1 | Halte fraîcheur et perles délicieuses
La première goutte apparaît dans la fente de son gland. J’attendais ce moment depuis une minute ou deux, car je sentais que le garçon, de plus en plus excité, n’allait pas tarder à éjaculer. Même si parfois, chez certains gars, le sperme jaillit brutalement, sans que ne survienne, avec l’apparition d’une première goutte, l’annonce d’un orgasme tout proche.
C’est une belle perle transparente, faite de ce liquide magique qu’on appelle « précum », et que la nature a conçu pour lubrifier le gland et faciliter la pénétration. Le garçon, lui, ne s’est sans doute pas aperçu de cette première production. Jambes écartées, la tête renversée en arrière, il savoure la branlette que je pratique sur sa jeune bite. Je ne tiens le bout de son membre qu’entre deux doigts, découvrant, à chaque va et vient, son magnifique gland rose . Peut-être, quand il se branle tout seul, prend-t-il sa bite à pleine main et s’astique-t-il avec plus de vigueur, impatient de jouir. Moi, je prends mon temps, j’essaye de lui donner un plaisir lent, progressif, mais que je veux total. Et je sens qu’il apprécie ma façon de procéder… mon désir de retarder le bonheur, pour le rendre encore plus absolu.
Dès l’apparition de la goutte, je ne peux m’empêcher de lécher du bout de la langue cette petite perle transparente. Et même si elle n’a aucun goût identifiable, elle me paraît délicieuse et sa saveur incomparable ! Le contact de ma langue sur la fente de son gland n’a pas échappé au garçon. Cette partie de son membre est d’une sensibilité extrême ! Le garçon a aussitôt redressé la tête pour voir ce qui excite si délicatement cette partie de sa queue
2 | Se connaître profondément
Quand, en quittant Andreas à Montélimar, je lui avais offert l’hospitalité, au cas où, avec son ami, ils passeraient par Marseille, je ne m’attendais pas, en vérité, à avoir de ses nouvelles aussitôt. Je pensais que notre « halte fraîcheur », certes, avait été aussi pour lui un moment de plaisir. Mais je pensais que, très probablement, le jeune Danois poursuivrait sa route sans chercher à me revoir.
Plus que mes gâteries, ce qui a dû le décider à venir chez moi, c’est plutôt, qu’à bien réfléchir, passer par Marseille, ce n’était pas une si mauvaise solution pour découvrir le Sud…, et en plus sans bourse délier ! Quant à son ami Kasper, sans même me connaître, il a sûrement partagé son avis pour ces mêmes raisons. L’appel, sur mon portable, m’a néanmoins surpris. Non pas que son nom, Andreas, soit déjà sorti de mon esprit. Mais j’étais étonné d’un contact aussi rapide et comme décontenancé qu’un garçon – en fait deux ! – et de leur âge… cherchent à me rencontrer.
Grâce à mes indications pour arriver jusqu’à mon immeuble, Andreas et Kasper se retrouvèrent sans trop de difficulté devant ma porte. À cette heure, à vrai dire, je ne les attendais plus : il était déjà plus de 10 heures du soir ! En fait, ce jour-là, ils me l’expliqueront, le stop avait très mal marché pour Andreas. Kasper, bien qu’arrivé à destination vers 20 heures, n’avait pas osé sonner chez moi : nous ne nous connaissions pas encore. Naturellement, en leur ouvrant ma porte, mon regard s’est porté d’abord sur lui, Kasper, l’ami que je n’avais pas encore vu. Contrairement à son pote, et à l’image traditionnelle que nous avons (que j’avais !) des Scandinaves, il n’est pas blond, mais brun, avec des cheveux courts et une peau très blanche. Ses yeux sont gris bleu. Une belle gueule, de beaux traits, très masculins, des lèvres fines à peine colorées. C’est un solide gaillard, un peu plus grand qu’Andreas, et surtout plus athlétique, plus viril. Son tee-shirt vert laisse deviner des pectoraux bien marqués. Mais ce qui m’émoustille tout de suite c’est son bermuda, taillé dans un jeans Lewis, un short qui semble contenir avec difficulté ses puissantes cuisses et moule un paquet très fourni… Tout à fait le genre de mec hétéro qui me fait tourner la tête dans la rue !
Présentations rapides. Je leur propose à boire. J’apporte deux canettes de Coca. Ils se sont assis dans le canapé, apparemment épuisés. Pendant qu’ils se désaltèrent, je renouvelle ma proposition de les héberger quelques jours, s’ils le veulent, le temps qu’ils visitent Marseille. Kasper, qui, tout de suite, se montre très à l’aise, me demande si la Camargue est loin. Il a toujours rêvé de voir les flamants roses et les chevaux sauvages. Je suis prêt à les accompagner en voiture, ce week-end. Mais ils ont l’air si fatigués que je veux d’abord les faire manger et leur montrer leur chambre : ils partageront le même grand lit et la même salle de bain. Je leur donne les serviettes que j’avais préparées pour eux. Pendant qu’ils se doucheront, je vais leur faire chauffer une pizza.
Quand ils reviennent douchés, tous deux torse nu, et en boxer, je n’en crois pas mes yeux : ce sont vraiment de superbes jeunes tous les deux ! Les idées les plus cochonnes me traversent l’esprit, mais il va me falloir être patient… ce n’est pas ce soir que je vais réaliser mes rêves !... Andreas me demande s’ils pourront laver leur linge. Je lui demande de me donner tout de suite quelques affaires : je vais faire une première lessive dès ce soir. Les pizzas sont chaudes et les deux gars passent à table, pendant que je vais lancer la machine. Je les entends plaisanter en danois entre eux. J’en profite pour passer en revue le linge des garçons… Ils m’ont donné plusieurs slips et je ne peux m’empêcher de les renifler avant de les introduire dans la machine. L’odeur est forte, de sueur sans doute, mais j’imagine que s’y mêle aussi un parfum de foutre… J’adore les sous-vêtements des garçons !
