Week-end mémorable dans la maison de la forêt

Chapitre-5

Attaché sur la table gynécologique j’essaie de me tourner vers l’escalier d’où proviennent les sons. Comme hier des pas se font entendre, multiples. Deux hommes, il me semble, descendent nous rejoindre. « Ah, vous voilà, il est tout à vous maîtres » déclare soudain Lucien, nu et en érection, comme excité par le programme qui s’annonce. Les pas se rapprochent, encore quelques marches à descendre. Et les voilà arrivés dans la cave où je me trouve entravé, nu et offert. Deux jeunes hommes blonds, enveloppés dans une sorte de cape blanche. La petite trentaine je dirais, jumeaux aux visages d’ange. Avec une chevelure blonde, bouclée. « Merci Lucien, nous ne doutons pas que tu l’as bien préparé ce joli visiteur qui est avec nous depuis vendredi. » La voix de l’homme est douce et sexy. D’un geste, il ouvre sa cape, qu’il laisse tomber au sol, libérant son corps entièrement nu. Superbe avec cette peau blanche, laiteuse, et soigneusement épilée, sa
uf sur le pubis, où une jolie touffe de poils blonds entoure sa verge. Son jumeau l’imite et se retrouve nu lui aussi. Même corps d’un blanc éclatant. Deux hommes finement musclés, aux fesses rebondies. Comme je peux le voir quand ils passent devant moi pour rejoindre Lucien, à genoux comme soumis à ces deux personnages que je découvre, non sans envie sexuelle.

