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Agriculteur | S11 Échapper à son emprise

5 | Impatience

Le récit de Julien

Nous sommes sortis du véhicule et j'ai tendu un seau à Mehdi, emportant les trois autres. Nous avons franchi la barrière et j'ai bruyamment secoué les céréales dans les récipients en épais plastique noir.

Au loin, les silhouettes qui s'étaient déjà fièrement redressées, oreilles verticales orientées vers nous, se sont mises en marche d'un pas décidé pour nous rejoindre. J'ai distribué mes trois rations aux mères flanquées de leur poulain.

- "Julien!"

La matriarche, plus lente, a bien repéré que cet inconnu derrière moi porte lui aussi un seau qui doit contenir cet appétissant grain que ses compagnes plus jeunes broient déjà entre leurs puissantes molaires. Tête et encolure tendues, oreille couchées vers l'arrière, impressionnante de détermination, elle avance résolument sur Mehdi, clapotant des lèvres en tentant d'attraper le bord en plastique que crispé mais aussi un peu dépassé comme l'indiquent ses yeux exhorbités, il cherche à lui soutraire en battant en retraite.

- "Pose ton seau au sol!"

Il s'exécute et fait vivement un pas supplémentaire vers l'arrière, soulagé de voir la lourde tête grise cesser de le poursuivre pour plonger avidement dans le picotin en soufflant. D'un geste, je lui indique de se placer dans mon dos tandis que je vérifie que tout ce joli monde est bien portant et sans atteinte. Les rations englouties, les animaux s'éloignent posément et je vérifie d'un oeil qu'il n'y a pas de boiterie puis nous ramassons les seaux. Mehdi me regarde avec un petit sourire recomposé.

-"Tu cherchais à m'impressionner?"

Je le toise de la tête aux pieds avec une concupiscence ragaillardie.

- "T'exposer à la menace de ma vieille jument pour que tu cèdes et m'accordes enfin les privautés que mon charme n'aura pas suffi à obtenir?"

Il lève les yeux au ciel juste un instant avant de revenir dans les miens, des yeux pleins de malice et de velours sombre, accordés à son demi-sourire et là, dans la pleine lumière de cette prairie ouverte aux vents et au grand soleil, j'ai la certitude que ma soudaine envie de le serrer contre moi, à laquelle je résiste pourtant, est partagée, mieux ! ... Qu'elle m'est promise.

Une allégresse me serre le coeur, allonge notre pas, précipite notre retour, les portières claquent. A l'arrivée, je rassemble les quatre seaux pour les rapporter à leur place, il me suit, tout proche, comme impatient et c'est lui qui, à la faveur de la première ombre venue, m'empoigne le bras, me retourne et se jette sur ma bouche pour me baillonner d'une langue impérieuse, envahissante, gourmande ... puis souple, savante ... et puis encore, somptueuse, lascive ...

Il décolle ses lèvres et, maintient mon visage à deux mains écartant le sien de quelques centimètres, il me contemple en souriant.

- "Est-ce que je me fais parfaitement comprendre?"

J'ai cligné des paupières et il s'est rapproché, ses lèvres effleurent les miennes en frémissant mais sans franchir ce dernier millimètre, je garde les yeux fermés, persuadé que la vague ne peut qu'arriver, qu'elle va me submerger, à l'instant ... mais rien que cette attente qui aiguise tous mes sens, son souffle léger sur ma peau et cet infime hoquet qui signale son inversion, au tout début de l'inspiration, tout ceci me chamboule déjà, et j'en bande comme un jeune homme.

Je détends brusquement la nuque et mes lèvres viennent écraser les siennes comme on mord dans un fruit d'été, une pêche veloutée et juteuse, dont on prélève une bouchée, puis une autre, qui fond sous la langue ... Cette fois, il m'interdit tout recul, de sa main sur ma nuque.

Et ses lèvres, sa langue sont revenues et, enfin, la vague née au large déferle en affirmant progressivement une puissance qu'on ne lui soupçonnait pas, qui ensevelit, suffoque, renverse, assourdit, qui vous happe, vous entraîne, vous roule cul par dessus tête, vous abandonne, trempé, meurtri, ébloui, guettant déjà la prochaine avec impatience.

