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Premier épisode | Épisode précedent

Passion en toutes lettres -22

Les correspondances de Marc & Cyril

Cyril,

Puisque tu ne me supplies pas de te faire lire la suite de l'histoire de mon fils bien-aimé, je te l'impose, persuadé de te convaincre que ne suis pas un mythomane halluciné mais un privilégié du Destin.
Destin qui me fit connaître des personnages fabuleux dont je vais te conter l'histoire. Tais-toi et lis.

Hélas, quand le jour déclina, d'immenses guerriers enturbannés vinrent me chercher. J'étais hurlant, bavant, éructant, pleurant et trépignant, quand ils me traînèrent devant Doânatârâ, leur souveraine.

Recouverte de son manteau noir, elle m'attendait. Les diamants brillaient sinistrement dans l'ombre.
Mais quand elle leva sa cape de nuit étoilée, je tombais sur le cul, la bouche béante.

J'avais devant les yeux la plus belle femme qui puisse exister. Ses grands yeux de gazelle avaient de l'ambre la profondeur, ses lèvres étaient des fruits roses, ses dents étaient faites de neige.

Sa taille, d'une main, pouvait se saisir, ses seins étaient des colombes et ses hanches étaient un appel à la volupté, sa foufoune était comme du velours de soie. Elle avait à peine vingt ans.

D'un geste de sa main baguée de diamants bleus (40 carats par doigts), elle brisa pour le temps d'une nuit le sortilège qui faisait de moi un pédé autant que peut l'être un sac à dos et me donna les pouvoirs débiles mais rigolos d'un Sylvester Stallone.

Quand je fus devenu une caricature d'hétéro-macho dans toute sa splendeur, elle m'entraîna, hagard, vers une grotte fraîche et profonde, où résonnaient encore les chants nostalgiques des sorciers d'antan.

On s'y croirait... non ?.. Silence, on tourne !!!... On reprend !

Doânatârâ était vierge... Au bout de 342 ans, cela aurait dû sentir un peu le moisi... Mais pas du tout, son hymen était un odorant pétale de rose.

Toute une nuit, en ce lieu magique, nous fîmes l'amour sur de douces peaux d'agneaux. Doânatârâ alias la momie, était une grosse goulue et cela nous a permis de rajouter quelques pages au Kama Sutra.

Je devine ton oeil pétillant, Cyril.

Toi, grand amateur de choses nouvelles, éminent érudit de la bite et du trou. Serais-tu intéressé ?

Je suis à ta disposition pour te faire connaître les sensations de mon Kama Sutra maison. Mais auparavant, il serait plus sage que tu prennes d'intensifs cours de yoga et que tu t'injectes une dose massive de lubrifiant silicone dans les moindres de tes articulations... mais, le jeu en vaut la chandelle...

Je disais donc que la sublime Reine Sorcière et moi baisions comme des bêtes sauvages en poussant des braillements capables de par leurs vibrations de rompre les plus grosses stalactites de la grotte mystérieuse.
Et que de cette fornication romantique, naquit Khâm-rôu, le plus beau des hommes foulant le sol de la Terre.

À l'aurore, les hauts dignitaires de la cour vinrent récupérer leur reine sur un palanquin et moi sur un brancard.

La queue en feu et les couilles lyophilisées, je repris ensuite l'avion pour rejoindre ma France natale, chargé de quelques dizaines de kilos de diamants bruts. C'était, m'avait dit Doânatârâ, une juste récompense pour le plaisir que je lui avais donné. Elle en aurait, m'affirmait-elle, pour un siècle à s'en remettre.

En cela, j'étais parfaitement d'accord avec elle parce que, quand je me donne la peine de bien trombiner un cul, ça fait de grosses étincelles et à plus forte raison quand il s'agit de la chatte d'une momie tricentenaire.

Cette royale et antique salope ne me lâcha cependant pas les couilles durant les années qui suivirent. Un vrai fossile cannibale ! Faut dire que quand on a goûté une seule fois à mon engin, on ne peut plus s'en passer.