La pizza terminée je leur propose du fromage, mais ils n’ont pas l’air enthousiastes. Par contre, des yaourts, çà ils aiment ! Je ne vais rien leur proposer de coquin à faire dès ce soir. Non… même pas de film porno pour les exciter : il est tard, ils sont trop crevés, et je ne veux pas passer pour un obsédé ! Je leur rappelle que demain, vendredi, je travaille. Je me lèverai avant eux, mais ils pourront sortir et rentrer à leur convenance ; il y a d’ailleurs une clé pour eux à l’entrée. Puis, je les laisse et leur souhaite une bonne nuit.
Comme d’habitude, je me réveille un peu avant 7 heures et vais en pyjama à la cuisine préparer le café. Il faut que j’en fasse aussi pour eux. La maison est silencieuse et j’essaye de ne pas faire de bruit. J’entends que quelqu’un vient d’entrer dans la cuisine, je me retourne et vois Kasper, les cheveux en bataille, s’approcher de moi. Je le salue, il me répond en danois, sans doute un « bonjour ». Il vient derrière moi, passe ses bras autour de mon torse et me serre très fort contre lui. Je ne m’y attendais pas. Encore moins sentir la pointe de sa langue passer dans mon cou ! Il me mordille la nuque. Comme il est un peu plus grand que moi, je me retrouve comme à sa merci. Il a collé son paquet contre mes fesses et, en se frottant, me fait sentir son sexe. Je l’excite : il bande, le salaud ! Ce n’est pas pour me déplaire… bien au contraire. Sa queue cherche ma raie… Elle se cale finalement entre mes fesses. Bien que le tissu de mon pyjama et celui de son boxer séparent nos peaux, je sens que sa verge est très dure. Il ne va pas tout de même me baiser, là, debout, dans la cuisine ! Et puis… je dois aller bosser, moi ! De toute façon je ne veux pas faire ça à la va-vite, on aura tout notre temps ce week-end. Malgré tout, je ne peux m’empêcher de bouger les fesses, en petits cercles, me frottant à son énorme paquet, juste pour qu’il sente combien j’ai envie d’être pénétré… et suis disposé à lui offrir mon cul. Kasper semble apprécier ma soumission. Il me donne trois ou quatre coups de reins pour me faire savoir que lui, il est actif… et que tôt ou tard je vais en prendre plein le cul !... Il continue de me mordiller le cou et de me lécher, m’empêchant même, un instant, de visser la cafetière italienne que je viens de remplir de café moulu.
Je cherche à palper son volumineux paquet. J’arrive à baisser son boxer et à libérer son sexe. Il est vraiment super membré, ce mec ! Bien plus que son copain, c’est certain. Sa bite est longue et bien droite. Une paire de grosses couilles pendent dans une touffe de poils noirs. Je ne pensais pas que les garçons du Nord pouvaient être aussi poilus. Tant pis si ce matin j’arrive en retard au boulot, mais je ne peux pas résister. Je me baisse et commence à lécher le tronc de sa verge. C’est une magnifique bite blanche, très raide. Avec la bouche je cherche à retrousser le prépuce pour décalotter son gland. J’y arrive assez facilement et fais apparaître un magnifique gros fruit rose, traversé par une large fente. Le goût fort d’un sexe mâle s’en exhale aussitôt. J’adore ce parfum. Je m’empresse de pomper son membre. Mais, à ma surprise, Kasper interrompt mon pompier et me relève. Une fois debout devant lui, il recommence à me mordre le cou et la nuque, tandis que ses mains baissent le pantalon de mon pyjama, le laissant tomber sur mes chevilles. Il me retire aussi le haut et je me retrouve entièrement à poil devant lui. Il me suce la pointe des tétons. Je suis comme paralysé, ne sachant pas quoi faire ; son aisance m’impressionne. J’ai le sentiment d’être le jouet de ce garçon chaud comme la braise. C’est lui qui mène la danse !
Il me serre contre lui, faisant en sorte que mes fesses se collent à son pubis. Je sens sa bite très dure pointée dans ma raie. Je ne sais pas si je dois écarter les fesses pour qu’il me prenne. Je voudrais qu’il me pénètre, bien sûr, malgré le peu de temps dont je dispose. Et en même temps je me dis qu’une bite aussi épaisse va me déchirer le rectum, me faire très mal… que ça va me brûler toute la journée, au bureau. Je crois que je n’ai jamais été enculé par un instrument pareil ! En plus, sans lubrifiant ! J’ai pourtant tout ce qu’il faut dans la salle de bain. Pourquoi veut-il faire çà dans la cuisine ? Et juste au moment où je dois partir au boulot ! Je tends ma montre sous son nez pour qu’il comprenne que je n’ai guère de temps. Il a sans doute compris, mais lui, en bon mâle, a trop envie de me prendre … et sans se préoccuper du temps, continue son manège. Il se baisse jusqu’à mes fesses et crache plusieurs fois dans ma raie. Puis, avec un doigt, étale sa salive sur l’étoile de mon trou. Il en fait pénétrer le plus possible à l’intérieur. Il se redresse, approche la pointe de sa queue, pousse, forçant légèrement sur le sphincter pour qu’il s’ouvre. Il me prend par les hanches, me soulève un peu, pour que sa queue soit bien en face. Puis, quand il sent que mon trou s’est ouvert, pousse un peu plus. Son membre est en train de s’enfoncer progressivement en moi. J’adore. Je m’étonne que la pénétration ne me fasse pas mal. Le jeune Danois est vraiment un bon baiseur : il sait doser sa poussée pour que son membre prenne place, toute sa place… mais sans me faire souffrir. Et quand il sent qu’il a réussi à l’introduire entièrement, il m’embrasse sur le cou et me dit quelques mots dans sa langue. Ce qu’il me dit est doux, certainement des choses agréables, que je ne comprends pas, mais qui me font apprécier davantage encore d’être pris par un si beau gars, dominé sans violence, pénétré si profondément.
