Premier épisode
Chapitre-2
Lorsque le commandant Hassan est sorti de l'aéroport Tunis Carthage, la voiture de l'ambassade l'attendait. Le chauffeur le conduit directement voir l'Ambassadeur qui l'attend, il n'a pas tellement le temps d'admirer le paysage, tout ce qu'il voit et ressent, c'est la douce chaleur et le soleil présent.
Monsieur Charles, Ambassadeur le reçoit dans son grand bureau, c'est un vieil homme aux cheveux blancs, habillé comme un milord anglais, tiré à quatre épingles, mais ce qu'Hassan remarque, c'est son œil vif qui scrute son interlocuteur, comme pour se faire une idée de qui il peut être.
Ils se serrent la main et Hassan s'assoit dans un beau fauteuil.
-je vois que Mme la Ministre a pris au sérieux ce que j'ai raconté en vous envoyant commandant.
-elle est dubitative et votre histoire mérite d'être approfondie et donc je suis là pour ça monsieur l'ambassadeur.
-appelez moi Charles, commandant et si vous le permettez je vous appellerais Hassan, voilà il y a un peu de nouveau sur les renseignements que j'ai déjà envoyé, Daniel mon attaché a effectivement consulté des dossiers pour lesquels il n'a aucune compétence et en a téléchargé quelques uns sur son ordinateur, auquel je n'ai pas accès, j'ai essayé hier soir lorsqu'il était sorti, mais il y a un code d'accès!
-se sont des données classées ?
-oui Hassan, des Confidentiel Défense, et une Secret Défense, mais en fait se sont des dossiers que je qualifierais de peu d'importance, c'est sur l'industrie et le commerce tunisien! Des rapports que les services ont envoyé à Paris, je ne vois pas, s'il y a du chantage qui pourrait être intéressé!
-c'est peut-être juste un début pour voir s'il obéit bien aux demandes, en général quand il y a du chantage comme ça, les maîtres chanteurs commencent par de petites choses qu'ils peuvent facilement recouper avant de faire des demandes encore plus pointues. Mais si vous me racontiez ce qui vous a mis la puce à l'oreille.
-Tout est venu du fils Erwan, qui est en bac+5 à l'Université de Carthage, c'est un garçon de 25 ans, brillant, intelligent qui venait au moins deux fois par semaine à l'ambassade et j'étais ravi de le rencontrer, tellement il irradie, et parler avec lui de tout ce qu'il apprenait. C'est un jeune épanoui qui s'entendait bien avec tous les jeunes tunisiens de la fac, il ne m'a jamais fait part d'un quelconque problème, comme il s'entend à merveille avec ses parents. Son père Daniel est donc mon 1er Attaché d'Ambassade, et, depuis deux semaines, cet homme est devenu terne, lui si rieur, et quand je lui demande des nouvelles de son fils Erwan, il reste évasif, disant qu'il a beaucoup de travail et qu'il reste avec ses amis tunisiens. Ma femme a parlé avec la mère d'Erwan et elle a bien vu que de parler de son fils, cela la gênait énormément. Puis il y a une semaine, je suis revenu à mon bureau pour appeler Paris le soir et j'ai vu rentrer Didier à l'ambassade, il a été surpris de me voir et a bafouillé qu'il avait pris l'air, puis je me suis aperçu qu'il sortait pratiquement tous les soirs.
-Il a peut-être une maîtresse ? demande Hassan.
-il n'y a pas beaucoup de femmes tunisiennes qui traînent dans les bars ici vous savez, ou ailleurs! Non je suis persuadé qu'il y a autre chose!
-eh bien dit Hassan on va voir ça, mais je dois vous prévenir que je ne connais absolument pas Tunis et…
-ne vous en faites pas, j'ai un guide pour vous. Bon c'est un drôle d'énergumène, certes très gentil, poli mais il tutoie tout le monde et souvent nous tape sur l'épaule comme si on était de vieux amis! dit Charles en levant les yeux au plafond.
-c'est un arabe ? demande Hassan en riant.
-oui Aziz, il travaille à l'ambassade comme homme à tout faire et il le fait bien, 26 ans, franco tunisien, son père était dans l'armée française et a mené toute sa famille à la baguette, je crois qu'ils doivent être 14 frères et sœurs, toutes et tous travaillent et ne connaissent pas l'intérieur d'un commissariat, ils ont plus peur de leur père!
-ça ne m'étonne pas dit Hassan, ces hommes qui ont servi pour la France, voulaient absolument que tout le monde de leur famille soient exemplaires!