Ainsi donc, je revins en France, père d'un prince et surpourri de fric.

Je n'avais plus de problèmes de fin de mois et pouvais me consacrer tout entier à mes trois passions qui sont : le cul, la queue et les couilles.

En version haut de gamme Palace Hôtel.

Tous les ans, la veille de la cinquième lune, sur le tarmac de l'aéroport de Nice, le Boeing 777 privé de la reine Doânatârâ, m'attend pour m'emporter vers elle et notre fils le prince sorcier Khâm-rôu.

Pendant les deux ou trois heures que dure le voyage, pour me divertir, il est mis, à mon entière disposition deux jeunes et athlétiques stewards que je lutine méchamment.

Pour ne pas faire de jaloux, je fiste l'un tandis j'encule l'autre, la queue gainée d'une grosse capote qui a vaguement l'aspect d'une râpe à fromage.

À l'atterrissage, je ne tiens plus debout. Quant aux deux stewards, ils bénéficient d'un congé maladie, en général assez long.

La nuit de cette pleine lune, je chéris mon bel enfant et baise à couilles rabattues sa splendide mère, qui pour l'espace de ce temps redevient plus belle que nulle déesse ne put l'être.

Chaque an aussi, devant un immense brasier alimenté par les bois d'un cèdre atlas centenaire, mon fils, Khâm-rôu, seulement vêtu d'un pagne, danse pour moi.

Il m'honore ainsi en m'affirmant son amour filial sous l'éclat sourd d'une lune rouge.

Je m'en retourne ensuite à la bastide avec un kilo de diamants bruts de la plus belle eau. C'est ma pension annuelle alimentaire de géniteur.

Mon fils a eu 19 ans il y a trois ans. Il était donc en âge de devenir l'époux de sa mère, la reine Doânatârâ. Cela arrangea bien mes affaires qu'il prenne le relais parce que cette sorcière tricentenaire commençait à prendre goût à la chose et me pompait le poireau à mort à chacune de nos rencontres.

Mais, revenons en à mon prince sorcier de fils dansant vêtu, comme au Lido, d'un string criblé de diamants.
C'était l'année de ses 19 ans. La danse de Khâm-rôu était dédiée tout à la fois à sa future épouse, Doânatârâ et à moi, son géniteur ainsi qu'à son intronisation en qualité du Prince Sorcier Consort. Titre prestigieux.

Sa haute silhouette cernée de flammes était tout animée de majesté guerrière et de sensualité masculine.
À ce spectacle bandant, ma poitrine se gonflait d'orgueil... et le reste aussi.

Trois cents tresses longues et fines jaillissaient de sa tête et fouettaient l'air nocturne tandis que ses pieds nerveux martelaient le sol en un rythme sauvage et lancinant.

La reine Doânatârâ, sa mère, qui devait encore attendre trois lunes avant de se le taper, panthère languissante, de ses grands yeux d'ambre luisants, le contemplait amoureusement.

Le grondement des cent tambours, par moments, faisait place à une mélopée poignante chantée par les voix graves des hommes des tribus vassales.

Le corps du danseur ondulait alors lascivement, accordant aux lueurs du brasier le privilège de sculpter sa musculature parfaite de demi-dieu.

Tu me suis, mon Cyril à moi ? Ce n'est pas trop " Hollywoodien " pour toi ?... Bon, alors je continue.

Quand le martèlement des tambours se fit solennel, s'avancèrent alors trois jeunes guerriers nus et trois jeunes femmes seulement vêtues de leurs longues chevelures. Ils étaient tous les six d'une grande beauté.

Khâm-rôu, immobile, haletant et brillant de sueur, les bras légèrement écartés, s'offrit à eux.

Les trois jeunes femmes s'agenouillèrent devant lui. Au milieu était celle qui portait une coupe d'or.
Elles ôtèrent le minuscule pagne, laissant jaillir et se dresser le très grand sexe de mon superbe fils.