Kasper va alors me baiser, debout, une bonne dizaine de minutes, en conservant un rythme régulier, parfait, qui ne me donne que du bonheur et… me fait oublier l’heure ! C’est véritablement le partenaire idéal. Je ne sens aucune douleur, malgré l’épaisseur et la longueur de son membre. Je comprendrai qu’il est sur le point d’éjaculer seulement quand, ayant accéléré le rythme, ses coups de reins deviennent soudain plus forts. Ils me font ressentir, au plus profond de moi, ce qu’est la puissance d’un jeune mâle du Nord. Il va bientôt jouir, c’est clair !
J’ai un peu mal, maintenant, mais pour rien au monde je ne voudrais qu’il arrête de me pilonner. Et surtout pas qu’il se retire !... Pour l’encourager à poursuivre jusqu’à me remplir de foutre, je me mets à gémir très fort, comme une chienne en chaleur. Ça doit lui plaire, car ses coups de reins sont de plus en plus forts et rapides… C’est son cri rauque qui va me faire comprendre qu’il est en train de jouir. Il arrête alors de me pilonner et appuie très fort son pubis contre mes fesses. Il doit être en train de se vider les couilles… Quel bonheur ! C’est pour lui aussi un moment délicieux... Car, en bon actif, il doit alors sentir pleinement sa virilité, sa supériorité.
Mais pour dire vrai, je n’arrive pas à savoir avec certitude s’il a déjà éjaculé. Je suis ravi qu’il ait poussé ce cri rauque, et pense que s’il a crié si fort, c’est qu’il a joui ! Si c’est vraiment le cas, c’est l’essentiel. Et tant pis, si de mon côté je n’ai pas éjaculé. J’ai adoré tout ce qu’il m’a fait. Mais je dois avouer que, malgré mon extrême excitation, je n’ai pas réussi à me vider. Ma queue est restée raide… jusqu’au bout, comme si j’allais jouir. Mais rien… pas une goutte. C’est pas grave, je juterai la prochaine fois.
Ce qui est certain, c’est que je sais ce que je ferai ce week-end avec ces deux gars du Nord !... Je me suis demandé, en le voyant, si Kasper aimerait baiser un gay… Maintenant plus de doute : c’est un vrai mâle, très doué, très chaud, sûrement hétéro, mais qui ne rechigne pas à défoncer aussi des culs ! Le mien lui a plu, il aura sûrement encore envie de me prendre à d’autres moments. Peut-être même que son pote Andreas, que j’ai seulement sucé et branlé, est passif, et qu’il se laissera prendre… L’enculer, pendant que Kasper de son côté me baiserait… moi au milieu, quel pied ce serait ! Enfin, on verra bien.
L’heure !! Bordel, c’est sûr, je vais être en retard ! Je quitte Kasper à toute vitesse. Je passe aux toilettes pour nettoyer avec du papier le sperme qui s’écoule en longs filets de mon trou. Il a mis la dose, le salaud ! Je m’habille et sors de l’appart à toute blinde ! À ce soir, mes amours !
3 | Camargue et partie carrée
À mon retour du bureau, l’appart. est vide, mais bien rangé, la vaisselle faite. Andréas et Kasper ne sont pas encore rentrés. J’en profite pour aller me doucher et me changer. J’ai gardé toute la journée, au bureau, les fringues enfilées à toute vitesse ce matin, après m’être fait enculer par Kasper… Toute la journée, j’ai eu l’impression de puer la bite. J’espère que personne au bureau ne s’en est aperçu.
Je me demande si je dois préparer quelque chose à manger pour mes deux jeunes mâles… Mais à quelle heure vont - ils se pointer ? Non, finalement, je ne vais pas me tracasser pour eux. Tout en mangeant ma salade au surimi, je regarde distraitement la télé, en pensant à ce que je pourrais bien leur proposer de faire ensemble, demain, samedi, puisque je ne bosse pas. Kasper m’a parlé de la Camargue. Pourquoi pas ? Moi-même, je n’y suis plus allé depuis des années.
Vers onze heures, alors que je somnole sur le canapé, la porte s’ouvre. Ils entrent en rigolant. Ils viennent tous deux, directement, me faire la bise. J’ai l’impression qu’on se connaît depuis toujours. Ils sentent la sueur. Andréas est habillé de blanc, Kasper porte ce bermuda en jeans qui me plaît tellement… Je leur demande s’ils ont mangé. Oui, au Mac Do. Tout de suite, Andréas, qui parle un peu mieux français, me raconte qu’ils sont montés à Notre-Dame-de-la-Garde. « C’était super !... on voit toute la ville… la mer… les îles ! ». Ils ont l’air très satisfaits de leur journée : le Vieux-Port, le MUCEM, tout leur a plu !
