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Chapitre-3
Décidément, il semble toujours se passer des événements inattendus dans ce petit club de yoga dans lequel m’a entraîné ma sœur pour mes débuts de yoga nu. Et l’intrusion du voisin dans notre cercle pour se plaindre du bruit provoqué dans l’appartement n’est pas le moins surprenant. D’accord, je le reconnais, nos cris et gémissements étaient assez conséquents mais quand même, qui aurait pensé que le vieux voisin de palier d’Emmanuel, notre professeur et accessoirement notre hôte, allait accepter la proposition de se joindre à nous. Pas pour pratiquer le yoga, vu sa condition physique et son corps bedonnant de septuagénaire célibataire. Non, mais pour se vider les bourses et se rincer la bouche avec mon foutre. Ami lecteur, tu dois sourire en me lisant et pourtant c’est le cas. Emmanuel, pour se faire pardonner du bruit, l’a fait entrer et inviter à se déshabiller. Et voilà que s’avance vers moi un homme âgé, cheveux et poils blancs, la verge épaisse au gland en forme de chapeau de champignon. C’est d’ailleurs pour cela que j’adore les amants seniors, ils sont souvent des phallus épais et courts. Odorants comme j’aime et avec une jolie touffe de poils dans lesquels glisser mon nez quand je suce.
Henry, le voisin, s’approche de moi et ses mains commencent à me caresser la nuque, le dos tandis que sa bouche se colle à la mienne. Sa langue force le passage et s’engouffre dans ma bouche comme un besoin d’affirmer la domination d’Henry sur moi. Une main s’empare de mon sexe, le serre en le décalottant. Si violemment que je pousse un cri étouffé. Puis ce sont mes bourses qui subissent ce traitement. Loïc, de son côté, s’est placé derrière le vieillard et lui masse les fesses en glissant, j’imagine, un doigt dans l’anus d’Henry car il semble gémir tout en m’embrassant. Henry fait de même et sa main gauche caresse mes fesses, puis deux doigts les ouvrent pour permettre à un autre de s’introduire, à sec, dans mon anus, heureusement encore humide du foutre laissé par Loïc. Les autres membres du groupe se sont rassemblés en cercle, comme fascinés par le spectacle offert par Henry, tout heureux de profiter d’un amant jeune et passif comme il n'en a pas eu depuis longtemps, quand il était prof de gym, ce métier qu’il avait choisi pour mater de jolis corps masculins. Ma sœur ne perd rien de la scène et comprend que je ne lui mentais pas quand je lui disais que les vieux messieurs ne se tenaient plus quand ils me voyaient nu durant nos vacances à la mer. Souvent je disparaissais dans les dunes et elle se demandait pourquoi je revenais les joues rouges et cette tache humide dans le fond de mon maillot.
« Bon les amis, laissons Henry et Damien baiser entre hommes et reprenons nos exercices » déclare soudain Emmanuel en se frappant les mains. Un peu déçus les membres acceptent en maugréant, déçus de ne pas voir le reste. Ma sœur s’est placée à l’arrière du groupe, pour maintenir un point de vue sur Henry et moi. Henry est désormais en forte érection, son phallus dressé au milieu des poils gris de son pubis. A genou devant lui, je commence à le sucer, comme j’aime le faire depuis ma première fois, avec passion et douceur de ma langue humide. J’aime tourner autour du gland par petits coups de langue. Je sens son désir monter dans son membre. Lui aussi car il me fait signe d’arrêter, de peur de jouir trop vite avant de pouvoir me sodomiser. Toujours sans rien dire mais affirmant son autorité par le regard et ses gestes Henry me pousse à me coucher sur le tapis de sol proche de celui de ma sœur, occupée à faire la position du pont. Et dévoilant ainsi son sexe, exposé à Henry. Il ne résiste pas à déposer un baiser sur les lèvres intimes de Dominique avant d’y glisser un doigt pour titiller son clito. « Joli spectacle, vraiment » se contente-t-il de lui dire. Avant de revenir vers moi. Couché sur le dos, je replie mes jambes bien haut sur le ventre pour bien dévoiler mon anus, étoilé et ouvert par le désir. Voilà arrivé le moment que je préfère, celui où le gland du partenaire se présente sur l’anneau pour l’ouvrir et laisser passer tout le phallus. Celui d’Henry, bien épais s’engouffre dans mon trou. Sans douceur. Tout le poids d’Henry me tombe sur le ventre tandis que son sexe entre d’un coup en moi. Me voici femme pour lui. Mes mains caresses son dos, ses fesses. Je glisse un doigt dans sa raie et sur son anus. Bien élastique, comme le mien. Bon à savoir si jamais je revois Henry. Il aura droit lui aussi à une sodomie.
Et pendant ce temps, le groupe réalise la posture de la chandelle. A défaut de la pratiquer moi aussi je peux au moins regarder comment faire tandis qu’Henry me possède à grands coups de rein. Je ne suis pour lui qu’une poupée mise à sa disposition. Mon anus est presque devenu insensible tant il me laboure encore et encore. Je sens mon œillet ouvert au maximum. Ma sœur me regarde, l’œil brillant, satisfaite de me voir aimé ainsi. Et soudain, Henry gémit, hurle presque tandis que je sens un gros jet de foutre jaillir au plus profond de moi. Le vieil homme a joui. Il décule et me tend ensuite sa queue à nettoyer. Je le fait tout en offrant à ma sœur, toute proche, la vue de mon cul d’où s’écoule le foutre d’Henry. Décidément peu bavard, Henry rejoint l’entrée pour se rhabiller. « merci Emmanuel pour ton beau geste » se contente-t-il de dire en sortant, sourire aux lèvres. Je comprends alors que tout était prémédité pour que je serve de lope à Henry.
Nul doute que le débrief sera chaud après cette séance. J’espère que la prochaine séance me laissera la possibilité de découvrir, moi aussi, le yoga. Mais ceci est une autre histoire. Amis lecteurs, on se revoit bientôt sur le site ?
Colinot
tonlibertin@netcourrier.com
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