ERIC
Janvier 2006. Je bossais un peu à l'extérieur de Paris et j'étais hébergé par des copains près de la gare de Lyon. Nous rentrions assez tard le soir et je n'avais pas trop le courage de ressortir pour aller baiser. Ca a duré trois semaines et il ne me restait que le week end mais j'étais un peu fatigué et je profitais de mon temps libre pour voir mes copains. Le dernier vendredi pourtant nous avons fini tôt et j'ai prévenu les amis chez qui je logeais que j'avais envie de sortir. On me déposa dans l'Ile de la Cité vers 15 heures. Il ne faisait pas trop froid alors je suis allé dans le Quartier Latin fouiner chez les bouquinistes. J'ai remonté les quais rive gauche et, sans que je m'en rende compte, la nuit était tombée et il était 18 h 30. J'appelai un copain homo qui habitait dans le Marais et je lui proposai d'aller boire un apéro au Wolf, rue des Lombards. Jean-Marc est assez casanier mais vu que c'était vraiment à deux pas de chez lui, il accepta. J'avais très envie de baiser et je me dis que je me ferai bien le sex shop gay rue de la Cossonnerie après mon verre avec Jean-Marc. L'idée en reste là.
Je suis arrivé le premier au Wolf. Je commande une bière et m'installe au comptoir. Je me dis que décidément, les barmen dans le milieu sont moyennement accueillant. Derrière le bar, deux gars musclés, barbus, habillés en cuir, font leur boulot sans trop échanger de mots. Jean-Marc arrive sur ses entrefaites. Il me faut vous préciser qu'il ne s'est jamais rien passé entre nous car je ne lui plais pas du tout. Il aime les mecs imberbes, un peu efféminés et très dociles. En gros, au Wolf, il n'a pas du tout sa place. Il se commande un verre et nous commençons à discuter de tout et de rien. Pendant ce temps, le bar se remplit. La clientèle est en majorité bear mais il y a un peu de tout. Nous allons nous installer à une table. L'ouverture du bar est relativement récente et il a beaucoup de succès, en un quart d'heures, toute la première partie de la salle s'est remplie. Jean-Marc se penche vers moi et me confie : "Tu es en train de te faire mater". Je n'avais rien remarqué mais, au bar, se trouvait un mec qui regardait dans notre direction. "C'est peut-être toi !". "Non, je ne crois pas, il regarde ton cul !". J'étais assis de dos à une table en hauteur sur un tabouret. C'est vrai que cette position met le cul en valeur et je me mis à rire. Nous finissons nos verres, je vais au toilettes et Jean-Marc s'approchait du bar pour régler sa note car il avais rendez-vous chez ses parents pour dîner et il était en retard. Nous nous disons au revoir.
Lorsque je ressortis des toilettes, il est était parti et je m'approchai du bar pour payer à mon tour. Le mec qui nous avait maté était installé là. Il avais une trentaine d'années, peut-être un peu plus, costaud mais sans plus, assez mignon. Il me regardait ouvertement. J'avoue que même dans ce genre de contexte, ça m'a mis mal à l'aise. Il fit signe au barman de me remettre une bière. Je paye et il me la posa "De la part de Monsieur". Je levai mon verre en signe de remerciement. Vraiment, il me plaisait bien. Nous avons engagé la conversation. Il s'appelait Eric et venait de s'installer à Paris. Je n'en sus pas tellement plus car, au bout de quelques mots, il m'avait attrapé par la nuque et avait enfoncé sa langue au fond de ma bouche. J'ai tout de suite trouvé ça très excitant. Personne autour de nous ne semblaient nous remarquer. Il me prit par la main, nous laissâmes nos verres au bar et il m'entraîna dans un coin où sa langue commença à m'humidifier le visage et le cou. Je bandais comme un malade dans mon jean. Nous descendîmes dans la backroom en nous embrassant et en nous tenant la main. Là quelques mecs tournaient et j'entendis des mecs qui baisaient, nous croisâmes aussi un gars qui se faisait sucer par un petit beur.