Je leur demande s’ils veulent aller se coucher tout de suite, mais ils n’ont pas l’air fatigués. Je propose alors qu’on parle un peu du week-end. Aller en Camargue, est-ce qu’ils en ont toujours envie ? Kasper, autoritaire, décide pour les deux : c’est OUI ! il n’y a rien à discuter. Je leur dis alors qu’il faudra qu’on ne parte pas trop tard, surtout si l’on veut faire le tour des étangs, voir les oiseaux, les chevaux, … aller jusqu’à Sainte-Marie de la Mer. Ils sont d’accord avec moi sur tout. Ils veulent seulement savoir à quelle heure ils doivent être prêts. Avant d’aller se coucher, ils vont boire un coup dans la cuisine.
Je les laisse, bien que torturé par l’envie de rester plus longtemps près d’eux, près de leurs beaux corps de garçons, de sentir leur odeur… et, je rêve… de pouvoir goûter à leurs peaux. Tous les deux, c’est vrai, m’attirent follement! Andreas, le plus mignon, le premier que j’ai touché, dont j’ai savouré la douceur du sperme… et joué avec la verge. Mais surtout Kasper, le baiseur, lui qui m’a pris avec tant de délicatesse et de fougue à la fois… Lui, à qui je voudrais livrer mon corps, pour une nouvelle pénétration… totale, profonde… et si jouissive !
Depuis ma chambre, je les entends parler entre eux, ils semblent tout excités. Parlent-ils de notre prochaine journée en Camargue ? Ou sont-ils en train de se tripoter ? Je voudrais voir ce qu’ils font… J’entends maintenant la douche couler, puis plus rien… plus de bruit. Ils se sont couchés, je crois, et je m’endors sans difficulté. À sept heures, je me réveille, c’est l’habitude. Mes deux lascars dorment encore. Je prépare le petit-déj. Puis je vais les réveiller. Ils viennent déjeuner en slip, ce qui me fait bander aussitôt. Heureusement que je suis déjà habillé : ils ne vont peut-être pas s’en apercevoir. Je leur explique que je vais les laisser un instant pour aller acheter des sandwiches, à la superette en bas. Avant de sortir, je leur annonce solennellement : « j’exige que vous soyez prêts à mon retour ! ».
Nous arrivons à quitter Marseille à 9 heures. C’est très bien, je ne pensais pas que nous serions prêts « si tôt ». La journée entière, d’ailleurs, va se dérouler sans aucun problème, et les deux jeunes Danois, de bout en bout, m’ont semblé aux anges !
Il fait un temps magnifique, une vraie journée de juin. Soleil et chaleur déjà forte. Après le tour des marais à Pont-de-Gau, nous marchons autour des étangs pour voir les oiseaux. Des centaines, des milliers d’oiseaux ! Les deux jeunes Danois n’en croient pas leurs yeux : on peut observer de près des flamants roses, bien sûr, mais une grande variété d’autres espèces, en toute liberté. Dans l’après-midi, nous sommes allés aux Salins-de-Giraud, jusqu’à la Digue à la mer, avons vu les pyramides de sel, visité Sainte-Marie de la Mer. Malheureusement, nous n’avons pas eu le temps d’aller jusqu’à l’Étang de Vacarès, pour voir les chevaux sauvages. Mes deux « touristes » sont tout de même ravis. Ils ne savent pas comment me remercier. Moi, j’ai bien une petite idée… mais ce n’est ni l’endroit.. ni le moment !
Le retour vers Marseille a été moins facile, à cause des bouchons. Nous sommes arrivés chez moi un peu après 20 heures. Tous les trois nous avons surtout envie de prendre une douche et de ne nous mettre à l’aise. Quand, tout propres, nous nous retrouvons au salon, les deux garçons ont un large sourire et viennent me faire la bise, me remerciant chaleureusement. Ils me disent des tas de choses, moitié en français, moitié en danois et en anglais. Je ne comprends pas tout, mais leur dis que moi aussi j’ai passé une merveilleuse journée. J’ai envie de les embrasser sur la bouche. Seul Andréas, quand je m’approche de lui, me permet d’enfoncer ma langue entre ses lèvres. Mais, comme gêné par la présence de Kasper, il se retire aussitôt. Quant à Kasper, il se contente de m’embrasser dans le cou et de me mordiller la nuque. Toujours cette volonté de dominer !
« Eh, les garçons !… ce n’est pas tout … c’est qu’on n’a rien à manger pour ce soir ! Je peux vous faire des pâtes, si vous voulez. Ou mieux… Vous aimez le poisson ? Je peux commander une « marmite du pêcheur » et nous faire livrer… ? ». Les Scandinaves, le poisson, je sais, ils aiment. Je leur explique qu’une « marmite » est une espèce de soupe, avec des poissons frais de plusieurs sortes, des poissons frais, avec des légumes. Rien à voir avec leur hareng fumé ou leur saumon au sel !... Mon idée leur plaît bien tout de même. Ils meurent de faim en plus. Pendant qu’ils mettent le couvert, je passe un coup de fil à un resto que je connais, je commande trois « marmites ». Le livreur Deliveroo arrivera dans 45 minutes. Je dis à mes hôtes que je descends à la superette, avant la fermeture à 22 heures. Je vais acheter un dessert, de la glace, et du vin rosé. « Du vin ?... » : ils n’ont pas l’habitude… ça les fait rire.
Une cinquantaine de minutes après, l’interphone sonne : le livreur est en bas. Je prends un billet de 5 euros en guise de pourboire, puis demande à Andréas de descendre avec moi pour m’aider. Dans l’ascenseur, j’ai envie de le violer ce petit Danois ! Putain qu’il m’excite !… avec ce short moulant, vert fluo, et le tee-shirt assorti ! Il est vraiment irrésistible, ce petit mec… Il a un petit cul de toute beauté… et cette peau douce… Il faut à tout prix que j’arrive à me le taper ce soir…, pendant que de son côté Kasper me prendra !
