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Lettre 4
Cher cousin,
Ta réponse m’a beaucoup fait rire. Ton étonnement devant ma situation ne concurrence pas le mien, crois-moi. Je ne m’attendais pas à me retrouver ainsi, dans cette demeure de São Paulo, à satisfaire tout à la fois le père et le fils – il ne manque plus que le Saint-Esprit !
Depuis deux semaines, je goûte à des plaisirs torrides. La nuit, je rejoins Cristiano dans son lit ; là, sous le croissant de lune éclatant, nous nous livrons à une expérience des plus sensuelles. Nos échanges de baisers sont si langoureux qu’ils peuvent durer un quart d’heure ; nos langues parcourent nos corps nus, les mains de ce beau minet brésilien jouent avec mes muscles, il offre à mes tétons l’extase de ses lèvres.
Il me suce si bien ! Sa bouche ne se lasse pas de mon gros sexe ; elle l’enveloppe chaque soir dans un écrin de chaleur jouissif. Je m’allonge ensuite sur mon amant pour le pénétrer avec toute la vigueur que tu me connais. Dans le silence de la nuit, je crains toujours qu’on entende ses gémissements, mais je ne parviens pas à contenir très longtemps mes ardeurs ; une fois mon bâton de plaisir logé dans son boyau torride, comment résister au besoin d’y creuser un tunnel digne d’un vrai mâle ?
Au matin, quand je l’abandonne dans son lit, épuisé par autant d’orgasmes, je rejoins son père dans le bureau. A cette heure, le soleil se lève à peine et Rodrigo m’attend déjà sur son fauteuil, en tenue d’Adam. Il feuillette un livre ou gère quelque dossier, son organe à demi dur entre ses cuisses. Avec lui, la manœuvre est différente ; je m’approche, je palpe son torse, ses muscles, ses tétons, jusqu’à ce que son sexe pulse, bien raide. Là, il me donne un ordre, j’obéis sans broncher à sa voix grave.
La suite, cousin, est-il besoin de te la conter ? A quatre pattes ou à genoux, je pompe son chibre, savoure sa mouille et me prépare déjà à le recevoir. Il m’étale ensuite sur son bureau, ou me plaque contre les étagères pour me déboîter. Qu’il l’aime, ce cul ! Il le palpe, le claque, le malaxe et m’oblige à cambrer pour le mettre en valeur. Quand il s’enfonce en moi, il me tient la taille et me soumet à ses désirs. Son regard noir, son odeur musquée, ses poils, tout en lui m’incite à me plier à sa volonté. Il me rappelle ces amants virils que j’ai connus dans la demeure de Prague. Je revis !
Rends-toi compte ! Il y a deux jours à peine, notre envie bestiale a atteint un degré tel que j’ai traversé la maison sans un seul vêtement, l’érection encore molle après m’être occupé de son fils. Il m’a attrapé dès mon arrivée et m’a enculé sur le tapis, face contre terre, en poussant des gémissements rauques. Il s’est fini sur mon visage, comme à chaque fois depuis qu’il a découvert mon amour de sa semence masculine. Il adore contempler mon regard lubrique pendant qu’il décharge le contenu de ses couilles sur ma face.
Une fois satisfait, hors d’haleine, je m’installe sur ses genoux et, tout en continuant nos petits jeux, il se met soudain à me parler. Rien de surprenant, je sais d’expérience qu’un homme se confesse aisément une fois les couilles vides. Son flot de portugais reste en partie un mystère pour mes oreilles, mais son histoire, je la connais par cœur – mal marié, femme frigide, besoins naturels, grosse libido, justifications à deux balles dont je me fous éperdument – tant qu’il me baise ! Et Dieu sait qu’il en a une bonne !
Que je dois te sembler bas et vil, mon cher cousin. Toi, du haut de tes principes moraux, jamais tu n’aurais accepté cela, je m’en doute. Mais la chair est faible, mes besoins reprennent le dessus. Quand on a été habitué, comme moi, à coucher, même sans envie… Pour la première fois depuis longtemps, je suis aux commandes et je prends du plaisir.
Si tu me juges, je vais te donner encore une raison de porter sur moi un regard accusateur. Apprends combien mon vice est grand, cousin !
Hier soir, comme à mon habitude, je me suis rendu dans la chambre du beau Cristiano. J’ai noyé mes doigts dans ses boucles brunes pendant qu’il m’embrassait de tout son saoul. Ses doigts me tiraient les tétons et nos corps se frottaient, peau contre peau, dans la moiteur de cette nuit chaude. Ses soupirs réveillent en un rien de temps mon érection. Il m’a alors étreint les pectoraux, puis a descendu sa bouche sur mes abdos. Il a baisé un à un les carrés de mon ventre, puis s’est attaqué à ma poutre, comme toutes les nuits.
Allongé, les bras derrière la nuque et les biceps contractés, je me faisais pomper comme un prince. L’une de ses mains tenait la base de mes vingt centimètres pendant que l’autre s’occupait de mes boules lisses. Je levais même parfois le bassin pour faire disparaître mon épais morceau dans cette gueule d’amour, tout en lâchant de petits gémissements.
Tout à coup, le rideau de perles a cliqueté discrètement. Avant qu’aucun de nous deux ne puisse réagir, Rodrigo est entré dans la chambre de son fils. Surpris en pleine pipe, ce dernier a essayé de s’éloigner, mais ma main l’a vite rappelé au service de ma bite ; une pression sur sa nuque et il recommençait les va-et-vient autour de mon gland.
