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Agriculteur

Saison 2 | Chapitre 2 | Syndicat

C’est l’hiver, je suis au lycée et, à la pause, je ne suis pas descendu, juste levé de ma place pour me détendre les jambes et aller appuyer mon front contre la vitre froide dans ce couloir du deuxième étage. Je regarde le vent chasser la pluie en bourrasques au-dessus du parking où entrent et sortent quelques véhicules. En voici un qui se gare et le conducteur en sort posément malgré les intempéries. Il me semble soudain que …  Cette silhouette, je la reconnaitrais entre mille. Je me dirige vers l’escalier quand une voix m’appelle d’en bas, dans cette grande caisse de résonnance en béton « Julien… » Je le vois d’abord de dos, mains enfoncées dans les poches de son pantalon, épaules voutées, tête baissée et sa présence inopinée est si extraordinaire qu’elle me fait d’entrée redouter un drame. Mais quand je m’approche, prêt à encaisser, il relève la tête, sourit dans se départir de cet air songeur. Il dit juste « j’étais à côté, à la Maison des Paysans, le syndicat… » puis il fait un pas et ses yeux se perdent au loin.

La sonnerie retentit, je fais un signe à mes collègues qui remontent en cours « j’arrive … » et je m’approche de lui, interrogatif. « Ils sont fous Julien ! C’est la course à l’investissement, ils appellent ça la modernité. Ils s’endettent à corps perdu, rien n’est assez grand. Ils ne doutent de rien. Ils ne veulent pas voir que la politique des prix garantis ne pourra pas durer : l’Europe paie nos produits, le blé, la viande … très au-dessus des cours mondiaux qui s’effondrent de ce fait et elle fait des stocks, c’est ruineux ! Même avec les quotas, pourquoi continuer à acheter le lait à ce prix pour en faire de la poudre qui sert à nourrir des veaux et à alourdir encore la surproduction ? Tout cela va changer, c’est inéluctable, et bientôt. Mais ce qui ne changera pas, ce sera le montant des mensualités qu’ils auront à rembourser »

Il se tourne vers moi, le front soucieux, la tête un peu penchée vers l’avant, relevant les sourcils pour me regarder par en-dessous. Mes yeux plongent dans la mélancolie des siens et soudain, j’ai comme une bouffée, une envie. Une atmosphère d’automne, de feu de bois qui pétille, de châtaignes grillées, une couverture qu’on remonte sur les épaules, des mains que l’on frotte l’une contre l’autre, des odeurs boisées, l’arôme du chocolat chaud…. Je cligne des yeux et je le vois, un petit sourire ironique relève sa commissure droite et quelque chose danse maintenant dans sa prunelle. Il m’adresse juste un petit signe sec du menton et regarde mes pensées cheminer lentement pour rejoindre la sienne, quelque chose qui se fait jour et qui m’éclaire. Je suis pris d’un soudain frisson dans le courant d’air du préau et me frictionne les bras des deux mains. L’ai-je bien entendu me proposer de m’emmener au chaud ? « Attends, je prends juste mon blouson dans mon casier » Je reviens en quelques pas et on se dirige vers le C15. « Et ton cours, tes affaires ? » J’évacue d’un sourire « le cours se rattrape et mes potes prendront mon sac mais il faut que je sois de retour pour dix-neuf heures » Il opine. C’est fou comme on joue sérieusement à faire comme si on était les personnes les plus responsables et raisonnables du monde alors qu’à son invitation, je sèche les cours pour aller baiser avec lui, mon amant qui est mon patron et, de surcroit, marié. Une mascarade qu’on se joue à nous même …

Sortie d’autoroute, hôtel anonyme et bon marché, accès par escalier extérieur puis galerie en façade. La porte claque dans mon dos, je contourne le lit et me dépoile en sauvage tandis qu’il ferme le rideau puis, assis, se déchausse posément. A peine nu, je fais voler le drap et m’enfouis entre les toiles fraîches, position fœtale, en grelottant « viens vite » Il me rejoint et m’attire à lui. Je réclame : « tes mains … tes pieds » et nos corps se réchauffent mutuellement, se frottent, s’emmêlent. Et nos bites se heurtent, incandescentes. Il roule sur le dos en m’empoignant pour que je le couvre de mon corps alors que ses mains rugueuses me frictionnent le dos, les reins, les fesses. Je le bâillonne de ma bouche et soudain, le temps devient plus lent.

Nous avons abandonné le jeu, le faire semblant. Avec la rencontre de nos langues, leur contact humide aussitôt sensuel, nous parlons un autre langage que j’enferme sous le drap remonté par-dessus nos têtes, comme pour isoler ce moment du reste du monde, l’en protéger. Nos corps sont deux reptiles qui coulissent l’un contre l’autre et, crêtes osseuses ou muscles, peau tendre ou poils drus, autant de reliefs composent ce méli-mélo. Il n’y a pas de confort, juste une curiosité exploratoire : parcourir l’autre, des mains, de la bouche, du souffle. Le heurter, le bousculer, le renverser pour l’imprégner de sa propre odeur, le marquer de son propre fluide visqueux qui s’échappe de nos queues dressées, en réciprocité. Le monticule des couvertures abrite un monde mouvant, agité de ces glissements, de ces mouvements, de ces soupirs.

