Quel bonheur d'être à nouveau confortablement installé sur ma terrasse, quasi au bord de la Méditerranée, et d'avoir le visage caressé par... les embruns. J'aimerais mieux, bien sûr, par " les gens bruns ", dorés par le soleil. Mais bon, l'essentiel est d'arrêter le rythme effréné du temps.
Et pourtant, je suis impatient de revoir mon ami Xavier, mardi au marché local hebdomadaire. Il a repris l'échoppe de ses parents, retraités, et nous avons rapidement sympathisé grâce à nos nombreux points communs découverts au fil des séjours successifs dans la région. En effet, parler longtemps avec lui n'est pas facile car beaucoup de clients restent fidèles à cette enseigne familiale et le voir en dehors de son activité professionnelle relève du défi. D'ailleurs, toute la semaine il déballe ses produits du terroir dans une ville différente et lorsque sonne enfin l'heure d'un jour de repos bien mérité, c'est encore pour travailler. Ce métier d'ambulants n'est vraiment pas de tout... repos.
Alors, les rares instants passés en sa compagnie et renouvelés quasi chaque mardi sont l'occasion de lui offrir un répit très appréciable. D'autant plus que j'ai toujours en réserve l'une ou l'autre anecdote qui le fait bien rire. Voici l'une d'elle qui me revient en mémoire. Deux dames se retrouvent dans la même chambre d'Hôpital. La première demande à sa compagne : " Où avez-vous eu votre fracture ? " Et l'autre de répondre : " Non, non. Je ne paie pas ma facture ! ".
Mais pour l'heure, mon regard est attiré par les élucubrations d'un patineur. Et ma foi, il ne se débrouille pas trop mal, parole d'expert, même si je pratiquais le patinage artistique, plus gracieux. Chacun ses goûts.
En tout cas, quel bel homme ! J'aimerais seulement savoir la tête qu'il a. Rien de plus facile... avec des jumelles.
Malgré ses traits un peu tirés par crainte d'effectuer un vol plané, je ne peux détacher mes yeux des siens... quand il daigne se montrer de face. Quoi que l'arrière vaut le détour, aussi. De petites fesses bien enveloppées dans un jean, qui ressemblent à deux caramels que l'on voudrait déballés. STOP ! Faut pas... s'emballer. Il est donc plus sage et raisonnable de faire diversion et d'admirer les vagues s'échouer inexorablement sur la plage.
Hélas, mes mains incontrôlables dirigent à nouveau les lunettes d'approche vers l'inconnu sur roulettes qui, visiblement, a disparu. Pas grave. Mon ordinateur cérébral a gravé sa trombine. On se reverra ! Tu ne perds rien pour attendre !!! Moi non plus d'ailleurs !
Après avoir déposé les lunettes d'approche sur la table, fermant les yeux, il réapparaît plus vrai que nature.
J'écarte les jambes et je lui fais signe d'approcher. Lentement ma braguette coulisse vers le bas et, tel le diablotin dans la boîte de farce et attrape, ma bite jaillit très heureuse de retrouver la liberté. Que c'est bon de la laisser profiter également du grand air marin et des chauds rayons du soleil. Mais les pruneaux voudraient aussi être... de la partie. Hop ! et Hop !, ils font leur apparition. Maintenant, c'est le gland qui se manifeste et se débarrasse du prépuce. Ah !, ça fait du bien. Il commençait à transpirer sous l'effet de la... double chaleur. Et voilà l'index qui titille le méat, le frein, la couronne et les autres doigts jouent un arpège sur le scrotum. Bizarre ! Je ne ressens pas les mêmes sensations que d'habitude. C'est plus intense et pourtant, ce rêve éveillé se réalise avec ma main... oui, mais machinalement celle de droite, réservée aux fantasmes. Et plus je fixe mes pensées sur lui, plus l'orgasme s'amplifie. Même pas besoin de me branler pour faire gicler le foutre en abondance.
Oh !, que c'est malin, je m'en suis mis partout. Il ne me reste plus qu'à changer de vêtements et lessiver ceux-ci. Quant aux doigts, on lèche ; c'est lavé !!!
