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Agriculteur

Saison 3 | Chapitre 11 | Centaure

Il est couché sur le ventre, la tête tournée vers moi qui le surplombe, à genoux, queue bandée et gland luisant de mouille. Je le mate, bel homme au dos puissant, ses bras remontés, mains posées de chaque côté de sa tête, prêt à prendre appui pour se redresser. Il me sourit : « au méandre des moines, j’ai rencontré un centaure, nu, sa belle queue dressée… »

Je souris : « Le centaure est un chasseur et il a jeté son dévolu sur toi, tu es sa proie qu’il a poursuivie, épuisée et tient maintenant à sa merci. »

            Je me penche sur lui, en appui sur mes poings serrés, bras tendus et, quand il écarte légèrement ses cuisses, j’intercale un genou, le chevauchant. Il me suffit de creuser le dos pour que ma tige tendue vienne effleurer sa croupe velue dont la broussaille se hérisse sous le contact. Au premier balancement latéral, elle en fauche la douce prairie.  Au moindre affaissement supplémentaire, elle s’encastre dans la raie qui s’écarte et l’accueille douillettement. 

Là, te marquer d’une empreinte légère, tricoter nos fourrures pour les emmêler dans un inextricable fouillis, nous balancer pour que nos couilles se rencontrent et résonnent … Le temps est suspendu dans cette attente souple. Tu souffles.

            Je fais couler un filet de gel qui disparait sous ce couvert pileux et je remonte ton canyon du bout de ma queue baveuse que je guide d’une main ferme pour le rassembler sur ton œillet où je me niche aisément déjà. Je pèse souplement à quelques reprises sur ton anneau … encore trop serré.

            Alors, à nouveau, le contact du gel te fait frissonner et ma main guide ma queue qui traque plus vigoureusement le lubrifiant, se frottant à ton poil, parcourant toute la longueur de ta fente, pour nous enduire copieusement, te biflant avant de se fixer à nouveau sur cette étoile, ma cible. Cette fois, mon coup de rein plus sec me fiche en toi. Tu accuses d’un souffle, mais j’y suis. Je laisse filer mon poids et tu t’ouvres sous la pression, en soupirant. Je me reprends, me retire pour lubrifier encore d’une main enveloppante, conquérante. Puis je reviens. La bite du centaure te cloue, Lecourt, comme le trait d’arbalète du chasseur, c’est bien ce que tu voulais, non ? Ce dard de chair brulante fiché d’autorité en toi, cette touffe de poils drus écrasés pour te soulever les fesses, mêlés aux tiens. Petit à petit, tu l’acceptes, tu te détends, tu l’accueilles, tu en jouis déjà !

            Je soulève mes reins pour me dégager de toi et permettre à mes doigts de jouer de ton anneau béant. Puis ils me guident pour m’enfoncer en toi, comme un outil trouve sa place dans son étui taillé à ses exactes mesures. Je porte encore l’empreinte de tes doigts qui, tout à l’heure, empoignaient mes cuisses et cela me rend humble mais maintenant, c’est moi qui ai le manche en main : à moi la dague, à toi le fourreau. Alors je la plante, la ressors, l’enfonce à nouveau pour trouver sa juste place, précise, avec ce discret claquement en bout de course.

            Ton souffle ; ta respiration m’indique que tu es désormais disposé au plaisir. J’empoigne à deux mains tes belles fesses musclées, velues pour les ouvrir encore, ondulant imperceptiblement en toi et tu soupires. Tu réclames, tu m’aspires, je coulisse. Ma bouche dévore ton oreille et résonne dans ta tête : « putain, Julien ! j’aime ta grosse queue » Alors, je suis saisi, je te cherche, je tâtonne, je m’ajuste. Rien ne m’est plus précieux que tes soupirs, surtout ceux qui t’échappent, qui cassent subitement tes épaules, qui te suffoquent. Tu me maudis de tant de satisfaction mais je ne te souhaite rien d’autre que cette jouissance.

