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Les correspondances de Marc & Cyril
MON FILS KHÂM-RÔU 1
Cyril,
Comme tu n'arrêtes pas de te foutre de ma gueule à chaque fois que je te parle de mon fils Khâm-rôu et surtout de sa mère Doânatârâ que tu traites irrespectueusement de : " Reine du tagine et tenancière d'un bordel aux portes de Tanger, avec qui tu as fait un bâtard ".
je vais devoir te conter l'authentique histoire de la Reine Sorcière Doânatârâ qui donna naissance à mon superbe fils le Prince Khâm-rôu.
Tu vas encore me traiter de mythomane mais je m'en fous. L'important pour moi c'est de te faire savoir que tu es bien loin de connaître l'homme que je suis. Tu connaîtras ainsi l'origine de ma fortune que tu méprises tant et pourquoi je parais vingt de moins que mon âge réel.
Ce que je vais te confier doit rester strictement confidentiel. Tu es bien placé pour savoir ô combien je suis modeste et que je déteste m'exposer en public. D'ailleurs, si mes écrits devaient être lus par le commun des mortels, il y aurait toujours de méchants esprits pour dire que je suis le roi des mythos alors que mon récit n'est qu'une version édulcorée des faits réels :
J'étais jeune à l'époque est ma beauté était telle que, traversant le Sahara à vive allure, je fus un trop long moment fasciné par mon propre reflet dans le rétroviseur. Je ne regardais plus la piste sablonneuse.
J'ai perdu le contrôle de mon Range Rover qui quitta la piste pour aller s'écraser dans un oued asséché. Le véhicule prit aussitôt feu mais par miracle, je fus éjecté.
Dans l'incendie, disparurent GPS, radio, téléphone portable... et eau. J'étais seul, meurtri et sans eau, perdu dans une lointaine région que même les Touaregs considéraient comme maudite.
J'ai marché une nuit dans le froid glacial et un jour sous le feu du soleil, puis je me suis effondré. À plat ventre sur le sable brûlant, déshydraté et délirant, j'étais alors dans l'alternative de réécrire " Le Petit Prince " ou de crever la gueule ouverte.
Quand, sur la crête des dunes diaprées d'or par les derniers rayons d'un soleil agonisant, apparut une longue caravane de dromadaires à la démarche tanguante et nonchalante.
C'était le cortège de la Reine-Sorcière Doânatârâ. Secrète souveraine des hommes bleus et d'autres encore.
Des hommes amplement vêtus de bleu mais avec des bras nus à la musculature parfaite me secoururent et m'amenèrent devant leur souveraine.
Sous un vaste manteau noir constellé de diamants, comme le serait une irréelle nuit étoilée, vibrait un momie de femme, toute faite d'un ossement décharné et d'une peau jaunâtre et craquelée. Ses yeux étaient des cavités et de toutes ses dents il n'en restait que trois. Ses cheveux étaient des ficelles de chanvre.
Tu ris, Cyril en me lisant, et pourtant c'est la vérité.
La momie de Ramsès II fait figure d'adolescent à comparer de la Reine-Sorcière Doânatârâ.
Doânatârâ, en me voyant apparaître, fut subjuguée par ma prodigieuse beauté.
Elle me fit prestement déculotter par ses guerriers et exprima sa stupeur par un craquement d'os en voyant ma queue jupitérienne assortie de ses couilles olympiennes.
Elle ordonna en des caquètements et pépiements incompréhensibles pour moi, que l'on baigna et para mon admirable corps pour la nuit prochaine.
Elle avait décidé de faire de moi son amant. Cette souveraine mythique avait 342 ans.
Depuis plus de trois siècles elle attendait l'homme qui serait digne de lui faire un enfant.
Traduction laborieusement faite par son vizir ; je hurlais que je préférais mourir trois fois du supplice de la chatouille plutôt que de forniquer avec cet antique tas d'os. Rien n'y fit, on m'emmena sous une tente somptueuse et on me ligota en X, totalement nu, sur un grand lit de soie brodée d'argent.
Je fus lavé et désaltéré d'un breuvage au goût d'herbes qui me donna une trique d'enfer. Un obélisque !