Les deux vierges adjacentes à la porteuse de coupe s'employèrent à masser, sucer, étirer, presser les grosses couilles du prince ainsi qu'à polir, avaler, branler, lécher, astiquer son chibre de Tyrannosaurus.

Cependant que ces coquines faisaient le ménage, les trois athlétiques jeunes hommes buvaient la sueur de Khâm-rôu. Ils léchaient ses larges pectoraux et l'éventail de ses muscles dorsaux. Ils lapaient les ruisseaux de sueur qui coulaient dans les profonds sillons de ses abdominaux. Respectueusement mais goulûment.

Quand à jaillit le foutre abondant de mon fils le prince, il a poussé un grand soupir rauque et toute sa prodigieuse musculature s'est sculptée en des spasmes d'un érotisme animal. Les clameurs de la foule sont devenues assourdissantes et tous les chefs des tribus se sont prosternés.

Tant la coupe d'or était pleine de sperme qu'il ne restait plus guère de place quand le grand-prêtre, caparaçonné d'un grand pectoral d'or, y versa du vin de palme saupoudré de sucre candi avec un zeste de citron vert. Apres avoir ratatouillé le contenu de la coupe et psalmodié une longue incantation, l'officiant porta solennellement le cocktail à Doânatârâ qui s'en empara vivement.

La somptueuse Reine Sorcière me tendit tout d'abord, la coupe d'un geste noble pour que puisse en boire une gorgée et siffla tout le reste d'un trait. Elle jeta la coupe vide au sol, se lécha les lèvres d'une langue experte, et porta sur notre athlétique fils pantelant un long et lourd regard qui annonçait de grandes choses à venir...

N'oublie pas, Cyril, que la malheureuse Doânatârâ ne recouvre sa jeunesse qu'à chaque pleine lune.
Imagines toi, un seul instant, d'être toi-même dans la situation de ne pouvoir baiser que 13 fois par an ?
Je te vois très bien marchant les jambes écartées pour faire de la place à tes coucougnettes pleines à péter.
L'avantage serait que l'on pourrait te suivre à la trace, l'inconvénient serait que tu serais obligé de changer de futal quinze fois par jour... je te dis pas la facture en barils de lessive !

Pour patienter pendant les 27 jours d'intervalle, la reine-momie a bien son gigantesque godemiché en or massif mais il fait un tel bruit en frappant ses os secs que les gens de sa cour ont tous ensemble signé une pétition pour qu'elle modère ses transports. Pauvre Doânatârâ...

Tous les ans, quoique je sois, à présent, déchargé de ma fonction de bourreur de momie, je vais embrasser mon fils bien-aimé qui m'étreint toujours avec amour dans ses longs bras musculeux.
Il me remercie à chaque fois de lui avoir légué ma grande beauté mais surtout me remercie de lui avoir transmis une queue qui rend jaloux le roi des baudets.

Après ces filiales effusions, je m'empresse de rejoindre Abdmour le Vent Bleu du Désert sous sa tente.
Abdmour, celui là même qui me tortura et me donna ensuite son sang et son foutre à boire.
Abdmour, le chef de la garde personnelle de la reine.

Il m'attend, nu, sur sa couche en peau de gazelle, tel un grand guépard aux muscles roulants. Exhibant à mes yeux gourmands sa puissante érection. Sur sa colonne de bronze, je distingue alors la grande cicatrice de ma morsure sauvage.

Abdmour est très fier de cette cicatrice que lui infligea le père du prince Khâm-rôu, il l'exhibe à toutes les grandes cérémonies et elle lui vaut beaucoup de respect et de considération.

Pour faire comme un écrin à cette cicatrice en croissant de lune, le grand guerrier s'est fait entièrement tatouer la bite avec des arabesques qui entrelacent un long texte qui narre le glorieux événement.

Le tatouage fut très douloureux.

Comme Abdmour ne pouvait rester en érection plus d'une heure et demi et que le tatoueur prenait son temps (tu m'étonnes !), il fallut de nombreuses séances avant d'aboutir au chef-d'oeuvre que j'avais sous les yeux.