Le livreur nous attend devant la porte, avec son gros sac isotherme. C’est un black. La vingtaine, super bien foutu, du genre sportif. Il me plaît beaucoup… De son sac, il sort trois gros récipients en plastique. Heureusement que j’ai demandé à Andréas de venir m’aider. En donnant au livreur son pourboire, je lui demande jusqu’à quelle heure il doit travailler. « Non… j’ai fini, c’est ma dernière livraison. » - « Et tu as déjà mangé ? » - « Non… mais là, je rentre chez moi… » - «Tu ne veux pas manger avec nous ? On partagera… ». Le black hésite quelques secondes, puis finit par accepter. Je suis content de mon coup. C’est pas deux mecs, mais trois, tous jeunes, que je vais m’envoyer ce soir ! Enfin, j’espère…
Kasper ne fait aucune remarque quand Andreas lui explique qu’on a un invité surprise, de dernière minute. Il se contente de saluer le black, en lui serrant la main sans chaleur. Puis ajoute à table un couvert. Je verse le contenu des trois récipients dans un seul et grand saladier en verre, que je mets au micro-ondes. Pendant que la « marmite » se réchauffe, je demande au black ce qu’il fait dans la vie. Il est étudiant en fac de sport : il veut devenir prof de gym. Pas étonnant qu’il ait cette carrure ! En revanche, je crains qu’il ne soit guère prêt à faire ce soir des galipettes avec trois autres mecs… Il s’appelle Félix. Il a de beaux traits, des lèvres pulpeuses que je mordrais bien volontiers… il a enlevé son blouson. Ses bras sont très musclés ; sa peau satinée, très noire, est mate. Je le dévore littéralement des yeux.
Je sors une bouteille de rosé du frigo, lui tends un tire-bouchon et lui demande de l’ouvrir. « Ces Danois, tu sais… ils ne savent pas faire… Ils sont tout juste capables de décapsuler une bière ! ». Félix sourit… Les deux autres n’ont pas compris mon ironie. Pour être aimable sans doute, il leur dit qu’il adore la bière danoise, la Carlsberg surtout. Les Danois lèvent le pouce pour acquiescer et en chœur poussent un sonore « Sundhed ! »… Sans doute un équivalent de « Santé ! ».
Félix remplit les verres de rosé, il est temps qu’on trinque ! La « marmite du pêcheur » va s’avérer délicieuse et les deux Danois me complimentent, comme si je l’avais cuisinée moi-même. Quand je sors la glace du congélateur, les esprits se sont déjà un peu échauffés. Le rosé a des effets évidents sur les deux gars du Nord. Même Félix, qui a avoué qu’il ne buvait jamais, vu sa double qualité de sportif et de musulman, est lui aussi un peu pompette… Ce qui ne me déplaît pas… Peut-être qu’il se laissera aller… Les deux bouteilles se sont vidées sans problème. Je propose qu’on finisse même un rouge qui est resté dans le frigo. C’est Kasper qui, le premier, me félicite pour cette riche idée ! Les trois rient à gorge déployée…
Une fois la table débarrassée, et les assiettes dans le lave-vaisselle, Félix s’apprête à nous quitter. « Tu ne vas pas rentrer chez toi à cette heure ! Tu peux dormir ici, si tu veux. Ton vélo ne risque rien, puisque tu l’as monté dans l’appart. Les Danois dorment dans une chambre ; dans la mienne, j’ai un grand lit, un kingsize, on ne va pas se gêner… ». Félix hésite un peu, mais finit par accepter. Les trois autres, on l’applaudit. Et pour fêter çà, je vais chercher une bouteille de génépi. J’explique : « c’est une liqueur naturelle, faite avec des plantes et des fleurs des Alpes. Je dis çà surtout pour vous, les Scandinaves ». Ce qu’ils ont compris surtout, c’est que c’est « de l’alcool ! ». Rien de tel pour les mettre encore plus en joie.
On se retrouve tous les quatre sur le canapé, les uns collés aux autres. Moi, je me suis fait une place à côté de Kasper, que je meurs de chauffer un peu plus encore… Félix, lui, s’est assis contre Andréas… J’ai comme l’impression que la blondeur du jeune Danois, sa peau blanche et douce, son côté un peu féminin en fin de compte, ont déclenché une certaine attirance physique… Ça va peut-être pousser Félix à découvrir enfin les plaisirs du sexe entre garçons… Surtout qu’ avec Andreas il restera maître des opérations, rien qui puisse mettre en doute sa virilité.
Le génépi finira par abolir tous les tabous. Kasper, lui-même, a collé ses lèvres contre les miennes et s’emploie maintenant à avaler ma langue et à fourrer la sienne au plus profond de ma bouche. Andréas, impatient, s’est retourné vers Félix : il l’interroge du regard… Sans doute décomplexé par l’alcool et encouragé par notre exemple, Félix se jette alors sur le jeune Danois, lui arrache littéralement son tee-shirt. Puis il se précipite sur le torse blanc et imberbe, bouffant les petits tétons roses, qu’il se met à sucer avec avidité. Le black, ça se voyait depuis un moment, mourrait d’envie de s’envoyer en l’air avec ce blondinet si tendre. Il est super excité. Il se lève alors d’un coup, prend Andreas par la main et le conduit dans ma chambre. Il a besoin d’un peu plus d’intimité…
Restés seuls sur le canapé, Kasper et moi pouvons maintenant nous étaler de tout notre long. Mon Danois, lui aussi, est déchaîné. Il me malaxe les fesses, me met un doigt dans le cul… Je gémis de bonheur ! Mais comprenant où il veut en venir, je l’arrête tout de suite. Je ne veux pas ce soir qu’il me prenne sans lubrifiant, comme hier. Il est bien trop excité : il va me défoncer comme un dingue et me faire mal. Je lui dis d’attendre une minute : je vais aller prendre ce qu’il faut. Pour entrer dans ma salle de bain, je dois passer par ma chambre… J’avais oublié que Félix et Andréas s’y trouvent !
