Durant des années, mes parents louaient notre maison l’été, afin de partir en vacances l'esprit tranquille.
Je me souviens d'une fois où, aux alentours de mes vingt ans, j'ai décidé de rester, pour des raisons qui m'échappent aujourd'hui. Je me chargeais alors d'accueillir les locataires, de faire l'état des lieux avec eux, de rendre des petits services çà et là – en bref, le travail que l'on confiait habituellement à la bonne.
J'appréciais cette situation car, étant peu sollicité par des vacanciers férus de tourisme, je profitais de la maison une bonne partie de la journée – et parfois de la nuit – sans être dérangé. En l'absence de mes parents, je me permettais donc d'inviter mes conquêtes, histoire que nous profitions de mon large lit, à deux, trois ou plus. Et, à ma connaissance, jamais un client n'a remarqué le défilé de jeunes hommes satisfaits qui quittaient les lieux à moitié nus – fort heureusement pour moi.
Cependant, il me reste en mémoire une situation précise, qui demeure encore aujourd'hui un souvenir si agréable que je fantasme régulièrement dessus, à mes heures perdues.
Par une chaude matinée d'été, j'ai reçu de nouveaux arrivants : un couple charmant, en fin de trentaine, venus dans la région pour deux semaines. Dès que je leur ai ouvert la porte, la musculature du mari m'a sauté aux yeux : bien bâti, il arborait de larges pectoraux sous son débardeur. Je devinais aisément une tablette abdominale ferme, et ses biceps gonflés par le poids des bagages me faisaient d’emblée un effet indescriptible. Avec ses cheveux châtains, ses lèvres brunes et ses yeux verts, il réveillait dans mon caleçon des désirs lubriques.
Tout en discutant, il passait sa main dans sa barbe de trois jours et jouait avec les lignes de sa mâchoire. J'ai envié sa femme – aussi belle que lui – à l'instant où je les ai vus s'embrasser : il l'a saisie par la taille et lui a donnée un baiser fougueux, juste devant moi, histoire d'achever de me rendre jaloux.
Après cette rencontre, j'ai décidé de me trouver en vitesse un exutoire, en la personne d'un charmant garçon que je convoquais lorsque mes hormones atteignaient un seuil critique. Je le savais souvent disponible, assez proche pour être là en peu de temps, et surtout membré comme un cheval. Il me soulevait toujours comme la dernière des salopes et connaissait le fonctionnement de mon cul à la perfection. Mais, malheureusement pour moi, il avait choisi cette période précise pour partir en vacances, lui aussi : je suis donc resté là, au milieu du salon, à contempler ma queue raide dans mon short.
J'ai traîné tout l'aprem sur des sites, dans l'espoir de croiser un étalon suffisamment viril, mais l'image du beau mari me revenait sans cesse en tête. Luc, qu'il s'appelait, selon les infos de la réservation.
En fin d'après-midi, alors que j'allais me résoudre à me branler, il m'a envoyé un message qui a fait bondir mon cœur. Les clients envoyaient régulièrement un SMS lorsqu'ils rencontraient un problème, mais j'espérais de sa part plus qu'une demande pour venir déboucher le siphon de la douche. Quelle déception j'ai éprouvée en prenant les outils nécessaires et en me dirigeant vers la chambre d'ami.
En approchant, j'ai entendu un bruit étrange. Je me suis arrêté à un mètre de la porte ouverte et, risquant quelques pas, j'ai découvert une scène à laquelle je ne m'attendais pas. Allongé sur le lit, entre les cuisses de sa femme, Luc noyait son visage entre ses seins ronds. Il en suçait les tétons tout en ondulant du bassin. Aussi nu qu'elle, il râlait et soupirait. Ses cheveux, impeccables à son arrivée, partaient dans tous les sens et collaient sur son front en sueur. L'humidité roulait sur son torse.
Après une courte hésitation, je me suis décalé derechef, afin de mieux distinguer la partie intéressante. Et, comme pour me récompenser, Luc s'est alors mis à baiser sa dulcinée en rentrant et sortant complètement sa queue – une longue queue, bien épaisse, à ce que j'en ai vu. À ce moment, tandis que je commençais à glisser une main dans mon boxer et à toucher ma bite raide, il a levé la tête. Son regard s'est posé sur moi et, loin d'être surpris, il a souri et a continué à déboîter de bon cœur l’abricot trempé de son épouse. Retrouvant un semblant de raison, je me suis tout de même éloigné avant qu'elle ne remarque à son tour ma présence.
Depuis le canapé du salon, je les entendais qui baisaient furieusement. N'y tenant plus, j'ai sorti mon sexe humide et je l'ai branlé comme il se doit, en étalant la mouille sur mon gland rose. Je me suis rapidement déshabillé et, avachi entre les coussins, j'ai imaginé Luc. Dans mon esprit, il m'infligeait le même traitement que celui qu’il prodiguait à sa chanceuse de femme.
Je me masturbais depuis un moment lorsque les gémissements cessèrent à l'étage. Je ne parvenais pas à jouir, car un profond sentiment de frustration m'en empêchait. Je m’acharnais donc sur mon imagination quand j'ai entendu des pas dans les escaliers. Avant de pouvoir cacher quoi que ce soit, j'ai aperçu l'imposante silhouette de Luc. Il m’est passé devant, nu comme un ver ; son sexe, à-demi mou, se balançaient entre ses cuisses. Il s'est arrêté face à moi, a ostensiblement détaillé mon corps de minet svelte, puis m'a dit en se touchant les couilles :
– Attends-moi, je prends une douche et j'arrive.