Et soudain, écartant ces voiles d’un large geste du bras, il nous découvre « laisse-moi te regarder Julien ». Nous sommes alors tête-bêche, mon torse est écrasé par sa cuisse droite et son tibia me bloque la tête vers ma droite, il est allongé contre moi, je sens sa queue bruler mon flanc et son bras gauche est en appui en travers de mes jambes. Sa main droite me caresse, descend sur mon ventre, griffe mes poils à contresens, démêle ma touffe pubienne et saisit mon manche qu’elle secoue et retourne pour la faire claquer sur mes abdos. « t’es un beau gars, Julien » Je ris « ma mère m’appelle grand échalas » Il fait la moue «  moi je vois là un beau morceau » Il en approche son visage et la hume, la lèche au passage, s’en tapote le visage à petites touches. Je lui souffle « suce-moi s’il te plait » et il commence à agacer mon gland, le frotte sur ses lèvres, y trace des lignes humides de la pointe de la langue et l’égratigne de ses poils de barbe pourtant rasée du matin puis commence à le gober entre ses lèvres. Je gémis d’aise et de brèves décharges m’agitent de soubresauts. De ma main droite, je tente de déplacer sa cuisse qui pèse sur mon torse et sa jambe qui bloque ma tête mais il résiste et je ne réussis qu’à libérer un peu mon cou. Sur son pied en extension, la peau tendre dessine des creux entre les tarses et ma langue pointée les suit, légère comme une plume qui chatouille. J’espère ainsi d’un mouvement réflexe qu’il m’accorde un peu de latitude de mouvement. En vain ! « Je te tiens et je te garde, gars Julien »

Oui, garde-moi ! Arrache-moi encore des soupirs et des frissons ! Creuse mon ventre du nœud du désir ou du manque de tes caresses ! Attache-moi avec tes yeux puisque tu n’oses pas me dire avec des mots. Embarque-moi pour ces voyages où mon corps vibre et me fait m’aimer d’être ainsi désiré, caressé. Baisons-nous, tout simplement.

L’avalanche de ces pensées m’a fait totalement lâcher prise et il est maintenant assis sur ses tibias, entre mes cuisses, courbé sur ma tige qu’il a prise fermement en main et en bouche, cumulant la douceur de la pipe et la fermeté de la branlette. Puis il soulève mes cuisses en V de ses deux mains et sa langue abandonne la peau fine de ma verge pour se perdre dans la broussaille, soulignant mes boules dans leurs bourses soudain serrées, détrempant les poils du périnée jusqu’à trouver ma rosette. J’enroule mon bassin, soulève mes fesses sur mes poings serrés. Il écrase mes cuisses de ses deux avant-bras et enfouit son visage entre mes globes avec des grognements, des raclements de gorge, des rugosités crissantes et, au milieu, l’onctuosité de sa langue souple et pressante qui s’applique et lèche puis se fait pointue et s’insinue.

Putain, c’est insupportable d’être aussi bon ! Je me détends d’un coup et me retrouve assis face à lui. Je molarde grassement dans ma main droite qui s’engage hardiment dans sa raie et, de la gauche, lui attrape les cheveux pour un palot de goinfre tandis que sa rosette, détrempée à son tour, s’ouvre sous la pression autoritaire de mon pouce. Direct ! Je le sens qui accuse le coup, bloque un instant sa respiration puis se détend et renoue avec moi, sa langue avec la mienne et son sphincter autour de mon doigt qui le masse. Je sais ce qui m’attend sous peu. Je reconnais ce court instant émollient où il s’abandonne puis il va reprendre le dessus et me renverser pour pointer sa queue à ma porte, attendant mon assentiment, que ma main l’attire en moi. Je sais qu’il reste attentif à mon ressenti, que, s’il cède à son désir pulsionnel, c’est sans jamais perdre la mesure. Le sentir coulisser en moi qui m’applique à m’ajuster est comme un lent bercement hypnotique qui nous emporte. C’est juste un peu viril, pas vraiment fait pour un nouveau-né ! J’aime nos suées, nos odeurs, nos poils, nos grognements, jusqu’à nos petits cris aigus poussés sous la surprise. J’aime qu’on s’autorise à être nous, pour nous, dans une intimité vraie. J’aime qu’il me doigte ensuite pour partager encore son foutre qui m’a rempli. Il n’y a rien de ce qui émane de nous qui ne se lave facilement d’un peu d’eau et de savon. Et rien de ce qui est nous ne nous fait plus rougir. Nous. Entre nous. L’intime. Le fruit de notre apprivoisement et aussi de notre commun labeur dans la glèbe. C’est aussi pour cela que j’aime le laver, le frictionner et, depuis le tout début, il a ainsi accepté de se confier à mes bons soins. Ce chemin, je l’ai défriché avec lui et je sais que lui, de son côté, l’a tracé avec moi.

Maintenant, il va me déposer au lycée. Je le regarde conduire et je sens qu’en pensées, il est déjà rendu aux Chênaies, auprès de sa femme enceinte, son autre vie. Je ne lui demande pas de choisir. Il existe en dehors de moi et moi en dehors de lui. Et c’est parce qu’il s’éloigne que j’ai le bonheur de le voir revenir ; parce que je lui fais défaut, parfois, qu’il m’attend et que je lui reviens.

« Patron ! » « oui ? »  « à samedi » « à samedi Julien »

Amical72

amical072@gmail.com

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