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Premier épisode | Épisode précédent

Étudiant appliqué | S12 | Affirmations

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Récit d'adrien

Voilà !

A mon tour, j’avais eu une « apparition ».

Toni avait su m’atteindre jusqu’à l’endroit où je m’imaginais inaccessible, simplement, aussi direct qu’un trait d’arbalète, puis il s’était effacé. Pschitt.

Et je suis resté avec cette lettre pliée dans la poche portefeuille de ma veste, comme un talisman et ce balancement dans le cœur. Pas un tic-tac régulier d’horloge, non ! Quelque chose de plus souple, de plus profond, de plus sensuel, comme une musique brésilienne, comme … Voilà :

Un « Hoooo, it’s so good, it’s so good ! » qui m’a suivi toute la journée pendant laquelle j’étais comme … dédoublé. Un œil sur le travail, bien sûr ! Et l’autre à noter tous les détails qui m’environnent, qu’habituellement ma conscience écarte car ils perturbent ma concentration et qui, là, s’imposent : la fantaisie de chaussettes trop visiblement dépareillées pour ne pas l’être volontairement chez un collègue, le petit haussement de sourcils étonné de Virginie à l’accueil devant la permanence de mon sourire, l’odeur capiteuse d’un seringat épanoui… Comme si mes capacités sensorielles étaient décuplées par ce bonheur, là, qui me serre le cœur.

Alors, dans le tram du retour, c’est décidé ! Dimanche matin, après un passage dans l’isoloir pour faire barrage à la femme à la flamme, j’enlève Toni pour un tête à tête en amoureux, une escapade avec lundi férié. Je me prends à rêver d’un massage délassant, d’un repas raffiné, d’un lit immense aux draps en percale satinée.

- « Toni, tu es là ? »

Je le prends dans mes bras, le soulève de terre, le fais tournoyer. Il n’a pas posé les pieds au sol que nos langues sont déjà à se caresser, s’entremêler savamment. Puis on se bécote. Ses yeux scintillent dans leur velours sombre quand il dénoue ma cravate. Je prends un air contrit de vieux barbon.

- « A la douche dés le retour du travail »

Je me penche sur lui, le nez dans son cou empli par son odeur familière et je joue à froncer exagérément les narines.

- « Humm, tu en as besoin toi aussi. »

Et l’on rit en se déshabillant mutuellement, non dans un empressement brouillon mais dans le soin réciproque d’amants accordés, guidés par des attentions délicates, fleuries de baisers légers, pétris de la solennité de notre récente décision.

Humm, les jolies épaules de mon p’tit chat, son torse duveteux, ses tétons dont j’apprends à jouer plus habilement à chaque fois, pour lui soutirer un soupir.

Lui qui ferme les yeux, enfouit son visage dans ma toison, entoure ma taille de ses bras. Nos bas ventres collés, pressés qui nous assurent de notre désir.

Chaussures, chaussettes, ceinture et pantalon … et nous voilà dans nos slips déformés par nos érections mouillantes qui s’affrontent et dont nos yeux croisés s’amusent.

- « Preum’s » dit-il mais je le retiens de mes deux mains fermes ; et c’est moi qui m’accroupis lentement. Mes deux mains glissent à plat sur ses reins, s’infiltrent sous le large élastique plat, dégagent ses deux globes d’un geste circulaire qui revient, à l’avant, encadrer sa jolie queue qu’elles libèrent de son sous-vêtement devenu trop étroit. Il tombe aux chevilles tandis que je l’engloutis, avec les goûts mêlés et épicés de sa journée, venant effleurer du bout des doigts ses bourses souples et soigneusement rasées.

Le temps de quelques succions voraces et ajustées, je me suis redressé pour un baiser profond, mouillé, riche de ses sucs de mâle lusitanien alors que ses mains s’activent à son tour pour dégager réellement ma hampe qui tente déjà de s’échapper par la fente horizontale prévue en issue de secours de mon sous-vêtement.

Pourtant quand il tombe sur mes chevilles, je retiens Toni de se pencher, je veux profiter de ses sourires, du miel dans ses yeux qui pétillent, je veux me coller à lui et le sentir vibrer sous mes mains en lui murmurant à l’oreille tout ce qui passe par ma tête.