Le tatouage du gland fut le plus difficile mais malgré les multiples éjaculations que cela provoqua, Abdmour tint bon et me dédia son intense souffrance en guise de reconnaissance.

Nous avons, tous les deux un rituel immuable. Tout d'abord il écarte ses longues et puissantes cuisses pour que je puisse confortablement dévorer ses grosses baloches et astiquer son énorme manche, cela un long moment car il aime faire durer sa douleur autant que son plaisir.

Abdmour a des abdos au relief impressionnant, profondément divisés par une sensuelle ligne médiane qui est comme une gouttière. C'est dans cette profonde gouttière, luisante de sueur, que jaillit son foutre blanc, l'emplissant presque à ras bord.

Ensuite, en chantonnant une brève incantation, il se saisit de son poignard courbe et s'incise la paume de la main. En fermant le poing, il fait couler son sang sur son sperme, le rougissant abondamment.
Avec un tendre sourire enchanteur, le grand guerrier m'offre généreusement cet élixir que je bois avec avidité.

Mes veines sont alors parcourues de la force de la jeunesse.

Né d'un homme du désert qui a jadis bu le sang d'un sphinx, un sortilège, transmit de père en fils, donne au sang et au sperme mêlés d'Abdmour le pouvoir de prolonger la jeunesse et la vie.

Je devine une lueur de convoitise dans l'oeil de mon bandant Cyril... Désolé mec, mais pour le moment le carnet de commandes d' Abdmour le Vent Bleu du Désert, est plein et la liste d'attente est longue.

D'ailleurs je suis le seul à pouvoir me gaver d'une telle dose de son élixir qui est généralement vendu à l'unité d'une goutte par client... à un prix qui ferait défaillir un Rothschild.

Ne pleurniche pas Cyril, car tu as bu toi-même une grande rasade de cet élixir de vie sans le savoir. Sans le savoir car tu étais inconscient, les bras en croix sur la plage du Palais des Festivals. Tu dois la vie à Abdmour mais tu ne veux pas le savoir et ton orgueil refusera toujours de l'admettre. Tu es un ingrat.

Donc, après avoir ainsi reconstitué mes forces viriles et que mes burnes aient recouvré l'enthousiasme de leurs 18 ans, je baise le Vent Bleu du Désert le plus totalement que le peux, pour le remercier de son don.

Attentif à son prestige, Abdmour exige la présence de ses nombreux lieutenants lors de son culbutage. Il veut en effet que ses hommes puissent témoigner de l'honneur que lui fait le géniteur du prince sorcier.

Se faire trouer la rondelle par le père du Prince serait-il l'équivalant du grand Collier de la Légion d'Honneur en ce pays lointain ??

C'est un régal !! Imagine- toi, Cyril chéri, enculant la quintessence de la masculinité. Cela ne peut se décrire...

Les jambes du grand guerrier sur les épaules, je me métamorphose en perforateur de tunnel, en percuteur de prostate, en exploseur d'ampoule rectale, en... j'arrête, le souffle me manque... mes pilules, vite !

Bref, je deviens l'Attila du cul !! Sous le regard respectueux des farouches guerriers qui s'entre branlent sans perdre une once de leur dignité. Sur mon large dos, tombe une pluie de foutre.

Mes mains étreignant les biceps de fer du seigneur du désert, je le besogne à grands coups de reins sauvages durant une foule de minutes.

Quand ses beaux yeux de jais se plissent et qu'un rictus cruel découvre ses dents faites pour égorger.
Quand il pousse enfin un rugissement qui fait s'envoler toutes les tourterelles du désert, je sais que j'ai gagné le jack pot et qu'Abdmour va me donner mon dessert.

Sur les abdominaux tétanisés du seigneur des dunes de sable jaillit une fois encore son sperme que je vais boire une fois encore, mêlé à son sang.
Plein à faire craquer les coutures d'une nouvelle jeunesse, je vais pouvoir m'éclater comme une bête, cette année entière. Les mecs, préparez vos popotins... j'arrive !

Marc

Romain

alain.romain@orange.fr

Suite de l'histoire

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