Le Caïd est un tendre 4

Le Caïd est un tendre

Chapitre 4

On avait bougé dans la nuit, et quand je me suis réveillé, je lui tournais le dos, ses bras m'emprisonnaient et sa bouche m'embrassait dans le cou.. et son sgeg cherchait à se faufiler entre mes jambes..

J'ai voulu me retourner.. mais il m'a bloqué..

-bouge pas mon amour dit il de sa voix douce et chaude.. tu sais ce que tu as appelé les sacoches hier soir eh bien je peux t'annoncer qu'elles sont pleines les miennes et mon zob cherche un endroit pour se réfugier..

-mais tu pourrais me préparer voyou !

-t'en fais pas, mon zob coule en continu, il va entrer en toi doucement, lentement pour inspecter chaque millimètre de ton cul chaud.. et je suis sûr qu'il va le faire tendrement.. je ne veux te donner que du plaisir mon amour.. alors tu veux bien ?

J'ai tourné la tête, offrant mes lèvres..

-tu pourrais me dire bonjour d'abord et me donner quelques bisous que j'aime tant..

-tu aimes vraiment ça quand je t'embrasse ?

-oui Nordine.. j'aime tes lèvres, ta barbe qui me pique me rappelant que t'es un beau mec ! j'aime ta langue quand elle joue avec la mienne..

Il a déposé ses lèvres sur les miennes, les caressant, les ouvrant, me mangeant la lèvre avant d'introduire sa langue doucement dans ma bouche, en soupirant.. il avait fermé les yeux..

Mais y'avait pas que sa langue qui entrait.. son gros zob venait de se poser sur mon petit trou fermé.. j'ai relevé une jambe, mettant mon pied sur mon genou.. avec sa main il est venu frotter son gland humide sur mon anus qui s'ouvrait doucement..

La langue et sa queue entraient en moi, lentement, et ses bras me serraient contre lui, contre son torse lisse et bouillant..

Sa langue s'activait avec la mienne.. sa main est venue soulever ma jambe, et son gland a commencé à s'enfoncer, je le sentais bien m'ouvrir et entrer.. il était doux, je me sentais m'ouvrir mais sans aucune douleur.. et quand le gland est entré, j'ai poussé, comme lui un cri étouffé.. sa main a lâché ma jambe et mon cul a emprisonné son bon sgeg qui n'avait que le gland de rentrer..

Il a lâché ma bouche pour me mordre la nuque et je sentais son bon sgeg s'enfoncer lentement en moi.. glisser comme si mon trou avait été graissé auparavant.. ses bras me serraient avec force et une main est venue s'emparer de ma queue.. la prenant à pleine main et il s'est mis à me caresser lentement.. cela me donnait des frissons et mon cul se serrait sur son zob.. plus il me branlait, plus je serrais mes fesses, plus il me mordait, enfin mordillait la nuque, en soupirant..

En fin de compte, il me branlait et je faisais des mouvements du bassin sur sa queue .. je m'enculais tout seul sur ce bon zob!

Il n'a jamais pris le dessus, me laissant faire, je sentais son souffle chaud sur ma nuque et ses mots, toujours les même.. je t'aime!

Mais sa main était trop bonne, et ma bonne queue s'est raidie dans cette main si chaleureuse.. et j'ai éjaculé, pendant qu'il me retournait sur lui, m'enfonçant encore plus sur sa queue.. il a poussé un cri et le jus chaud de mon voyou de rebeu s'est répandu en moi.. j'ai serré au plus fort sa queue avec mon cul pour l'entendre râler tout le temps qu'il se déversait..

Il m'a fait rouler sur le côté, sortant de moi.. pour venir me sucer ma queue encore raide tout en me présentant la sienne..

C'était notre premier 69, on s'est appliqué.. et, comme on venait de jouir, cela a duré plus longtemps.. bruits de sucions, gémissements de plus en plus intense et c'est lui qui a juté dans ma bouche en premier.. ce qui a activé une longue décharge dans sa bouche..