- « J’aime que tu sois ce garçon trapu et athlétique qui remplit mes bras, mes mains de ses jolis volumes fermes, j’aime ton léger molleton de gourmand, ta pelouse fine, ta douce peau mate. J’aime tes cuisses et tes fesses massives qui savent enserrer ma bite et j’aime embrasser ta bouche, quand nos langues s’apostrophent dans un de nos langages commun puis soudain en changent …

Ouvre l’eau, Toni, et savonne-moi, partout et avec indiscrétion, comme je le fais avec toi, que rien n’échappe à notre concupiscence et que tout alimente notre désir. »

« … ou sois le mousse blond qui veille à la grand’hune. / Il descend vers le soir pour chanter sur le pont / … chaque marin tient prête / sa verge qui bondit dans sa main de fripon. / Et c’est pour t’emmancher, beau mousse d’aventure, / qu’ils bandent dans leur froc les matelots musclés. / Mon amour, mon amour, voleras-tu les clés / qui m’ouvriront le ciel où tremble la mâture / d’où tu sèmes, royal, les blancs enchantements/ ... »*

La mousse savonneuse dépose un film sur nos peaux qui glissent, coulissent, enveloppent celle de l’autre, nos prairies sont des champs d’herbes aquatiques que les courants couchent, lissent, rebroussent ou éparpillent, que nos doigts hersent ou effleurent, faisant naître des frissons soulevant par vagues en myriades de granulats les muscles horripilateurs érigés par réflexe et, au milieu, nos deux dagues dressées, brûlantes.

Et ta chute de reins, Toni … Cette pente naturelle que l’eau suit, peignant tes poils sombres, entraînant mes doigts jusqu’à l’entrée de ton paradis qui m’invite puis se dérobe, jouant de mon désir pour l’exacerber, et, finalement, cède à ta propre envie de m’accueillir dans ta chambre tapissée pour moi d’un velours de soie, qui se resserre ou s’épanouit, …

Ce léger souffle, Toni, à peine audible, celui qui marque qu’enfin, tu cesses de finasser en caresses dilatoires, que, dés lors, tu ouvres au jeu essentiel qui va nous fondre, je le guette, Toni, comme un signe précieux, celui qui m’autorise et dont je te suis reconnaissant.

M’emparer de la pomme de douche pour te rincer et, sous le film d’eau, ma bouche en ventouse assèche des cercles sur ta peau et tu ris, Toni, de mes simulacres de morsures qui te dévorent sans t’entamer car tu sais bien que c’est toi qui va m’absorber, m’accueillir et nous régaler.

Car, même si un soudard pourrait en forcer la porte, toi seul peut en dispenser les délices, en déployer les soieries et m’ouvrir à tes enivrants vertiges.

Et là, sur le lit, allongé sur le côté, tenant ta jambe supérieure relevée, la tête tournée vers moi, tu m’invites et je me coule contre toi, me faufile souplement en toi qui d’un coup, casse l’échine, soupire et t’abandonne. Alors mes bras t’entourent, mes mains te caressent et t’enveloppent, mes ongles t’égratignent puis tu reviens à toi, alangui, frémissant, offert.

Et nous voilà accordés, bercés par ce voluptueux balancement qui nous laisse soupirants, haletants soudain, puis, à nouveau au diapason. Ton épaule vient chercher la mousse de mon poitrail et mes doigts cueillent le bourgeon de ton téton, pourtant …

Pourtant il reste quelque chose d’inextinguible qui nous précipite l’un vers l’autre, encore insatisfaits. C’est toi, Toni, qui te dégages, te retournes face à moi et me repousses vers la tête de lit à quoi je m’adosse. Ton sourire se fait carnassier, tu te mets debout et me donne tes indications du bout du pied. J’ai deviné ce que tu veux !

Tu m’enjambes, t’accroupis face à moi, saisis ma queue bandée comme un ressort et la guide pour t’y empaler souplement, les yeux clos. Tu poses alors tes deux mains à plat de part et d’autre de mon nombril et les remontes , écrasant ma peau, roulant mes toisons, jusqu’à saisir mes épaules et m’attirer à toi. Dans le même mouvement, tu te fiches profond sur ma queue et détends tes jambes pour les croiser dans mes reins ; ta bite se dresse entre nous, brûlante.

