Chapitre-1 |
Le commandant Hassan rentrait de la Gare d'Austerlitz où il venait de déposer Manuel le toulousain et repensait à ce qu'il lui avait demandé et qu'il avait accepté.
En ce début de printemps il était venu quelques jours à Paris. Hassan était de plus en plus heureux de retrouver ce jeune mec, ce jeune beau mec qui n'arrêtait pas de lui dire qu'il l'aimait plus que tout au monde.
Leur première nuit était toujours épuisante, il ne fallait pas lui en promettre à Manuel. Hassan ne comprenait pas vraiment que ce jeune mec de 26 ans maintenant soit fou amoureux de lui qui avait presque le double de son âge. Certes il était bien conservé et ne paraissait pas son âge, mais les années étaient là.
C'est le matin au réveil, quand Hassan aime bien le regarder dormir en lui caressant la joue tendrement comme on fait à un bébé, en pensant qu'il est beau mon mec, déposant ses lèvres sur les siennes, légèrement pour ne pas le réveiller, que Manuel a ouvert les yeux. Il avait des cernes sous les yeux, des cernes qui le rendaient encore plus beau pense Hassan, qu'il s'est étiré, son corps raidi contre le sien, sa belle queue raide au réveil se frotte contre son flanc et ses bras l'entourent en même temps que ses lèvres se posent dans son cou :
-bonjour mon bel amour, mon commandant adoré a bien dormi ?
-bonjour mon voyou toulousain, je dors toujours bien avec toi contre moi!
-c'est vrai qu'on est bien dans tes bras musclés, ton corps chaud et ta grosse queue qui bande tout le temps!
Hassan rigole, lui prend le menton entre ses doigts :
-t'en fais bien des compliments ce matin jeune toulousain! Aurais tu quelque chose à me dire ou à me demander ?
-mais t'es quand même extraordinaire Hassan, pourquoi tu devines toujours tout!
-parce que je commence à bien connaître mon petit Manuel oui!
Manuel se serre contre lui, sa jambe passe sur les siennes, sa cuisse écrase son sgeg qui bande, une main caresse les poils de la poitrine, touche le téton durci.
Hassan sent sa queue palpiter le long de sa hanche.
-en te demandant ce que je vais te demander, j'ai un peu l'impression de vouloir profiter de toi, dit Manuel en posant sa tête sur la poitrine d'Hassan.
Hassan lui caresse le dos comme pour l'encourager à continuer.
-tu sais que je vais passer ma maîtrise cette année à Toulouse ?
-oui dit Hassan hésitant, car c'est vrai qu'ils n'ont pas parlé souvent de ses études, mais une maîtrise de quoi ? ose t-il demander.
-j'te l'ai déjà dit commandant dit Manuel en relevant la tête, en physique nucléaire!
-purée ça doit coûter une blinde des études pareilles!
-pourquoi tu crois que je drague les vieux commandants ? dit Manuel en éclatant de rire, ben pour me faire entretenir, mais avec toi j'ai pas de chance, t'es tout le temps parti draguer les minets dans le monde entier et en plus t'en ramènes chez toi! (voir Orgies romaines à Carthage).
-dis donc, j't'ai bien ramené toi aussi non ?
-oui je blaguais mon commandant! T'es le mec le plus chouette que j'ai jamais connu et n'aie aucune crainte tu es le plus vieux avec qui j'aime passer mes nuits entières!
-ah parce qu'avec les autres vieux tu ne passes qu'un moment alors ?
Il était redevenu sérieux quand il l'a regardé, le fixant :
-non Hassan, je n'ai que des amants de mon âge et ils ne sont que de passage, je les nique comme tu dis et je ne leur offre plus mon cul, je te l'ai dit déjà, mon cul est à toi, uniquement à toi commandant que j'aime!
-oui je sais et soit disant que le mien d'appartient! dit Hassan en souriant. Mais tout ça pour en arriver où ? C'est quoi la question ?
-eh bien voilà, je suis en liaison avec Saclay, et il parait que je suis un garçon intéressant pour eux et m'ont demandé d'intégrer le Centre dès que j'aurais ma maîtrise, et même si je ne l'ai pas, je pourrais la repasser chez eux l'année prochaine! Donc en septembre octobre je dois commencer à travailler au Centre de Saclay comme chercheur en...
-ne me dis rien, je n'y connais rien Manuel, mais je suis ravi pour toi! J'avoue que je n'avais pas vraiment fait attention aux études que tu faisais, mais là tu m'épates et je vais continuer pour toi, tu voudrais t'installer ici avec moi ?
-si tu veux bien Hassan dit Manuel timidement.
-dis donc jeune toulousain, je ne t'ai pas déjà donné le double de mes clés d'appartement ?
-si, mais t'as dit que c'était au cas où tu serais absent, pour ne pas que je dorme à la rue!
Hassan l'a renversé sur le lit, l'écrasant de son corps :
-est ce que je vais te supporter tous les jours de l'année ? ça c'est la question!
-pfft t'es toujours parti! Il y a 8 jours tu revenais d'Inde, avant c'était Tunis et..
-et avant t'étais avec moi, tu ne voulais déjà plus me quitter jeune voyou! Bien sûr que j'accepte, mais c'est toi, tu vas me supporter moi le vieux, tu sais j'ai mes habitudes de vieux célibataire et c'est pas facile de les faire changer!
