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HISTOIRE

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Premier épisode

Agriculteur | S19 Reprendre goût à la vie

2 | C’est mon tour – Le récit de Julien.

Nous échappant du comice, nous arrivons aux Chênaies par l'allée bordée par les vieux arbres tétards qui ont donné leur nom au domaine, avant de tourner sous le porche.

Sébastien tourne la tête de droite, de gauche, observe mais ne dit rien. Je stationne la voiture sous le hangar ; nous en sortons.

- " Qu'est-ce que je peux t'offrir à boire ?"

- "Merci, mais je n'ai pas soif !"

J'avoue que l'insolence de sa réponse et ses implicites me clouent, je le regarde, hébété, tandis qu'un accès de rire silencieux secoue sa carcasse qui tressaute ; le rouge lui monte aux joues, ses yeux noisette étincellent du bon tour qu'il vient de me jouer.

Comme je demeure immobile et silencieux, il reprend son sérieux et me jauge d'un regard amusé de maquignon, la paume de sa main droite vient en appui sur le pavillon de ma voiture sur lequel ses gros doigts pianotent. Si je m'efforce de conserver une allure impavide, à l'intérieur, je calcule et me projette ; en effet, avec un acolyte aussi imprévisible, mon intuition me souffle que je n'ai pas le droit à l'erreur, qu'une simple maladresse me vaudra rebuffade, quolibets et dérobade. Or, maintenant que j'en ai entrevu la possibilité, qu'il m'a échauffé les sangs, ne pas parvenir à baiser ce costaud serait pour moi une réelle frustration, pire, un échec ; ce défi, loin de m'inhiber, ne fait que me stimuler davantage.

D'un coup de menton, c'est dans l'écurie déserte que je choisis de l'entraîner à ma suite, réglant mon pas pour qu'il parvienne à ma hauteur. Au premier recoin propice, je me tourne vivement vers lui, lui barrant d'un coup le chemin, ma main droite glissant derrière sa nuque et mes lèvres tendues vers les siennes.

Il a d'abord un réflexe de surprise, peut-être ne s'attendait-il pas à ce que j'entame ainsi les festivités ni si tôt ? Il lève les mains à mon torse comme pour amortir un choc, raidissant son dos pour freiner son élan mais, presque dans le même temps, il s'abandonne docilement à mon enveloppement et ma langue dardée en flèche franchit sans encombre sa bouche, en porte laissée entrouverte, puis la herse de ses dents pour venir au contact de la sienne qui, timidement d'abord, se laisse inviter puis s'aventure prudemment puis, enfin plus décidée, se noue franchement à la mienne dans un patin humide et ronflant.

Ses deux mains ont enserré mon torse comme si, lui aussi, avait besoin, pour surnager, de se raccrocher à une bouée de sauvetage, et elles restreignent mon souffle dans leur puissante pince ; moi, ma droite a ébouriffé ses cheveux courts, découvrant les prémices d'une calvitie, mes doigts s'ouvrant en étoile sur son occiput pour guider à mon aise notre dialogue muet, la gauche s'est posée à cheval sur son épaule cherchant à éprouver sa réalité, la densité de son impressionnante masse musculaire puis elle glisse sur son torse, recherchant le relief du téton sous le coton.

Soudain, sa bouche glisse à mon oreille et il souffle :

- "Fais doucement, s'il te plaît ! Je ... J'ai pas trop l'habitude !"

Je recule vivement la tête pour saisir ce demi-sourire vacillant, ces sourcils froncés en supplication, cette lueur enfantine dans sa prunelle qui confirment ses dires ; la confiance mal assurée avec laquelle ce colosse s'en remet à moi dans ce recoin qui nous protège des regards me touche et m'oblige. Sans doute souffre-t-il que sa stature de bucheron le fige exclusivement dans une posture de mâle actif et dominant aux yeux des autres, plus fluets !

Ma main ramène sa tête, l'oriente et je le regarde, tandis que, les yeux déjà clos, ses lèvres frémissent par avance, puis, à l'instant, il reprend aveuglément notre baiser, ses bras m'enfermant convulsivement. Son soupir de soulagement me semble indiquer qu'il accoste alors aux rives d'un plaisir qu'il ne s' autorise probablement pas souvent et à quoi il s'ouvre avec empressement.

Moi, je suis en terrain connu!

Il y a longtemps que je navigue dans ces eaux voluptueuses et rien ne m'est plus agréable que d'y guider un moins averti que moi, surtout lorsque, comme Sébastien, il ne manifeste aucune prévention, se laissant retourner face au mur de paille, m'offrant son dos, son cul contre lequel j'écrase mon bassin pour y imprimer l'évidente ardeur de ma trique. Il frissonne de la course en tous sens de mes mains sur lui, de ma bouche qui chiffonne le cartilage de son pavillon, tandis qu'ayant extrait le tee-shirt de sa ceinture, ma main arpente sa peau et découvre sa géographie pendant que mes narines captent la moindre relent de ses odeurs d'homme suffoqué.

Alors, je lance mes bras lianes qui l'englobent, l'entourent comme d'une membrane isolante et protectrice puis je l'embrasse au hasard, de la pulpe des lèvres, le bout de ma langue comme une oblitération de fraîcheur s'interposant entre elles, obtenant de lui cette légère crispation, ce geignement mal retenu qui, signant sa totale reddition, me fait sourire : je le ferre.

D'une main définitive, je l'attrape par un bras, l'écarte fermement, l'entraîne.

- "Viens."

Le ton n'admet pas discussion, ma voix est assurée et sonore comme si nous étions au travail, entre collègues, moi d'expérience et lui apprenti malmené. Intérieurement, je me réjouis de le voir aussi décontenancé par cette soudaine rupture, comme jeté à bas du lit, soudain délaissé, frustré.