Quand il est revenu dans mes bras pour me faire des bisous, sourire aux lèvres, ses yeux pétillaient de bonheur..

-je voudrais un réveil comme ça tous les jours mon amour!

Il m'a embrassé pour m'éviter de dire quelque chose..

On est resté un long moment dans cette position avant de se lever.. petit déj, douche.. bisous, caresses..

Il s'était rhabillé en rebeu de cité, m'a pris par la main pour m'emmener dans le salon, s'asseoir sur le canapé, m'attirer sur lui, sur ses genoux..

-faut que je te dise quelque chose Fabrice

Je m'assois à califourchon, face à lui, prends sa tête entre mes mains, l'embrasse rapidement..

-je t'écoute beau rebeu!

-je voudrais que tu me dises combien de fois je peux venir chez toi dans la semaine.. je suppose que tu travailles ..

-mais tu viens quand tu veux, quand t'en as envie.. je te recevrais à chaque fois mais par pitié appelle moi avant, ou envoi un message, que je le sache.. c'est tout ce que je te demande..

-mais je pourrais pas venir tous les soirs bébé..

-d'accord, mais tu pourras m'envoyer un petit mot.. juste pour dire que tu penses à moi.. que t'as envie de moi..

-mais tu vas me rendre fou si je fais ça! je vais être intenable..

-eh bien tu viendras me voir pour te calmer mon bébé!

-alors tu m'aimes quand même un peu ? hein ?

-pour l'instant.. dis je sans rire, c'est un peu.. vraiment un peu..

Son visage était devenu triste, livide..

-mais je demande qu'à m'améliorer bébé.. car je peux te dire que j'ai beaucoup aimé le réveil de ce matin.. et je dirais bien comme toi.. que c'est vachement bien de se réveiller ainsi..

-embrasse moi! toi! maintenant dit il en me tendant ses lèvres..

Je dépose un rapide baiser sur ses belles lèvres..

-c'est tout ?

-ben après tu vas être excité.. et tu vas hésiter pour partir..

-tu m'as pas dit que je pouvais rester

-ben tu me l'as pas demandé mon beau voyou!

C'est lui qui m'embrasse comme à son habitude..

-il faut que je parte mon amour, ah si je ne t'ai pas dit aussi, la séance d'hier soir.. tu sais quand tu m'as fais te sucer les pieds et me branler comme une salope devant toi.. comme si je t'appartenais et que je ne pouvais que t'obéir.. j'ai jamais tant eu de plaisir quand j'ai joui devant toi, que tu regardais mon jus sortir de mon zob.. et te donner mon jus avec ma langue.. putain t'as de ces idées mon amour!

Il rigole en me serrant contre lui..

-si tu en as d'autres des idées tordues comme ça.. où tu me fais prendre mon pied.. je suis à tes ordres!

Là c'est moi qui l'ai embrassé, serré contre moi..

Je crois que j'ai commencé à vraiment l'aimer à ce moment là.. et savoir que j'avais l'emprise sur ce soit disant Caïd de cité.. m'excitait au plus haut point.. il voulait d'autres séances.. j'allais m'y employer!

Tous les soirs à 18 heures j'avais des messages de lui.. des messages tendres, toujours le mot aimer s'y trouvait, des petit cœurs partout.. il m'envoyait sa queue bandée en photo.. et il venait tous les deux ou trois jours.. ça dépendait de je n'ai jamais su trop quoi! Mais il venait et là dessus j'étais heureux..

Nordine est un tendre, un amoureux.. il aime le sexe, il aime niquer comme il dit si bien et il aime recevoir.. mais ce qui l'intéresse le plus c'est avoir quelqu'un dans ses bras, échanger baisers et caresses.. certes on jouissait comme des malades, poussant des cris à ameuter le voisinage.. on riait..

On est jamais sorti au restau ou ailleurs.. j'étais toujours son secret!

Cela a duré plus de 6 mois.. et un jour, plus de message.. le premier jour je ne me suis pas inquiété, mais j'ai attendu.. en pure perte.. rien le lendemain, rien les autres jours.. j'ai osé envoyé un message laconique "ça va? dis moi juste si ça va ?", mais je n'ai pas eu plus de réponse..