J’ai beau passer discrètement, je les surprends en pleine action… Andreas est assis sur la bite de Félix, couché sur le dos. Le black, l’ayant saisi par les hanches, l’aide à monter et à descendre sur son sexe. Il a un truc monstrueux, une bite de Noir, quoi !... Andréas ne se plaint pas, il semble au contraire comblé… Il murmure un son ininterrompu, une espèce de ronronnement… Tout a donc l’air de se passer parfaitement pour eux. Je reviens dans le salon et montre à Kasper le flacon de lubrifiant et les capotes XXL, que j’ai trouvées. Je prends sa bite, toujours très raide, et lui enfile moi-même le préservatif. En déroulant la capote, je me rends compte de la taille de ce qui va me défoncer le cul ! J’adore me faire sodomiser, c’est sûr, et les grosses bites ne me font pas peur… Mais là, c’est quand même un truc hors du commun !
Pour me protéger, je mets une bonne quantité de lubrifiant sur la capote et demande à Kasper de m’en mettre aussi dans la raie. Avec le doigt, il en fait rentrer pas mal dans mon trou. Je crois que je suis prêt maintenant et lui tends mon cul… non sans quelque appréhension tout de même. Le mâle danois approche alors son gland de mon sphincter, et, avec la même maîtrise qu’hier, fait pénétrer sa verge peu à peu dans mon rectum. Ma respiration se bloque…, puis s’accélère. J’aime sentir sa queue entrer en moi, mais j’ai peur qu’à un moment il ne se lâche et me déchire les parois. Je reste tout de même assez crispé. Kasper s’en aperçoit. Pour me détendre, il me donne de grandes claques sur les fesses. Son truc est efficace, car je me laisse aussitôt aller… et me fais enfin prendre comme il le souhaite. Sans retenue. Il est si « professionnel » !
Le pilonnage va être lent, mais plus profond qu’hier… Kasper s’applique, par des mouvements de hanches, à me pénétrer le plus loin possible et, tout en décrivant de petits cercles, à me faire sentir sa queue dans toute sa raideur et son volume. Il sait que ces passages réguliers sur ma prostate sont autant de moments de jouissance pour moi, et, très vite, d’ailleurs, je me mets à juter… Heureusement que j’avais étalé une serviette de bain sur le canapé, je l’aurais taché ! Aujourd’hui au moins j’ai joui, je suis heureux ! Lui, en revanche, n’a toujours pas éjaculé. Imperturbable, il continue à me baiser avec la même constance et régularité. Même si, de temps en temps, il donne des coups de reins violents, qui me font sursauter et grimacer de douleur.
Je ne sais pas combien de temps il va m’enculer, mais ça va durer plus longtemps qu’hier. Peu importe, j’adore ce qu’il me fait, et lui semble si heureux dans son rôle de mâle. Soudain, il s’immobilise et appuie sur mes fesses, comme s’il voulait que sa queue me transperce de part en part. Ça y est : je sais qu’il est en train de se vider les testicules… C’est bien çà : Kasper est en train de jouir de tout son corps… C’est un orgasme majuscule ! Il râle de bonheur.
Je ne bouge pas. Lui non plus. Il doit savourer ce moment de victoire de l’actif sur le passif, sa domination, la consécration de sa virilité ! Puis il retire sa queue peu à peu... Sa bite, je le sens, est moins dure. Je me retourne. Au bout de la capote, son sperme a formé une grosse boule blanchâtre. Il a bien juté ! Il me propose de vider le préservatif dans ma bouche… Autant j’aime recevoir le foutre directement sur la langue et l’avaler, autant vider une capote ne me dit rien... Très habilement il fait un nœud au préservatif pour éviter que le sperme se répande. Il pose la capote sur la table basse. Puis il vient m’embrasser. Nos langues s’entremêlent. Ses mains caressent mon corps. Il reste super chaud.
Après quelques minutes de caresses et de baisers réciproques, Kasper se dresse, et, me tendant la main, m’aide à me relever. Il me tire vers ma chambre, où Félix continue de sodomiser Andreas. Cette fois, le black l’a placé face à lui, les pieds posés sur ses épaules, et l’encule à fond. Le jeune Danois accompagne chaque coup de bite d’un « han ! » de plaisir. Notre arrivée, bien sûr, les dérange et ils nous regardent en souriant, comme deux gamins pris en faute… Kasper a alors une réaction inattendue : il fait signe à Andreas de filer dans leur chambre, comme s’il n’appréciait pas qu’il se fasse mettre par un autre !
Je me demande alors si Kasper considère son copain comme une chasse gardée. Le voir embroché par un black ne lui plaît guère apparemment… Non par racisme anti-black. Plutôt comme si Andreas le trompait ! Il est gonflé… alors que lui, Kasper, m’a baisé déjà deux fois et que, sans doute, il ne se gêne pas pour s’envoyer des meufs et des pédés, chaque fois que l’occasion se présente… Cette crise de jalousie inattendue a fait déguerpir Andréas dans l’autre chambre, suivi sur ses talons par son mec. Je me retrouve donc seul avec Félix !