Mais en quelques pas, nous voici campés devant l'armoire à pharmacie dont la porte grince. Entre deux doigts tendus, magie! j'exhibe devant ses yeux ébahis un étui de préservatif.

- "Sécurité !"

Puis le flacon de lubrifiant.

Son visage s'illumine et, sur une imperceptible inflexion de ma nuque, c'est à son tour de bloquer ma tête d'un geste leste puis, éperdu, de me rouler une pelle purement asphyxiante. Il semble que mon stratagème ait fonctionné, qu'il soit si soulagé de me voir poursuivre l'aventure qu'il en oublie tout remords, tout scrupule polluant et laisse parler librement son appétit. Sa main vient mouler anatomiquement ma braguette qu'elle pétrit et, quand la mienne cascade sur ses reins, sa cambrure s'empresse de m'offrir l'opulence de son postérieur pour la remplir.

Nous restons quelques instants les yeux dans les yeux, pleins de promesses silencieuses semblant ainsi confirmer ce que chacun a silencieusement manifesté lors de nos interactions. Sébastien n'est pas homme du verbe, alors j'éviterai de le questionner en vain, lui qui, solitaire, est habitué à s'engager sans un mot dans l'action. Je l'emmène jusqu'à une de ces alcoves dans la paroi de fourrage où j'étale rapidement une vieille couverture grise. Puis, de la pointe du pied, je fais sauter mes bottines, arrache mes chaussettes et m'avance, espèrant de lui une conduite identique.

Et ça marche ! Il sourit de notre connivence dans le geste, il semble que nous ayons trouvé comment nous entendre. Nous sommes deux lutteurs qui s'observent en entrant pieds nus sur le ring, se testent, heurtant épaule contre épaule puis nos bouches se soudent dans un baiser vorace pendant que nos mains s'emploient, défont, soulèvent, extraient, explorent ...

Son torse n'est pas sculpté par des séances de musculation d'opérette, ses abdominaux ne sont pas dessinés au carré par des régimes enrichis de poudre de perlimpimpin énergisantes, ses toisons ne sont pas taillées par un capilliculteur auto promu influenceur sur les réseaux prétendus sociaux mais mes mains sont pleines d'une viande rouge, vivante et tonique, ferme mais avec ce que j'aime de confort et de prairies claires soulignant ses pectoraux d'une accolade imparfaite et touchante avant de s'effilocher vers son nombril, puis se perdre, plus bas.

Ses larges aréoles rosâtres sont de tendres ingénues, des proies faciles que je paralyse d'un pinçon ou d'un suçon carnivore, quand ses aisselles recèlent un toupet broussailleux aussi fourni et dru que sa barbe et qui sent l'homme. Délicieusement.

Mon polo a volé et ses mains voyagent ; elles aussi s'essaient à cueillir, sa bouche voudrait happer mais je fends et je touche, plus rapide, plus pertinent, le devançant à dessein pour le garder en suiveur qui s'essouffle à peiner ainsi en remorque, partagé qu'il est entre ses velléités et ses éblouissements.

Nos regards se croisent un instant, en connivence. Il ne reste qu'un pas à franchir, un ultime dévoilement et nos doigts tricotent, les ardillons cliquettent, les tissus se froissent. Il emporte la manche, abaissant des deux mains, conjointement mon pantalon et mon slip à mes chevilles, accroupi, dévorant des yeux mon sceptre brandi avant d'avancer ses lèvres pour l'embrasser, sa langue pour le goûter, marquant au passage sa barbe de fils scintillants puis, dans une profonde inspiration, il se hausse, recourbe son col en cygne, me coiffe, me nappe puis m'avale pour, enfin, me pomper, avec un entrain d'affamé, des gargouillis de glouton. Sa grosse main en conque est venue soutenir mes couilles dans le confort protecteur de sa paume qui les cajole et je m'abandonne un instant aux vertiges des caresses qu'il me prodigue.

Avec une science qui me rappelle à point nommé que lui aussi fréquente le sauna ...

J'ai plongé.

Devançant l'instant, proche, où j'allais perdre totalement pied.

Mes mains l'ont agrippé, soulevé, redressé et mon cou s'est détendu, ma bouche a trouvé la sienne au milieu de la brosse odorante de sa barbe et mon nez, ma langue ont fait moisson.

De salives, d'humeurs visqueuses, d'odeurs poivrées, ... d'un poil aussi !

Une bien jolie salade, fatiguée à en être toute décoiffée.

Sans compter mes doigts en pince qui ont étiré et roulé ses délicats tétons, ajoutant à ses suffocations.

Mais à peine pour lui le temps d'ébaucher un sourire repu que je disparais de sa vue. Je tombe à genoux, oeuvrant jusqu'à délivrer ses chevilles de son pantalon en homme calculateur et remonter mes mains en adorateur le long de ses fortes cuisses jusqu'à ce slip trempé de mouille et déformé par son éperon.

C'est mon tour, il le sait et me le concède volontiers en riant.

Ce qu'il ne sait pas, en revanche, c'est que je suis bien décidé à ne pas le laisser reprendre la main.

L'ensemble La Tarantella dirigé par Christina Pluhar enregistre un air de Luigi Rossi "Dal cielo cader vid'io due stelle"(du ciel, j'ai vu tomber deux étoiles) en accompagnant le contre-ténor Jakub Józef Orliński Regardez ce grand jeune homme charmant sourire et respirer la musique, n'auriez-vous pas envie de le serrer dans vos bras, de partager ses élans ?

Amical72

amical072@gmail.com

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