Chapitre-1 |
Le Commandant Hassan rêvassait sur sa terrasse au soleil en cette fin de journée.
Depuis son retour de Djibouti il n'avait pas vu souvent Manuel le toulousain, mais la semaine dernière il lui avait annoncé qu'il avait eu sa Maîtrise en Physique Nucléaire et qu'il avait rendez vous cette semaine à Saclay pour une proposition d'embauche après de nouveaux examens de sa situation.
Depuis deux jours aucune nouvelle, Manuel ne répondait même pas à ses messages.
Il entend la clé tourner dans la serrure de la porte et aperçoit Manuel entrer dans l'appartement, lâcher son sac à dos, et se précipiter dans les bras d'Hassan.
-serre moi fort et dis moi que tu m'aimes Hassan!
Hassan obéit, l'étouffe dans ses bras musclés et lui dit à l'oreille qu'il l'aime qu'il est son toulousain espagnol favori et qu'il a un beau petit cul!
Manuel rigole et l'embrasse tendrement. Hassan trouve qu'il a un air fatigué, des cernes autour des yeux, les traits tirés.
-mais t'as fait la fête toute la nuit ou quoi ? demande Hassan.
-j'aurais préféré, mais non j'ai été soumis à la question durant deux jours et la nuit dernière où je n'ai pratiquement pas dormi.
Hassan l'entraîne sur le canapé où ils s'installent, Manuel sur ses genoux en face à face, ses bras autour de son cou :
-raconte moi dit Hassan.
-quand je suis arrivé hier matin, j'ai été reçu par le Directeur de Recherches Nucléaires et j'ai reçu ses félicitations, il avait déjà lu ma maîtrise! Plusieurs personnes sont arrivées et les questions sont venues avec. Oh au début que des questions simples sur le boulot, puis ça c'est compliqué et à la fin j'avais le cerveau en compote mais j'arrivais encore à réfléchir et j'ai répondu à tout. Deux étaient impassibles mais le 3ème soulevait souvent ses sourcils quand je répondais.
Ils n'ont fait aucun commentaire et nous sommes allés déjeuner, puis les questions ont repris, de plus en plus techniques, des choses dont je n'avais pas entendu parler mais qui m'interrogent également. Nous avons eu une grande discussion technique tous les quatre et j'ai vu que je les épatais.
C'était l'heure du dîner où nous avons parlé d'autres choses, je n'avais plus qu'une envie c'est d'aller dormir, mais un autre mec est arrivé le commandant Mathieu s'est-il présenté et m'a dit qu'il devait s'entretenir avec moi. J'ai demandé que l'on fasse cela demain matin mais il a insisté et je me suis retrouvé avec ce commandant dans une salle d'interrogatoire, tu sais comme on voit à la télé!
-mais t'étais avec un commandant!
-oui peut-être, mais c'est pas le genre que j'aurais dragué celui-là!
-tu pensais à ça ? demande Hassan en souriant.
-même pas, si tu voyais sa tête, mais je me demandais surtout ce qu'il avait de si urgent à me demander! Il a sorti un dossier et m'a demandé de raconter ma vie, mes parents, mon parcours scolaire, mes diplômes, mes études, mes conquêtes. J'ai répondu à tout et je suis resté évasif sur mes conquêtes, j'avais pas envie de lui dire que j'étais gay et que j'avais un amant commandant!
Hassan rigole.
-tu pouvais tu sais, tout le monde sait ce que je préfère.
-attends la surprise! Car c'est lui qui avec un grand sourire m'a demandé si c'était vrai que j'étais gay, que c'était la réputation que j'avais à Toulouse! Tu me connais, je l'ai fixé et j'ai dit oui mais que je ne voyais pas ce que cela avait à faire avec le travail ici. Il m'a fixé cet andouille et m'a dit :
-en tant que gay vous êtes vulnérable auprès d'espions étrangers qui pourraient venir vous soudoyer pour vous extorquer des renseignements sur votre travail et celui de vos confrères!
-tu me connais Hassan maintenant, il m'a gonflé ce commandant et j'ai répondu : ah bon un gay est plus vulnérable qu'un mec hétéro a qui on mettrait dans les pattes une bonne nana très salope ? Si tu avais vu comme il a rougi!
-oui vous avez raison, mais c'est une manière de vous prévenir monsieur. Au fait vous êtes franco-espagnol est ce que vous avez des contacts avec des étrangers ?
-à la fac il y a beaucoup de jeunes d'origine étrangère, je pense qu'ils sont également français, nous les jeunes on ne s'attarde pas là-dessus, si le mec est sympa c'est un pote, c'est tout!
-donc vous ne voyez pas quelqu'un d'étranger dans votre vie ?
-j'ai fait celui qui réfléchi et je l'ai bien regardé dans les yeux : un franco marocain
vous le mettez dans quelle catégorie je lui ai demandé ?