Quand tu rouvres les yeux, ton sourire est un départ d’incendie et ma bouche se rue sur lui pour alimenter ce brasier plutôt que l’éteindre. Les leçons d’équitation au trot assis ont conféré à ton bassin la souplesse et les ressources d’un cavalier à l’aise à toutes les allures. Et tu roules, tu tangues, te rattrapes, repars, galopes ou traînes les pieds … autant de caresses qui … Patience Toni ! Sinon elles me feront bientôt défaillir … TRÈS bientôt ... je décolle et toi aussi, qui gémis doucement.

Déjà, tu t’alanguis, tu frissonnes, tu hoquettes … La paume de ma main vient recouvrir ton gland brillant d’être turgescent et, dans un spasme, tu décoches ta première flèche qui s’écrase dans mon cou. La suite est filmée au ralenti, comme l’accident de voiture dans « les choses de la vie » ; des glissements silencieux ou des ventilations semblant interminables, entrecoupés de crissements brefs, de petits coups sourds ; des « splashs » qui s’écrasent, des « Oh » de souffle coupé et, encore, des « Ahhh », profonde prise d’inspiration quand la tête ressort de l’eau.

Tu t’écroules dans mes bras qui ne valent guère mieux, toute énergie les ayant désertés, pour nous laisser errer de concert dans les doux limbes post coït puis revenir à nous, doucettement, encore mal assurés mais déjà attentionnés.

- « Comment va mon p’tit chat ? »

Mais tu ne dis rien, tu te contentes de soupirer et, d’une ondulation de jeune animal, de te blottir plus étroitement encore.

- « Ainsi, tu veux que nous ne soyons plus des compagnons ... »

Tu restes silencieux et pourtant, un raidissement soudain redresse ton cou, un œil marron surmonté d’un sourcil interrogateur entre dans le champ de mon regard. J’en ris.

- « La loi désigne les signataires d’un Pacs comme des partenaires. Peut-être est-ce parce les partenaires couchent ensemble, on dit d’ailleurs « partenaires sexuels », alors que les compagnons ... »

Tu as reposé ta tête sur mon épaule et tes doigts jouent dans mes poils.

- « Alors, dimanche matin, nous irons voter dés l’ouverture des bureaux puis j’emmène mon p’tit chat pacsé en week-end détente et câlins. »

Tu roules énergiquement de la tête en signe de dénégation.

- « Ma mère a appelé. Dimanche midi, elle nous attend pour déjeuner, comme d’habitude … Vendredi, le cinq mai, c’est mon anniversaire, Adrien. Quand tu m’as pris ma carte d’identité des mains à la fac, tu n’as pas mémorisé ma date de naissance ? »

- « J’ai lu ton prénom pour aussitôt pouvoir te nommer, ton patronyme, ton année de naissance pour vérifier ta majorité, l’adresse de tes parents … J’y ai surtout lu un généreux dévoilement pour tenter de gagner ma confiance. »

J’ai basculé en appui sur mon épaule et te surplombe. Ton regard sautille sous le mien, tes paupières clignotent fébrilement, puis ton visage s’apaise et un sourire se dessine en réponse au mien.

- « Tu es un chaton, un animal social bien élevé qui savait devoir apporter une offrande pour espérer être accepté … et je suis heureux de ce que tu as ainsi fait de moi, Toni !

Alors, je te souhaite un bon anniversaire, mon amoureux. »*

Amical72

amical072@gmail.com

* Et toujours la reine Donna Summer avec « I feel love » écoutez la version « hight energy » enregistrée en studio avec choristes en tunique vaporeuse et musiciens à nœud papillon (1977) https://www.youtube.com/watch?v=Nm-ISatLDG0

* Jean Genêt . Extrait de « Le condamné à mort » Le texte est dédié à la mémoire de son amant Maurice Pilorge qui eut la tête tranchée le 17 mars 1939 à la prison de Saint Brieuc.

* « les choses de la vie » est un film de Claude Sautet avec Michel Piccoli et Romy Schneider sorti en 1970. Pour voir la bande annonce.

* Écoutons Jeanne Moreau interroger « dis, où est l’amour, le grand amour que j’attendais ... » chanson du film « l’adolescence » qu’elle a réalisé en 1979. Elle en a écrit les paroles, Philippe Sarde a composé la musique et Yves Duteil lui donne la réplique.

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