4 | Black power
Le black, qui n’a rien compris à ce qui vient de se passer, reste là, incrédule, étalé sur mon grand lit. Après cet incident inouï, son sexe, énorme, mais devenu flasque, est posé sur ses testicules. Je saisis l’occasion pour m’allonger à son côté. Félix ne réagit pas. Prenant alors à deux mains son gros pénis, je commence à frotter mes joues dessus, à le câliner, à le regarder de plus près. Lui aussi, comme Kasper, a un engin exceptionnel ! Un parfum de mâle entre dans mes narines. Je caresse ses grosses couilles et, très vite, tout l’ensemble génital reprend un peu de vigueur… Le black a une touffe de poils noirs, frisés, qui va du pubis jusqu’au nombril, mais son corps, très musclé est lisse, totalement glabre. Il a de superbes abdos, bien dessinés : la parfaite tablette de chocolat ! Sa bite a la peau très noire, plus brillante que le reste du corps. La circoncision a été réussie : le gland se détache nettement du reste de la verge. On dirait un énorme chapeau de champignon. La couleur du gland est plus claire, un peu violacée. Le membre, en son milieu, est légèrement plus épais, même si tout le pénis est très large. Il doit entrer avec difficulté dans beaucoup de culs… c’est certain !
J’aimerais le sucer, mais j’ai peur que sa queue ait un goût de cul, après ces pénétrations répétées pratiquées sur Andréas. Je file chercher un gant dans la salle de bains et reviens lui laver la bite. Je m’applique dans cette toilette intime et sens que peu à peu son membre durcit entre mes mains. Je meurs d’envie qu’il m’encule. Les blacks eux-aussi sont très « pro » !
Je dois moins l’attirer qu’Andréas, c’est sûr. Au cours de la soirée, j’ai vite compris, à sa manière de regarder le jeune Danois, qu’il l’excitait. Sans doute à cause de la peau blanche et douce du garçon, de ses cheveux blonds, de son petit air innocent… Et le black, chauffé par le rosé, a fini par craquer ! Il l’a baisé comme une bête ! Si, au moins, je pouvais lui faire le même effet ! Est-ce qu’il me prendra avec la même fougue que Kasper ? Il faut à tout prix que j’arrive à lui faire oublier mon âge, qu’il ait envie de me défoncer, comme il l’a fait avec le jeune Andreas, dans toutes les positions. Même si ce soir j’ai déjà eu ma dose avec Kasper, je meurs d’envie de me faire aussi mettre par ce beau black !
Pour le moment, muet, il se laisse faire et sa queue a même repris un volume et une raideur encourageantes… Il faut dire qu’il est resté sur sa faim, Félix, avec cette irruption brutale de Kasper, qui lui a repris autoritairement sa « femelle ». Le black la trouvait si mignonne et soumise. Il a aimé la prendre, jusqu’à risquer l’étouffer en lui enfonçant sa queue dans la gorge… Il a adoré la pénétrer debout, en la soulevant sur ses hanches, la bite bien plantée dans son petit cul blanc… Il l’a portée jusqu’au miroir… pour mieux se voir, triomphant, en train de la sodomiser ! Au point qu’il en a même oublié qu’il était en train de baiser un garçon ! Lui, qui se revendique mâle à 100 %, incapable de coucher avec un autre mec !
Les gâteries, dont je suis un spécialiste, font peu à peu de l’effet. Félix est peut-être de plus en plus disposé à explorer un autre cul,… le mien ? Même si celui d’Andreas est cent fois plus attirant ! Prenant enfin la direction des opérations, il me demande de me coucher sur le dos. Je m’exécute. Il se place devant moi, soulève mes jambes et pose mes chevilles sur ses épaules. Je crois qu’il veut me prendre « en missionnaire ». J’adore cette position : tu vois bien le mec qui t’encule… et la pénétration est plus profonde. Mais, même si Kasper m’a lubrifié tout à l’heure, mon cul est plus sec maintenant. Félix a dû s’en rendre compte : il crache plusieurs fois sur ma raie. Quel beau moment, quand l’actif prépare le terrain, que tu sais qu’il va te défoncer, jouir en toi !
Félix a l’air de vouloir s’éclater ce soir. Puisqu’il a pris du plaisir à baiser un mec, pourquoi pas un deuxième ! J’en reviens pas qu’il soit prêt à me baiser. Mais, dès qu’il a approché son gland de ma raie, je comprends qu’il ne va pas avoir les mêmes attentions que Kasper… Je sens sa verge forcer le passage, pousser pour écarter les parois de mon trou. Le black est plutôt du genre brutal. Le manque de lubrifiant accentue l’impression que la pénétration va être rapide et bestiale.
Je vois sur le visage de Félix cette expression du mâle, sûr de lui, qui compte bien prouver sa virilité. D’ailleurs, au « geste » il ajoute la parole : « Alors, t’as envie de te faire enculer par un black ?... T’es une bonne salope, toi, pas vrai ?… T’as déjà pris une bite dans le cul, ce soir… mais ça t’as pas suffi… T’as aussi envie d’une grosse queue noire… C’est ça, hein, salope ? ». En quelques secondes sa bite a déjà fait plusieurs va et vient dans mon boyau, ce qui a déclenché une sensation de brûlure insupportable. « S’il te plaît, Félix, vas-y plus doucement… tu me fais mal… ».
Mais le black n’en a rien à foutre ! Je regrette l’habileté de Kasper. Lui, avec une bite toute aussi grosse et longue, a su s’enfoncer délicatement en moi. Et, tout en « prenant son pied », il m’a donné, en tant que passif, un extraordinaire plaisir. Félix, lui, est violent et le revendique ! Ou veut-il humilier un homo ? Lui qui, sous aucun prétexte, ne permet qu’on mette en doute sa virilité… En quelque sorte, il veut me faire « payer » le fait que je sache ce qu’il a fait subir au jeune Andréas. Pour un hétéro revendiqué, il m’a semblé en effet bien peu dégoûté par le cul d’un garçon !