-et c'est qui ce franco marocain dont vous parlez ?
-oh juste un commandant qui travaille au Ministère des Affaires Etrangères et j'ai l'honneur de le connaître et depuis quelques jours son adresse est mon adresse officielle.
-c'est votre amant ?
-je vais vous donner son nom et vous pourrez lui poser toutes les questions que vous désirez, entre commandants vous devriez bien vous entendre! Et il a enfin rit, pour dire :
-c'est le commandant Hassan n'est-ce pas ?
-oui vous le connaissez ?
-non mais nous avons fait une enquête sérieuse sur vous et la machine à baratin est entrée en marche.
Enfin j'ai pu aller me coucher il était 3 heures du matin et aujourd'hui j'ai encore subi des tests mais en laboratoire et j'ai été très surpris par tout ce que j'ai vu et maintenant je sais ce que je veux faire! Si tu voyais toutes les machines qui existent, tout ce que l'on peut faire…
Hassan ne dit rien, fait celui qui écoute, l'entendre parler de choses dont il n'imaginait même pas l'existence et ce petit mec sur ses genoux en parlait comme d'un vieux routier. Il était émerveillé par tout ce qu'il avait vu et entendu. Il devenait intarissable!
Hassan l'a laissé parler en lui caressant le dos, attentif à ses dires, mais quand ses mains sont passées sous les vêtements pour caresser ce corps franco espagnol, Manuel a froncé les sourcils en souriant :
-en fait tu t'en fous de ce que je te raconte!
-c'est pas que je m'en fous mon petit chéri, c'est que j'ai pas compris un dixième de ce que tu as dit, mais c'est tellement beau de t'entendre, de voir ta passion mais tes neurones vont se fatiguer vite si tu réfléchis tous les jours comme ça!
-t'es un voyou mon commandant que j'aime. T'es en forme car j'aimerais bien me faire baiser comme la salope que j'étais à Toulouse!
-t'es quand même pas devenu un saint maintenant ?
-non rassure toi et je vais te le prouver vieux daron de commandant!
-vieux daron, mais c'est quoi ce manque de respect jeune branleur de toulousain!
Hassan s'est mis à le chatouiller sur les côtes, les flancs, le faisant rire aux éclats en se tortillant sur ses genoux avant de venir l'embrasser comme un fou lui fourrant sa langue au fond de la gorge, le serrant dans ses bras, les chatouilles se sont terminées en caresses et les mains l'ont déshabillé.
Hassan l'a pris dans ses bras, l'a soulevé comme une plume et l'a emmené nu dans la chambre le jetant vulgairement sur le lit le temps qu'il se mette nu également et que Manuel puisse voir que le "vieux daron" bandait comme un jeune cerf en rut.
Manuel a soulevé ses jambes les repliant sur son torse, les tenant sous les genoux et a pris son regard implorant de salope lubrique, comme si toute la misère du monde lui tombait dessus :
-nique moi rapidement mon amour de commandant, nique moi direct, j'ai le cul inondé tellement il a envie de sentir ton gros zob!
-je voulais… commence Hassan.
-prends moi Hassan, enfonce toi tout en moi, fait moi gueuler, crier comme j'aime!
Le gros zob au gland bien dessiné, couvert de mouille est venu se poser sur l'anus déjà entrouvert, c'est vrai qu'il était humide, une humidité chaude qui a fait frissonner Hassan. Il pose ses mains sur les cuisses de Manuel, le fixe et commence à s'enfoncer, son sgeg reconnait les lieux, l'anus s'ouvre, le sphincter enveloppe doucement le gland qui glisse lentement dans la caverne chaude et humide. Manuel se mord une lèvre, mais ses yeux ne quittent pas ceux d'Hassan.
Le gland avance et d'un léger coup de reins, entre en entier se faisant emprisonner par le sphincter en même temps que Manuel pousse un cri!
-nique moi chéri, tu m'as tellement manqué! donne moi toute ta bonne sauce!
Hassan non plus n'avait pas joui depuis deux jours et ce petit cul toulousain le rendait fou comme à chaque fois. Il voit la belle queue de Manuel raide comme un gros bambou, le gland libéré du prépuce couler sur son ventre. Il se penche vers Manuel, écrasant son corps, son ventre écrase les couilles puis la bite raide et le gros zob poursuit son chemin dans le canal accueillant.
Manuel couine doucement, mais prend un coussin pour se mettre derrière la tête, passe ses mains sur le cou d'Hassan et l'attire à lui.
