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Agriculteur | S18 Me retrouver

9 | Mon triomphe – Le récit d'Anthony.

Je suis le cadet, coincé entre un frère aîné d'un an que j'ai toujours connu en révolte, ce qui valait à mes parents d'être sans cesse convoqués suite à ses frasques, et la petite dernière, une retardataire "qui fait la joie de ses parents". Non, vrai! Elle est sympa, la petite.

"Heureusement que t'es pas comme ton frère!" et eux, hop, ils passent à autre chose. Elève moyen, joueur de foot quelconque, pas très adroit à la pétanque, ordinaire en tout, plutôt tranquille et bon fils ... Autrement dit, je suis invisible et ça tombe bien parce qu'ils ont autre chose à foutre et puis, il n'ont jamais été doués pour les discours ni les explications :

-"T'as qu'à demander à l'école".

Tu parles !

Moi, je m'en arrange, de cette inexistance ; on ne s'inquiète jamais de ce que fait "un enfant sage et raisonnable" ; justement parce qu'il est "sage et raisonnable", on le laisse peinard et cette certitude, tant que ma discrétion ne la dissipe pas, m'ouvre de grandes possibilités de liberté.

-"Tiens, t'étais là, toi ?"

Mon père bosse à l'usine, ma mère au supermarché. C'est pas la grande vie mais on manque de rien et les parents ont racheté un vieux mobil home dans un camping à la ferme auprès d'un étang ; on y passe les vacances tout comme d'autres familles, en tribu de Robinson, on y court à demi ou complètement nus pour profiter du soleil, de la baignade, de la nature ; les sanitaires sont antiques et collectifs et c'est mon père qui est chargé de nous donner la douche à nous, les garçons, pendant que ma mère s'occupe du nouveau-né.

Aujourd'hui, nos jeux libres et innocents en cette période d'insouciance comptent parmi mes plus heureux souvenirs d'enfance.

C'est quand tu entres au collège que les choses changent et deviennent sérieuses : d'un coup, on n'est plus des enfants, on est sommés de devenir des adultes. Mais sans qu'on nous explique comment le devenir. Chacun se dissimule aux regards des autres, anxieux de voir découvertes, comparées et jaugées les transformations notamment corporelles en cours ... ou en retard. On ne maîtrise rien, on s'alarme de tout et une seule question flotte, angoissante : suis-je normal ?

Autour de moi, les filles se transforment ; les planches à pain explosent en rondeurs, devant et derrière, en coiffure, en maquillage ; elles deviennent lointaines s'espérant mystérieuses, adoptent des colifichets et des postures qui, veulent-elles croire, les confortent dans leur statut de "femme". Certaines se voient convoitées, d'autres, pour une disgrâce, une maladresse, un faux pas ou une indépendance se voient marquées de l'ignominieuse et définitive étiquette de "pute".

Dans ce monde de novices qui n'aspirent qu'à être regardés comme des sachants, tout le monde s'espionne, contrôle et dénonce à son tour : le plus petit écart à une norme tranchante, - celle-ci étant aussi implacable qu'arbitraire puisque ne reposant que sur une normalité fantasmée mais quasiment sur aucun vécu -, la moindre erreur, un accent trop prononcé ou un enthousiasme trop vif, soudain décrété suspect, te stigmatise et t'exile hors du groupe qui se soude contre toi, te désignant comme l'autre, le différent ; te voilà bouc émissaire !

Chez les garçons, les épaules s'élargissent, les voix muent, l'acnée fait des ravages, les poils poussent mais le passage est plus flou. Alors ils doivent sans cesse donner des gages de virilité et, en manque de repères, outrent le trait, roulant des mécanques, dans une caricature hyper stéréotypée. Mon physique de gringalet monté trop rapidement à graines m'accorde un répit : je ne suis qu'un "dadais" dont on plaisante ; je me dérobe.

Car avec l'accès au porno devenu si facile et général, je sais.

Je m'en doutais mais désormais, j'en suis certain : je vibre pour les mecs, c'est eux que je mate sur les vidéos ! Leurs mains qui pognent, leurs queues bandées ... Je suis gay, c'est évident mais ce n'est pas vraiment ça qui m'effraie, non! Je devine aisément qu'à partir du collège avec ses postures toutes de conformisme arbitraire, même le statut de pute est plus enviable que celui de pédé. Alors je consacre toute mon énergie à longer les murs, je m'exerce à donner le change de crainte d'être démasqué.

Cependant, bientôt l'esquive ne suffit plus, quelle que soit mon habileté ; des preuves tangibles sont nécessaires pour accéder à la respectabilité due au genre masculin, il faut donc accepter d'échanger des baisers avec la langue et, surtout, avec le bon objet de désir, une fille, pour sans cesse montrer qu'on ne s'est pas fourvoyé.

