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Agriculteur | 8

4 | Responsable

Le récit de Julien

Je rejette la tête en arrière dans un franc éclat de rire mais le démon s’est précipité sur mon téton et le lèche, le mordille maladroitement. Je me protège.

- « Petit sauvage ! »

Il a glissé vers le bas et s’emploie à me lécher la queue qu’il pétrit des deux mains, désordonné, glouton, malhabile.

Je tire brièvement sur ses cheveux et il se redresse. Je m’enquiers.

- « On va s’inquiéter ... »

Mais il s’esclaffe, l’œil pétillant de malice, hausse les épaules et secoue la tête en dénégation. Après tout, je le laisse à ses subterfuges, il sait mobiliser assez d’innocence dans son regard pour faire passer pour vraisemblable le plus éhonté des mensonges et mon baromètre m’indique clairement qu’il va faire chaud, très chaud dans cette écurie. Il me regarde, l’œil frisant, penché vers l’avant, tête relevée vers moi, il caresse sur la longueur ma bite tendue, alternativement de ses deux mains aux doigts joints en gouttière.

Joli spectacle que ce jeune homme joyeux, au regard confiant, tout entier dans l’attente de mes initiatives érotiques. Et moi je me plais à lui servir de guide, à découvrir sa juvénile impatience, son émerveillement dans la volupté, aux antipodes des inhibitions que je lui aurait prêtées, vue son éducation …

Je l’interpelle d’un coup de menton.

- « Alors montre-moi ce dont tu as envie »

Et il se penche sur mon sceptre qu’il porte comme une relique sur ses mains aux doigts joints, le lèche patiemment, en tète le méat et s’aventure à emboucher le gland.

- « Avec nos bites dressées et arrogantes, on peuple tous l’un ou l’autre de nos cauchemars du fantasme de l’émasculation sanglante par une bouche, un cul ou, pour les hétéros, une vulve dentée comme un requin. Alors on rêve de l’antidote à ces frayeurs ataviques : la cavité qui saura nous offrir la plus voluptueuse des caresses, qui saura nous avaler sans rien nous arracher, nous boire sans nous assécher, mais tout au rebours, nous prodiguer ineffables voluptés ... »

Ce disant, je l’ai fait allonger sur le flanc et me suis agenouillé à son côté. Mes mains vont et viennent, dispensant des caresses rassurantes. En appui sur mon coude, je me suis emparé de sa queue et je plonge, lui administrant quelques aller retour dans la grande tradition, ajustés, mouillants, impériaux.

Il s’est tendu comme un arc sous l’onde de plaisir et, sitôt que ma bouche délaisse sa queue, le temps pour lui qu’il revienne à la raison, il s’empare de la mienne et s’essaie à l’exercice. Je me suis allongé sur le côté, tête bêche face à lui et, quand il m’empoigne, je bascule sur le dos pour lui laisser toute latitude. Ma main vient se poser derrière sa tête et le guide discrètement dans son apprentissage et je dois dire que là encore, il s’emploie hardiment, parvenant déjà à me tirer de brèves émotions.

Cependant, le voyant à la peine, je renverse la situation.

Pour Kant, la connaissance requiert le concours de la raison et de l’expérience : l’idée sans la pratique est vide et la pratique sans réflexion est aveugle. Il faut bien que la philosophie éclaire notre façon d’être au monde, alors je m’applique à le démontrer ici en conjuguant la science qu’a nourri mon expérience pour lui administrer une pipe dont il gardera un souvenir attendri, celui d’une révélation première.

Il n’est guère difficile d’éblouir un jeune puceau lorsqu’on a un peu de bouteille, encore faut-il ne pas l’abuser avec une prestation frelatée, pour que sa mémoire fixe une image presque parfaite et à jamais impossible à retrouver, une sorte d’idéal qu’il recherchera sans cesse sans parvenir à jamais l’atteindre vraiment, une nostalgie de jouissance absolue. Une madeleine.