Les coups de reins commencent lentement comme il aime, sentir cette grosse queue voyager en lui, racler son conduit, lui procurer des frissons. Le ventre d'Hassan bouge sur sa queue raide comme s'il la branlait lentement et la langue de son chéri est venue jouer avec la sienne! Ils gémissaient tous les deux mais quand les coups de reins se sont accentués Manuel n'arrêtait pas de pousser de petits cris, puis des plus forts, la tête en arrière il poussait, ouvrant son cul un maximum pour que le zob soit comme chez lui.
C'est Manuel qui a joui en premier en hurlant et quand Hassan a senti le liquide chaud sur son ventre, ses giclées commencent. Il poussait de petits gémissements et Manuel était aux anges de sentir ce liquide chaud se répandre dans son conduit, la chaleur qu'il procurait et son mec, son chéri, son commandant l'écraser de son poids en cherchant ses lèvres!
Les jambes de Manuel serraient le corps d'Hassan qui passait ses lèvres sur son visage en souriant.
-je t'aime comme jamais j'ai aimé un mec dit Manuel le plus doucement possible en regardant Hassan.
Il voyait bien que son commandant était content d'entendre ça, il avait ses beaux yeux qui brillaient.
Sa main est venue caresser sa joue tendrement, déposant ses lèvres sur les siennes :
-moi aussi Manuel mon chéri, je t'aime et en fait je suis très heureux de t'avoir avec moi tous les soirs maintenant!
Ils s'embrassent tendrement avec pleins de caresses.
-oui dit Manuel sauf les fois où monsieur le commandant ira niquer de jeunes français perdus à l'étranger!
Hassan rigole.
-si j'avais pas couché comme tu dis, en Espagne, tu serais pas là voyou! On se prend une douche et on se fait un restau ?
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C'est ce même soir qu'Erwan le français emmenait son chéri Johan le belge voir un match de foot au stade du Roi Baudoin à Bruxelles.
Ils sont amants depuis quelques mois, s'entendent bien tant dans la vie qu'au lit, mais Johan n'aime pas le foot et c'est vraiment pour faire plaisir à son chéri qui l'a accompagné.
Ils sont placés juste au dessus du couloir où passent les joueurs, ce qui permet à Erwan de pouvoir les admirer. Il aime autant le foot qu'il fantasme en fait sur certains joueurs, les jeunes au short bien rempli, aux muscles qui roulent sous la peau, leur sourire pour faire plaisir aux supporters. Souvent Erwan va au plus près pour avoir un autographe qui ne lui a jamais été refusé, toucher la main du joueur, lui serrer la main des fois, pouvoir toucher le maillot et ce numéro 10 une fois qui lui a donné son maillot avec un sourire coquin comme s'il avait deviné ce qu' Erwan pensait.
-on y va ? demande Johan.
-attend chéri, je voudrais les voir rentrer aux vestiaires, je les ai vu que de dos au départ!
Johan sourit, il connait les fantasmes de son mec et cela l'amuse. Sûr qu'ils sont de beaux mecs mais lui préfèrerait les voir à poils plutôt que de fantasmer sur une hypothétique grosse queue. Il regarde Erwan s'approcher le plus possible en descendant sur le côté, près d'un mec qui attend à l'entrée du tunnel. Il doit faire parti du staff car il porte un maillot de l'équipe et veille à ce que personne ne saute par dessus le mur.
Les joueurs arrivent, comme ils ont gagné, ils sont applaudis, prennent leur temps, la pose pour les photos, sourient, parlent avec tout le monde et Johan voit le regard émerveillé de Erwan. C'est bien la peine d'avoir 25 ans et d'agir comme un gamin pense Johan.
Il voit le mec du staff regarder Erwan, lui parler. Erwan a l'air étonné, il dit quelque chose en le montrant, le mec répond et Erwan a l'air étonné encore plus. Il le voit revenir vers lui, tout excité :
-le mec du staff me propose de visiter les vestiaires avec les joueurs, tu viens avec nous ?
-j'ai envie d'aller me coucher moi bébé!
-mais c'est une occasion unique chéri, visiter les vestiaires des joueurs!
-tu parles ça doit puer la sueur oui! vas y je rentre et je t'attends à l'appart pour dormir, car tu vas être excité comme un pou!
Erwan rigole et file vers le mec du staff.
Johan ne sait pas pourquoi mais il observe le mec plus attentivement, 35 ans, brun, il fait un peu arabe pense t-il, moustache bien taillée, pas mal comme mec mais un peu vieux pour lui et il voit Erwan passer par dessus la barrière aidé par le mec qui sourit.
Les joueurs sont tous rentrés, les spectateurs commencent à partir et Johan suit le mouvement en regardant Erwan disparaître dans le tunnel suivit du mec du staff.
Il rentre chez lui, allume la télé et finit par s'endormir.
Quand il ouvre les yeux c'est le matin, il est toujours dans le canapé. Il se lève d'un bond file dans la chambre, personne!
Fabrice
nico.tendre@orange.fr
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