Le vizir, drapé dans sa takakat noire surbrodée d'or, vint à mon chevet. Dans un français approximatif, il m'expliqua que Doânatârâ était la souveraine occulte de toute la région désertique africaine qui s'étend de l'Atlantique à la Mer Rouge.
Les dix pays limitrophes de son royaume lui doivent allégeance et tribut, à commencer par le Maroc et l'Égypte. Les pouvoirs magiques de la reine sorcière sont si puissants qu'aucun d'eux n'ose se soustraire à ces obligations sous peine de terribles représailles telles que : sécheresse, famine, peste, choléra... et rhume des foins.
Chaque année, en un lieu tenu secret, les chefs d'État de ces pays africains viennent s'incliner devant elle.
Ses mythiques mines de diamants font d'elle la personne, probablement, la plus riche de la planète.
Du pétrole elle ne veut pas entendre parler, car comme toi, mon Cyril que j'aime, c'est une grande écolo éclairée... par des bougies.
Doânatârâ, descend d'Alexandre le Grand qui, bien qu'il soit pédé comme un phoque, était parvenu a ensemencer la reine sorcière Boukâ-Doânatârâ-Râtâta, son ancêtre.
Il me fallait féconder, à mon tour, Doânatârâ, quitte à y perdre ma bite et ses accessoires. C'était sa volonté.
Ce vieux débile de vizir, voulut me rassurer en m'assurant que la reine sorcière recouvrait sa beauté et sa jeunesse à chaque lune. Grosse blague que je ne pouvais gober.
Nous étions à la veille de la cinquième lune de l'année.
Le vizir, après m'avoir assommé de ses explications scabreuses, me salua et leva une main sèche pour ordonner ma mise en condition.
S'avancèrent alors six silhouettes drapées et enturbannées de tissu bleu indigo. Six jeunes guerriers qui se dévêtirent aux sons des tambourins et des flûtes acides.
Leur mission était de m'exciter à mort sans que je puisse jouir, de me gonfler les couilles à bloc sans les vider.
Ils devaient augmenter mon stock de jus de mâle very alpha pour leur très vieille momie de souveraine.
Ils devaient me caresser et partouzer sous mes yeux afin de dynamiter ma pauvre libido déjà explosive.
Dans la fente de leur foulard chèche, leurs yeux étaient d'onyx noir.
Sous la vacillante lueur des flammes leurs longs corps bientôt nus m'apparurent dans leur jeune beauté.
Leurs muscles de guerriers roulaient onctueusement sous une peau luisante aux reflets de cuivre brûlé.
D'une sensualité animale, chacun de leur geste annonçait la puissance de leur altière virilité.
En lentes et musculeuses sinuosités, ils couvrirent mon corps de leurs corps et me prodiguèrent leurs caresses et leurs tentations. Très bientôt, pour moi, ce fut l'Enfer. C'était fabuleusement triquant !
Je criais, je hurlais, je suppliais, je sanglotais. Moi qui suis athée, j'inventais des dieux pour les prier de me secourir. J'étais au fond de la fosse aux serpents de la sexualité masculine dépravée.
Des queues de rêve glissaient entre mes pectoraux, de gros testicules roulaient sur mon ventre, des culs merveilleux s'ouvraient à 1,5 centimètre du bout de ma langue. Je louchais, Je bavais, je me tordais.
Au bout d'une heure, l'une de mes mains attachées est parvenue à capturer les couilles veloutées du plus jeune de mes tourmenteurs.
J'ai serré comme un dingue pour bien me venger. Le superbe mec ne pouvait pas se libérer de ma prise d'acier.
Alors, au lieu de le secourir, ses fils de putes de copains, profitant de sa détresse, l'ont tour à tour enculé.
Ces superbes mâles semblaient s'y connaître en gang bang gay. C'était comme une danse sauvage. Burning !
Avec courage, seulement en grondant comme un fauve, il a subi les assauts sauvages de ses cinq acolytes membrés comme des purs sangs. Sa queue coulait interminablement sur mon avant-bras tendu par l'effort.
" S'en prendre plein le cul ! ", est un terme qui a été inventé pour ce charmant jeune homme.
Quand une crampe m'a obligé à lâcher ses couilles, il s'est affaissé de tout son poids sur moi en sanglotant tout doucement. Sa sueur glissait sur la mienne.
