size. Il gémit, secoue la tête, se cambre, et je crains qu’il ne jute trop rapidement. Je le libère et le biffle pour lui faire avaler ma queue : « à toi » Il semble avoir commencé à comprendre comment donner du plaisir avec la bouche et gaine ma queue avec ses lèvres dans une aspiration plus efficace.
Je l’interromps avec un sourire « mais c’est pas ça qui t’a plu tout à l’heure, non ? » Il baisse la tête, sans protester. Je m’empare d’une capote que je déroule ostensiblement sur mon pieu dressé « offre-toi, là, sur l’accoudoir ! » Il se penche en appui, mais je relève ses cuisses sous lui, presqu'à le faire basculer en position de prière. Je bloque son cul contre mon bassin et redresse son dos en arrière, plaqué contre mon torse. Entourant ses épaules d’un bras, je le doigte au lubrifiant avant de le pointer en guidant ma queue. Je desserre la pression de ma main autour de mon chibre en poussant régulièrement pour le laisser filer entre mes doigts et s’enfoncer dans ce cul bien assoupli par mes deux précédents assauts. Je lui demande « tu sais combien de fois tu t’es fait enculer ? » Alors qu’il est tendu comme un arc d’avoir pris mon calibre d’un seul trait, il me souffle « là, ça fait quatre » Et il pousse son cul vers l’arrière avec une profonde expiration. Son bras vient chercher ma nuque vers l’arrière et rapproche ma tête de son cou. Je le regarde dans sa jouissance et, brusquement, je réalise que je le baise avec hargne et colère, comme pour me venger d’une injustice : il a choisi une double vie et a trois enfants ; moi, j’ai choisi de suivre ce que je crois être ma vraie nature mais je me prive de fonder une famille. Il n’y peut rien et je n’échangerais nos places pour rien au monde. Je sais que l’appel du cul entre mecs me ferait tout lâcher et que la belle façade éclaterait.
Alors je m’apaise, l’embrasse doucement dans le cou, je le lèche et lui dévore l’oreille. Je bouge imperceptiblement mon bassin et je le sens suffoquer mais je le maintiens fermement pour l’empêcher de tout précipiter. J’ai décidé de le faire jouir, longtemps ! Mes doigts le parcourent, cueillent ses tétons et je lui arrache des soupirs à chaque initiative. Il semble suspendu à ce trait brûlant immobilisé dans son intimité et sa peau en est comme électrique, frissonnante sous la moindre caresse. Je lui tire sur les épaules d’une main et appuie sur les reins de l’autre puis me retire brusquement. Il gémit « non » mais je le garde à distance quelques secondes. Puis je m’assois et il s’installe sur moi, de face, ses jambes entourant ma taille et ses bras autour de mon cou. Je le guide pour qu’il embouche mon mat et il s’empale dessus avec un han suivi de brusques contractions que je laisse s’apaiser avec un sourire. Je maintiens ses deux hanches pour qu’il reste fourré profond et l’engage à de petites ondulations de bassin où il vient chercher son plaisir. Je le caresse et l’embrasse et il ouvre à demi les yeux pour me regarder, il sourit et je lui réponds. Nous accordons nos mouvements dans un dialogue, recherchant son plaisir, et je refrène son élan vers l’orgasme en le bloquant quand il s’en approche. Il commence à se lâcher et remue activement son cul sans retenue ni pudeur : un appétit de plaisir qu’il accompagne de soupirs et autres gémissements. J’épie attentivement ses moindres manifestations de plaisir et je l’accompagne. D’un coup, il se cambre, renverse sa tête, trois petits cris, un soubresaut et il éjacule sur mon torse. Son dos se casse, ses épaules tombent et je l’attire contre moi et je me désengage. Je n’ai pas joui, qu’importe !
Nous prenons la douche à deux, nous savonnant mutuellement avec beaucoup d’attention. « Moi, c’est Julien » Cette fois, nous nous rencontrons et la conversation s’engage en confiance. Il dit les conflits de loyauté qu’il affronte, ses pulsions et son amour pour sa petite famille. Je l’écoute avec bienveillance. Intérieurement, ses dilemmes me renforcent dans mes choix : je suis gay, je préfère une vie en accord avec moi-même, même si choisir implique aussi de renoncer. (à suivre)
Amical72
amical072@gmail.com
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