Une fois que nous avons trouvé un coin tranquille, je me suis appuyé contre le mur et Eric avait déboutonné ma braguette, baissé mon jean et mon boxer et sa langue décidément très douée, s'agitait sur mes couilles. "Ah pas mal monté !". Cette réflexion m'a fait bander encore plus. Je le relevai et je l'embrassai. Je lui demandais s'il était actif ou passif. "Passif !". Super, j'allais bien lui éclater le cul. J'attrapai une capote dans un distributeur qui était presque à portée de ma main et je déchirai l'emballage. Je l'embrassai à nouveau tout en tenant le préservatif entre mes doigts. J'avais déboutonné aussi la braguette de son jean et l'avait baissé. Pas de slip. Ca m'a fait sourire. "T'es une vraie salope." Dis-je en souriant, jouant mon rôle de macho. Il me rendit mon sourire et son jean tomba sur ses chevilles. Il était châtain mais son corps plus puissant que le mien était assez poilu. Je mis la main sur son crâne. Ses cheveux étaient très courts, presque rasés. Là, je l'ai trouvé vraiment excitant. Il bandait très dur lorsque je l'ai incliné un peu en avant pour qu'il se cambre. Ses deux mains étaient posées sur le mur, son pantalon sur ses chevilles. Je lui ôtait son tee shirt et j'enfilai la capote. Je bandais bien. J'avais craché dans son cul mais je n'ai pas eu envie de le lui bouffer, de toute manière, il s'ouvrait autour de mes doigts sans problème. Je tendis quand même la main pour attraper un sachet de gel dans le distributeur mais il m'en empêcha. "Pas besoin."
Pas de problème j'humidifiai ma bite a avec ma salive et j'entrai en lui très lentement. Il gémissait. J'adorais sentir son corps, il était musclé mais pas trop sec, il y avait de quoi s'accrocher. Très rapidement, je lui balançai des coups de rein en lui mordillant la nuque et en le tenant par la taille. Il haletait mais ne gémissait pas et ça m'a excité encore plus. Quelques uns des gars qui tournaient s'étaient approchés pour regarder. Je me sentais très exhib et j'en rajoutais en lui défonçant le cul et en ponctuant le tout de "T'aime ça ?". "Ouais je kiffe". Ce genre d'argot urbain m'agace en général mais dans ce contexte, c'est excitant. Tout y passait "Putain", "c'est trop bon"...
Je lui empoignai la queue sans cesser de le défoncer et tout d'un coup il a dit "Tu vas me faire jouir." "Te gène pas coco". J'ai senti son sperme couler sur ma main et son corps se relâcher. Je n'ai pas voulu être en reste. Je l'ai lâché et il est tombé à genoux devant moi. J'ai viré la capote et lui ai éjaculé sur la nuque. Il s'est retourné et m'a souri. "Trop bon !". Je lui ai tendu du papier pour qu'il s'essuie. Il s'est relevé et a déposé un petit bisou sur mon cou. Nous sommes remontés et je lui ai payé un verre à mon tour. J'étais un peu rompu mais le plan avait été excitant. Il est parti presque tout de suite après. Je ne l'ai jamais revu. J'ai fini mon verre et appelé une copine pour l'inviter à dîner. La soirée s'est terminée comme elle a commencé car après avoir raccompagné cette amie, je suis allé faire un tour dans un bar cuir mais c'est une autre histoire.
Stanlyon
stanloeb@yahoo.fr
Autres histoires de l'auteur : Maxime
Jérôme et un daddy costaud | Cyrille | Benjamin | Stephane | Philippe | Emmanuel Corentin | Bertrand | Yann | Christophe | Mehdi | Benoît | Bertrand et Romain | Hugues | Bâtard69 | Rodrigue | Bruno | Mounir | Jean Philippe | Alban | Fred | Florent | Régis | Lakdar et Axel | Alain | Antoine | Valentin | Thibaud | Sauna oasis lyon | S et moi | Romain et jean jacques | Philippe | Mathieu | Florent | Edouardo | David 1er sous sol lyon | Beau black au sexshop | Maxence | Karim | Clement | Aymeric | Xavier | William G | Un autre Karim | Tristan Malik Jean Christophe | Thierry | Thibaud | Thibaud Rachid | Thibaud et mec en cuir | Thibaud encore | Sylvain | Sylvain Malik JC | Sylvain Jean Philippe | Eric | Seb | Raphael | Pierre | Patrick | Patrick 2 | Patrice | Nasser | Medhi | Maxime | Malec | Luc | Leo | Laurent | Kevin | karim | Jocelyne et Rudy | Jerome | jeremy | Jean Claude | Igor | Herve | greg bogosse | Georges | Gael | Fabien | Eric | Arnaud | David | Damien | Cyril jean_marc moi | Christophe | Christophe et jean_pierre | Cedric et mec brun | Bertrand | Bernard | Aymeric | Aurelien | Arnaud sm | Adrien | Mec au trou à Lyon | Romain