            Je saisis tes deux tétons et les maltraite savamment, te laissant balancer de la croupe, serrer et desserrer tour à tour ton périnée, te cambrer pour reculer encore le long de mon mat, gémir ou éructer. Tu es tout entier dans cette euphorie des sens dont ma bite est l’outil. Tu te tends comme un arc et m’appelles en toi. Putain, Lecourt, personne ne m’a jamais ainsi montré que je pouvais dispenser autant de délices. Tu es un révélateur, un précieux témoin à moi-même. Soudain, tu tressautes, tu te cramponnes à moi, me presse. Je sens alors un courant impétueux qui me propulse et je t’entoure de mes deux bras en soutien. Puis tu rugis et je fuse en toi, en gerbe, en étincelles, en bouquet. Tu t’effondres, je te transperce et nous restons ainsi quelques instants, secoués d’ondes irrépressibles, parcourus de frissons, nous apaisant lentement.

Je joue de tous mes doigts dans tes fourrures, encore emporté par tes élans quand tu te retournes, brusquement, roulant sur moi, me bousculant, me pétrissant : « gars Julien Bonnet, donne m’en encore ! » m’intimes-tu, impérieux et joyeux, tes yeux plantés dans les miens, ta belle gueule carrée de mec fendue d’un large sourire. Tes doigts, enduits de mon foutre, cherchent mon fion, me forent, me branlent le cul, puis pressent mes couilles, astiquent ma queue. Tu la reprends en bouche comme un ogre, me suce, me lèche et reviens partager les sucs dans un baiser ventouse. Je suis encouragé, stimulé, sommé de bander. Mais quand je te regarde, avec tes yeux pétillants, ta bouche gourmande, tes épaules et la fourrure de ton poitrail, tes mains qui m’enveloppent, la vigueur naturelle de mes vingt ans répond bien naturellement à ton invite ; tu me fais bander, gars Lecourt !

Tu as un sourire de vainqueur et tes yeux me disent que tu veux disposer de moi. Pas de souci, patron, toute cette vigueur t’est offerte pour combler ton appétit ! Je suis comme saint André cloué sur une croix, membres écartés et toi qui m’enjambes, guides mon vit tendu de ta grande main, et t’empales lentement. Je sens bien ton fourreau s’ouvrir et je mate tes yeux qui se révulsent. L’ogre me dévore mais il se régale du beau morceau qu’il engloutit. Tu me pompes avec application par de puissantes contractions de tes cuisses, de tes fesses. Et toi aussi, tu bandes.

Tu bascules un peu vers l’avant, appuyé bras tendus sur mon torse. Tu te cambres à petits coups secs du bassin en serrant impitoyablement ma queue en toi, la tienne se balance lourdement, tape mes abdos et mes deux mains moulent tes fesses ainsi arrondies par ta posture. Puis tu ouvres lentement les yeux, comme pour m’avertir d’un changement. En effet, tu écartes mes cuisses et, saisissant mes bras, tu déplaces lentement ton poids vers l’arrière en m’entrainant : « reste bien planté, gars Julien ! » Mais pour rien au monde je ne voudrais quitter ton antre, gars Lecourt ! Ma bite y a fait sa tanière, chaude, douce et protectrice.

Nous voilà assis face à face, chacun est encadré des cuisses de l’autre, ton bassin en rétroversion, ma queue plantée en toi, la tienne dressée ! Tu cèdes vers l’arrière, bascules sur le dos. Mes deux mains crochetées sur l’arrière de tes cuisses, les écrasent et les écartent et je pompe, admirant le mouvement de piston de mon vit et ton fion, cerné de poils sombres, qui se creuse quand je pousse et se gonfle quand je tire, comme une membrane carnassière qui me retient. Tu roules de la tête de droite à gauche en gémissant, bras en croix, ta bite bringuebale laissant de longs filets de liqueur. Je transpire et je sens que je suis à bout.

D’un coup, tu sursautes, te redresses à demi sur un coude, regard suppliant, sourcils froncés et, dans une longue contraction du périnée, tu t’asperges le torse d’un foutre clair. Je jouis en toi aussitôt en retour, secoué de soubresauts brutaux en saccade.

Aussitôt, on se détache, nous libérant de nos positions acrobatiques et tu t’abats sur moi. Ton torse dégoutte de foutre que tu écrases sur moi, ta langue envahit ma bouche et ta main creuse sa voie entre mes cuisses pour trouver mon fion que tu doigtes. On roule et à mon tour, je te perce d’un doigt qui te masse et le fait frémir. Tu arraches ma main et la portes à sa bouche pour me lécher, je me précipite pour te disputer nos traces et on s’embrasse comme des goulus.

- Non ! Des gourmands, Julien ! »

Amical72

amical072@gmail.com

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