-et vous ? vous êtes de quelle origine si je peux me permettre ? demande Charles.
-moi Marocain, mais je suis né à Paris, et je travaille pour le Ministère depuis pas mal d'années maintenant.
-je vous préviens, Aziz circule en moto, j'espère que vous aimez ça! dit Charles souriant et il connait Tunis comme sa poche, il m'a toujours surpris de tout ce qu'il peut connaître, je vais le faire venir pour vous le présenter. Vous avez vu vos appartements ?
-oui j'ai posé ma valise, il est au courant de quoi Aziz ?
-ce que vous lui direz, je vous laisse faire, moi je vais lui dire qu'il est à votre disposition nuit et jour, que vous pourrez avoir besoin de lui à tout moment et qu'il doit vous obéir! Je vous préviens juste que vous allez être noyé de questions!
-vous en faites pas, je devrais y arriver.
Monsieur Charles passe un coup de fil et quelques instants après on frappe à la porte qui s'ouvre immédiatement et surgit un jeune arabe, souriant, les cheveux frisés, des yeux fureteurs qui passent de Charles à Hassan et restent sur lui. Il s'avance dans la pièce :
-bonjours m'sieur Charles, vous allez bien ?
-ça va Aziz merci, je vois que vous également! Je vous présente le Commandant Hassan.
Aziz se tourne vers Hassan et tend sa main :
-enchanté de te connaître commandant, moi c'est Aziz.
-moi aussi je suis enchanté de te connaître.
-voilà Aziz, le commandant a besoin d'un guide et j'ai pensé à vous, qui connait mieux Tunis que vous ?
-sûrement d'autres tunisiens dit Aziz en rigolant, mais tu veux voir quoi commandant ?
-je t'expliquerai dit Hassan.
-oui ne soyez pas pressé Aziz, tout ce que je voulais vous dire c'est qu'il faudra obéir en tout au commandant, et il risque d'avoir besoin de vous le soir, voir la nuit, alors j'espère que vous serez disponible, c'est très important!
Hassan voit bien que cela cogite dans la petite tête d'Aziz, qui se tourne lentement vers Hassan et le dévisage effrontément, sourit.
-alors même la nuit t'auras besoin de moi commandant?
-oui c'est sûr, je t'expliquerais tout après.
-ah dit l'ambassadeur, tous vos frais commandant sont pris en charge par l'ambassade et les vôtres également Aziz faut bien payer l'essence de la moto. Bon messieurs je vous laisse faire connaissance et organiser ce que vous désirez commandant.
Ils sortent du bureau et Hassan dit qu'il faut qu'il repasse par sa chambre se changer car il a chaud avec ses vêtements de Paris.
Aziz le guide dans les couloirs et semble vouloir rester dans le couloir.
-tu peux entrer Aziz.
Il semble plus timide d'un seul coup. Hassan fait celui qui n'a rien vu et va a sa valise, la défait sur la table du salon, cherche un petit polo et comme s'il était tout seul, tournant le dos à Aziz, enlève son pull fin, son tee-shirt et ses yeux croisent dans la glace ceux d'Aziz qui le matent. Cela amuse Hassan, alors au lieu de remettre de suite son polo, il enlève son pantalon, sort un plus léger, se retourne pour le mettre et voir un Aziz statufié, les yeux sur son boxer, car son zob commence à faire des siennes.
Il le coince dans la fermeture du pantalon, le faisant bien ressortir, le rentre en appuyant dessus et voit du coin de l'œil qu'Aziz rougit comme un jeune puceau!
Il enfile son polo qui lui colle à la peau et s'avance vers Aziz, qui ne dit rien.
-ben on m'a dit que t'étais un bavard, qu'est ce qui t'a coupé la parole Aziz ?
Il rougit le tunisien, d'autant qu'Hassan pose sa main sur son épaule et ce n'est pas son tee-shirt qui empêche la chaleur de se répandre sur son corps. Il a les yeux baissés et Hassan regarde son entre jambe, le jean a bien gonflé on dirait, pense Hassan en rigolant intérieurement.
Hassan l'attire à lui doucement, lentement pour finalement le prendre dans ses bras, la tête d'Aziz sur son épaule! Il sent son cœur battre la chamade dans sa poitrine.
-écoute moi bien Aziz dit Hassan de sa voix la plus douce, on va passer plusieurs jours ensemble et sûrement vivre des choses que je n'ai pas prévu, alors tu dois savoir que j'aime les garçons, les jeunes mecs comme toi par exemple et que je suis très tactile. Alors je ne veux pas te manquer de respect en faisant cela, mais je dois te dire que tu es un beau garçon qui attire les mecs comme moi!