- "Mais ma foi, tu sembles parfaitement polyglotte!"

Il dodeline de la tête, voile à demi ses pupilles étincelantes d'une paupière faussement modeste, retrousse ses deux joues d'une petite ride pliée en accent circonflexe.

- "Dis-moi, tu manges du cochon et tu bois du vin?"

- "Demi beur circoncis et demi breton élevé à la galette saucisse."

Je l'entraîne dans la réserve des terrines de Monique et je complète par un Anjou rouge extrait de la première cave, celle qui nous est commune à Lecourt et à moi.

- "La chair et la chère, pour peu qu'elles soient bonnes, sont nos deux principales sources de plaisir et partager ces bonheurs avec quelques amis ne nous les rend que plus chers encore."

Il sourit poliment de ces homophonies laborieuses et nous reprenons le chemin de la maison avec des mines de conspirateurs, riant de dissimuler nos provisions comme si ces trésors étaient le fruit d'un larçin de potaches mais je devine que, pour lui aussi, cette bonhommie est le symptôme d'une impatience grandissante.

A peine nos victuailles ont-elles touché le plateau de la table dans l'espace de la cuisine que j'ai ses bras en écharpe serrés autour de mon cou, ses lèvres écrasant les miennes et sa langue enrubannant la mienne. Mes mains vont et viennent, l'encadrent depuis haut des cuisses, se resserrent à sa taille pour s'évaser sur ses côtes jusqu'aux aisselles, et retour, au travers de ses vêtements légers.

Il s'est détaché, m'a regardé un instant et - est-ce dû à cette lumière qui décline ?- je le découvre soudain, bouche et yeux ronds, peau mate, iris sombres et blanc pur, barbe, sourcils et cheveux noir de jais, nimbé d'un mystère presqu'exotique, en prince du Moyen-Orient, un Omar Sharif en cinémascope vers qui, les yeux fermés, j'avance le cou rêvant de parfums d'épices ...

Mais sa main m'a empoigné sèchement et rappelé à la réalité. Il m'entraîne à sa suite vers la chambre sans hésiter. D'un geste rageur, il envoie son tee-shirt voler par dessus ses épaules puis baisse son short qu'il piétine en deux foulées pour s'en libérer. Il se retourne vers moi et arrache mon maillot pour plonger ses deux paumes aux doigts en étoile dans la toison de mon torse. Il aspire une grande goulée, tête rejetée en arrière, les yeux clos. Sa main plonge dans mon short, coulisse le long de mon mat. Du même mouvement, il s'accroupit, abaissant mon dernier vêtement à mes chevilles tout en engloutissant ma tige en fond de gorge. J'en frissonne.

Ses doigts électrisent la peau en remontant depuis mes mollets, sa bouche me pompe impitoyablement et j'en suis tétanisé, dressé sur mes orteils pour pousser mon bassin vers l'avant, mains crispées sur ses épaules. Il se jette en travers du lit, bras tendu, farfouille dans le chevet, revient en rampant, me place d'autorité le flacon de gel dans la main, déchire un étui et, enfin, pinçant le réservoir à deux doigts, il déroule posément, efficacement le latex sur ma queue.

Il pose un bisou sur mon gland et, d'une volte, prend place, à quatre pattes sur le matelas, cul offert, un très joli cul à la raie poilue, comme j'aime. Je presse la fiole souple et recouvre abondamment le bout de mes doigts de lubrifiant pour la caresser, en remontant, souplement. Puis mon majeur revient, masse et perce pour quelques aller-retour. Il souffle.

- "Prends-moi, là."

Alors j'empoigne solidement ma queue et je la guide pour que mon gland explore cette vallée, se niche et, d'un coup de rein, je me fiche en lui. Il a sursauté mais se reprend immédiatement et pousse hardiment vers moi. Je n'ai qu'à le guider, il me dévore sans répit aussi loin qu'il peut.

Puis il s'effondre, déchiré de spasmes, soudain crispé et haletant.