Sans doute vexé que j’aie été témoin de sa « versatilité », il veut me prouver qu’il n’a rien d’un pédé ! S’il me baise, c’est juste pour m’être agréable ; mais il ne faut pas, en plus, lui demander d’être affectueux... Je veux être enculé ? Eh bien, c’est lui qui décide comment il doit me prendre ! Si ça me fait mal, c’est pas son problème. « Dis, salope, tu ne vas pas non plus m’apprendre à baiser ! Tu veux qu’un black te prenne, pas vrai ?… Eh bien, moi, je ne suis pas une pédale : je baise comme un vrai mâle ! Et t’as encore rien vu ! T’as le feu au cul, hein, petite salope… Félix il va te l’enflammer encore plus ! »
Et ça va être un festival de coups de bite, qui me déchirent le fion et me font gémir de douleur. Mes cris encouragent plutôt Félix à redoubler de brutalité ! Quelle différence avec Kasper ! Je regrette d’avoir incité le black à me baiser, en m’allongeant près de lui et en cajolant sa grosse queue. J’aurais dû rester sur la merveilleuse sensation du début de soirée, quand la sodomie pratiquée par le Danois a fait vibrer tout mon corps, déclenchant une éjaculation comme je n’en avais jamais plus eu depuis longtemps. Là, avec Félix, plus rien ne me donne ce bonheur. La queue du black continue de me transpercer violemment et me fait vivre un vrai supplice ! Il ne me baise pas, il me viole ! Quand enfin il arrête ses coups de butoir, en m’ayant sans doute rempli le cul de son foutre, je n’ose y croire. Mon boyau me brûle, mais j’apprécie ce moment de répit. Pourvu qu’il ne reprenne pas ses va et vient, qu’enfin il me laisse en paix !
Sans dire un mot, Félix se lève et va dans la salle de bain. J’entends qu’il fait couler la douche. Je touche mon cul : du liquide coule de ma raie et sur mes cuisses. Est-ce du sperme ?... peut-être qu’il y a aussi du sang ? Je n’ai jamais été enculé de façon aussi bestiale. Le pauvre Andreas a dû déguster ! À moins que le black se soit déchaîné seulement sur moi… Mais je ne lui ai rien fait de mal !
C’est ma première expérience négative avec un Noir. Je me suis déjà fait prendre des tas de fois par des blacks, et j’en garde d’excellents souvenirs ! Je me souviens de Moussa, un maçon qui était venu travailler dans l’immeuble, et qui a été ensuite l’un de mes visiteurs réguliers. Un mec très sympa et doux, qui cherchait à jouir, bien sûr, mais aussi à me donner du plaisir. Il m’avait même présenté à un ami de passage à Marseille, qui, lui aussi, s’était révélé être un partenaire exceptionnel. La vraie classe ! Rien à voir avec ce que je viens de subir !
Une fois douché, Félix est revenu se coucher. J’en profite pour aller à mon tour dans la salle de bain. J’essaye de voir dans la grande glace si je saigne. Mais c’est pas commode. Heureusement, sur mes doigts, je ne vois pas de traces rouges. Je me lave, le savon me pique quand je passe le gant dans ma raie. Quel salaud ! Il m’a détruit le cul. Je vais avoir mal pendant des jours. Lavé et séché, je n’ose pas retourner sur mon lit et préfère m’allonger sur le canapé du salon. C’est incroyable : je suis chez moi, et de peur d’être à nouveau violé, je ne peux même pas dormir dans ma propre chambre !
Ce sont les Danois qui vont me réveiller. Ils ont déjà préparé leurs sacs à dos et sont prêts à partir. Je me lève et leur demande pourquoi ils ont décidé de me quitter. C’est Andreas qui, un peu embarrassé, m’explique qu’ils ont passé de merveilleux moments, grâce à moi, qu’ils ont été heureux de me connaître, que Marseille est une très belle ville. Mais ils veulent aller sur la Côte d’Azur, peut-être même pousser jusqu’en Italie. Les deux me font une bise sur la joue et me remercient encore mille fois. J’ai le cœur gros quand je referme la porte derrière eux. Je les ai bien aimés, tous les deux ; ce sont de gentils garçons. Et Kasper restera dans mon souvenir comme l’un des plus grands amants de ma vie ! Puis, tout à coup, j’ai la trouille : et si Félix, les Danois partis, essayait de me violer une nouvelle fois ! Quand je le vois sortir de la chambre, réveillé sans doute par nos adieux, il me salue d’un « Bonjour ! Tu as dormi où ? ». – « Ici, sur le divan. » - « Mais t’es con ou quoi ? Tu es chez toi, tu pouvais dormir dans ton lit ! ». Pour couper court, je lui demande s’il veut déjeuner avec moi. – « Non, merci, mais il faut que je parte, je dois passer chez moi avant d’aller bosser. Je travaille surtout le week-end, dans la semaine j’ai la fac. » Je n’insiste pas. Quand, son vélo sur l’épaule, je le vois descendre l’escalier, je suis comme soulagé. Je regrette par contre que les deux Danois se soient évanouis dans la nature. Je suis certain que j’aurais pu leur faire découvrir d’autres beautés touristiques de la région. Et peut-être réaliser mon rêve : baiser Andréas pendant que Kasper m’enculerait !
(FIN)
Rafael
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