Mais ce n'est pas le tout de se vider les couilles, il faut aussi se remplir... l'estomac. En route vers le Supermarché avec, qui sait, l'espoir de croiser mon inconnu.
Peine perdue. J'ai pourtant arpenté plusieurs fois les rayons donnant l'impression d'oublier un article, je ressors... bredouille. Le retour en direction de l'appartement me paraît IN-TER-MI-NA-BLE. Minable ! C'est tout moi à force de me bercer d'illusion
Et cette journée s'étire en longueur, toujours aussi impatient de revoir Xavier. Quelle idée aussi d'être arrivé un mercredi. Je pourrais aller le rejoindre ailleurs... au risque de rater LA rencontre avec mon patineur. Non. Quitte à m'en mordre les doigts, " j'attendrai le jour et la nuit, j'attendrai toujours.... ". Chanter, telle est ma méthode pour garder le moral. Alors, pourquoi s'en priver ?
Hélas, les jours succèdent aux jours et rien à l'horizon. Dois-je me résigner à ne le baiser qu'en rêve ? Après tout, c'était peut-être un vacancier de passage. Il vaut donc mieux arrêter de me masturber... l'esprit et profiter des beautés offertes par la nature. Et, ici, les criques sont si nombreuses que l'on a que l'embarras du choix. Ne boudons pas notre plaisir. Ces instants de lâcher-prise sont si rares ou trop éphémères.
Et, bizarrement, cette technique porte du fruit.
Enfin. MARDI. Le petit déjeuner vite ingurgité, en route vers le Marché.
De loin, je l'aperçois déjà. Mais il me semble avoir un peu vieilli. Ah non car dès que son regard plonge dans le mien, son tendre sourire détend un visage tendu par la fatigue après une haute saison surchargée. Nous tombons dans les bras l'un de l'autre et Xavier me glisse à l'oreille : " J'ai une surprise pour toi ". Je m'écarte et ajoute : " Depuis ton dernier séjour, suite à nos chaleureux entretiens et tes judicieux conseils, les dimanches sont devenus sacrés. Plus question de bosser. La vie est trop courte. C'est REPOS ! L'occasion de recevoir des amis et j'aimerais t'inviter à déjeuner fin de semaine. Tu acceptes ? "
Interloqué je balbutie un : " Avec plaisir "
" Cela te dérange-t-il, si un autre convive se joint à nous ? Il serait enchanté de faire ta connaissance ".
" Absolument pas "
" Alors, chez moi vers 11 h 30 pour l'apéro ? "
" Marché... conclu. Si l'on peut s'exprimer ainsi "
Mardi. Mercredi. Jeudi. Vendredi. Samedi. Dimanche. Que cela va être long ! Finalement, je ne suis pas pressé, mais un peu déçu. Depuis le temps que je rêve d'espérer coucher avec lui, la présence d'un invité de plus à midi, c'est plutôt " pis que niquer ". Va falloir contrôler mes pulsions. Tout le restant de la semaine j'ai le moral en baisse... et autre chose aussi. Même plus envie de m'astiquer. Ou seulement mastiquer ma désillusion. A moins qu'ayant deviner mes tendances, il préfère assurer ses arrières... et son devant par la même occasion !
Contre mauvaise fortune, bon coeur, en ce beau dimanche, c'est l'heure d'aller chez lui. Il me donne accès à l'immeuble et l'ascenseur s'arrête au troisième étage.
Première surprise. Personne pour m'accueillir.
" Xavier ? "
" Installe-toi. Je viens tout de suite "
Je referme la porte et pose ma bouteille de vin sur une très petite table carrée joliment dressée. L'intérieur de son appartement aussi est raffiné. Une décoration digne d'un conte des Mille et Une Nuits. Deuxième surprise. Jamais l'idée n'a germé en moi que Xavier pourrait être deux hommes en un.
Et la troisième surprise ne tarde pas à arriver.
Vêtu d'un pantalon moulé en flanelle et d'une chemise à fleurs en soie, des babouches aux pieds, il entre dans le salon et m'embrasse... sur la bouche. Quatrième surprise.