J'étais vraiment inquiet et j'essayais de me remémorer notre dernière rencontre, nos dernières discussions, notre dernière baise.. où je lui avais fait jouer l'esclave que je fouettais sur son beau cul.. et je me souviens de ses éclats de rire car je ne frappais vraiment pas fort.. je l'avais puni en le faisant se branler à genoux devant moi.. mais comment punir un rebeu souriant qui aime faire ce qu'on lui demande.. et ça s'était terminé à ce qu'il me baise par terre sur le tapis..

On avait ri comme des malades en se disant des je t'aime, car enfin j'étais arrivé à lui dire, lui dire que je l'aimais et qu'il me manquait tout le temps..

Je ne voyais vraiment pas ce qui avait pu se passer!

J'ai commencé à le savoir, 15 jours après.. en rentrant du boulot je trouve une convocation dans ma boite aux lettres.. une convocation à la Police Judicaire pour le lendemain 9 heures..

J'ai comme reçu comme une douche, et là j'ai enfin compris qu'il était le Caïd qu'il m'avait dit être..

Si je vous énumère toutes les questions qui ont tourné dans ma petite tête ce soir là..

Et s'il avait été arrêté et qu'il se trouvait en prison.. mais là il aurait pu m'écrire.. je ne me souvenais même pas s'il connaissait mon nom entier, mon adresse complète.. car moi à part son prénom, je ne connaissais rien d'autre de lui.. il m'avait bien dit son nom.. mais c'était pas ça le plus important pour moi..

J'ai cherché sur internet pour savoir s'il y avait eu un fait divers dans sa cité.. mais rien de marquant.. ils ne parlaient pas de descentes de Police..

Je n'ai vraiment pas bien dormi cette nuit là.. mais j'étais à l'ouverture à la Police Judicaire.. c'était le Lieutenant William S. qui m'avait convoqué.. on m'a fait poireauter une bonne demie heure.. de quoi faire monter l'angoisse.. puis j'ai vu arriver un jeune mec, blond comme moi.. de mon âge, de beaux yeux bleus, un sourire avenant.. qui me tend la main..

-Fabrice P. ? moi je suis le Lieutenant William S., c'est bien d'être venu, si vous voulez me suivre..

Ben j'suis venu exprès, j'vais pas m'en aller maintenant mec! et je l'ai suivi jusqu'à son bureau.. suivre un beau mec.. c'est pas désagréable, blond avec un beau petit cul enfermé dans son jean..

Il m'a fait assoir en face de lui, s'est mis derrière son bureau, a ouvert un gros dossier, je n'ai pas eu le temps de voir ce qui était inscrit dessus..

Il m'a fixé de ses beaux yeux..

-je crois que vous connaissez bien Nordine A., j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer monsieur

Je me suis senti me vider, me liquéfier, je devais être pâle, blanc..

-ça va ? me demande t-il

-qu'est ce qui se passe avec Nordine ? je n'ai plus de nouvelles depuis 15 jours et il ne répond plus à mes messages.. il est en prison ?

-non dit il en me fixant, il est à l'hôpital, en soins intensifs depuis 15 jours, il s'est fait tirer dessus dans sa cité en rentrant chez lui..

J'étais cloué, anéanti, les larmes coulaient de mes yeux.. je ne pouvais pas les arrêter, j'avais mille questions à poser, mais plus rien ne sortait de ma bouche.. je le fixais et je pleurais, il s'est relevé a pris une bouteille d'eau, me l'a ouverte, tendue en venant s'assoir à côté de moi..

-on doit parler monsieur, alors reprenez vous s'il vous plait..

J'ai bu l'eau qu'il m'offrait..

-mais comment va t-il ?

-il en soins intensifs.. toujours dans le coma.. on attend qu'il se réveille pour enfin savoir ce qui s'est passé réellement, alors je fais le tour de ses amis pour comprendre..

-mais il va se réveiller ?

