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Chapitre 8
Après une dernière petite claque sèche, je me retrouve abandonné sans un mot, ligoté nu sur ce lit, à jouer avec le plug planté dans mon cul.
Au bout d'un moment qui me semble interminable, je l'entends revenir. Je ne sais toujours pas comment m'adresser à lui, alors, par défaut, je lui dis " monsieur "
" Détachez-moi, s'il vous plait, monsieur, je ferai ce que vous voudrez "
Il se penche sur moi, bras tendu, regard noir planté dans mes yeux. Son peignoir se dénoue, s'ouvre et je vois qu'il bande. Mes yeux vont des siens à cette queue que je vois se dresser comme un mat. Je la veux ! Mais j'ai beau essayer de l'attraper, mes contorsions n'y font rien, elle reste hors de ma portée. Je l'entends me demander si je veux toujours " aller avec lui " et comme j'opine de la tête, il me tire vers lui et je peux enfin aspirer ce gland si tendu qu'il en est brillant et presque brulant. Je suis toujours attaché et je le pompe goulument, un peu comme mon père mange, avec des grognements et des aspirations de salive.
Puis il se retire, essuie sa queue baveuse et se penche sur moi, il me dit que c'est ma dernière chance, que je DOIS être un bon coup " SI j'en ai envie " et comme j'acquiesce d'un mouvement de tête, il ajoute " Tu ne bouges pas pendant que je te détache, Toni. Tu fais ta toilette et tu me rejoins en face... "
Il commence par me caresser le cul et écarter mes fesses, faisant d'abord trembler le plug avant de le retirer. Étrange impression de vide et mon anus se referme lentement. Puis il caresse mes boules lisses et sa main passe sur mon corps. Pas vraiment une caresse légère, plutôt une palpation comme pour me saisir, me dessiner. Il défait les liens calmement et me regarde retrouver ma mobilité et mes capacités à être avec un sourire étrange.
Puis il sort.
Je me déplie progressivement, j'actionne mes articulations et j'éprouve leur souplesse avec de petits mouvements. J'entre sous la douche et, en me savonnant, mes mains réveillent mon corps et je me palpe, contracte mes muscles, effleure mes poils, fais dresser mes tétons, étire mon prépuce, me caresse les bourses si douces, passe un doigt sur mon anus... Je me brosse les dents en réalisant que je me prépare pour LUI, pour LUI donner du plaisir. C'est lui que je veux entendre soupirer cette fois. Et d'ailleurs, je lui prépare une surprise et cette idée me met en joie.
Je découvre le salon et lui assis sur le canapé, bras en croix sur le dossier, il m'attend. Je sais que sous son air distant, il m'attend et rien que ça m'accroche un sourire : je me campe sur mes jambes et un bras levé, je me caresse de l'autre main : le bras, l'aisselle, le pec, mes maigres poils jusqu'au nombril puis je fourrage dans ma touffe, j'écarte ma tringle raide pour lui montrer mes boules rasées. Ah, j'ai autre chose à te montrer : de trois quart, cul cambré petite caresse, puis d'un coup, me pencher en avant écarter les deux lobes et te montrer que l'accès est occupé, plug taille medium et je sais le faire bouger, regarde !
Si avec ça il ne se jette pas sur moi, je ne saurai jamais pourquoi j'ai eu une seconde chance ! Je fais un pas vers lui mais contourne le canapé. Ma main traine sur son bras, s'enroule et je vais embrasser ses lèvres par-dessus son épaule puis je bascule par-dessus le dossier, ma main glisse sur son torse et ma bouche va chercher sa queue dressée que j'avale en mode velours. Je suis perché sur son épaule et il me caresse les fesses, retire mon plug et me fiche ses doigts : je suis prêt : souple et déjà ouvert comme à l'attendre et il me fait gémir illico. Il décide de me faire basculer tout à fait. Sa bite me fourre à fond de gorge et je m'emploie à le sucer comme un prince tandis qu'il gobe mes boules lisses, me bouffe le cul, alternant langue et doigts à me rendre fou. Mais je sens que moi aussi je lui arrache des frissons et il m'inonde de sa mouille.
Alors je roule au bas du canapé, pose ma tête sur son ventre, les yeux au ras de la jungle de ses poils. Il se redresse, bras croisés derrière la tête et je note les abdos qui se contractent sous ma joue. Je me redresse et vais l'embrasser sur les paupières puis j'embrasse ses lèvres, son cou, son téton perdu dans sa toison et je descends jusqu'à gober sa queue dans une longue aspiration veloutée. Puis je la prends en main et je lèche tout autour pour la regarder sous tous les angles. Ma langue remonte le long de son pieu en suivant le dessin de ses veines dilatées puis le contour de son gland dont l'ourlet est bien marqué. J'aspire son gland comme on fait d'une fraise, je l'humecte de salive et chatouille le méat de la pointe de la langue. Puis je déroule la capote à deux mains en massant bien toute sa tige raide et me voilà à califourchon, saisissant son pieu comme le manche d'un outil dont je suis l'artisan. Je ne prends d'abord que son gland que je serre et aspire doucement en moi. Je cale mes deux mains sur son torse et je joue avec mes cuisses pour contrôler la pénétration en alternant avec des roulements de bassin. Quand il se cambre d'impatience, je me serre et me soulève pour passer la vague mais c'est pour mieux l'accueillir l'instant d'après. Parfois, je me redresse et le laisse filer hors de moi, ne le retenant que par le bourrelet avant de m'ouvrir à nouveau pour qu'il s'enfonce. Je joue. Je profite et je joue.