Je me suis écroulé sur lui et je le berce en le maintenant étroitement blotti.

- "Là, calme-toi, ça va aller ..."

Et petit à petit, sa respiration s'apaise, régulière, presque silencieuse.

- "Baise-moi fort, Julien."

Mon bassin pèse sur ses fesses pour les fixer de son poids et je le cajôle du bout des doigts, le pique de bisous tendres.

- "Tsss, joli petit beurre, je veux que CE soit fort, que ce joli petit trou du cul baille de plaisir et qu'il me rende la monnaie de ma pièce, parce quand tu réclames avec les yeux révulsés, le souffle court, je sais que tu aimes ce qu'on fait, que je te donne du plaisir ... C'est ça qui est fort."

Mes doigts l'effleurent, le pincent, le pressent, ma bouche erre et se pose ça et là, en ventouse, mon bassin ondule prudemment et, progressivement, il se joint à moi, s'alanguit ou se tend ; il se donne. Enfin. Je peux désormais coulisser en lui en lui soutirant des soupirs, étirer son mamelon pour le voir suffoquer, cueillir sa mouille filante pour la lui faire lécher et l'embrasser à la suite dans ses humeurs poivrées.

Là, il est tout à son, à notre plaisir, geignant à mi-voix, l'oeil mi-clos. J'aime quand ma bite trouve si bien comment faire reluire un joli poilu qu'il en gémit. Je le renverse sur le dos, me place à genoux entre ses cuisses relevées qu'à deux mains je garde ouvertes en V, il soulève ses fesses pour mieux m'accueillir quand je plonge en lui, se tend et veut me retenir quand je me retire, sa queue demi-molle bale et il se branle en basculant vivement la tête d'un côté l'autre.

D'un coup, il a soupiré, ouvert des yeux ronds et redressé sa nuque. Son mouvement de poignet s'est affermi et rythmé, ses yeux se sont encore agrandis et sa bouche a modulé une plainte de gorge dont l'intensité croit au fur et à mesure que moi aussi, je le ramone plus virilement.

D'un puissant coup de rein, je me suis planté en lui, secoué de spasmes violents et j'ai entendu son cri de jouissance quand il s'est aspergé de son foutre. Il m'a échappé et, de la pointe de la langue, une à une, je me penche pour lécher chacune de ses traces que je lui offre de partager dans des baisers gourmands. Il a pivoté et rampe pour débarrasser ma bite de son étui. J'ai débandé mais, quand il me suce, un frisson court le long de mon échine. Il a cueilli mes couilles dans sa main en poche puis il allonge subrepticement ses doigts dans la broussaille de mon périnée jusqu'à venir effleurer mon anus.

Je l'ai empoigné aux épaules et me suis allongé sur lui, l'embrassant comme du bon pain, comme après une belle galipette qui rassasie et rend serein.

- "Bien, voilà un calin comme je les aime! Tu vois que tu es à ta place!"

Il a souri d'un air en demi teinte, l'oeil voilé d'une discrète mélancolie, je le vois à la fois satisfait et incrédule. Je passe ma main sur son visage comme pour en chasser les nuages.

- "Quelque chose ne va pas?"

Il secoue la tête, les yeux dans le vague.

- "C'est que ... ça parait si simple avec toi, t'es pédé, tu baises avec moi, et après tu restes gentil!"

J'ai ri, peut-être ai-je un peu forcé le ton pour ne pas me départir d'une légèreté dissuasive que j'élève en protection.

- "Dans tout celà, s'il y a bien une chose dont on a le choix, c'est la gentillesse et je l'adopte sans hésiter. Je te propose une toilette rapide puis de passer à table. Je ne sais pas pour toi mais moi, faire l'amour m'ouvre l'appétit."

Amical72

amical072@gmail.com

* R. E. M. - Everybody Hurts (Live at Glastonbury 2003) When you think you've had too much of this life, well hang on. / Quand tu penses en avoir eu assez de cette vie, eh bien accroche-toi. / Everybody hurts. / Tout le monde souffre. / Take comfort in your friends. / Trouve du réconfort auprès de tes amis.

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