-les médecins disent oui, depuis que son pronostic vital n'est plus engagé..

Je revoyais Nordine allongé sur mon lit, nu, souriant attendant mes caresses.. et là! il était dans le coma!

-mais comment vous m'avez trouvé ?

-j'ai son téléphone dit le flic

Je me suis senti rougir d'un coup.. je savais très bien ce qu'il y avait dans les messages..

-je ne sais pas grand chose sur lui vous savez.. je ne suis jamais allé chez lui, je ne connais aucun de ses amis ou connaissances.. c'est lui venait chez moi assez souvent..

-oui j'ai cru comprendre ça en lisant les messages.. vous êtes amoureux tous les deux si j'ai bien capté..

-oui dis je dans un souffle..

-et personne ne vous connait, personne de ses proches que j'ai rencontré, ses amis de cité.. aucun ne m'a parlé de vous.. et rassurez vous, je n'ai parlé de vous à personne.. ça se voit dans les messages que votre ami Nordine ne voulait pas que ça se sache.. alors je respecte.. mais j'espérais que vous puissiez m'en dire plus sur lui..

-merci d'avoir respecté ça.. quand il se réveillera je pense qu'il vous remerciera rien que pour ça..

-mais que savez vous sur lui ?

Je le regarde, mais je me tais..

-oh rien qui puisse vous intéresser je pense..

-voyons quand même ce qu'il vous a raconté.. mêmes des amoureux parlent de leurs vies..

-vous devez en savoir plus que moi sur lui je pense..

-sûrement, mais j'aimerais avoir votre point de vue..

-pourquoi ?

Encore ma manière de poser des questions.. qui faisaient tant rire Nordine..

-parce que vous faites pas parti de son monde réel , de la vie de cité, des magouilles de cité.. vous , vous êtes sa parenthèse je dirais..

-non pas sa parenthèse dis je en le regardant dans les yeux.. pour Nordine je suis son secret le plus cher..

Ca lui a cloué le bec au jeune flic.. et j'ai vu qu'il réfléchissait à ce que je venais de dire..

-donc entre vous, c'est plus que de la baise entre un blanc et un arabe..

-oui tout à fait.. j'aime mon voyou, je l'aime comme il est, comme lui m'aime comme je suis.. quand on est ensemble on se fout de ce que tout le monde pourrait penser.. on est ensemble, c'est ce qui compte le plus..

-oui je comprends dit il

-non vous comprenez rien.. Nordine je l'aime, quand je l'ai rencontré il m'a dit qu'il était le Caïd d'une cité, le chef.. je lui ai dit que je m'en foutais complètement de ce qu'il faisait, que c'était pas parce qu'il était un voyou que j'aimais être avec lui.. mais j'avoue que je n'y ai vraiment pas beaucoup cru à son histoire.. de Caïd..

-pourquoi ?

-je sais pas, c'est comme ça.. avec moi, c'était un beau mec, un tendre, un amoureux.. on s'amuse bien tous les deux.. il pleurait dans mes bras quand il me disait qu'il ne pouvait pas rester vivre avec moi tout le temps..

-pourquoi ?

-il m'a dit qu'il vivait aussi avec une fille..

-oui c'est vrai dit le flic, mais là, depuis une semaine elle a fait ses valises et personne ne sait où elle se trouve, et je peux vous dire qu'elle n'a pas mis un pied à l'hôpital ni demandé de ses nouvelles..

Tout ce que je retenais, c'est qu'il ne m'avait pas menti.. et j'étais heureux de le savoir..

-je peux aller le voir ?

-ça sert à rien dit le flic, les médecins ne vous laisseront pas entrer en soins intensifs et il est toujours dans le coma.. par contre je peux vous aviser dès qu'il se réveille.. d'après les médecins cela devrait arriver rapidement.. il est jeune et costaud..

-vous pouvez me dire ce qui s'est passé ?

-on ne sait pas grand chose, les gens ont entendu des coups de feu.. quand ça a été terminé ils sont sortis et l'ont trouvé inanimé sur le trottoir.. perdant son sang.. il avait pris quatre balles dans la poitrine.. il a été conduit à Lariboisière où il est toujours et ça s'améliore, je prends des nouvelles tous les jours.. vous en faites pas..

