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Chapitre 7 | Fin de soirée
Toni, qui ne s’était pas manifesté jusque-là, se glisse alors contre moi et me murmure à l’oreille « Allez-y maintenant, c’est votre tour d’en profiter » Je ris et secoue la tête en signe de dénégation mais il poursuit « c’est ces fesses maigres qui vous font bander ? » Je bande visiblement en effet devant cette scène mais je me défends d’un « et ces taches de mouille sur ton jock, c’est en t’imaginant à leur place, entre les paluches d’Omar qui te fourre de sa grosse barre noire ? » Mais je vois sa mine s’assombrir et, piqué, il me souffle « Oui, je vais peut-être me donner en spectacle à mon tour, puisqu’il ne manque plus que moi à leur tableau de chasse » et il s’écarte d’un mouvement. Mais lestement, je le retiens d’une main, le rattrape d’un bras qui s’enroule, m’écrase sur lui et plonge mon visage dans la touffe de ses cheveux pour respirer sa bonne odeur. Tandis que je le pelote à deux mains, il tente encore de se dégager avec des gestes brusques, c’est qu’il est costaud l’animal ! « Ttss Toni, tout à l’heure, je t’ai demandé de me ramener, non ? » Il me regarde, l’œil noir « et depuis, tu ne cesses de bander pour ce petit pédé » « Et alors, parce que je bande à regarder ce petit pédé, comme tu dis, se faire trousser par mes potes qui l’ont habilement piégé à son propre jeu, tu penses que je t’ai déjà jeté, oublié, zappé. C’est ça ? » Je regarde ses sourcils froncés, je l’attire lentement mais fermement à moi : « et la parole donnée, Toni ? On dirait que votre cœur est comme le ciel : le vent y chasse les nuages qui aussitôt disparaissent » Je scrute le visage de Toni dont les yeux se baissent puis se relèvent vers les miens, décrochent encore, reviennent … Je souris de cette timidité qui me le rend plus craquant encore. Ma queue doit affoler les indices de résistance des matériaux tant elle est dure, mais ça, c’est un boulot de futur ingénieur.
Je l’interpelle : « Toni ? » Il relève ses yeux noirs. « Toni, touche ! C’est pour toi, ça » Il baisse les yeux sur la bosse qui déforme ma braguette et rosit légèrement. Je tends le bras et lui pince un téton entre deux doigts, j’insiste : « touche » Il semble hésiter quelques secondes, regardant à droite, à gauche puis il pose sa main sur mon paquet et sourit imperceptiblement. Je tire rudement sur son téton, il grimace. Je me cambre pour soulever sa main de ma queue contrainte. Je gronde à voix basse « maintenant Toni, tu choisis ! Tu peux aller toucher celle d’Omar, il va t’enculer comme une salope et te faire monter au ciel, c’est certain… » Je laisse un blanc, Toni se redresse les yeux écarquillés, souffle coupé.
Je reprends, un ton plus bas « ou tu me ramènes à la maison, comme des princes » et je souris en roulant finement son téton. Il souffle « partons » Je lui glisse à l’oreille « alors c’est moi qui vais profiter de tes talents. Mais je te jure que toi aussi tu vas être servi » Son petit sourire ne m’échappe pas, cette fois, c’est lui qui gagne la manche. Nicolas qui cajolait Kevin, se relève pour nous rendre nos effets personnels. Omar, dépité de nous voir partir, s’accroche à nous et pelote effrontément le cul de Toni en promettant de lui faire de beaux enfants dès qu’il sera disponible. Romain a disparu avec Radouane et Damien me salue, tout occupé à caresser Thomas. Laurent, qui discute avec Éric, trinque à notre santé et nous voilà dehors. Je tends les clés de l’Audi à Toni et je m’installe côté passager. A l’arrivée, il gare la voiture, appelle l’ascenseur. Je le suis, sans le toucher. Je le fais entrer dans l’appartement en lui glissant « à poil, Toni » et ne me retourne vers lui que lorsque je n’entends plus de froissements.
Il est planté, nu, maladroit, tête baissée et je le contemple à loisir : grand avec de belles épaules, une tignasse brune ébouriffée, des yeux marrons, de beaux tétons larges et sombres sur des pectoraux légèrement poilus, des abdos noyés, une broussaille pubienne. Il tient ses mains croisées pour dissimuler sa queue qui dépasse. « Croise plutôt tes bras au-dessus de ta tête, Toni » j’aime ses toupets noirs sous ses aisselles et, du coup, je mate sa jolie queue droite et bien décalottée et ses boules rasées. Son dos est musclé et, sous la touffe qui frise dans le creux de ses reins, ses deux belles fesses rondes sont couvertes d’un duvet sombre. Cuisses et mollets, musclés et velus, trahissent le footeux. Ses pieds sont plutôt petits, dodus et une ligne sombre court sur le coup de pied. J’entreprends ensuite de parcourir ces formes du plat de la main, comme pour mouler une empreinte de ce corps, m’en imprégner, en tournant autour de lui. Je le caresse les yeux fermés, rapprochant mon visage, l’odorat en alerte : j’aime l’odeur de ce garçon. Il me regarde, de l’air inquiet de celui qui ne sait pas ce que lui réserve mon air absent. Moi, dans ma tête, j’envisage tout ce que ces formes et cette peau me promettent de plaisirs. Hummmmmm.