Alors je m’y emploie. D’abord marquer le territoire, planter ma langue dans son nombril et, de là, lécher grassement, en évitant soigneusement son gland perlant. Le laisser languir. Lécher partout, glisser dans son aine, gober ses petites couilles, l’une puis l’autre et, avec de sourds grognements, tenter de s’emparer des deux. Ouvrir sa cuisse à l’équerre, dévaler la pente, remonter. D’un coup, rabattre sa jambe pour enrouler son rein et, sa raie ainsi largement ouverte, se ruer sur son petit trou du cul avec un appétit de mufle qui aspire bruyamment, détrempe, voltige et, brusquement, abandonne la place pour remonter, lentement … Il espère, frémit déjà …

Mais encore une fois, différer, folâtrer. Une main empoigne la base de sa tige et en joue, l’autre s’infiltre sous ses fesses et la pointe d’un doigt vient chatouiller sa rondelle. Mordiller la base de sa hampe, l’enduire de salive à larges coups de pinceau qui remontent mais, cependant, épargnent toujours son gland pourtant rubicond. Puis envisager sa banane discrètement courbée d’un air concupiscent, la frotter sur ma joue, chercher ses yeux et, lentement, l’approcher …

Pour l’engloutir goulûment tout en le doigtant.

Bouche ajustée et doigt précis : imparable.

Téter, lécher sa bite, creuser sa caverne souplement. Lui qui se tend, sa jambe qui bat l’air et, soudain, son panache blanc qui monte puis retombe sur lui avec ces petits « ploc » de pluie d’été. Darder ma langue en pointe, recueillir la précieuse sève pour, après une ultime pression sur sa prostate, venir l’embrasser dans un lent, voluptueux baiser émollient.

Saisir dans son regard canaille cette nuance de reconnaissance amusée et le sentir glisser sa main possessive qui vient s’emparer de ma belle humeur toujours brandie, avant qu’il ne m’interroge d’un volontaire coup de menton.

Mains écartées, air angélique, je m’en remets à sa bonne volonté et son entrain me démontre qu’il en déborde. Et que Kant avait raison !

Le petit salopiot me suce maintenant avec application et une dextérité nouvelle, se délectant des effets – visibles – que ses indéniables progrès produisent sur moi. Mes deux mains encadrent souplement sa tête et lui indiquent souplement mes préférences ou mes souhaits qu’il s’efforce de satisfaire avec toujours autant d’empressement. Je l’arrache soudain à son penchant glouton pour mon gland qui réclame une trêve, lui proposant de se repaître comme il l’entend en parcourant mes toisons.

Il s’effondre et sa tête disparaît entre mes cuisses, il happe mes couilles bourrues une à une et tente de se hasarder plus bas encore. Il me suffit de serrer mes abdominaux, d’enrouler légèrement mon rein, de soulever un pied et la pointe de sa langue vient prudemment titiller ma rosette, en ambassade, puis elle revient, large et mouillée, s’y écraser quelques instants.

Le voilà qui se redresse et vient m’embrasser à pleine bouche, y trouvant comme un refuge sécurisant après cette transgression qui le chamboule si j’en crois ses yeux troublés. Mais je ne veux ni l’encourager, ni le dissuader ; je ne veux pas – encore – choisir ; j’ai d’autres choses en tête que m’inspire mon érection forcenée.

Je tends le bras et ramène à nous les petits étuis carrés que j’ai précédemment écartés ; un pour lui, un pour moi. Intrigué, il m’observe alors que je déchire le mien et je l’exhorte à imiter mes gestes. Ceux-ci lui indiquent comment découvrir le sens de déroulement, pincer la réserve, placer le petit bonnet de latex … avant que je l’invite à me couvrir du sien.