Il craque, il me renverse, il reprend le contrôle et me voilà à plat ventre sur l'accoudoir, position plus commode pour lui. Il écarte mes jambes pour régler la hauteur et me tient fermement : sans doute l'assaut... mais non ! Il s'accroupit et me caresse et il parle aussi, me dit que mon anneau ceci, mon cul cela, il doigte, crache, polit... moi, ses mots me bercent mais je gémis, d'impatience ! je VEUX qu'il me bourre, je sens mon fion clignoter. Enfin il se décide, je sens sa queue battre mes fesses que ses deux mains empoignent pour les écarter et me casser les reins, son pointu trouve seul le chemin et d'un petit coup de rein, hop, il est en moi, oh, à peine encore, mais c'est là que commence le bal, il me ramone en utilisant toutes les ressources, les variations et je me serre et desserre pour lui offrir une variété de sensations et à moi aussi, la perception de son membre raide chaud qui coulisse souplement. Et je gémis, râle, rugit, demande, exige. Parfois il se carre à fond et m'immobilise. Il se sert alors de ses mains de sa langue sur ma nuque ou mes tétons pour me faire frissonner en me murmurant à l'oreille d'être patient. Je me contracte pour le retenir. Mon souffle s'accélère, mes abdos se nouent, je n'en peux plus.
Le voilà qui se retire, me laissant vide, béant, frustré. Il me retourne sur le dos, attrape chacune de mes jambes et me relève les genoux aux épaules, il crache sur mon fion qui doit suffoquer et me demande de l'aide " SI... ", et ce " si " a soudain toute son importance, SI, dit-il, je veux encore avoir sa bite en moi. Je recouvre toute ma volonté et contractant mes abdos je me redresse pour saisir son pieu à deux mains et le guider pour l'enfourner dans mon cul avec un bruit de succion sans quitter ses yeux. Et je lis dans son regard son plaisir de m'en donner. Il se plante très lentement en moi et sa touffe vient chatouiller mes bourses lisses. Il me demande de serrer puis de desserrer pour laisser coulisser. Il m'achève, j'ai le souffle court et lui se retient. Débordé par le plaisir je finis par lâcher des jets de sperme et je le sens aussitôt pulser le sien en moi avec de petits râles graves. Je me serre et l'aspire pour le garder en moi encore un peu. Nous sommes moites, nos peaux se collent, nos poils s'enchevêtrent. Il recueille mon sperme sur mon torse avec deux doigts et les passe sur mes lèvres que je lèche, il se penche pour m'embrasser en se retirant discrètement. Je me penche pour lui retirer la capote et lécher cette queue baveuse qui ramollit puis je l'embrase en me collant à lui avec le sperme dont je suis couvert. Il me saisit la tête à deux mains et me frotte le visage dans sa fourrure souillée avant de m'embrasser à nouveau. Ce baiser est long, lent, doux puis je blottis mon visage dans les poils de son torse tandis que sa main s'attarde sur mes fesses quelques minutes. Mon corps est rompu comme nous venions de courir un long jogging côte à côte, ou encore... Mais aussi, quelque chose de joyeux monte en moi, une assurance nouvelle qui a remplacé l'incertitude de l'inconnu, et, sans tourner la tête vers lui, je lui demande " est-ce que vous êtes davantage satisfait de mon service cette fois, M'sieur ? "
Comme il rit, je suis pris d'un frisson, une vague crainte et j'insiste " vous me gardez encore un peu pour un autre essai alors, M'sieur ! " et je fais glisser à plat ma main sur son ventre pour aller saisir sa queue à pleine main et la presser doucement. Puis je glisse doucement ma tête pour aller la saisir entre mes lèvres et la réveiller par une bonne pipe.
