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Saison 4 | Chapitre 11 | Révélation
Après avoir joui en moi, il m’embrasse à pleine bouche. Puis il me dit :
- « salaud »
- « moi ? »
- « Oh oui ! avec toi, en rien de temps, me voilà suceur de bite et enculé » Je plante mes yeux dans les siens :
- « Mais tu n’étais pas complètement innocent, non ? Quand tu es entré, j’ai cru comprendre que tu étais prêt à te laisser faire, mais en adoptant la position de victime innocente » Il baisse les yeux, comme embarrassé. Je lui relève le menton d’un doigt et embrasse furtivement ses lèvres en le repoussant pour le coller au mur. Je l’encadre de mes deux bras, colle mon bassin contre lui pour lui faire sentir que ma queue est bien raide. Je cherche ses yeux :
- « Tu sais qu’elle est raide pour toi ? Tu la veux ? » Il sourit et hausse ses épaules en guise d’assentiment. Je reprends :
- « Non, dis-moi si tu la veux »
- « Oui je la veux » Ma réponse claque :
- « Où ça ? » Il me regarde fixement, saisi par l’énormité de ce qu’il doit dire et il souffle :
- « dans mon cul ! » et sans baisser les yeux. J’en sens mon sourire s’élargir :
- « Alors tu ne suces plus ? » Il découvre mon sourire et me rejoint :
- « oh ça, en vérité, je l’avais déjà fait » et on s’embrasse comme deux assoiffés.
Je le laisse revenir en patientant avec des baisers et des caresses. Des verrous viennent de sauter en lui et il se perd dans la volupté. Caressé, pressé, léché, sucé, il se laisse aller. A plat ventre sur mon lit, il offre ses belles fesses à mes caresses et je lèche sa rondelle avec toute la subtilité dont je suis capable pour lui faire perdre toute retenue. Je le fouille de ma langue et le sens se détendre et palpiter. Mes doigts coulissent souplement en lui et ses soupirs montrent bien qu’il cède aux sensations qui le font frissonner. Je le redresse dos contre moi, il relève ses bras par-dessus tête pour attraper la mienne et s’accrocher à moi. Mes grandes mains caressent son ventre, son torse en pinçant un peu ses tétons, ses aisselles humides, son paquet avec cette bite dressée et mouillante, ses cuisses tendues tandis que ma queue coulisse dans sa raie. Je lui murmure :
- « je veux te donner du plaisir, rien que du plaisir, que tu en jouisses puis que tu te blottisses dans mes bras » Il se retourne et m’embrasse. Il me capote et se retourne à genoux. Je l’enduis grassement de lubrifiant en le couvrant de baisers et il guide mon manche en lui. Il s’enfonce régulièrement et sans effort avec une respiration bruyante et je twiste souplement en lui. Il glisse du lit, écarte les jambes tendues et allonge le buste à l’horizontale pour s’offrir toute ma longueur. Je pèse sur ses reins et commence un va et vient qui le fait gémir. Nous jouons du rythme et de l’engagement pour lui arracher des soupirs qu’il ponctue de « oui », expression d’une satisfaction qui est aussi une demande. Il enfouit son visage dans les draps et ondule du dos pour venir chercher mon barreau. Je me mets à son service. Il monte et alors je me retire, à sa grande déception !
Je m’allonge sur le dos, bite dressée et l’encourage : il comprend, monte en selle et se laisse couler le long de mon vit puis se cambre pour bien s’engager. Je remonte les genoux pour qu’il prenne appui et il roule du bassin avec application, la tête rejetée en arrière, bouche ouverte. Je me redresse d’un coup de reins et l’enserre dans mes bras puis nous basculons sur le côté. Je me retire et lui dis : « choisis »
Il se lève, se poste face au mur, en appui sur ses bras tendus et jambes écartées. Je le pointe et, quand j’entre en lui, il soupire profondément. Je lubrifie sa queue de quelques mouvements du poignet pour la faire durcir et je l’empoigne aux hanches. Ma grosse queue le fourre de toute son envergure et il se cambre. J’ajoute un petit coup de rein en bout de course pour bien le creuser et je reste en place, immobile. J’attends qu’il donne le signal. Il tourne à demi la tête et dit :
- « s’il te plait » Je roule un peu du bassin et entame un mouvement très lent. Mes deux mains tirent sur sa peau pour écarter ses fesses, j’augmente un peu la cadence et je lui glisse à l’oreille « on va venir tous les deux, ensemble et de cette façon. Tu vas voir » Je sens sa queue maintenant raide qui se balance en mesure. Son cul serre de plus en plus mon chibre et je lime comme un métronome. Je lui assène quelques coups bien sentis. Il a une crispation, puis une autre. Il laisse échapper un gémissement continu, recule d’un coup, pour se planter à fond et lance ses jets de foutre dans des spasmes qui me font jouir à mon tour. Je l’entoure de mes bras et nous fais glisser sur le lit. Je me retire et le masse doucement du pouce. Mon autre main a recueilli sa crème et nous léchons mes doigts. On reste ainsi enlacés un moment, en cuillers.
Puis je sens qu’il frémit, sa main se balade un peu sur moi et sa caresse se transforme rapidement en friction. « Allez, gars Julien » Il saute du lit, reprend sa serviette et file sous la douche. J’attends pour prendre la suite. Il sort, la tête couverte du tissu dont il se bouchonne énergiquement le crâne. Puis son visage émerge, fendu d’un large sourire auquel je réponds : Ouf ! Il se hisse sur la pointe des pieds et me pique un rapide baiser :
« J’étais complètement bloqué par mes questions qui m’étouffaient sans que je parvienne même à les formuler. Voilà, je sais ! merci Julien ! » Il m’envoie une petite claque rapide sur mes abdos du dos de la main :
- « et pour la piscine, je te sème quand tu veux » Puis je le regarde faire quelques pas dans ma chambre. Son dos s’est redressé, belles épaules, joli cul poilu, beau mec !
« Nous étions jeunes et larges d'épaules / Bandits joyeux, insolents et drôles / On attendait que la mort nous frôle / On the road again, again » Bernard Lavilliers (à suivre)
Amical72
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