Sa voix grave m'a fait un effet tel que j'ai hoché la tête et l’ai attendu – la plus insupportable attente de ma vie. Que voulait-il que nous fassions ensemble ? Mon esprit s'imaginait tellement de choses que mon chibre en était archiraide. Je n'ai plus osé me toucher jusqu'à ce que Luc revienne, une serviette autour de la taille, le corps encore ruisselant d'eau chaude.
Il s'est assis à côté de moi, a étiré ses bras et m’a dit sur un ton taquin :
– Alors, le spectacle t'a plu ? T'inquiète, elle dort comme un bébé après ce que je lui ai mis, on va être tranquille pour un moment, toi et moi.
J'ai écarquillé les yeux et, avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, Luc s'est penché vers moi. Ses lèvres ont touché les miennes et j'ai oublié le reste de l'univers. Je l'ai saisi par la nuque pour que nos langues se rejoignent. D'un geste, il a jeté sa serviette par terre et m'a laissé m'installer sur lui. J'ai dévoré son cou, ses tétons beiges, avec leur pointe sensible, pendant que mes mains s'emparaient de son entrejambe, redevenue volumineuse. Sa bite tapait contre mon ventre plat. Épaisse et longue, elle attirait mes lèvres, mais Luc voulait entrer d’emblée dans le vif du sujet. Il avait ramené du gel et des capotes de la salle de bain et s'empressait déjà de me dilater le cul avec ses doigts experts.
Je couinais sur lui, tandis qu'il fouillait mon rectum et appuyait sur ma prostate. Un filet de pré-sperme coulait depuis mon gland sur ses abdos. Je l'ai léché pour ensuite l'échanger avec mon beau mâle, dans un baiser torride.
En un éclair, il a enfilé le préservatif et, la seconde suivante, il appuyait déjà son gland contre mon anus.
Centimètre après centimètre, je me suis empalé sur le dard chaud. Long, large, raide et veineux, il possédait tout ce que j’aime chez un homme – le format idéal pour combler mon trou affamé. Luc a basculé la tête en arrière et, sans se retenir, il a exprimé sa satisfaction dans un râle. Puis, quand j'ai enfin posé mes fesses rebondies sur ses cuisses, il n'a pas traîné : il a vigoureusement commencé à onduler du bassin, entamant ainsi un mouvement de va-et-vient si satisfaisant que j'en ai lâché un cri aigu. L'épaisseur de sa queue courbée est passée sur ma prostate et l'a stimulée au point que j'ai manqué de jouir. Les nerfs de mon rectum, d'abord mis à l’épreuve, se sont détendus jusqu'à ce que mon amant puisse faire des allers-retours complets dans mon cul, sans la moindre difficulté.
Luc m'a alors attrapé par les épaules et, d'un geste, il m'a retourné sur le canapé. Je me suis retrouvé sur le dos, dans la même position que sa femme moins d'une heure plus tôt. Son sourire pervers en disait long sur le sous-entendu. Mon locataire s'est renfilé dans mon trou d'une traite. J’ai tenté de le masser avec mes sphincters, ce qui a eu pour conséquence de lui tirer de nouveaux cris de plaisir ; il me démontait le fessier à grands coups de bite et, même si j’essayais de le retenir en moi, j’avais l’impression d’encaisser le chibre d’un bulldozer. Je me contractais de plus en plus souvent autour de sa poutre, à mesure qu’il faisait monter en moi la mouille et l’orgasme.
Pendant plusieurs minutes, il n'y a eu dans la pièce que le son de mes gémissements, ses soupirs et le bruit de ses couilles qui claquaient contre mon cul. Sa bite entrait et sortait de mon anus comme un couteau dans du beurre tendre. À intervalles réguliers, Luc se lubrifiait la pine, puis me besognait de nouveau le fion.
Entre mes jambes, son torse ondulait au même rythme que son bassin, alternant entre de petits mouvements rapides et de longs coups qui allaient chercher mon plaisir en profondeur.
De mon côté, je caressais ses pectoraux. Une discrète toison sombre y prenait naissance, pour ensuite emprunter le chemin de ses abdos, s'étirer en une ligne droite jusqu'à son nombril, et plus bas encore. Ses bras encadraient mon visage et, parfois, je baisais ses biceps ou m'y accrochais en gémissant comme une vraie salope. Lui semblait adorer entendre ces témoignages bruyants ; il donnait son maximum pour m'en arracher d'autres.
Au terme de presque une heure de baise torride, entrecoupée de baisers et de caresses, Luc m'a pris en levrette et s'est vidé dans la capote après une accélération qui restera sûrement dans les annales des coups de bite vigoureux. Pour ma part, j'avais déjà giclé à deux reprises, une fois en missionnaire et une fois sur les coussins de ma pauvre mère. C'est donc en sueur et couverts de foutre que nous sommes allés à la douche ensemble. Là, j'ai dû refroidir les ardeurs de mon étalon, qui recommençait déjà à bander. Pour pallier mon refus, il est alors remonté dans la chambre d'ami, où il a réveillé sa dulcinée et a réussi, Dieu sait comment, à la convaincre de remettre le couvert.
Au cours des deux semaines où il a occupé la maison, je soupçonne Luc d'avoir pratiqué cette alternance au quotidien. Ce n'était pas pour me déplaire, je l'avoue. Encore maintenant, je garde un souvenir très excitant des parties de jambes en l’air qu'il m'a offertes. Rien que d'y repenser, mon cul en devient humide et je sens monter en moi une puissante envie de bite. Mais qui pourra me combler aussi bien que lui ?
F I N
Voilà pour une nouvelle histoire ! Comme d'habitude, n'hésitez pas à me faire un retour par mail ou directement sur mon compte instagram @Plume Gay si l'histoire vous a plu. Si vous voulez en découvrir davantage, c'est aussi sur Insta que ça se passe ;) A bientôt
Plume Gay
plumegayinsta@gmail.com
Autres histoires de l'auteur :