Ses mains s’enhardissent, me caressent, m’empoignent, m’enveloppent certes un peu maladroitement mais ces hésitations mêmes ajoutent à mon excitation et mon membre devient si turgescent qu’il s’en voit pétri de fierté et m’octroie, à suivre, un massage au lubrifiant qui entretient son désir. Il contemple ma bite ainsi enveloppée étroitement dans cette fine membrane qui la comprime, serrée comme une ballottine dans son film de cuisson. Il la passe d’une main dans l’autre comme fasciné, sans cesser de la caresser.

Il relève lentement ses yeux dans les miens et son regard est celui d’un jeune loup affamé qui piaffe d’impatience, attendant de savoir ce que j’attends de lui puis le signal qui lancera la course éperdue de la chasse.

Je m’assois au bord de la botte, les genoux joints et, de mes deux mains entourant sa taille, je le fais pivoter sur lui-même puis reculer vers moi. Ses jambes encadrent les miennes et il pointe ainsi ses fesses vers mon pieu. Soudain, il semble un peu hésitant et gauche, comme incertain de sa capacité à répondre à cette nouveauté mais il finit par reprendre confiance et se laisse conduire. Toujours ce vernis de politesse.

Il écarte à deux mains ses jolies fesses en poire et dévoile son froncé où vient se poser mon gland protégé. Un léger retrait un peu sec et le voilà engagé. Je le laisse alors à la manœuvre, la ceinture de mes mains entoure sa taille pour l’assurer en sécurité alors qu’il se laisse peser sur mon mat sur lequel il se plante lentement, en contrôlant sa respiration profonde, sifflante. Délicieuses sensations de mon intromission dans son jeune fourreau souple et chaud.

Quand il sent que son coccyx écrase les poils de mon pubis, il a un frétillement de la croupe qui l’assoit largement. Il retourne à demi son visage vers moi par dessus son épaule, souriant, paupières mi-closes, fier d’avoir satisfait à l’épreuve de cette nouvelle posture et me prenant à témoin de l’alanguissement qui le gagne dés ses premières contractions qui pressent souplement mon vit en lui. Je souris.

Présomptueux!

D’une grosse pogne sur son épaule, je l’ai sèchement tiré en arrière, tout en basculant sur mes ischions tandis que mon poing creuse son rein et renvoie son joli cul vers l’arrière. Il a décollé ses talons et poussé un petit cri. D’abord de surprise, qui se prolonge en gémissement de plaisir.

- « Pas de manière, Cyrille ! Pas de faire semblant ... »

Ses deux paumes écrasent mes genoux, ses bras tendus soulèvent ses épaules, il a cassé sa nuque vers l’arrière et sa belle croupe ondule lentement, TRÈS lentement, au rythme de son râle de gorge. Mes mains tantôt le cajolent, tantôt pincent ses fragiles tétons à le faire suffoquer.

- « Tu es venu me demander quelque chose, Cyrille, et je vois que tu commences à comprendre ! »

Quel joli premier communiant ! Qu’il se sert bien du cierge ! Comme la grâce se révèle bien à lui ! La plus infime secousse lui arrache un hoquet, il sursaute, gargouille … Illuminé. Il se serait effondré si je ne l’avais soutenu de mes bras. Mais il se reprend, se requinque, repart à se creuser le cul sur mon pieu tendu qu’il polit avec une patience admirable !

Voilà que moi, je suis gagné par le feu ! Je le soulève, le porte, l’emporte pour l’allonger sur son côté droit, posé sur une botte. J’enserre sa cuisse gauche entre mes genoux et relève l’autre, son genou à toucher son épaule - merveilleuse élasticité de la jeunesse ! Ma main droite maintient sa tête de profil et mon pouce glisse jusque dans sa bouche qui le tète et le suçote. De la gauche, j’ai abaissé ma queue pour trouver l’entrée de son paradis, je l’agite sur le seuil ourlé et pulpeux, puis je me laisse peser sur lui pour l’investir. Sans hâte, pour bien le sentir s’élargir, m’accueillir. Ses petits tétons sont si tentants … Son sursaut contracte son conduit et me bloque. Mais il ne s’en offre qu’avec plus de générosité la minute qui suit.