" Bienvenue. Bernard ne vas pas tarder à.... "
On sonne.
" Quelle transmission de pensée. Chapeau Xavier "
" Facile. Je connais aussi sa ponctualité "
Du haut de mes quasi deux mètres, je peux dire que le monde est petit. En effet, quelle n'est pas ma cinquième surprise de reconnaître... mon sportif à roulettes. Mais lui, l'ignore. Sans hésiter, il me fait la bise et la conversation franche et amicale s'engage.
Après l'apéro, qui me monte un peu à la tête, nous prenons place à table. Xavier s'assied à ma gauche et Bernard, à ma droite. Et, tout en dégustant l'excellent repas concocté par le Maître de maison, c'était à prévoir, nos genoux se heurtent... même avec les jambes fermées. Ce contact avec mes deux " fantasmes ", ajouté aux effluves de l'alcool, m'électrise et garder un dialogue cohérent relève du défi. Est-ce de la provocation ou ont-ils manigancé un " plan-drague " ?
En voici la réponse par cette sixième surprise.
Après le dessert, Xavier et Bernard mettent leurs mains sur chacune de mes cuisses. J'en fais de même sur celle de mes comparses. Xavier s'incline vers moi et me roule une pelle pendant que Bernard baisse la fermeture éclair et sort mon zob. A tour de rôle ils me branlent. Xavier s'écarte et Bernard m'enfonce sa langue dans la bouche. Mais j'ai un avantage. Celui d'avoir une pine dans chaque main. Et je ne m'en prive pas pour exciter le méat et répandre le liquide séminal sur leur frein. Xavier sort mes burnes et les malaxe pendant que Bernard me masturbe. A son tour, il recule son visage et Xavier colle à nouveau ses lèvres contre les miennes avant de disparaître sous la table et baisser mon froc. Sa bouche emprisonne mon dard et le pompe goulûment tandis que Bernard et moi reprenons l'exploration buccale. Pour ce qui est de qui roule le mieux un patin, oubliant les prouesses artistiques de Bernard, je ne sais les départager. En revanche, je dois tenir sa tête car il gigote dans tous les sens. Que se passe-t-il à l'étage du dessous ? Je ne tarde pas à le savoir. Xavier suce le chibre de Bernard et me pétrit le gland entre les mains. Je serre les fesses afin de prolonger le plus possible ce moment d'intense extase. Mais, de toute façon, lorsque le moment de gicler approche, changement de partenaire.
Et pendant qu'il gobe mes bonbons, Bernard déboutonne ma chemise, lèche les tétons et me branle. La tête rejetée en arrière, j'empoigne sa queue pour l'astiquer vigoureusement. Mais pas question de juter, même s'il devient de plus en plus difficile de se retenir.
Xavier remonte à la surface et reste accroupi, la bouche ouverte, près de la table.
Bernard et moi nous nous levons. Serrés l'un contre l'autre, sans se lâcher la bite, on ajuste le tir pour expédier une volumineuse quantité de foutre en plein dans le mille. Après avoir tout avalé, il nettoie nos pines en même temps et se relève.
On lui baisse le pantalon et, agenouillés, nos langues lèchent son gland qui dégouline. Je lui mordille les valseuses et Bernard lui introduit deux doigts dans le fion.
Ses halètements ou ses râles nous motivent pour le faire jouir et encore plus s'il résiste.
Bernard m'invite alors à mettre la biroute entre mes lèvres pour titiller le gland pendant que lui, s'occupera de faire suavement sauter les joyeuses.
Et je ne dois plus attendre longtemps pour recevoir une copieuse giclée de sauce. Ils me font un signe de tête et elle coule lentement au fond de ma gorge.
Nous passons à la salle de bains et la soirée s'achève avant de se séparer.
Ce que je retiendrai surtout de toutes les surprises de cette " SEX-PARTY " c'est finalement la dernière. Oui, la septième surprise ; celle que Xavier est vraiment un petit cachotier.
Scapadal
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