Mais il stoppe mon initiative : " que veux-tu faire, Toni ? as-tu demandé l'autorisation ? " J'essaie de le fléchir avec un appel de langue et l'oeil canaille... mais rien n'y fait : " Tu n'as rien demandé Toni " En revanche, sa main continue de parcourir mon postérieur. Il glisse dans ma raie pour me fourrer un doigt et me déclare en gros qu'il a aimé mon cul et qu'il est prêt pour une deuxième partie SI... " si tu en as envie, bien sûr ! "
Je garde les yeux fermés pour profiter de la petite vibration de son majeur, là, dans mon fondement et lui murmure " oui, occupe-toi de mon cul, M'sieur, bouffe-le aussi et donne-moi ta queue à sucer " Puis je rouvre les yeux et les plonge dans les siens en mode velours et, pour l'allumer lourd, j'ajoute du bout des lèvres " s'il te plait, M'sieur "
Il en bande instantanément. A moi !
Je m'empare de son paquet et le serre juste ce qu'il faut pour le faire dresser au maximum de la turgescence. Je l'observe, brillant à force d'être tendu. Je le parcours d'un filet d'air frais, le respire puis l'agace à petits coups de langue dardés, lèche ses couilles, l'intérieur de ses cuisses, remonte le long de la hampe en laissant une trace humide et aspire son gland dans un fourreau ferme et velouté tandis que mes mains s'égarent sur son corps en touches légères qui le font frissonner. Je teste la raideur en abaissant le manche d'un doigt qui vient heurter ses abdos contractés avec un bruit mat qui m'arrache un petit rire de satisfaction et, après une dernière succion baveuse, je déroule le préservatif en caressant fermement ce beau manche d'un outil dont je compte tirer d'intenses sensations. Une promesse.
Je monte à califourchon et me caresse la raie, l'oeillet avec ce pieu... qui s'enfonce sans effort et que je gaine comme une seconde peau. Je me concentre sur mon plaisir en m'empalant doucement. Le ressort de mes cuisses me permet de contrôler la pénétration et de m'attarder sur les points sensibles jusqu'à être assis dans l'axe, ses poils pubiens écrasés sous mes fesses. Je bascule alors sur lui en serrant étroitement sa queue en moi, nos peaux et nos poils se frôlent dans cet instant suspendu d'immobilité.
Puis je redresse mes épaules, et bras tendus, prends appui des deux mains sur son torse. Je me cambre, recule au maximum et commence de lents mouvements : ondulations du bassin, ressort des cuisses, contraction ou relâchement du cul, je me concentre sur la recherche de mon plaisir, yeux fermés, et cultive le moindre frisson que me procure cette queue qui semble d'acier trempé. Ses deux mains parcourent mes flancs, mon torse poilu, mes tétons dressés sous cette caresse. Je module ma respiration, la bloque parfois, pour l'accorder aux sensations et aux frissons qui secouent mes épaules puis, sentant des spasmes courir dans tout mon corps, j'engage un rythme régulier qui s'accélère et tape du cul contre ses cuisses. Soudain, un éclair me perce les reins. Je m'immobilise, souffle coupé et me laisse tomber sur sa queue qui vient taper au fond de moi alors que des saccades de foutre jaillissent brusquement qui me laissent suffocant, pantelant... mais j'ai gardé sa queue en moi et il me prend doucement dans ses bras, le temps pour moi de recouvrer mes esprits. Et alors il se désengage.
Couché sur le ventre, je l'invite du regard : " viens ", et quand il s'allonge sur moi, je remonte mes cuisses sous moi pour lui offrir ma croupe où son gland trouve instantanément refuge. Il me pilonne d'abord à tout petits coups courts, juste du bout du gland qui joue avec mon anneau, pour résister à mon impatience. Puis il cède et me larde à grands coups souples et amples de toute sa bite. Je gaine son membre alors que, m'écartant les globes, il me régale en me limant comme un métronome et il halète d'une voix rauque. D'un coup, il me plante à fond et me maintient dans un grognement sourd et je sens ses jets de foutre me remplir d'une douche chaleur. Quand il se dégage avec précaution, je le décapote et lui lèche la tige avec dévotion et gourmandise pour recueillir la liqueur dont je sens encore la chaleur en moi. Je suis pris d'une douce euphorie et, alors que je lui claque un bisou sur les lèvres, il me retient pour un baiser tendre et profond. Mais je suis trop tonique pour m'attendrir.
" Humm, Toni, ce gout sur ta langue, mais c'est du foutre ! " Je lui soupèse les couilles en riant " oui, le vôtre M'sieur, et j'espère que cette fois j'ai su vous faire plaisir, M'sieur " Et comme il m'embrasse, je ne peux retenir " pour moi en fait, c'est une première fois " qui le fait éclater de rire. Alors, je m'embarrasse maladroitement à tenter d'expliquer que les autres fois, j'avais toujours eu mal au début, alors qu'avec lui, j'étais prêt et que le plaisir était là dès le début. Presque une confidence !
Alors, sans attendre de réponse, je pars à la douche en chantonnant et, porté par cette joie qui m'envahit, j'esquisse quelques pas de danse qui balancent mes fesses. Je SENS la caresse de son regard sur mon cul.
Amical72
amical072@gmail.com
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