-ne cherche pas d'idées pour refuser! Les habitudes sont faites pour être changées et ce, à n'importe quel âge et surtout ton âge, ben j'm'en fout complètement Hassan, c'est toi que j'aime, ta tête, ton sourire, ton regard, tes baisers, ton corps, ta queue qu'il faut que tu fasses rentrer dans tous les trous!
Hassan rigole :
-en fait je suis une bite sur pattes pour Manuel le toulousain ?
-oui mais une belle bite! dit Manuel en le faisant rouler à nouveau sur le lit, se retrouve au dessus, glisse le long du corps chaud et sa bouche vient s'emparer du gros zob du commandant qui adore ça dès le matin!
Il s'installe à genoux entre les jambes écartées d' Hassan, et sans effort apparent, avale toute cette bonne queue qui lui a déjà donné son bon jus hier soir.
Il tète le gland chaud et dur et ses mains caressent les cuisses. Une main prend les couilles, les serre, les caresse, le sgeg s'enfonce dans sa bouche, glisse sur sa langue, l'autre main passe sous les fesses, direction la bonne raie, un doigt fureteur va chercher l'anus caché dans les poils.
Il lui a bouffé son cul au commandant hier soir, avant de le niquer.. à sa demande! Car maintenant il lui demandait avant qu'il ne le fasse!
Là son doigt force l'anus, glisse dans le trou chaud qui se laisse pénétrer et caresse la paroi en faisant tourner son doigt, pendant que ses lèvres et sa langue s'activent sur le gros zob et que ce bon commandant daigne gémir, en serrant les draps dans ses poings.
Il a joui longuement dans la bouche du toulousain qui ne voulait pas en perdre une goutte. Il a ensuite passé sa langue dans le moindre recoin, avant de venir à cheval sur lui, coinçant sa tête entre ses jambes pour lui faire bouffer ses couilles.
Lui rentrer dans la bouche, se redresser et venir lui baiser la bouche tendrement, s'enfonçant toujours plus profond, quand il a vu Hassan fermer les yeux, serrer sa queue entre ses belles lèvres, attendant sa récompense matinale! Lui a joui en gueulant et aussitôt vient embrasser son commandant d'amour qu'il adore!
Bien sûr qu'il avait accepté qu'il vienne vivre avec lui. Il repense aux journées passées ensemble, toujours d'humeur égale, toujours charmant, toujours aimant. Il sait qu'il ne lui dit pas aussi souvent que lui, qu'il l'aime, qu'il est content de le voir, de l'avoir avec lui, mais c'est pas son genre au commandant d'exprimer ses sentiments. Bien sûr qu'il dit souvent à un jeune qu'il l'aime, mais ceux à qui il le dit, c'est quand ils sont dans leur pays qu'il va quitter!
Mais là Manuel, c'était autre chose, il était heureux quand il était près de lui et dès qu'il était absent il lui manquait. Comme maintenant. Il vient à peine de partir et déjà il pense quand il va revenir, ce qu'ils vont faire! Cela doit être ça l'amour en fait, penser sans arrêt à "l'autre"!
Il passe faire quelques courses et rentre chez lui, s'installe dans son fauteuil, met la télé qu'il écoute distraitement en lisant le journal.
Les mots : français, disparus lui font relever la tête et il entend que des militaires français basés à Djibouti ont disparu depuis quelques jours. Ce sont les autorités djiboutiennes qui annoncent ces disparitions, au nombre de deux qui seraient de la Légion Etrangère!
Hassan écoute sans trop prêter d'attention aux explications des journalistes. Les autorités de Djibouti répètent en boucle qu'ils ont disparu sans dire où, quand et comment ? Le Ministère des Armées se refuse à tous commentaires!
-ben ça c'est de l'info! pense Hassan en fermant la télé.
Il se fait à manger en pensant à la Légion Etrangère et se souvient d'un commandant de son âge, comment s'appelle t-il ? ah oui il se faisait appeler Williams. Il avait bien sympathisé avec lui surtout quand il l'avait retrouvé dans une partouze et qu'il enculait allègrement tous les minets qui se présentaient. C'était un bon ce commandant! Un sacré coup de reins. Il n'était pas français, mais d'origine slave. Hassan avait bien parlé avec lui mais n'avait jamais pu savoir d'où il venait. Lui pensait pour la Russie, mais n'était pas sûr.
Ils s'étaient revus à l'occasion, mais sans plus. Très discret le garçon.
Il se demande où il peut bien être.
Il repense à Djibouti, je croyais que depuis l'indépendance du pays, il n'y avait plus de militaires français là-bas, mais apparemment ce n'est pas le cas.
Il se plonge dans internet et lit toutes les informations sur Djibouti. Et il y a encore des troupes françaises sur place, un mélange de différents corps pour l'aide et l'assistance à l'armée djiboutienne. Mais il y a aussi plein d'autres pays, américain, chinois et quelques russes plutôt basés en Somalie!
Son téléphone se fait entendre :
-monsieur le Chef de Cabinet, ne me dites pas que vous avez besoin de moi ce soir ?
-non commandant, seulement demain, 9 heures dans le bureau de Monsieur le Ministre, il a encore besoin de vous!
-eh bien à demain cher ami!
-à demain commandant.
Fabrice
nico.tendre@orange.fr
Histoires de l'auteur :