«J’espère que tu as apprécié notre accueil durant ce week-end ? En lisant tes récits sur Cyrillo et ton intérêt pour l’urbex, nous avons eu l’idée de t’attirer ici dans cette maison isolée. Nous avons tout préparé pour toi, la chambre éclairée, les pièces ouvertes pour te donner de quoi te faire plaisir, sans parler du repas dans le frigo et le chauffage. Si tu te demandes qui nous sommes, je vais te répondre. Nous sommes les fils de l’ancien propriétaire. Notre père aimait inviter ici des jeunes hommes pour des séjours et des jeux sexuels. Lucien a dû t’en parler. Au village, ces souvenirs n’ont pas bonne répétition, pour les quelques disparitions déclarées » explique l’un des jumeaux.
« A la mort de notre père, nous avons poursuivi son œuvre en ciblant les curieux comme toi, avides de maisons vides. Par le menace de poursuites judiciaires nous avons pu les soumettre et les posséder. Mais notre plaisir n’était pas complet avec eux. Ils n’avaient pas ta faim sexuelle, ni ton ouverture d’esprit. Dès le départ tu as accepté de te donner à Lucien. Pas eux. De plus, ton corps est réellement fabuleux. Mince, lisse et avec ce beau petit cul qui nous a fait bander quand nous t’observions en cachette à ton arrivée. Et que tu vas nous offrir certainement. Il te reste quelques heures avant l’arrivée du bus qui s’arrête à l’orée du bois pour te ramener en ville » ajoute le second. Tout en parlant je remarque que leurs verges ont gonflé sous l’effet du désir. Sans me vanter, il y a de quoi avec mes jambes écartées et la vue sur mon intimité. Mon anus est ouvert de désir, prêt à accueillir une fois de plus des membres masculins. Je ne com
pte plus les pénétrations depuis ma première fois.
Nus, les deux jumeaux s’avancent vers moi. Le premier se penche et glisse son gland épais à l’entrée de mon anus. En laissant le poids de son corps retomber sur moi, son phallus entre d’un coup au fond de moi, sans usage de gel. Comme s’il avait deviné que j’adore les prises à sec, peau contre peau. Je sens les parois de mon anus s’ouvrir au maximum sous le passage de ce membre épais. J’aime ce mélange de douleur et de plaisir présent à chaque sodomie.
L’odeur de son corps me fait tourner la tête. un mélange de fleurs et d’épices. Il m’embrasse tout en pinçant les tétons, puis mes deux petites bourses. Ses grands coups de queue donnés dans mon œillet me font valser sur la table. J’ai beau être attaché, je suis bien secoué, sous le regard de l’autre jumeau, qui attend son tour. Sucé par Lucien dont je peux admirer la croupe. J’adorerais lui lécher la raie et l'anus comme dernier souvenir à garder de lui. Bloqué par mes liens, mon enculeur se retire pour les détacher et libérer mon corps, ce jouet sexuel entre ses mains. L’opération terminée, il me retourne avec facilité pour me mettre en levrette. Encore une fois je profite de son gros phallus enfoncé en moi. Son frère s’est mis devant moi et me fait sucer son sexe. Je m’exécute, mes mains serrant ses fesses fermes et douces. J’ai un certain talent de suceur et il ne tarde pas à jouir dans ma bouche. Un gros jet de sperme chaud et visqueux
se répand sur ma langue. Délicieuse sensation quand je l’avale, lentement. Son sexe est aussitôt remplacé par celui de Lucien, bien décidé à ne pas rester spectateur. Je manque de m’étouffer par la taille de son sexe enfoncé loin dans ma bouche. Avec cela je ne remarque pas que le premier jumeau a déculé pour se faire remplacer par son frère. Tout aussi vigoureux. « Tu sais que tu serais super féminin sans ton sexe ? » La question posée par mon amant me désarçonne. Et me fait penser, sur le moment, à cette possibilité déjà exprimée par Mohammed, mon proprio. C’est vrai que je suis assez efféminé, avec mes seins en forme d’œufs sur le plat et mes hanches étroites. Mais je ne suis pas prêt. Une chaleur liquide en moi me signifie que le jumeau enfoncé dans mes entrailles a joui. Mais il n’en a pas fini avec moi pour autant. Il se met à califourchon sur moi et s’empale sur mon sexe. Contrairement au mien, son œillet est bien élastique et j’
entre sans difficulté en lui. C’est chaud et agréable. Il me chevauche et je jouis. Comme une dernière communion avant de devoir nous quitter. Lucien s’est quant à lui rhabillé et me fait un petit signe avant de remonter, avec mon string pris comme souvenir dans ma chambre. Me voilà seul avec mes deux anges, nus et en sueur. Le sexe gluant de sperme. Je me propose de les rincer avec ma bouche, comme un ultime souvenir gustatif. Je termine les fellations par les bourses, sucées avec délice.
« Avant de partir, nous aimerions t’offrir un cadeau souvenir me dit l’un de mes amants, le sexe dégoulinant de foutre. Voici pour toi. » Son cadeau est une boîte en bois précieux. Je l’ouvre, et la surprise me fait sursauter. Elle renferme l’un de ces phallus découverts dans la chambre du haut. Un membre de belle taille. « Tu pourras l’utiliser comme gode en pensant à nous car nous l’avons fait recouvrir d’une résine spéciale qui lui gardera sa forme et sa solidité » me souffle l’un des jumeaux en me donnant un tendre baiser sur la bouche. L’odeur de sperme qui s’en dégage, le mien, me laisse un goût agréable en bouche.
Un doux moment qui s’achève quand les deux hommes et moi retournons à l'étage. Dans la chambre je me rhabille et je retrouve mes hôtes dans le parc. Cette fois je n’ai pas rêvé, un rideau a bien bougé à l’étage, avec une ombre qui m'a fait un signe d'au revoir. Mais qui est-ce, puisque les jumeaux étaient avec moi ? Mystère. Que je résoudrai peut-être lors d’une prochaine visite. Plus tard, bien plus tard. Le temps de digérer ce week-end mémorable dans cette maison cachée dans la forêt.
Autre souvenir mémorable, celui des sodomies multiples reçues des jumeaux et de Lucien. Je sens mon petit trou encore ouvert et duquel s’écoule un liquide chaud le long de mes cuisses. Tout à mes pensées nostalgiques, me voici à l’orée de la forêt, juste à temps pour embarquer dans le car, à moitié vide. A mon visage et mon air fatigué, nul doute que les passagers, des gens du coin, ont deviné ce qui s’est passé.
FIN