Il sent les mains d'Aziz le serrer contre lui, sa joue remonter sur la sienne :
-ça tombe bien moi aussi j'aime les garçons et j'aime les hommes d'expérience, car je veux en apprendre le plus possible, mais faut être discret à l'ambassade, personne ne le sait, je rigole avec tout le monde, je fais le fanfaron, mais je suis timide en fait!
Hassan lui relève la tête, qu'il prend dans ses mains douces et chaudes :
-toi? timide, je ne te crois pas Aziz! dit Hassan en souriant.
-et si pourtant, j'ai tellement peur qu'on apprenne que je préfère les garçons que je me force pour voir des filles et rencontrer celles que l'on me présente pour que je me marie.
-et ton père te laisse le choix quand même ?
-oui, je pense qu'il se doute de quelque chose, vu certains regards qu'il me fait des fois! Tu sais on est 14 enfants et aucun n'a jamais manqué de respect à nos parents, on a tous un travail et tout le monde semble heureux, j'ai encore deux petits frères qui font des études et ils sont surveillés tu peux pas savoir!
Hassan caresse sa joue tendrement, il aime cette peau douce, chaude de jeune arabe.
-ça ne va pas te poser de problèmes si je te fais travailler la nuit quand même ?
-non non j'ai mon appart tu sais, oh un petit truc qui me suffit et où je peux faire ce que je veux, enfin presque! Mais tu veux faire quoi la nuit à Tunis ?
Hassan lui fait un bisou sur le front, se desserre de lui, le prend par la main et l'amène sur le canapé. Ils s'assoient côte à côte, je vais tout t'expliquer Aziz.
Après quelques explications, les questions commencent :
-donc tu veux suivre Daniel pour savoir où il va le soir ?
-oui c'est ça et après ben on verra ce qu'on fait.
-pourquoi ? demande Aziz.
-pour savoir ce qu'il fait dehors le soir c'est tout!
-et t'es venu de Paris pour ça ?
-oui
-pfft j'aurais pu le faire tout seul ça! et même venir avec lui carrément, car il m'aime bien Daniel depuis que je suis copain avec son fils Erwan.
-tu connais son fils ?
-ben oui dit Aziz en rougissant il vient deux ou trois fois à l'ambassade par semaine!
-mais là y'a un moment qu'il n'est pas venu ?
Aziz réfléchit.
-Oui c'est vrai, mais c'est un coquin Erwan tu sais!
-comment ça ?
Là Aziz devient encore plus rouge, Hassan passe son bras sur ses épaules, lui caresse le cou :
-raconte moi les secrets Aziz, j'adore les secrets que personne ne connait!
-tu le diras pas à son père ni à Charles hein ?
-si c'est personnel, non!
-j'ai eu plusieurs fois une aventure avec lui, dit Aziz en baissant la tête.
Hassan lui relève la tête.
-ça serait pas toi aussi le coquin Aziz ?
-tu le connais Erwan ?
-non je ne l'ai jamais vu dit Hassan.
-il est beau ce mec, si tu voyais ses yeux verts quand il te regarde, moi je fonds complètement et il fait de moi ce qu'il veut! Et son corps, tu sais il est blond et ses poils sont transparents, son corps semble n'avoir jamais vu le soleil, on rigole quand on est nu tous les deux, moi mon corps est celui d'un arabe tunisien, bien bronzé naturellement, alors le contraste est magnifique!
Aziz regarde Hassan, souriant timidement, et voyant qu'Hassan ne dit rien, mais écoute :
-et sa queue, elle est pas circoncise, c'est magnifique tu sais de s'amuser avec comme lui aime s'amuser avec mon zob circoncis d'ailleurs!
-mais mon petit Aziz ne serait pas amoureux d'Erwan ? dit Hassan en lui faisant un clin d'œil.
Aziz rougit et ne répond pas.
-donc tu dois avoir son téléphone, tu l'a appelé ?
-oui mais je ne l'ai pas eu depuis deux jours, il ne répond plus!
-tu l'as eu avant ces deux jours ?
-oui mais pas longtemps, il avait l'air de ne pas être tout seul quand il me parlait et ça coupait rapidement!
-t'es allé le voir à la fac ?
-oui quelques fois mais il ne voulait pas trop que je vienne.
-pourquoi ?
-je crois qu'il a un autre tunisien là-bas et qu'ils dorment dans la même chambre! dit Aziz tout malheureux.