Il était mignon ce petit flic, de s'inquiéter pour moi en posant sa main sur mon bras..

Il m'a laissé partir en me redisant qu'il me tenait au courant..

Je suis rentré chez moi, repensant à la discussion que je venais d'avoir.. merde j'avais pas demandé si Nordine était bien le Caïd qu'il m'avait dit être.. sûrement que oui.. avec ce qui lui était arrivé..

J'ai passé une journée de merde à tourner dans mon appart.. j'étais devant ma télé, les yeux dans le vague, je repensais à Nordine et moi.. le coup de sonnette m'a fait sursauter..

Je suis allé ouvrir pour me retrouver devant le petit flic, William..

-bonsoir, dit il je m'excuse de vous déranger, mais je vous avais dit que je vous avertirais si j'avais des nouvelles..

-et ? dis je inquiet quand même

-il s'est réveillé cet après midi, les médecins sont confiants et on pourra le voir dès demain..

Un énorme poids de plusieurs tonnes venait de s'envoler de mon corps..

-entrez! je vous offre un verre! il aimerait ça que l'on boive un verre!

C'était bien un flic, il avait les yeux qui furetaient dans tous les coins.. et, ayant toujours mon côté vache en moi..

-vous cherchez quelque chose ? j'ai demandé

Si vous l'aviez vu rougir le petit flic, il se dandinait d'un pied sur l'autre.. et, d'un seul coup il m'a semblé comprendre qu'il n'était pas venu uniquement pour m'annoncer ça.. il n'avait qu'à prendre son téléphone.. alors il voulait quoi ? le beau flic ..

Je l'ai fait asseoir, on a bu une bière.. il ne parlait plus, on s'observait à la dérobée.. et j'en ai eu marre.. et comme dit souvent Nordine "ça y est il va mettre les pieds dans le plat"

-vous êtes gay également ?

Plus rouge que la couleur qu'il venait de prendre ne devait pas exister.. ses lèvres tremblaient, il a voulu parler, mais rien n'est sorti de ses lèvres..

J'ai posé ma main sur son avant bras..

-désolé, je suis souvent abrupt comme ça.. je ne voulais pas être indiscret..

Il me fixe de ses beaux yeux bleus..

-oui je suis gay et personne ne le sait dans mon travail.. et je peux vous dire que j'ai apprécier de lire vos messages avec Nordine.. on sent l'amour qu'il y a entre vous deux.. et je suis vraiment désolé d'avoir eu à en connaitre la teneur, lire les secrets des gens, cela parait facile.. mais moi ça me gêne quand même..

-oui mais là, nos secrets sont en de bonnes mains.. Nordine va bien récupérer son portable ?

-oui oui je vais lui rendre dès que j'irais le voir..

-au fait, j'ai oublié de vous demandez.. Nordine c'est bien le voyou qu'il m'a dit être ?

-vous ne savez vraiment rien alors ?

-puisque je vous l'ai dit! dis je d'un ton agacé..

-oui c'est bien le chef de la cité, un dur à cuire.. qui sait mener ses hommes et quand ils sont arrêtés, ils préfèrent aller en prison que de parler..

Je souris tout seul en pensant à ce que Nordine m'avait dit.. que si j'avais été flic il m'aurait tout dit.. et l'autre là, le petit flic qui était blond.. s'il lui plaisait il allait tout lui raconter!..

-vous l'avez déjà interrogé Nordine ?

-non jamais, je ne le connais pas.. enfin je dirais que je connais plus certains aspects de sa physionomie que l'individu lui-même.. avec les messages dit il en rougissant encore..

-tu restes avec moi ce soir ? j'ai pas baisé depuis 15 jours, ça me manque et tu me plais! dis je en lui prenant la main et fixant ses beaux yeux bleus..

Il a rougi encore.. a cligné des yeux..

-d'accord! répond il dans un souffle.