Il a mordillé gentiment mes mamelons en guise de reproche puis s'est couché tout contre moi, en suçant son pouce... tandis que ses compagnons continuaient de me torturer, sans merci.
Dans mon urètre, ils ont enfoncé une tige d'or pour asticoter mon tréfonds tout en suçotant mon gland baveux.
Ils ont léché, sucé, gobé, mastiqué mes couilles comme s'il s'agissait de prunes juteuses. Ils sondaient mon cul de leurs longs doigts pour masser et tripoter ma prostate. Cela, deux heures durant... J'agonisais.
Dans ma rage, je mordis sauvagement l'un de mes bourreaux à la queue. D'une veine ouverte jaillit un jet de sang. Tous reculèrent sauf l'homme que j'avais blessé.
Je m'attendais à ce qu'il m'égorge mais il enfourcha simplement mes hanches et sans peser sur moi, véritable homme-nuage, il se branla.
Il avait des épaules immenses et sa peau cuivrée était de la soie. Sa grande main osseuse astiquait son membre sanglant. Le sang coulait, abondant et pourpre, entre ses doigts quand il a longuement joui.
Ses abdos épais se sont fragmentés en six blocs quand les douze spasmes de l'orgasme l'ont secoué.
Il a recueilli son sang et son foutre dans le creux de sa main droite et en se redressant il m'a dit, dans un français impeccable : " À toi bel étranger, j'accorde mon sang rouge et ma blanche semence pour que toujours tu te souviennes d'Abdmour, le Vent Bleu du Désert. ".
Il a ensuite aspiré et gobé le mélange rougeâtre et chaud avant de se pencher vers moi. Il m'adressa tout d'abord un sourire enchanteur, puis me roula la plus profonde pelle de ma vie.
Sa langue douce mais longue et dure voyageait dans ma bouche, me faisant goûter et boire son sang au goût de fer et son foutre au goût de zinc. (Oligo-éléments indispensables à la santé)
C'était un naufrage de volupté. Je défaillais sous la bouche d'Abdmour et je voulais le boire toujours davantage.
Abdmour était le chef des guerriers. Il ordonna à l'un de ses hommes de faire une grosse poupée autour de son zizi blessé, puis déclara qu'il était temps de m'apaiser afin que je n'éjacule pas.
Les six hommes bleus se rhabillèrent avec des gestes élégants puis m'entourèrent pour gronder une nostalgique mélopée à bouche fermée. Chacun d'eux avait posé une main sur ma poitrine comme pour me transmettre les sourdes vibrations de la sienne.
J'ai essayé de retrouver les yeux d'Abdmour, le Vent Bleu du Désert, dans les six fentes des six chèches bleus, mais je me suis endormi, exténué, sans les avoir retrouvés.
En me réveillant, j'avais une queue d'acier trempé et les couilles grosses comme des pastèques et j'avais comme un gros tam-tam dans le bas-ventre.
Deux jeunes eunuques à la peau de femme - sans me détacher - me nourrirent, me désaltérèrent, me lavèrent, me massèrent (en me lutinant un peu beaucoup), me parfumèrent et pour finir nouèrent des chaînes d'or autour de mon cou, de ma taille, de mes biceps et de mes chevilles.
À la racine de mon sexe soigneusement rasé et poudré, ils placèrent un gros anneau d'or serti de diamants dignes de la Couronne du Sacre de la Reine d'Angleterre.
J'étais beau comme un camion et ma bite aurait pu supporter le chapiteau du cirque Bouglione.
Hélas, quand le jour déclina, d'immenses guerriers enturbannés vinrent me chercher. J'étais hurlant, bavant, éructant, pleurant et trépignant, quand ils me traînèrent devant Doânatârâ, leur souveraine.
Alors Cyril ? ça te la coupe, pas vrai ?
Et ce n'est que le début ! Va falloir que tu m'en fasses, des pipes fabuleuses, pour que je consente à te faire lire la suite de mon histoire...
Va falloir, pour cela, ramper, me supplier, ne plus mettre mes propos en doute. Ça va être dur pour toi.
Comme tu peux le constater en me lisant, tôt ou tard, la vérité finit toujours par éclater !
Marc