Hassan réfléchit, quel rapport entre le fils gay et les sorties du père ?
-bon on va commencer par s'occuper du père ce soir dit Hassan en regardant Aziz.
-on a le temps il ne sort pas avant 22 heures! dit Aziz tout sourire.
-on va faire quoi en attendant ? Il n'est que 18 heures dit Hassan en regardant sa montre.
Il voit Aziz se rapprocher de lui, lui prendre la main, la porter à sa bouche et faire des bisous.
-j'aimerais bien faire mieux connaissance avec toi commandant! dit Aziz en relevant la tête pour plonger ses beaux yeux noirs dans ceux d'Hassan.
L'envie de baiser était là, une envie de baiser primaire, l'envie pour un de se faire posséder et l'autre de le faire.
Ils ont été nu rapidement et Hassan a enfin découvert rapidement le corps de ce jeune tunisien qui s'offrait! Il l'a soulevé dans ses bras et l'a conduit dans la chambre, le déposant sur lit pour s'allonger sur lui, entre ses jambes qu'il avait déjà ouvertes. Leurs lèvres s'étaient soudées et les langues voyageaient d'une bouche à l'autre, échangeant leurs salives! C'est Aziz qui a détourné la tête pour dire à Hassan :
-nique moi de suite, donne moi ton zob et ton jus commandant! j'ai jamais été niqué par un comandant!
Telle une anguille il arrive à se retourner sous Hassan, le fait redresser pour se mettre à quatre pattes, et ses mains viennent ouvrir ce beau petit cul imberbe. L'anus de couleur foncée est là, presque ouvert et Aziz le fait bouger!
Sans réfléchir Hassan vient passer la langue et bouffer comme il se doit ce nouveau cul! C'est tellement bon un nouveau cul, on ne connait pas la texture, l'odeur, le goût, alors il prend son temps Hassan, d'autant qu'Aziz pousse de petits gémissements et crie quand Hassan enfonce ses doigts pour encore ouvrir ce petit cul qui a déjà eu de nombreuses visites!
Son zob est en forme, il se redresse et pose le gland sur l'entrée pour voir le cul gourmand de ce jeune mince tunisien reculer dessus et l'avaler en poussant de petits cris!
Hassan le bloque, il aime bien faire le travail lui-même!
Ah il veut du zob Aziz! Eh bien il va lui en donner et il se met à le niquer comme il n'y a pas si longtemps il niquait son chéri Manuel le toulousain.
Aziz grognait, râlait, couinait mais s'offrait! Ca claquait sur son petit cul et d'un seul coup le plaisir est arrivé, de longues giclées chaudes se sont écoulées dans le conduit étroit pendant qu'ils criaient tous les deux.
Aziz se redresse, colle son dos au torse d'Hassan qui en profite pour que ses mains fassent connaissance avec le corps, mince, chaud, imberbe, à part une touffe de poils qui descend entre les seins jusqu'au nombril, une toison pubienne très fournie, frisée aux poils durs, et un zob magnifique qui trônait au centre!
Pendant qu'Aziz lui offre ses lèvres et sa langue il le branle avec vigueur et d'un seul coup les giclées arrivent, heureusement qu'Hassan écrase sa bouche avec la sienne car c'était la gueulante assurée!
Ils retombent sur le lit et Aziz vient dans ses bras, lui fait de petits bisous :
-quand je t'ai vu j'ai su que tu me niquerais bien commandant! tu disais que j'étais un coquin mais toi tu es le roi des coquins oui!
Hassan ne disait rien, caressant son jeune amant, appréciant cette peau dorée, chaude d'arabe, et lui parlait, parlait de tout et n'importe quoi!
-tu vois commandant maintenant qu'on se connait mieux on va pouvoir encore mieux travailler ensemble!
-en attendant moi j'ai faim Aziz! On va manger au self et après on se met en position dans la rue où sort Daniel.
Aziz se redresse, à genoux sur le lit, salue militairement
-à vos ordres commandant, puis il éclate de rire, voyant le regard d'Hassan, les yeux fixés sur son zob encore dur comme le roc!
-faudra ranger ça pour travailler jeune Aziz!
Aziz se laisse tomber sur Hassan :
-quand je suis avec un mec qui me plait, ben il bande tout le temps mon zob!
-faudra que je regarde ça de plus prêt Aziz, faudrait pas que tu sois malade! dit Hassan sérieusement.
Aziz rigole, reçoit une claque sur les fesses.
-allez rhabille toi on va manger rapidement!
Fabrice
nico.tendre@orange.fr
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