Je devinais le sourire sur le visage de son père ; ce dernier savait pertinemment qu’à cette heure, il nous surprendrait ainsi. Il avait d’ailleurs choisi de nous rejoindre vêtu d’un simple slip, qu’il retira en un éclair afin de m’apporter ma friandise. Sous le regard ébahi de Cristiano, qui découvrait l’organe de son géniteur, j’ai écarté grand la mâchoire pour y recevoir cette délicieuse queue de mâle.
Nous nous sucions au clair de lune, tous les trois ; le fils sur mon gros dard, et moi sur celui de son père, certes moins long, mais tellement épais ! L’odeur de testostérone emplissait déjà l’air. Rodrigo me tirait sur un téton, Cristiano sur l’autre. J’éprouvais du plaisir par les deux côtés, si bien que je finis par en vouloir davantage.
J’ai donc interrompu notre chaîne pour allonger le minet brésilien sur son lit. Là, à grand renfort de baisers et de doigts, je l’ai ouvert, puis me suis capoté. Pendant ce temps, derrière moi, mon employeur s’est permis de m’écarter les fesses pour poser sa langue sur ma rondelle. Seigneur ! Cette sensation humide et chaude sur mon trou ! Mon patron bouffait ma pêche ronde et juteuse pendant que je me préparais à empaler son fils.
Ma queue est entrée dans Cristiano en parfaite synchronie avec celle de Rodrigo, dans le mien. Toi et ta bonne morale, cousin, je suppose que vous n’avez jamais testé pareille chose. Tu adorerais, pourtant ! C’est le paradis des versatiles ! Le dard au chaud dans un minet pendant qu’un mâle poilu et musclé installe sa large virilité dans mon rectum. J’en bande encore !
J’étreignais le corps svelte du jeune homme ; mes lèvres fusionnaient avec les siennes tandis que, plus bas, mon gland lui tapait la prostate au coup par coup. Même à travers le préservatif, le jeu de son sphincter m’arrachait des cris de pure jouissance. De l’autre côté, le torse lourd du maître de maison m’écrasait. Je sentais sa toison rugueuse contre mon dos et, surtout, son braquemart qui m’écartait l’anus. Que son fils soit dessous, il s’en fichait ; il était venu soulager une envie, il s’y attelait en grognant.
A mesure que la nuit s’écoulait, nos corps se confondaient entre eux. Je crois même qu’à un moment, Cristiano s’est surpris à caresser les énormes bras de son père ; il s’est également aperçu qu’il lui palpait les couilles au lieu des miennes – aurait-il confondu mes bourses lisses avec celles, velues, de son paternel ? Laissant ces considérations de côté, nous nous sommes livrés tous les trois à la luxure. Mon corps faisait tampon entre ces deux-là, même si, par instants, ils tentaient de légères incursions l’un dans l’intimité de l’autre.
Je me retrouvais sollicité de partout ; tantôt sur le lit, les cuisses en l’air, à satisfaire un homme dont les besoins semblaient insatiables ; tantôt à plonger mon sexe au plus profond d’un jeune éphèbe en rut. Missionnaire, levrette, cuillère, je crois que nous avons épuisé le Kâma-Sûtra complet. Les claquements de couilles résonnaient dans la chambre, nous gémissions à l’unisson et avons même failli manquer de préservatif, tant notre libido nous chauffait.
Enfin, encore affamé après des heures de sexe, Cristiano s’est agenouillé près de la fenêtre. Là, tandis qu’il branlait son petit sexe, nous avons placé les nôtres de part et d’autre de son visage. Les yeux sombres de Rodrigo me fixaient avec une telle intensité ! Je promenais mes doigts sur le tracé saillant de ses énormes muscles ; lui me rendait la pareille, pendant que nous prêtions chacun une main à l’autre afin de faire monter la sauce.
Puis, sans crier gare, le quarantenaire a attaqué mon point faible ; il a empoigné un de mes pectoraux et a effleuré la pointe de mon téton avec la pulpe de son pouce. J’ai gémi et deux coups de poignets m’ont terminé. Plusieurs rasades de foutre ont soudain éclaboussé le visage du minet brésilien, ravi de recevoir cette bénédiction sur sa joue gauche, pendant que celle de son père giclait à son tour sur la droite, toujours aussi généreux en sperme.
Cette douche de jus a fait tourner la tête du jeune brunet. Il recevait nos liqueurs de mâle, les traînées blanches coulaient sur son visage lisse, dégoulinaient sur son menton et s'étiraient jusque sur son torse. Il couinait en savourant l’odeur qui le recouvrait. Son propre chibre projeta une pluie de gouttelettes translucides sur le sol, mais rien de comparable avec nos éjaculations.
Face à face, pantois et haletants, nous contemplions notre œuvre ; un minet repeint au foutre. A ma grande surprise, Rodrigo a alors approché ses lèvres des miennes pour m’offrir un baiser. Plus bas, son fils soupesait nos bourses en envisageant un nouveau round. Mais l’épuisement nous gagnait déjà. Le maître de maison a quitté la chambre en premier, puis je me suis rhabillé et j’ai fait de même.
Ce matin, dès le réveil, je me suis branlé en repensant à cette nuit. Toutefois, une inquiétude vient obscurcir ce merveilleux souvenir : mon beau mâle ne m’attendait pas dans son bureau… J’espère qu’il nous rejoindra de nouveau ce soir, pour compenser son absence.
En tout cas, contemple, cher cousin, la fange lubrique dans laquelle je me complais à l’heure actuelle. Même aux grandes heures de Prague, je n’ai jamais connu une telle débauche… Je sais déjà que tu vas me mettre en garde : celui qui boit trop de vin ne profite pas de l’ivresse, il en meurt. J’espère que, dans mon cas, mes péchés, bien que capitaux, ne me seront pas fatals.
Ton cousin, cet irrécupérable pervers,
Paul Beaucul
Plume Gay
plumegayinsta@gmail.com
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