Tous les matins je le croise dans l’ascenseur de mon immeuble, casquette à l’envers, bien moulé dans son t-shirt, petit jean slim. Il se trimbale toujours avec sa trottinette. Sans être bodybuildé, il est assez musclé. Ses bras sont gros, ses avant-bras bien velus et ses biceps explosent les manches de son teeshirt. L’ascenseur est étroit, on tient à deux, mais c’est juste, on est souvent pressés l’un contre l’autre. Son petit cul m’affole souvent, je recule toujours mon bassin pour qu’il ne provoque pas plus mon émoi. Ce foutu ascenseur ancien fait un bruit infernal et descend très lentement. Le beau gars se parfume très légèrement avec Hugo Boss. Son sourire est radieux et quand je ne le croise pas le matin, ma journée est foutue. Il habite au 5ème et moi au 8ème. Nous échangeons des banalités le matin, j’essaye de fixer les boutons lumineux des étages pour ne pas qu’il sente que je le mate. « c’est cool lundi c’est férié lui dis-je» « grave, on va pouvoir faire la grasse » en répondant il s’étire, et découvre un ventre musclé partagé par un sillon rempli de poils bien noirs. Il m’a gaulé en train de mater et me souris. Ses muscles changent de formes. Je voudrais que cette descente ne s’arrête jamais… mais tout a une fin. Courtois, je lui ouvre la porte de l’ascenseur, il passe devant moi en me frôlant, ma braguette est frôlée, ce qui réveille popaul. « allez passe une bonne journée me lance-t-il », je poursuis ma descente jusqu’au sous-sol… le garage de mes fantasmes.
19 heures je rentre chez moi, et sur qui je tombe dans l’ascenseur ? Je vous le donne en mille : le beau Quentin. Mais là c’est un tout autre tableau, il est en pleurs. Il renifle. « tu as passé une mauvaise journée ? » « nan c’est pas ça, c’est mon père, il a su que j’étais gay et il ne veut plus me voir. Ah ma mère le savait, elle est morte il y a 2 ans, mais lui il ne veut plus me voir, mon copain est parti aux USA, je suis tout seul… » « bon allez, allez, viens chez moi je vais te faire un truc bien chaud » ce beau jeune mâle est assis sur mon canapé les yeux dans le vide. Je le trouve très attachant. Cette masse de muscles se lamente en silence. Je lui tends un verre de chocolat chaud. La boisson le calme et il consent à me décocher un sourire. « t’es vraiment cool Bastien, ce n’était pas mon jour, quand mon père m’a appelé il était très froid, il m’a reproché de fréquenter Lucas, le fils de son meilleur pote, gay lui aussi. Il ne veut plus qu’on se voie, sinon il coupe ses aides. Il me reste deux ans d’études… je suis mal, du coup le père de mon copain l’a envoyé aux States, pour l’éloigner de moi. Je suis perdu » je le lève et le prends dans mes bras. Mes mains caressent un dos très musclé. Je sens sa queue qui écrase la mienne, il bande visiblement, il déclenche instantanément mon érection. La sienne semble énorme. Je libère une main pour évaluer l’engin. Il ne dit rien et garde sa tête posée sur mon épaule, son long gourdin dépasse de son short et pointe fièrement à la verticale, il atteint facilement son nombril. Whaou quel mec ! il n’est même pas décalotté, il retire son teeshirt et baisse son short pour se retrouver dans le plus simple appareil devant moi. J’en ai le souffle coupé. Il est magnifique, il appuie sur mes épaules et rentre son gros mandrin dans ma bouche. Je n’arrive pas à en faire le tour avec ma main, je me contente de faire le tour de son glaive avec ma langue ce qui lui arrache des soupirs. « ça fait tellement longtemps que j’attends ce jour, merci Bastien, suce bien ma salope » je réalise que je viens de me faire avoir : toute cette mascarade n’était qu’un prétexte. Je me lève et le repousse. Mais il ne lâche pas l’affaire, me prend la main et m’emmène dans la chambre. Sa queue à l’horizontale semble diriger le trajet, elle balance de gauche à droite dans le couloir, un jus visqueux perle au bout du gland et fait de longs filets… mon lit est défait, il le réajuste, m’allonge. Je suis comme hypnotisé. Il retire mes chaussures, mes chaussettes, mon pantalon, il retire ma chemise et mon marcel. Je suis tout nu à sa merci. Il me retourne me mets à 4 pattes et se mets à me bouffer l’ognon. J’ai fermé les yeux, sa langue est acrobatique, elle me rend dingue. Il a repéré le tube de gel sur la table de nuit et la capote. Il s’habille de caoutchouc, injecte du gel, en mets sur son sexe et me pénètre lentement. Je crie, « je ne veux pas, je ne veux pas, non je ne veux pas, oui oui je veux vas-y oui vas-y baise moi. » Cela fait longtemps que je n’ai pas été transpercé comme ça. C’est un virtuose du sexe, il prend toute la place et me donne un plaisir immense. Son engin est en béton, il le ressort entièrement et l’enfonce jusqu’aux boules. Il le fait tourner, il dilate mon conduit comme jamais, ma prostate est à vif. Je ne peux retenir mon jus qui explose sur le drap, lui continue imperturbable son pilonnage. Quand je jouis, ses coups de reins me font mal, je lui dis, il me demande de ne pas s’inquiéter. Ses abdos ses poils claquent contre moi. Ses lourdes couilles bien pendantes tapent mon scrotum. Je m’affaisse sur le lit, lui toujours en moi me détruit le cul. Il ressort sans rien dire. La capote est pleine. Pas un gémissement, pas un cri de jouissance, juste un grand sourire. Il a pris son pied (et le mien) en silence. Il fait un nœud à la capote, la boule est de la taille d’une mandarine… wha. Il me couvre avec la couette et il s’allonge à côté de moi. 25 ans à côté de 45 ans. Je n’ai pas le temps de philosopher que je sombre contre lui dans un puissant sommeil. Bastien, viens manger… il est 23 h au radio réveil, il est là assis dans la cuisine, plusieurs paquets du chinois du quartier ouverts. Il est en boxer. C’est irréel. « après les efforts, le réconfort », me dit-il en souriant à pleines dents. « Cela fait des mois que je veux te faire l’amour, tu es très beau comme Daddy, je te kiffe Bastien. Je suis actif à 100 %, j’aimerais que tu m’inities à être passif. Je veux me donner à toi, mais ta queue me fait peur. » Je ne réponds pas, je m’assois et dévore mes noddles.
Ce n’est pas encore cette nuit qu’elle sera complète. Ma vie est un enfer… mdr.
LE7
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