Je prends ses boules en main et les fais rouler, j’approche mon visage pour embrasser doucement ses lèvres. « Tu t’occupes de moi maintenant, Toni » et je le laisse déboutonner ma chemise, délacer mes chaussures en caressant, au passage, mes poils et mes tétons, découvrir ma demi-molle qu’il prend aussitôt en bouche et fait dresser en me jetant des coups d’œil. Il a pris soin de ses affaires et des miennes, montrant que, même chauffé, il sait prendre son temps et garder ses principes de bonne éducation… Humm un bon point ! Je le relève, le colle à moi, l’embrasse version grosse langue envahissante avant de me retirer et qu’à son tour, il pousse maintenant la sienne.
Je l’entraine, m’allongeant sur le dos sur le lit, je guide sa tête pour qu’il me suce façon velours, le plaçant à califourchon sur moi pour qu’il me donne à voir ses belles fesses que mes deux mains explorent. Elles sont charnues, fermes et s’ouvrent sur une raie sombre de poils. Ses boules lisses trouvent aussitôt leur place dans ma main et ramènent sa queue qui bave dans les poils de mon torse. Je lui crache au cul. Et aussitôt je lèche à plat langue. De plus en plus proche, jusqu’à lui lécher la raie et trouver sa rosette de la pointe. Il gémit et suspend sa pipe. J’en fais autant et ne reprends que lorsqu’il recommence. Mes léchages répondent à ses succions et, bientôt, son œillet palpite et mes doigts rejoignent ma langue pour le détendre. Il gémit et je lui tends la capote qu’il déroule sur mon pieu de deux mains habiles et caressantes tandis que je le dose au gel dont le froid contracte brièvement son anneau. J’aime que chacun s’occupe à préparer l’autre dans cet échange complice et sensuel dont, dès le début, Toni a su prendre l’initiative. J’indique juste « de face Toni » et il se retourne, à genoux, avec ce grand sourire qui le transforme, guidant mon gland qui trouve immédiatement où se nicher. Toni respire fort et se laisse lentement glisser sur mon mat qui l’ouvre alors qu’il ondule des hanches. Je laisse le bout de mes doigts courir sur sa peau qui frissonne, ses tétons qui pointent, ses poils qui se dressent. Il roule du bassin et avale mon gourdin jusqu’à avoir ma touffe entre ses fesses. Il redresse alors ses jambes pour être assis, les pieds posés à plat. Je le sens se détendre et mouler mon barreau avec de voluptueuses vagues de resserrements qui le massent tandis que ma raideur le fait mouiller et frémir. Je le regarde, les yeux fermés, se branler le cul sur ma queue et j’ai maintenant ses deux tétons dressés entre mes doigts qui les pressent, les roulent, les tirent jusqu’à obtenir de petits tressautements. Ses mains se perdent dans mes poils, il installe sa sensualité et sa bite mouille abondamment, c’est lui qui se caresse avec mon dard. Je me redresse, assis en tailleur, Toni entre mes cuisses, le bassin en rétroversion, il s’accroche à ma nuque pour rester planté profond. Putain qu’il est bon, chaud et ajusté.
Mais une vigueur me pousse dans les reins et je le renverse brusquement. Le lion rugit ! Je le veux sur le dos, les bras passés sous ses genoux pour s’ouvrir largement et offrir son trou palpitant où ma queue s’enfonce fermement en lui arrachant un souffle. Je le larde, le poinçonne. Il râle, réclame, ouvre de grands yeux et se tend. Le temps de sa jouissance, son cul serre ma queue qui se fraie encore un aller-retour avant que j’explose et le rejoigne, me lâchant bien au fond, planté à le transpercer. Je décule et il se précipite pour décapoter, lécher, sucer et je lui vole des baisers tout baignés de nos foutres en continuant à le doigter, ce qui lui arrache des ondes de frissons et de petits tremblements. Il se pelotonne contre moi, ses mains dans la fourrure de mon torse, ses jambes comme des vrilles autour des miennes. Je le caresse et je hume l’odeur de ses cheveux dans cette chambre qui sent le foutre. Il glousse « à vot’e service M’sieur, j’espère que vous êtes content de moi » Je ris ! « Toi, on peut dire que tu as fait des progrès fulgurants… et que tu sais obtenir ce que tu veux aussi ! » Il se soulève, l’œil innocent, l’air outré… mais finit par se recoller à moi en souriant : « Je suis bien, M’sieur ». Le temps d’une douche et de frictions réciproques et je rabats la couette sur nos corps rompus, le gardant contre moi en chien de fusil et nous glissons instantanément dans le sommeil, paisibles.
Amical72
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