Malgré quelques tentatives pourtant couronnées de succès et tous mes efforts, je ne dois pas parvenir à être suffisamment convaincant alors, je demeure suspect, raillé.

Tu penses bien qu'avec cette pression constante, j'ai peu d'attention à consacrer au scolaire et je me retrouve en bac pro conduite de système de production. Un avenir d'ouvrier diplômé!

Et puis, beaucoup plus tard, il y a cette soirée à laquelle on m'a invité. En l'absence des parents, très vite, les couples se forment, se galochent éperdûment se pelotent ostensiblement et moi, je reste seul. Il y a aussi ce grand frère. Que fait-il là? Mystère mais il est seul et il picole sec. Quand il me surprend à le mater, il rigole et je rebaisse précipitamment la tête sur mon portable.

Il se laisse choir lourdement sur le canapé à mes côtés, jambes écartés, balançant une canette de bière dont il pince le goulot entre deux doigts. Il ouvre largement ses cuisses, étend son bras sur le dossier, jusqu'à venir à mon contact, me poursuivant lorsque je me rétracte. Puis sa main vient caresser sa cuisse dont les poils dépassent de la large déchirure soigneusement découpée dans son pantalon, ses doigts s'insinuent sous le tissu, glissent, frôlent ... et je comate quand je découvre soudain qu'il m'a capté et m'observe en souriant, sardonique.

Mais d'un signe de tête impérieux, il m'invite à sa suite dans une pièce et je le suis, docilement. Il referme la porte et s'appuie contre le battant pour en interdire l'accès. Je réalise en tremblant qu'il en barre également la sortie.

-" T'as pas de copine, toi, hein ! T'aimes pas les filles?"

Le bassin en avant, il se caresse langoureusement l'entre jambe de sa main qui coulisse en soulignant les reliefs, avec un sourire obscène de rocker androgyne, costume à paillettes et col pelle à tarte ; moi, je suffoque déjà.

-" Tu mates, tu veux la voir, hein?"

Je proteste, bien sûr, mais je bafouille, je m'emmêle ; il ricane, m'attrape le bras, m'attire à lui.

-" Y a plus que nous, faut bien qu'on s'entraide et puisque ça te fait envie ..."

Sa main plaque la mienne sur sa braguette qu'il a prestement défaite.

-" Touche !"

De son pouce en crochet, il abaisse l'élastique de son shorty et sa bite dressée jaillit, toute baveuse. Je suis tétanisé et ne résiste pas le moins du monde quand il referme mes doigts autour de son manche puis amorce un mouvement qu'il imprime à mon poignet. J'obéis et, même, je m'applique, inquiet qu'en protestant bruyamment de ma maladresse, il puisse ajouter au scandale potentiel. Il murmure sur un ton d'encouragement, ferme les yeux, comme en extase. Sa main remonte lentement le long de mon bras, enveloppe mon épaule pour me disposer plus favorablement, puis glisse dans mon cou, saisit ma nuque.

-" Suce maintenant, tu vas aimer."

J'ai redressé la tête mais ses yeux sont si limpides, son encouragement si sincère, si persuasif ... je ramène les miens sur ce gland suintant, il est large, rosé et son odeur, forte ... me tourne les sens. Oui, ces effluves que les arômes si évidemment synthétiques du gel douche ne parviennent pas à couvrir ... Lentement, je m'incline et sa main sur mon occiput ne pèse rien.

La pointe de ma langue vient au contact, je lèche, je hume, j'apprivoise et, petit à petit, je m'enhardis, soutenu par ses soupirs d'aise et sa main qui accompagne mes mouvements sans plus intervenir. Bientôt, je le pompe magistralement et ma propre audace me grise. Je m'essaie à des prouesses entrevues sur des vidéos pornos, m'étonnant de cette facilité que je soupçonne d'abord être une disposition spontanée qui se révèle, qui m'encourage puis que je regarde comme ma soudaine compétence.

Je la mesure à l'aune de ses expirations qui claquent, de ses jambes qui flageolent, de la précipitation murmurée de ses "oui, comme ça!", de la supplication de ses "oui, continue!", m'autorisant à abaisser son froc aux chevilles pour dévorer ses couilles, noyer mon visage dans ses moiteurs, explorer de tous mes doigts ses intimités, escalader de la langue son mat tendu pour l'engloutir gloutonnement ensuite et l'écouter suffoquer.

Et, soudain, ses deux mains me retiennent sur sa queue plantée et, secoué de spasmes, il se déverse dans ma gorge dans un geignement de bête écrasée.

Ce que j'avale est mon triomphe.

Amical72

amical072@gmail.com

Nathalie Stutzmann et Philippe Jaroussky interprêtent le duo entre une mère et son fils accablés par un sort injuste, un extrait de Jules César en Egypte de G. F. Haendel (1723) écouter

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