Maxime
Octobre 2003. Je revenais de quelques jours avec des copains à Budapest. Les congés prenaient fin et j'avais à peine eu le temps de passer par Lyon que je partais pour un boulot à Paris. Quand je m'arrête comme ça alors que ce n'est pas vraiment prévu, il faut que je remobilise mon esprit alors depuis mon arrivée dans la capitale, j'étais très sage et je me consacrais à mon travail. Pourtant, le samedi après-midi, j'ai eu envie de sexe. Je suis donc allé faire un tour au sauna. A l'époque j'allais pas mal au Mykonos à Pigalle car j'avais assisté à plusieurs soirées fessée du CLEF qui s'y tenait et je savais que l'endroit était très chaud au propre comme au figuré. J'étais donc bien parti pour aller au sauna lorsque je me dit que je pouvais toujours faire un petit tour sur internet pour essayer de trouver un plan plus direct.
Je me branchais donc sur un site gay à l'époque ça devait être citégay ou un truc comme ça, je ne sais plus. En tout cas, je n'avais pas mis de photo car je me souviens que j'en envoyais quand j'avais un contact. Après quelques conversations sans intérêt, je fus contacté par un type un peu plus chaud que la normal. Il me dit qu'il s'appelait Maxime et qu'il cherchait un plan cul près de la station de métro "arts et métiers". Par rapport à l'endroit où j'étais hébergé, ça ne me faisait pas très loin. J'essayai donc de creuser ce contact. Il me dit qu'il avait 30 ans, qu'il était actif/passif, qu'il avait peu de tabous et m'envoya une photo. Je fis de même. Je me souviens de la pic qu'il m'a envoyé. Elle était de petit format et pas très parlante mais je décidai, après son accord de me mettre en route. On verrait bien ! En principe, je préfère les contacts directs car c'est très intimidant de débarquer chez quelqu'un qu'on ne connaît pas comme ça, en ayant échangé deux mots au téléphone et une photo.
J'enfilai un blouson, mis deux ou trois préservatifs dans ma poche et allai prendre le métro. Quelques minutes plus tard, je me retrouvai devant la porte qu'il m'avait indiqué. Je sonnai à l'interphone, il m'indiqua où monter et me dit qu'il laisserait la porte ouverte. Je me retrouvai donc à son étage et entrai à pas de loup dans son appart. D'emblée, j'ai compris que ça allait bien se passer. Il était en slip, assis sur son canapé et franchement, il était bien plus sexy que sur la photo. Il souriait en se levant, la queue raide dans son slibard et s'approcha de moi. Timidement, il me demanda "je te conviens ?". Je lui souris. J'aurais été difficile. Pas très grand, barraqué, les cheveux courts, un sourire à tomber. Oui Maxime me plaisait. Pour toute réponse je l'embrassai en le tenant par la nuque. Il passa ses bras autour de ma taille et me rendit mon baiser. "On va dans la chambre ?". Je le suivis. L'appart était un peu mansardé au dernier étage, assez bas de plafond mais très agréable. Il me tenait par la main, nous avons traversé un petit couloir et sommes entrés dans une chambre meublée avec goût, très moderne et design. Je me souviens m'être dit qu'il devait avoir des moyens.
Nous nous sommes assis sur le lit et il m'a déshabillé lentement, avec des gestes sensuels, me caressant au passage un peu partout, y compris sous les aisselles, posant ses lèvres sur mon corps. J'ai l'habitude d'une approche plus directe mais je me suis laissé faire en sentant l'excitation monter en moi. Je lui ai retiré son slip. Il était très bien monté. Je l'ai sucé très longtemps puis nous nous sommes mis en 69. C'était tendre et excitant. Je lui bouffais le cul pendant qu'il me suçait et léchait mes couilles et mon pubis. "Tu aimes ?". Pour toute réponse, j'enfonçai ma langue dans son trou. Il me fit mettre à quatre pattes et commença à me lécher à son tour. "Laisse-toi faire". Je ne me fis pas prier. Je me suis dit que j'allais passer à la casserole. Même si je suis autoreverse, je préfère quand même être actif mais je me sentais tellement bien avec lui que je le laissai complètement prendre les choses en main. Il passait sa langue sur ma nuque, mon dos, descendait jusqu'à mes fesses puis mon trou. Je me dilatais très facilement.
D'un coup il a posé sa main sur ma nuque et a frotté son sexe contre ma rondelle. Ca m'a vraiment excité et il l'a senti. "Tu la veux ?". "Mets une capote." Pas de problème, il devait en avoir une à portée de main et il en a déchiré l'emballage. "Poppers ?". J'acceptai. Il est entré en moi tout doucement, sensuellement en me mordillant la nuque. Il était plus costaud que moi et j'adorais le contact de son torse contre mon dos. Son sexe était vraiment très gros et je le sentais progresser en moi doucement. Il semblait trouver ça génial car il bandait très dur. Il commença à aller et venir en moi m'arrachant des gémissements. Il allait de plus en plus vite. Il s'était redressé et me tenait par les hanches. Je commençais à être un peu défoncé par le poppers et je me branlais en même temps. Ma tête était enfouie dans ses oreillers.
Il se retira soudain et me dit : "A toi". J'ai compris qu'il avait peur que j'éjacule avant de le baiser. Il enfila une capote sur mon sexe et cracha dessus. Il s'allongea et je mis ses jambes sur mes épaules. Je commençais à me sentir bien en lui quand il me fit signe de l'embrasser. Il caressais mon dos d'une manière très agréable et je le pilonnais très énergiquement. Je sentais par moment son sexe humide contre mon corps. Je le pris carrément dans mes bras. C'était très animal et en même temps très tendre, je l'embrassai. Il me repoussa un peu pour pouvoir se toucher en même temps. Il a fini par éjaculer. Je commençais à me retirer (quand je suis passif et que j'ai joui, je ne supporte pas bien que l'autre reste en moi donc je pensais que c'était pareil pour lui) mais il me retint et me dit "reste, n'arrête pas". Ca a fait redoubler mon excitation. J'ai mis ses chevilles autour de mon cou et j'ai continué. Il gémissait très fort et mon côté dominant a repris le dessus, je lui ai mis une main sur la bouche. Je n'ai pas tardé à jouir dans la capote. Je suis plutôt discret en général mais l'orgasme était fort et je crois que j'ai crié un peu.
Je me suis retiré. J'ai enlevé la capote précautionneusement. Il m'a souri et a dit, "t'as bien travaillé". Nous avons éclaté de rire. Il a attrapé une serviette sur un fauteuil près du lit et s'est essuyé. Il m'a proposé une douche. J'ai accepté. Je suis revenu dans le salon nu, mes vêtements à la main et il m'a proposé un café. Nous avons parlé longtemps de nos vies. Maxime est devenu un très bon copain et un amant assez régulier jusqu'à ce qu'il tombe très amoureux en 2005. Nous nous sommes moins vus après ça mais je sais qu'il est très bien avec son copain, il me l'a dit lors de notre dernière conversation téléphonique il y a un an à peu près.
Stanlyon
stanloeb@yahoo.fr
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