- « Là, tu es VRAIMENT un enculé, Cyrille ! Tu sens ma queue dans ton cul ? Tu l’aimes comme elle te remplit ? Tu sens combien elle se plaît à entendre ton plaisir ? Ah ! »

Mon rein se crispe pour me planter au plus profond, secoué de spasmes qui provoquent les siens en retour. J’ai des étoiles derrière les paupières et me raccroche un instant à la paroi végétale. Cyrille se redresse.

- « Oh là, mon ami, pas si vite ! »

Je le tire par un pied, il s’écroule aux miens, relève la tête et se retrouve face à ma demi-molle encore capotée. A genoux, il m’ôte l’enveloppe protectrice avec moult précautions mais découvrant mon gland baveux, spontanément il se rue pour le sucer avidement puis il prend ma bite flaccide en main et la lèche comme s’il voulait ne pas en perdre la moindre goutte, termine en chatouillant mon méat de la pointe de sa langue de fripon en me regardant.

Je me penche, saisis sa tête entre mes deux mains pour le redresser et le galoche puissamment. Je le bascule sur la botte la plus proche, écarte ses fesses, lui caresse le fion d’un doigt.

- « Allez, remets tes vêtements, on va aller prendre soin de cet joli instrument de plaisir. »

Mais il m’enserre de ses deux bras, enfouit son visage au creux de mon cou.

- « Oh, Julien ! ... »

- « Tais-toi Cyrille ! Tu es sous le coup de la découverte et je te souhaite de ne pas être déçu lorsque tu retrouveras tes esprits. Reste sur ton nuage … et, surtout, ne dis rien ! »

Une fois que nous sommes rhabillés, Cyrille s’étonne de devoir quitter discrètement Les Chênaies. Il pensait que j’y habite alors, de la main, je lui indique ma maison, tout à proximité, avec son accès direct. Sitôt la porte refermée sur nous, il se tourne vers moi et se blottit. Déjà ses doigts grignotent ma peau, frisent mes poils.

- « A la douche ! Tu sens le foutre, galopin. »

Mais je le laisse me déshabiller pendant que je lui rends la pareille. Je le pousse dans la cabine assez vaste pour nous deux et le recouvre d'une abondance de mousse. Aucun repli n’échappe à mes grandes mains quand les siennes batifolent librement sur moi et je feins de ne faire aucun cas de nos dagues brandies qui ne cessent de s’entrecroiser.

Rincé, je l’ensevelis dans une grande serviette épaisse, le frictionne, le chatouille puis, assis sur le coffre à linge, je le renverse sur mes genoux, écartant le tissu pour découvrir ses fesses.

- « Voyons ... »

J’oins délicatement sa rondelle de la crème réparatrice et apaisante et il s’agite sous mes caresses qui ne sont pas exclusivement inspirées par des considérations médicales. Cependant, alors qu’il se trémousse, entre protestation sonore et soupir, c’est soudain son extrême jeunesse qui m’apparaît, à moi le déjà quadragénaire.

Soit plus du double de son âge ...

Certes, je n’ai pas cherché à le séduire mais il m’appartenait à moi, adulte responsable, de décliner ses propositions.

Alors je lui inflige une petite tape sèche.

- « Redresse-toi et habille-toi maintenant ! »

Il tente une nouvelle approche mais je confirme.

- « Désolé, Cyrille ! Il est grand temps que je te ramène.

Amical72

amical072@gmail.com

Les apprentissages essentiels vus par le grand Georges : « L'avait le don, c'est vrai, j'en conviens, / L'avait le génie, / Mais, sans technique, un don n'est rien / Qu'un' sale manie ».

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